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Nous n'irons plus au bar ...
Liste créée par Alzie le 20/01/2021
17 livres. Thèmes et genres : soif , romans policiers et polars , haïku , autobiographie , non-fiction

Lire sans modération. Sur le thème de la soif en période de fermeture de bars et de cafés.

Jésus, Yvan Ilitch, haïkus, ivresse ou addiction.



1. Récits de la soif
Leslie Jamison
2.91★ (40)

Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l’auteure de ce livre ? L’art – l’art et l’addiction. Après ses Examens d’empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l’emprise de l’alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d’hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l’ivresse inspirée. Ce chœur de voix dessine les contours d’un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires. À la croisée de l’enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l’héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu’une somme d’une prodigieuse érudition sur l’addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson « Un témoignage d’une justesse pénétrante et d’une grande tendresse. » The Washington Post « L’exemple rare d’un témoignage sur l’addiction qui devient encore meilleur une fois que la sobriété reprend ses droits. »
2. Rue de la Soif
Michel Lebrun
4.00★ (4)

Extravagante épopée à travers les bars de la capitale, qui mêle une intrigue baroque à des épisodes autobiographiques.
3. La Soif
Andreï Guelassimov
3.82★ (403)

Constantin, dit Kostia, un jeune bidasse russe est revenu de son service militaire en Tchétchénie le visage monstrueusement brûlé après l'attaque de son tank par les boeiviki. Pour oublier, Kostia, dont le visage terrorise les enfants, va se mettre à boire comme seuls les Russes savent le faire... à mort. Suivant ainsi l'enseignement d'un peintre raté, qui lui apprit deux choses : boire de la vodka sans simagrées (lui-même souffre d'une Soif inextinguible) et ouvrir ses yeux au monde pour mieux le peindre. Un voyage entrepris avec deux de ses camarades partis à la recherche du quatrième rescapé de l'équipage de tankistes qu'ils formaient en Tchétchénie Sauvera Kostia de la plongée dans le néant éthylique. Dans ce périple à travers les villes russes, leurs gares, leurs rues, leurs faunes, Kostia mettra en pratique la seconde leçon essentielle de son maître : apprendre à voir, donc à dessiner, donc à vivre.
4. Le blues des alcoolos
Lawrence Block
3.84★ (60)

Matt Scudder, l'ancien flic, le privé clandestin, picolait tant et plus, un peu partout et, de temps en temps, entre deux cuites, s'attaquait à une histoire dingue :faux Irlandais faisant dans le rackett, barmen voleurs, faucheurs de registres comptables un peu maquillés, tueurs de dames déguisés en braves gens.
5. L'homme qui avait soif
Hubert Mingarelli
3.48★ (189)

Japon, 1946, pendant l’occupation américaine. Démobilisé depuis peu, Hisao revient de la montagne avec une soif obsédante et des rêves qui le hantent. À bord du train qui doit le conduire vers la femme aimée, il commet une terrible erreur. Descendu pour boire, il voit le train repartir avec sa valise et l’oeuf de jade qu’il a prévu d’offrir à Shigeko. Alors qu’un suspens subtil mais intense invite le lecteur à suivre les péripéties d’Hisao courant après sa valise, se dessine la bataille de Peleliu où il a combattu aux côtés de Takeshi, jeune soldat troublant qui chante dans le noir. Et qui mourra à ses côtés. Dans ce roman aussi puissant que poétique, Hubert Mingarelli évoque avec une rare élégance l’amitié entre hommes et le Japon meurtri par la guerre. Hisao retrouvera-t-il sa valise et arrivera-t-il jusqu’au « mystère Shigeko » ?
6. Soif
Amélie Nothomb
3.20★ (4197)

"Pour éprouver la soif, il faut être vivant." Amélie Nothomb "On n’apprend des vérités si fortes qu’en ayant soif, qu’en éprouvant l’amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps." Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha. Aucun défi littéraire n’arrête l’imagination puissante et fulgurante d’Amélie Nothomb, qui livre ici un de ses textes les plus intimes.
7. Haïkus : L'art de boire et de manger
Bashô Matsuo
3.60★ (19)

Ce nouveau volume des "Classiques en images" propose de renouer avec la tradition du poème court japonais à travers une sélection de 60 haïkus exclusivement consacrés au monde culinaire. Ce recueil célèbre avec poésie et raffinement le rapport entretenu avec la nourriture, la boisson, les sensations que procurent le fait de préparer le repas, de boire le saké, de couper un poisson. Il montre que ces manières de boire et de manger relèvent tout autant du nécessaire que du spirituel. Parmi les auteurs, nous retrouvons : Bashô, Kazué Asakura, Buson, Yûji, Masajo Suzuki, Kikaku, Teijo Nakamura, Takako Hashimoto, Chora... Ces haïkus sont illustrés par des estampes d'artistes des XVIIIe et XIXe siècles comme Utagawa Kunisada, Kitagawa Utamaro, Torii Kiyonaga, Utagawa Hiroshige...
8. La Convivialité
Ivan Illich
3.96★ (445)

L'analyse critique de la société industrielle doit beaucoup à Ivan Illich. Il est l'un des premiers à avoir dénoncé le productivisme, le culte de la croissance, l'apologie de la consommation et toutes les formes d'aliénation nées du mode de production capitaliste. La Convivialité montre comment l'organisation de la société tend à produire des consommateurs passifs, qui ont délégué aux institutions le pouvoir de décider et renoncé à assumer la responsabilité des orientations de leur société. Cette analyse critique se transforme en un manifeste. Il s'agit de réveiller politiquement les citoyens endormis, afin qu'ils se réapproprient leur destin. Toutefois, cette reconquête suppose que les individus se détournent des seules possessions matérielles au profit de la redécouverte d'autrui et de la pratique du dialogue social. Seul l'apprentissage de la convivialité permettra, par la rencontre et l'échange, de renouer les fils de la communauté et de lui redonner la maîtrise de son avenir et de ses choix. --Paul Klein
10. Le bar des habitudes
Franz Bartelt
3.66★ (166)

Guy Vouine était mou de naissance. Il avait coulé de sa mère, comme d'un pot de confiture renversé. L'accouchement n'avait requis aucun effort, aucune poussée. L'enfant faisait un petit tas sur les linges et le cri qu'il exhala pour manifester qu'il était vivant montait de lui avec la légèreté d'une vapeur. La sage-femme, qui en avait vu de toute qu'elle n'en avait encore jamais sorte, se dit seulement vu de si mou. Plus tard, il s'avéra que l'enfant physiquement mou était également mou à l'intérieur...
11. Alcools de nuit
Jean Cormier
4.00★ (6)

Il y a quelque vingt ans, Antoine Blondin, Roger Bastide et Jean Cormier décidaient de raconter dans un livre à trois voix plusieurs années de pérégrinations, de folles aventures et d'ivresses mémorables. Aujourd'hui, Jean Cormier reprend la plume pour rendre hommage à ses deux compagnons de route et du Tour de France disparus. Son nouveau texte s'inscrit entre les leurs conservés, comme une conversation renouée, une façon de «lever son verre vers les étoiles» à leur santé. «Etre le rescapé d'une échappée nocturne qui s'est étirée sur vingt-cinq ans, ça laisse des traces. Quand on a roulé sur les grands braquets avec Antoine Blondin et Roger Bastide, on est increvable, les boyaux sont blindés. La tête, elle, se décharge sur le coeur. Mettre de l'eau dans son vin ? Non ! Des larmes, oui. Même si vous me manquez, tout n'est pas dépeuplé. Les blondiniens restent légion et les bastidiens plus nombreux qu'on ne pourrait le penser. Comme un relais. Tonton Roro m'a passé sa plume et Antoine, sa confiance. Pas question de les trahir. Alors, j'ai raconté...» Jean Cormier Antoine Blondin. Celui qui disait «On écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier. Tout le reste n'est que litre et ratures» et «Le bistrot constitue un lieu privilégié pour l'évocation douce-amère des paradis perdus» reste l'un des plus grands. Roger Bastide. Connu comme «l'immense Bastide». Paillard et gaillard chroniqueur du Tour de France ou du rugby. Ecrivain, auteur de pièces de théâtre. Et créateur des Polymusclés Intermittents, avec Jean-Paul Belmondo, Claude Brasseur... Jean Cormier. - le rescapé du trio». Grand reporter au Parisien et Aujourd'hui en France. Biographe du Che. Co-auteur, avec Pierre Albaladejo, du Livre d'or du rugby. Réalisateur de trois documentaires sur le Che, et de deux sur les Indiens d'Amazonie.
12. Bois sans soif
François Perrin
1.50★ (4)

Au moment de se choisir un avenir, le narrateur de Bois Sans Soif pousse la porte d'un bar. Et découvre plus qu'un métier, une vocation. Tout l'attire derrière le zinc : le mystérieux bouton qui ouvre la trappe menant aux boissons, les recettes des cocktails, les manettes délivrant la bière pression... Ce cockpit le laisse rêveur. Il devient donc barman pour dix ans et réalise bien vite que cette profession est le meilleur poste avancé pour comprendre ses contemporains, pour vivre parmi eux et les écouter en passant inaperçu. C'est ce qu'il appelle « les superpouvoirs de Barman », des qualités que l'homme derrière le bar développe plus vite que celui accoudé face à lui. Bois Sans Soif fait le récit de ces années de bar, dans un style unique, précis, humain, parfois lyrique. Comme le souligne Philippe Jaenada dans sa préface, « on s'enivre d'une écriture magnifique, à la fois fluide et forte, toujours en équilibre. On y apprend surtout, avec l'impression distrayante d'observer simplement une maquette, vue d'en haut, un petit bistrot avec des petites personnes dedans, on y apprend surtout ce qu'est la vie sur terre. »
13. Le dernier stade de la soif
Frederick Exley
3.97★ (882)

Une épopée titubante : l’autobiographie (à peine fictive), d’un écrivain à la dérive qui mange trop, boit trop, multiplie les déboires socio-sexo professionnels, avant de glisser dans la routine des hôpitaux psychiatriques…
14. État d'ivresse
Denis Michelis
3.76★ (110)

État d'ivresse brosse le portrait d'une femme brisée qui, en s'abîmant dans l'alcool, se fait violence à elle-même. La mère d'un adolescent, en état d'ivresse du matin au soir, se trouve en permanence en errance et dans un décalage absolu avec la réalité qui l'entoure. Épouse d'un homme absent, incapable d'admettre sa déchéance et plus encore de se confronter au monde réel, elle s'enferme dans sa bulle qui pourtant menace de lui éclater au nez.Comme dans ses deux précédents romans, on trouve sous la plume de Denis Michelis les thèmes de l'enfermement et de la violence conjugués à l'impossibilité d'échapper à son destin.« Il ne me reste plus qu'à prendre mon élan, qu'à courir pour sortir de cette maison et ne plus jamais y revenir. Mais quelque chose m'en empêche, et cette chose se trouve là, à mes pieds : mon verre tulipe. »Denis Michelis est journaliste, écrivain et traducteur. Il vit à Paris. État d'ivresse est son troisième roman après Le bon fils (Les Éditions Noir sur Blanc, 2016) et La chance que tu as (Stock, 2014), qui ont reçu un bel accueil de la part de la critique et des libraires.
15. John Barleycorn : Le Cabaret de la dernière chance
Jack London
4.03★ (422)

"L'ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve, pour l'autre, de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes, et de conclure que dans l'univers entier il n'existe pour lui qu'une seule liberté : celle de devancer le jour de sa mort. " C'est son portrait, son destin que Jack London trace ainsi dans les confessions alcooliques traduites par Louis Postif sous un titre mac-orlanien : Le cabaret de la dernière chance. Ce récit des étapes d'une déchéance qui conduisit l'auteur au suicide a largement contribué à l'introduction de la prohibition aux Etats-Unis en 1919.
16. Au-dessous du volcan
Malcolm Lowry
3.95★ (1816)

Aussi quand tu partis, Yvonne, j'allai à Oaxaca. Pas de plus triste mot. Te dirai-je, Yvonne, le terrible voyage à travers le désert, dans le chemin de fer à voie étroite, sur le chevalet de torture d'une banquette de troisième classe, l'enfant dont nous avons sauvé la vie, sa mère et moi, en lui frottant le ventre de la tequila de ma bouteille, ou comment, m'en allant dans ma chambre en l'hôtel où nous fûmes heureux, le bruit d'égorgement en bas dans la cuisine me chassa dans l'éblouissement de la rue, et plus tard, cette nuit-là, le vautour accroupi dans la cuvette du lavabo ? Horreur à la mesure de nerfs de géant ! " Un chef-d'œuvre comme il n' en a pas dix par siècle " (Paul Morelle, Le Monde). " Une œuvre prodigieuse... On n'épuise pas cet ouvrage bouleversant. Il faut le lire et le relire afin d'en mieux pénétrer la signification et d'en mieux savourer les beautés " (Maurice Nadeau).
17. Le vin des rues
Robert Giraud
3.82★ (45)

" L'eau, Robert Giraud la laisse à la Seine et au grand ciel au-dessus des toits qui parfois s'ouvrent en deux comme s'il se fendait d'un grand chagrin. Dans le monde de Giraud, on boit parce qu'il faut bien vivre un peu, continuer, se dire quelques mots, se donner quelques regards, afin de se croire moins seuls, moins perdus. " P.C.
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