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"La Photographie: l'oeil et le coeur !"
Liste créée par fanfanouche24 le 17/10/2013
44 livres.

" Photographier, c'est mettre dans la même ligne de mire la tête, l'œil et le cœur" (Henri Cartier-Bresson)

Partant d'une dernière lecture-coup de cœur "Ce jour-là" de Willy Ronis, et de ma passion personnelle pour la photographie... j'ai eu envie de débuter une liste thématique mettant à l'honneur des photographes, ayant privilégié l'humain et des instantanés du quotidien. Ma sélection, involontairement, valorise nos photographes , amoureux de Paris, mais pas seulement...

J'ai aussi favorisé un mouvement photographique nommée "la photographie humaniste", courant photographique international qui réunissait des artistes ayant en commun un intérêt pour l'être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 à Paris et a connu un essor important entre 1945 et 1960. Parmi ces photographes: Willy Ronis, Boubat, Doisneau, Izis, Cartier-Bresson, etc.

Des petites bulles de magie, comme Willy Ronis le décrit si bien: "J'ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets"...

"Devant toutes ces photos, je sais que je reste dans le quotidien, dans ma réalité quotidienne, mais c'est ce que je suis. Je ne suis pas un romancier, je ne peux pas inventer, c'est ce qui est là, sous mes yeux, qui m'intéresse. Le plus difficile est d'arriver à le saisir. ces photos ne sont pas si mystérieuses pour moi, mais elles me replongent toutes dans un moment précis, de pure émotion. (p.92)

Vu l'ampleur de la thématique, cette liste n'est qu'une très frêle ébauche, d'autres listes sont possibles sur les œuvres de certains photographes ou de mouvements photographiques particuliers...

Je souhaitais associer l'écrit et l'image...et le petit bijou de la lecture du texte "Ce jour-là"de Willly Ronis m'y a engagée.

Dans ce petit volume, l'artiste commente avec une très grande sensibilité la genèse d'une cinquantaine de ses clichés... avec le prolongement de l'histoire de ces clichés... qui ont traversé le temps.

La magie d'instants dérobés ...immortalisés.

***---- actualisé le 20 juillet 2017, ----ajout le 16 avril 2018- Complété le 23 septembre 2018- Enrichi le 30 janvier 2019- Enrichi le 21 mars 2019]

*****Complété après avoir eu la joie de découvrir la rétrospective de Sabine Weiss ce 14 août 2020, à Vannes [Morbihan ]***30 avril 2021***7 octobre 2021, après avoir été découvrir sur l'exposition "Vivian Maier" au Musée du Luxembourg

[ 2ème liste thématique sur la photographie, pour prolonger celle de Petitours2....]



11. Derrière l'objectif de Willy Ronis : Photos et propos
Willy Ronis
4.38★ (38)

"Cet ouvrage est composé de 120 photos sélectionnées de son vivant par Willy Ronis. Célèbres ou moins connues, elles sont toutes très représentatives de son parcours et ont permis au photographe de nous livrer souvenirs et réflexions. Qu'est-ce qui est à l'oeuvre dans l'apparente simplicité d'une prise de vue sur le vif ? Une sorte d'alchimie, un composé de pressentiment et d'imprévu, de savoir-faire et d'instinct. En cinq mots clés - Patience, Réflexion, Hasard, Forme et Temps -, Willy Ronis donne dans cet ouvrage une lecture passionnante de son oeuvre. En nous dévoilant les planches-contacts dont sont issus ses meilleurs clichés, le photographe retrace le trajet qui mène à l'image finale, celle que son choix considère comme la plus aboutie et la plus équilibrée. " Photographier suppose une intention, c'est un acte volontaire, dicté par un motif individuel ", souligne Willy Ronis. En révélant la genèse de ces images, l'ouvrage nous fait partager une expérience unique et nous offre une leçon magistrale de photographie."
15. Marc Riboud
Marc Riboud
4.00★ (23)

"Il se voit plutôt en promeneur qu'en voyageur, mais il a parcouru la terre, de la Chine à 'l'Arabie, du Viêt-nam au Etats-Unis. Marc Riboud, né en 1923, membre de l'agence Magnum, n'est cependant pas un reporter classique. Rétif à la violence mais happé par la curiosité de voir malgré tout, étranger à la recherche de l'événement, il reste sous le charme du monde. De la Révolution culturelle aux manifs anti-Nixon, inquiet du pouvoir des images,. il attend que la vérité intérieure monte "à la surface des choses".
17. Mes parisiens
Robert Doisneau
4.00★ (2)

"Les images que Robert Doisneau a rassemblées tout au long de sa vie sont un véritable constat social, bienveillant toujours, ému souvent, révélateur d'un monde qui s'est perdu. Ces concierges revêches, ces piliers de bistrots, ces gavroches aux grosses galoches, ces amoureux qui s'aiment aux portes de la nuit, font de la rue de Paris un véritable musée de la vie quotidienne. Enrichi de textes rédigés par Doisneau lui-même qui maniait la plume et la pellicule avec la même ironie tendre, ce livre n'est pas le portrait d'une ville, mais de ses habitants comme ils étaient, il y a déjà un demi-siècle."
18. Doisneau mes gens de plume
Robert Doisneau
5.00★ (5)

"Point n'est besoin de présenter Robert Doisneau. Le photographe préféré des Français, connu dans le monde entier pour ses photos de Paris et des faubourgs, de ses gamins malicieux et de ses amoureux, a également, au cours d'une vie bien remplie, pu rencontrer les personnalités littéraires qui ont traversé notre siècle. Rassemblés dans cet ouvrage, ces portraits— où se lisent en filigrane la générosité et l'extraordinaire regard que Doisneau pose sur les êtres— sont la mémoire vivante de notre patrimoine culturel. Chaque photographie est illustrée par un extrait de l'œuvre de l'écrivain, et ce va-et-vient entre texte et image dessine un portrait grave, drôle ou émouvant de ces "gens deplume. Parmi les quatre-vingts auteurs « croqués »par Robert Doisneau, citons pêle-mêle Colette, Paul Éluard, William Styron, Samuel Beckett, Julien Gracq, Jacques Prévert, Karen Blixen, Claude Roy mais aussi Jean Rouaud ou Daniel Pennac, car Doisneau, jeune de cœur et d'esprit, refuse de sacrifier à la nostalgie et à la mode du bon vieux temps » : ami de la nouvelle génération, il entend témoigner à sa façon de la vitalité de la littérature française et étrangère. Un bel hommage aux femmes et aux hommes de lettres, et un magnifique ouvrage de photographies."
20. Les vies de Lee Miller
Antony Penrose
4.09★ (46)

"New York, 1927 : jeune femme à la beauté classique, Lee Miller est découverte par Condé Nast, fait la couverture de Vogue et se voit immortalisée par les plus grands photographes, dont Steichen, Hoyningen-Huene et Horst. Paris, 1929 : amie d'Eluard et de Picasso, élève et compagne de Man Ray, elle invente avec lui la technique photographique de la solarisation, devient une brillante photographe surréaliste et joue le rôle de la statue dans Le Sang d'un poète de Jean Cocteau. Europe, 194-1915 : correspondante de guerre pour le magazine Vogue, elle est la seule femme à suivre l'avancée des armées alliées, des plages de Normandie aux camps de la mort et au " nid d'aigle " d'Adolf Hitler en Bavière. Ses photographies de Dachau bouleversent le monde entier. Ce ne sont là que trois des nombreuses vies de Lee Miller, relatées ici par son fils Antony Penrose, né de son union avec le peintre surréaliste Roland Penrose. De cette héroïne stendhalienne aussi étonnamment belle qu'intrépide, de cette troublante voyageuse, le photographe David Sherman disait qu'elle " incarna au plus près la nouvelle femme du milieu du XXe siècle ". Riche de 171 illustrations en duotone - une sélection de ses plus belles photographies et de portraits signés par les plus grands photographes -, ce livre retrace le parcours éminemment romanes-que de celle qui fut, à coup sûr, l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps."
26. Rue Jacques Prévert
Robert Doisneau
4.40★ (42)

"Jacques Prévert et Robert Doisneau : des amis - ils le disent tous les deux. cet album est l'histoire de leurs balades, de leur amitié, de leur complicité. " c'est prévert qui m'a appris le château tremblant et le pont de crimée ", se souvient doisneau. en lisant prévert, on voit surgir les photographies de doisneau : rue de buci, les halles, le canal saint-martin. en regardant doisneau, on entend les poèmes de prévert : " les enfants qui s'aiment ", " et la fête continue ", " les feuilles mortes ". leurs promenades les emmènent dans les quartiers les plus populaires - ceux qui parlent -, les photos qui en résultent semblent toutes inspirées par l'amour des choses qui vont ensemble : les accordéonistes et les danseurs, les tatoueurs et les tatoués, gréco et saint-germain-des-prés, les amoureux et les quais de la seine. le gag tendre et ironique à la prévert, rehaussé par des légendes écrites par doisneau, est présent un peu partout : c'est ce chien qui vit sur deux pattes avant et deux roues arrière, ou ces trois cages vides sur un étal de marché avec cette pancarte " j'achète tous les oiseaux ". l'apparition de la tête de prévert qui ressemble à un graffiti dessiné par un gamin sur un mur de paris, c'est le miracle d'une pincée de poudre de perlimpinpin lancée sur la réalité. le poète et le photographe, c'est jacques prévert qui l'écrit, ont la complicité du gibier et du braconnier. ici, le poète se laisse tirer le portrait sans méfiance par doisneau, car quelque chose lui dit qu'il est en pays de connaissance, qu'il est face à un compagnon du voyage, à un compatriote de la vie."
28. Izi - Paradis terrestre
Sidonie-Gabrielle Colette
4.75★ (13)

"Reproduction de l'envoi manuscrit de Colette : "Selon ce qu'invente ou que respecte un photographe exalté, mon corps désormais infirme s'approprie, en toute sécurité, des secrets qu'il n'espérait plus." Quatre textes : "La Maison proche de la forêt", "Le Désert de Retz","Amertume" et "Paradis terrestre" provenant du livre "En Pays connu" ainsi que huit textes inédits spécialement conçus pour accompagner les superbes photographies en noir et blanc d'Izis. Le photographe s'est promené dans la Forêt de Rambouillet, dans le Désert de Retz, au Jardin des Palntes et au Jardin de Clères. L'union des mots et de la lumière, l'union de deux sensibilités qui se sont comprises."
29. Un certain Robert Doisneau
Robert Doisneau
4.50★ (39)

"Des gamins turbulents rapportant la bouteille de lait matinal, d'autres qui font le poirier dans la rue, un baiser à l'hôtel de ville, des marchands de quatre-saisons, des riverains au balcon rue des Canettes, un vent d'automne dans le microclimat de la rue Royale, un carré de beloteurs, une rue pavée en dents de scie sous le ciel grisâtre de Vitry, des gens chics, des anonymes, des portraits de Picasso, de Jean Arp, de Tati... La photographie de Robert Doisneau se vit dans un plaisir toujours recommencé, dans une cueillette désordonnée d'images tel que l'illustre cet ouvrage commenté par l'artiste lui-même. Guidé par un réflexe de désobéissance, en quête "de lumière sauvage, toute faite de reflets, de contre-jours, qui, elle non plus, n'obéissait pas aux convenances de la lumière tamisée tout juste bonne à essuyer les plâtres des salles de dessin", le photographe, refusant toute catégorisation, s'est laissé aller au fourre-tout, au pot-pourri suivant ses humeurs. Des humeurs vagabondes, fantaisistes, un brin malicieuses, qui font la part belle à la poésie, avec une formidable légèreté et le secret espoir de déranger l'ordre établi. --Céline Darner"
30. Donne-moi quelque chose qui ne meure pas
Christian Bobin
4.45★ (125)

Un texte extraordinaire d'un ami écrivain à un ainé, alter ego photographe, Edouard Boubat... à qui Christian Bobin rend magnifiquement hommage... une belle plume pour un beau regard... "Boubat ne prend pas ses photographies, il les reçoit. Il les accueille. (...) ...Nous sommes ouverts à l'autre et, pour tout dire, nous sommes un peu perdus. Boubat ne connait pas tout ce qu'il voit, pas plus que je ne comprends tout de ce que j'écris. le meilleur de nous arrive toujours à notre insu" "Boubat, Celui-qui-prend-soin-des-invisibles"
31. Man Ray à Montparnasse
Herbert R. Lottman
5.00★ (3)

Ajout grâce à une critique de Claudeparis936, le 9 novembre 2013. Cela m'a donné envie de découvrir cet ouvrage de H. Lotmann consacré à Man Ray, magnifique photographe, rassembleur et mémorialiste, par ses clichés, des artistes de Montparnasse...
32. Marie-Claude
Mélanie Wenger
4.25★ (11)

Ajout le 20 juillet 2017-
33. La dernière photo
Franck Courtès
4.19★ (87)

Ajout le 16 avril 2018--"« La photographie était ma raison d'être. J'étais photographe. J'ai été extrêmement photographe, passionnément photographe, hanté par la photographie.Mon amour immodéré s'est mué en une haine qui n'a d'égale que celle d'un amant trahi. » Franck Courtès fut photographe pendant vingt-six ans. Vingt-six années de passion, de voyages autour du monde et de rencontres, qui ont permis à celui qui fut un élève timide et rétif à l'autorité de tutoyer les plus grands. Arletty, Jean-Pierre Léaud, Jacques Demy, Iggy Pop, Michel Polnareff, Joey Starr, Karim Benzema, Jacques Derrida, Pierre Bérégovoy, Patrick Modiano : telles sont quelques-unes des personnalités que l'on croise au gré de ce récit foisonnant d'anecdotes, où Franck Courtès relate ces années au cours desquelles il s'est fait un nom.En 2011, pourtant, il a remisé ses appareils, ses pellicules et ses archives, et renoncé définitivement à être photographe. Le dégoût du star-system, les exigences de plus en plus délirantes des célébrités comme des patrons de presse, les fins mercantiles des portraits de presse et l'avènement du tout-numérique ont eu raison de sa foi. Dans ce métier, il a bien failli se perdre lui-même ; en choisissant la voie de l'écriture, il s'est retrouvé. La dernière photo est le récit de cette passion, de ce désamour et de cette renaissance."
34. À son image
Jérôme Ferrari
3.70★ (1191)

Ajout le 23 septembre 2018 - "Par une soirée d?août, Antonia, flânant sur le port de Calvi après un samedi passé à immortaliser les festivités d'un ma­riage sous l'objectif de son appareil photo, croise un groupe de légionnaires parmi lesquels elle reconnaît Dragan, jadis rencontré pendant la guerre en ex-Yougoslavie. Après des heures d'ardente conversation, la jeune femme, bien qu'épuisée, décide de rejoindre le sud de l'île, où elle réside. Une embardée précipite sa voiture dans un ravin : elle est tuée sur le coup. L?office funèbre de la défunte sera célébré par un prêtre qui n'est autre que son oncle et parrain, lequel, pour faire rempart à son infinie tristesse, s'est promis de s'en tenir stric­tement aux règles édictées par la liturgie. Mais, dans la four­naise de la petite église, les images déferlent de toutes les mémoires, reconstituant la trajectoire de l'adolescente qui s'est rêvée en photographe, de la jeune fille qui, au milieu des années 1980, s'est jetée dans les bras d'un trop séduisant militant nationaliste avant de se résoudre à travailler pour un quotidien local où le reportage photographique ne sem­blait obéir à d'autres fins que celles de perpétuer une collec­tivité insulaire mise à mal par les luttes sanglantes entre clans nationalistes. C'est lasse de cette vie qu'Antonia, succombant à la tenta­tion de s'inventer une vocation, décide, en 1991, de partir pour l'ex-Yougoslavie, attirée, comme tant d'autres avant elle, dans le champ magnétique de la guerre, cet irreprésentable. De l'échec de l'individu à l'examen douloureux des apories de toute représentation, Jérôme Ferrari explore, avec ce roman bouleversant d'humanité, les liens ambigus qu'entre­tiennent l'image, la photographie, le réel et la mort."
35. Vivian Maier : Street Photographer
Vivian Maier
4.61★ (78)

Ajout le 30 janvier 2019 Ouvrage très attendu le 7 mars 2019, de Gaëlle Josse, sur cette photographe, Vivian Meier.... Voir lien suivant : https://www.telerama.fr/scenes/le-mystere-maier,68265.php
36. L'ombre d'une photographe, Gerda Taro
François Maspero
3.93★ (77)

Ajout le 21 mars 2019--"Le 25 juin 1937, à la veille de ses vingt-sept ans, Gerda Taro, reporter photographe, est tuée sur la route de Madrid, alors qu'elle vient de couvrir les violents combats de Brunete. Qu'est-il resté de celle que les soldats républicains appelaient la pequeña rubia, cette jeune femme si séduisante, si légère, dont le poète espagnol Rafael Alberti disait qu'elle avait " le sourire d'une jeunesse immortelle " ? Pendant des années, son souvenir n'a survécu que dans l'ombre de celui de Robert Capa, " le plus grand reporter de guerre de tous les temps ", dont elle avait été la compagne. Partir aujourd'hui à la recherche de Gerda Taro et de son ?uvre longtemps disparue, ce n'est pas seulement faire revivre une ombre. C'est, à travers le portrait d'une artiste qui affrontait tous les dangers armée de son seul appareil photo, convaincue de participer à la construction d'un monde meilleur, remonter aux origines du photo-reportage tel qu'elle et ses amis (Capa, David Seymour, André Kertész et bien d'autres) le concevaient. C'est s'interroger sur le sens de la photo prise comme une tentative de langage universel. C'est, en suivant l'itinéraire d'une femme belle, libre, engagée, retrouver les formidables espoirs et les terribles angoisses des années qui ont précédé la Deuxième Guerre mondiale."
37. La fille au Leica
Helena Janeczek
2.73★ (65)

Ajout le 21 mars 2019---"Si Robert Capa est universellement connu, Gerda Taro, sa compagne ? qui connut une fin tragique à vingt-six ans, lors d?un reportage sur la guerre d?Espagne ?, l?est beaucoup moins. Celle qui s?appelait en réalité Gerta Pohorylle avait fréquenté, à Leipzig, les milieux de gauche ; arrêtée en 1933 pour ses activités antinazies, elle s?exile à Paris où elle retrouve d?autres jeunes gens ?étrangers? qui, comme elle, doivent lutter pour se faire une place, dans un climat d?antisémitisme de plus en plus oppressant. C?est aussi à Paris qu?elle rencontre André Friedmann pour lequel elle inventera le nom de Robert Capa, devenant elle-même Gerda Taro : une photographe à part entière, révélée, ces dernières années, par la découverte de la fameuse ?valise mexicaine?. Helena Janeczek a choisi d?aborder son personnage à travers le prisme de trois témoins qui ont partagé la vie et les passions de Gerda : Willy Chardack, étudiant en médecine, l?amie de coeur Ruth Cerf, journaliste, et Georg Kuritzkes, militant convaincu, qui s?engagera dans les Brigades internationales. Grâce à une construction romanesque subtile, Helena Janeczek fait revivre une figure étonnamment émancipée pour son époque, une femme élégante et lumineuse, plus proche de nous que jamais."
38. Une femme en contre-jour
Gaëlle Josse
3.89★ (1192)

Ajout le 21 mars 2019--"« Raconter Vivian Maier, c?est raconter la vie d?une invisible, d?une effacée. Une nurse, une bonne d?enfants. Une photographe de génie qui n?a pas vu la plupart de ses propres photos. Une Américaine d?origine française, arpenteuse inlassable des rues de New York et de Chicago, nostalgique de ses années d?enfance heureuse dans la verte vallée des Hautes-Alpes où elle a rêvé de s?ancrer et de trouver une famille. Son ?uvre, pleine d?humanité et d?attention envers les démunis, les perdants du rêve américain, a été retrouvée par hasard ? une histoire digne des meilleurs romans ? dans des cartons oubliés au fond d?un garde-meubles de la banlieue de Chicago. Vivian Maier venait alors de décéder, à quatre-vingt-trois ans, dans le plus grand anonymat. Elle n?aura pas connu la célébrité, ni l?engouement planétaire qui accompagne aujourd?hui son travail d?artiste. Une vie de solitude, de pauvreté, de lourds secrets familiaux et d?épreuves ; une personnalité complexe et parfois déroutante, un destin qui s?écrit entre la France et l?Amérique. L?histoire d?une femme libre, d?une perdante magnifique, qui a choisi de vivre les yeux grands ouverts. Je vais vous dire cette vie-là, et aussi tout ce qui me relie à elle, dans une troublante correspondance ressentie avec mon travail d?écrivain. » G.J.
39. Sabine Weiss, en deux films
Sabine Weiss
5.00★ (4)

"Sabine Weiss est l’une des grandes photographes humanistes. Indépendante, elle a travaillé tout comme Robert Doisneau, Izis et Ronis pour l’agence Rapho. Elle est l’une des seules femmes photographes françaises qui, dans les années 1950, a réussi à vivre de son métier et de son art. Aujourd’hui, elle continue à travailler, s’adaptant à l’évolution des nouvelles technologies. Pas de nostalgie dans son travail, elle est le témoin de son temps comme elle l’a toujours été depuis plus de soixante ans. Le film suit un parcours chronologique, présentant le travail de cette artiste funambule oscillant entre papier glacé et «poétique de l’engagement ». [4e couv. ]"
41. Une image peut-être vraie : Alix Cléo Roubaud
Hélène Giannecchini
4.38★ (13)

Ajout le 30 avril 2021--"L’existence d’Alix Cléo Roubaud (1952-1983) fut d’une exceptionnelle intensité. Photographe, écrivain, complice de son époux Jacques Roubaud, amie du cinéaste Jean Eustache, elle a laissé une œuvre intime et profonde. Après les trente ans qui ont suivi sa brusque disparition, ses photographies sont désormais conservées et exposées dans de grands musées. Mais un pan entier de son travail d’écrivain demeurait oublié. Ce livre se fonde sur plus de six cents photographies inédites ? dont une cinquantaine reproduite dans cet ouvrage ?, des centaines de lettres et d’écrits pour éclairer la vie intime d’Alix Cléo Roubaud et la force de sa conception de la photographie. Malgré l’importance de ses archives, certains mystères persistent. Restituer cette vie fulgurante, découvrir ces images, pose aussi la question de la mémoire et de ses oublis."
42. Sebastiao Salgado : Territoires et vies
Sebastiao Salgado
Ajout le 30 avril 2021--"" Sebastiao Salgado nous livre un portrait de notre monde qui parle de la voix la plus rare qui soit, cette voix qui nous dit des choses que nous ne voulons pas savoir, des choses, peut-être, que nous ne savons pas appréhender, mais qui, lorsqu'on nous les dit, s'imposent instantanément comme vraies " (Salman Rushdie, préface). Les cent trente-six images sélectionnées pour l'exposition que la Bibliothèque nationale de France consacre à ce grand photographe dans le cadre de l'année du Brésil, témoignent de l'action de l'homme sur son milieu naturel ou, au rebours, de l'adaptation de ce dernier aux données d'un environnement en mutation. Qu'il s'agisse de la vie simple et rude des paysans d'Amérique latine ou des Indiens d'Amazonie, de la condition des orpailleurs de la Serra Pelada, du prolétariat urbain issu d'un exode rural massif, de la difficile survie des populations d'Afrique menacées par la guerre et décimées par la famine, jusqu'à cette nature originelle et intacte que donnent à découvrir ses récents travaux, le photographe affirme avec force son souci d'informer et d'inciter à la prise de conscience. Ayant exploré tous les continents, et revenant sur son enfance dans un entretien exclusif avec le Brésilien Joaquim Marçal de Andrade, Sebastiào Salgado évoque en effet son propre rapport au " territoire " : " Il y a une chose très importante pour moi et qui, parfois, n'est pas bien comprise : c'est la question de la dimension de mes projets, le vaste territoire qu'ils couvrent. C'est parce que je viens d'un pays qui est grand comme l'Europe. Je m'y suis habitué... Si l'on va de Paris en Russie, c'est comme d'aller du Minas Gerais jusqu'à São Paulo, c'est un peu comme d'aller de ma ville jusqu'à Bahia. Ces grandes dimensions je les connais depuis que je suis tout enfant. "
43. Vivian Maier
Réunion des Musées nationaux
4.22★ (45)

Ajout le 7 octobre 2021- Catalogue de l'exposition ayant lieu actuellement au Musée du Luxembourg
44. Vivian Maier
Anne Morin
4.14★ (21)

Ajout le 30 octobre 2021
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