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Jean Raspail
Liste créée par palamede le 16/06/2020
11 livres.

05/07/1925 -13/06/2020



1. Le Camp des saints
Jean Raspail
3.81★ (739)

Dans la nuit, sur les côtes du Midi de la France, cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils sont l'avant-garde du Tiers-Monde qui envahit pacifiquement l'Occident pour y retrouver l'espérance. A tous les niveaux, conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose la question, mais trop tard: que faire? C'est ce choc inéluctable que raconte Le Camp des Saints. Le thème de ce livre prophétique, paru pour la première fois en 1973, relève aujourd'hui de la réalité. Ce qu'avait imaginé l'auteur il y a vingt ans, nous commençons dès à présent à le vivre. Nous sommes tous les acteurs du Camp des Saints. C'est notre destin, celui de l'homme blanc, qu'il nous raconte. Le Camp des Saints a fait l'objet de nombreuses éditions étrangères.
2. L'Anneau du pêcheur
Jean Raspail
4.06★ (444)

Qui est ce vieux prélat vagabond qui, lorsqu'on l'interroge, répond simplement : " Je suis Benoît " ? Un usurpateur ? Un illuminé ? Pourquoi les Services secrets du Vatican lacent-ils sur ses traces leur meilleur agent ? Le Saint-Siège se sentirait-il menacé ? Nous sommes pourtant en 1993. L'autorité de Rome n'est plus contestée depuis le concile de Constance qui déposa Benoît XIII, le dernier des antipapes d'Avignon, en 1417. La trace de " Benoît " s'est perdue, entre Provence et Aveyron. Le Grand Schisme qui déchira l'Eglise catholique est oublié. La querelle est éteinte, l'affaire close. Close à jamais ? Qui donc peut l'affirmer ? Réveillant une polémique qui remonte au Moyen Age, L'Anneau du pêcheur, œuvre troublante et visionnaire, dont l'intrigue se noue au cœur d'une histoire de la papauté savamment retracée, sème le doute chapitre après chapitre : et si ce vieil homme à bout de forces était en fait le vrai pape ? Tenant à la fois de la fable mystique, du récit d'aventures et du roman d'espionnage religieux, il envoûte par la beauté de son style, la ferveur qui l'anime et l'ingéniosité de sa construction. Plus que jamais, Jean Raspail, défenseur passionné des causes perdues et des traditions oubliées, s'affirme comme un écrivain au talent souverain.
3. Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie
Jean Raspail
4.00★ (273)

Sur une modeste tombe d'un petit cimetière du Périgord, on peut lire cette épitaphe: Ci-gît Orélie-Antoine Ier, roi de Patagonie, décédé le 18 septembre 1878. La plus étrange épopée qui se puisse concevoir... Durant les vingt-huit années du règne d'Orélie-Antoine, le rêve et la réalité se confondent aux bornes extrêmes du monde, là-bas, en Patagonie, au détroit de Magellan. Qui est Antoine de Tounens, roi de Patagonie, conquérant solitaire, obscur avoué périgourdin embarqué sur les flottes de la démesure, son pavillon bleu, blanc, vert claquant aux vents du cap Horn ? Un fou ? Un naïf ? Un mythomane ? Ou plus simplement un homme digne de ce nom, porteur d'un grand destin qu'il poursuivra toute sa vie en dépit des échecs, des trahisons, des sarcasmes qui peupleront son existence... Es-tu roi de Patagonie ? Je le suis! Il n'en démordra pas. Roi il fut, quelques jours au moins, et toute une vie. Des sujets, il en eut : Quillapan, cacique des Araucans, Calfucura, cacique des Patagons, mais aussi Verlaine, Charles Cros, le commodore Templeton, le général Chabrier, l'amiral Dumont d'Urville, l'astronome Camille Flammarion, le colonel von Pikkendorff, Véronique, reine de Patagonie, aux multiples visages, et tant d'autres, le cœur débordant d'émotion, qui se déclarèrent un jour ou l'autre, l'espace d'un instant, sujets du roi Orélie-Antoine. Car nous sommes tous des Patagons. Là-bas, en Patagonie, l'homme devient roi. Sa longue nuit s'illumine
4. Sire
Jean Raspail
3.88★ (258)

Une nuit de février 1999, Philippe Pharamond de Bourbon, descendant des Capétiens, est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims. Mais la France endormie n'a rien su de l'équipée qui, depuis l'Atlantique, l'a mené à cheval à Saint-Benoît-sur-Loire, puis Saint-Denis, échappant au limier des Renseignements généraux que le ministre de l'Intérieur a mis à ses trousses. Roman monarchiste ? Non, roman tout court. Mêlant l'histoire à la légende et le merveilleux au réel, nous entraînant de l'énigme de la sainte ampoule à la France des autoroutes et des multinationales, Jean Raspail nous conte ici, bondissante comme un thriller, une histoire de chevalerie au plus haut sens du mot, celui de la Table ronde et de la quête du Graal.
5. Qui se souvient des hommes...
Jean Raspail
4.38★ (485)

Ils s'appelaient eux-mêmes les Hommes. Ils étaient parvenus à cette extrémité de la terre - qui devait, bien plus tard, être nommée Terre de Feu -, au terme d'une si longue migration qu'ils en avaient perdu la mémoire. Sans cesse poussés par de nouveaux envahisseurs, ils avaient traversé un continent et des millénaires dans l'ignorance et la peur. Ils s'étaient établis là où, semblait-il, nul ne pouvait les rejoindre, tant sont cruels le ciel, la terre et la mer dans cet enfer austral. Ils furent peut-être un peuple ; ils ne furent plus que des clans, puis des familles. Un jour, et c'est demain, il n'y aura plus que Lafko - Lafko, fils de Lafko, fils de Lafko depuis le fond des âges -, le dernier des Hommes, celui que nous voyons, à la première et à la dernière page de ce livre, tenter de trouver dans la tempête la grève où il pourrait mourir, seul sous le regard de Dieu. Dans l'intervalle, depuis le rêve de Henri le Navigateur et l'apparition des vaisseaux de Magellan, les Hommes, ces " sauvages ", ont regardé passer l'Histoire et l'ont subie. Demain, Lafko va se perdre dans la nuit. Qui se souvient des Hommes ? Jean Raspail, pour avoir rencontré l'un des derniers canots des Alakalufs (tel est leur nom moderne), ne les a pas oubliés. Dans ce livre - que, faute de mieux, il qualifie de " roman ", mais " épopée " ou " tragédie " seraient sans doute plus exacts -, il recrée le destin de ces êtres, nos frères, que les hommes qui les virent hésitèrent à reconnaître comme des hommes. C'est une immense et terrible histoire. Et c'est un livre comme il n'en existe pas aujourd'hui, et dont on sort transformé.
6. Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée
Jean Raspail
4.18★ (233)

Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n'arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s'est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient depuis déjà de nombreux mois. C'est la vie qui s'en est allée. Le souverain héréditaire ne règne plus que sur son château et sur une poignée de fidèles que l'ombre est sur le point d'effacer... Pour rompre ce mortel encerclement, pour savoir où est passée la vie, à quoi ressemble ce qui les entoure et quelle est la signification de tout cela, sept cavaliers quittent la Ville au crépuscule sans espoir d'y retourner jamais. Commence alors le plus étrange des voyages. La Montagne, la Grande Forêt, recèlent des peuples insoupçonnés. On entend de lointains bruits de bataille, mais la vérité, encore, se dérobe. Surviennent des aventures à propos de choses essentielles comme l'amour, la fraternité, l'espérance ou la charité. Au fur et à mesure du récit, les signes se multiplient. De l'autre côté du fleuve, au terme du long voyage, s'étendent d'immenses contrées surpeuplées dont nul ne connaissait l'existence. Et si c'était déjà cela, le monde perdu et retrouvé ? Des sept cavaliers qui avaient quitté la Ville, deux, seulement, connaîtront la réponse.
7. Adios, Tierra del Fuego
Jean Raspail
4.20★ (98)

A l'extrême pointe du continent sud-américain, aux confins du détroit de Magellan et du cap Horn, s'étendent la Patagonie et la Terre de Feu. voyageant en 1951 dans ces terres reculées, Jean Raspail y a aussitôt reconnu la vraie patrie : celle du cœur. Elle a inspiré plusieurs de ses livres. A l'occasion d'un nouveau séjour, en 1999, il mêle ici les impressions d'autrefois et celles d'aujourd'hui, et ressuscite, avec une érudition immense et un irrésistible talent de conteur, les figures et l'histoire souvent épiques de tous ceux qui avant lui se sont aventurés sous ces cieux : corsaires et cavaliers, soldats perdus et missionnaires, explorateurs et fondateurs d'empires. Et celles aussi de peuples condamnés par la marche de l'Histoire, Tehuelches, Alakalufs, nomades de la mer... " Ce Sud du Sud est mon pays. Nul ne pourra plus m'y rattraper ", écrit-il. Ce livre est aussi une méditation très personnelle sur le temps qui passe, l'Histoire, les souvenirs et le monde d'aujourd'hui.
8. Le roi au-delà de la mer
Jean Raspail
3.69★ (91)

Sans doute ces causes perdues sont-elles les plus belles et les plus chères au cœur de Jean Raspail. En témoigne cet inclassable ouvrage, qui a la violence d’un pamphlet, l’irréalité d’une utopie, la poésie d’un roman d’aventures. Animé par son souffle étonnant, une authentique émotion. Le Roi au-delà de la mer ressuscite le Prince qui était le héros de son roman Sire. C’est à ce souverain fictif, roi désormais solitaire sans royaume, successeur à la fois de Clovis, Henri IV et Louis XVIII, que Jean Raspail adresse ce message. Un message hanté par l’ombre des derniers des Stuarts, exilé en France et à qui ses partisans rendaient discrètement hommage en levant leur verre au ‘’Roi au-delà de la mer’’.
9. Pêcheur de lunes
Jean Raspail
4.22★ (98)

"Se tromper d'époque, c'est un état d'âme." A New York, Jean Raspail voit d'abord le village algonquin, le tracé d'une vieille piste indienne. Dans la superbe créature, créole aux attraits délicieux, qui danse, nue, sur la scène d'un cabaret de Lausanne, il découvre le dernier maillon caraïbe. Et si certaines des plus belles filles de Toulouse ont les yeux clairs et la blondeur éclatante, c'est grâce aux Wisigoths... Qui se souvient des hommes ? Derniers survivants de races à jamais disparues, effacées du ciel de la mémoire. Poussière de peuples oubliés comme des étoiles qui s'éteignent à des années-lumière... Quarante ans de voyage et autant de pistes : un parcours initiatique à la lisière du mythe et de la réalité.
10. En canot sur les chemins d'eau du Roi : Une aventure en Amérique
Jean Raspail
3.84★ (99)

Une aventure en Amérique Notre monde à nous, c'était le chemin d'eau. Un grand silence nous entourait. Nos canots se frayaient leur route à travers un no man's land de deux cents années, soit le temps qui nous séparait des découvreurs et des pionniers de l'ancienne Amérique française. J. R. 1949. Jean Raspail a vingt-trois ans et un rêve : descendre en canot du Saint-Laurent à La Nouvelle-Orléans sur les traces des premiers explorateurs français. Sept mois durant, avec trois compagnons, il va affronter intempéries, accidents et naufrages, tenant chaque soir son journal de bord. Miraculeusement retrouvées, ces notes nous permettent de croiser Champlain, Le Moyne d'Iberville, le père Marquette, Cavelier de la Salle, mais aussi les officiers du roi, les garnisons des forts... Hymne à la France américaine, ce « voyage d'apprentissage » est aussi une fabuleuse aventure humaine.
11. Le tam-tam de Jonathan
Jean Raspail
3.75★ (9)

Suggéré par migdal. Nouvelles de Jean Raspail : L'ascenseur du Président Césette - La lettre du Papou - Sur la ligne ° 7bis - Noirs sont les tunnels du métro - Une étrange exploration dans la forêt africaine en l'an 2081 - Suis au coeur du combat dans Japon Païen et lubrique - Stop - Christ vaincra - Stop - Angelica. Le 28 juillet 1980, à 0 h 40, le téléphone intérieur de la ligne de métro n° 7 bis, Louis-Blanc - Pré-Saint-Gervais, tomba en panne exavtement au moment où l'Africain Jonathan Bouko-Boko, sous chef régulateur de Pré-Saint-Gervais, s'apprêtait à diffuser un message de service sur toute la ligne. " Ce truc là se fout de moi !" dit-il. Alors, il dévala sur le quai, ouvrit une longue caisse fixée au mur et en tira trois poubelles métalliques vides. Posément, il les retourna et les aligna devant une banquette où il s'assit, jambes écartées, poings levés. Et, dans la station déserte, retentit pour la première fois l'appel de la forêt africaine, le tam-tam de Jonathan. Les cent deux employés de la ligne n° 7 bis, qui appartenaient tous à la tribu des Boukassas, comprirent parfaitement le message amplifié par les tunnels de station en station. Et c'est ainsi que le délire les prit...
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