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Solitudes : Choix de vie ... ou difficulté d'être ?
Liste créée par fanfanouche24 le 20/10/2013
83 livres.

"Si riches soyons-nous, ce qui nous appauvrit c'est l'impuissance à être seuls" Friedrich Hölderlin

La solitude, qu'elle soit douleur ou saveur de la liberté... elle reste le moteur des humains, tour à tour jubilation introspective, artistique, ou mal-être intolérable...qui provoque écrits sombres, jubilatoires ou œuvres picturales désespérées ,flamboyantes. La Solitude, élément fondateur de tout être humain, demeure le moteur central pour se battre et laisser une trace. Chaque être, selon son chemin, son passé la vit comme un épanouissement ou un chemin de croix. Elle est... et reste le Moteur de chaque individu à se dépasser...

[le 20 octobre 2013- ajouts le 19 janvier 2015-Nouvelle actualisation le 31 août 2015- ajouts le 22 août 2016-Actualisé le 25 octobre 2016- Nouvelle actualisation 24 juillet 2017- Ajout le 2 novembre 2017- Enrichi le 16 août 2018*** 21 novembre 2018*** 11 octobre 2019

*** 16 octobre 2020*** 3 février 2021***le 14 septembre 2021***17 janvier 2023

@Soazic BOUCARD @



1. Le chercheur d'absolu
Théodore Monod
3.98★ (455)

"Quelques hommes ont le rare privilège d'être tenus, par leurs contemporains, comme des consciences de leur époque. Théodore Monod est de ceux-là. Ce savant humaniste croit de son devoir de mettre en garde les hommes contre leurs égarements et les dangers qui menacent la planète. Depuis plus de soixante-dix ans, Théodore Monod parcourt les déserts afin de retrouver la genèse de notre planète, et permettre qu'émerge un "nouvel homme". Celui-ci sera à part entière "fils du ciel et de la terre" grâce à l'élan de la spiritualité. Théodore Monod veut préparer un homo sapiens du troisième millénaire libéré de ses inutiles scories autant que de la violence et de l'instinct abusif de possession propres à notre fin de siècle. Ce livre est, pour ce sage, l'occasion de faire le point et de revenir sur les étapes d'un parcours humain et scientifique exceptionnel."
2. L'esprit de solitude
Jacqueline Kelen
4.09★ (393)

"Pour la plupart des contemporains, la solitude est ressentie de façon négative : on la confond avec l'isolement, le manque, l'abandon. Et la société veille à empêcher que l'être humain ne se retrouve seul, face à lui-même. Or la solitude est loin d'être un enfermement, une pauvreté. C'est un état d'heureuse plénitude. Non seulement parce qu'elle offre la clef de la vie intérieure et créative, mais parce qu'elle est disponibilité et apprentissage de l'amour. Et il n'est pas de liberté de l'individu sans ce recueillement de la pensée, sans cet ermitage du coeur. Pourquoi tant de philosophes, d'artistes, de saints et de mystiques furent-ils de grands solitaires ? Quelle force, quelle inspiration puisèrent-ils dans cette vie d'austère apparence ? Et pourquoi notre monde lutte-t-il avec tant d'ardeur contre un état propice à la connaissance de soi ? Le livre de Jacqueline Kelen invite chacun à découvrir sa liberté personnelle inaliénable, semblable à une citadelle ouverte aux vents de l'amour et de l'esprit."
3. Les contemplatives, des femmes entre elles
Catherine Baker
4.14★ (30)

"Entre les femmes qui ont renoncé au monde et les femmes qui ne veulent plus de "ce monde-là", il y a des passerelles. Catherine Baker, en tant que femme, et en tant que mécréante a eu le désir d'interroger ces femmes marginales que sont les contemplatives. Les contemplatives ont choisi d'être hors-jeu, ce sont des rebelles, ce sont des insoumises. Leur quête spirituelle n'est pas celle du mouvement des femmes mais l'auteur, après une longue enquête auprès de plus de cent-trente d'entre elles dans soixante-dix monastères, finit par aimer étrangement ces femmes sans hommes. Elle ne cache aucune des scléroses et des aberrations dont elle fut témoin. Mais il y a dans les pages de ce livre, plus de tendresse que de réprobation, et même une certaine espièglerie. En fin de compte Catherine Baker croit que la lutte des femmes pour une autre parole ne peut ignorer ces femmes entre elles que sont les contemplatives."
4. Balade dans les solitudes ordinaires
Catherine Baker
4.50★ (39)

"Seule. Seul. Seuls. C’est un joli mot : solitude, c’est aussi, parfois, une bien belle chose. Pas toujours. Le plus souvent c’est l’horreur. La solitude humilie, accable, dessèche, épuise, stérilise, désespère. Le plus souvent, la solitude c’est la mort. Invisibles, silencieux, transparents, les solitaires sont dans la foule. Catherine Baker s’est assise au bord du flot et elle a attendu. Alors ils sont venus vers elle. Si nombreux, si pitoyables, si exigeants. Tellement vivants, tellement prolixes, tellement violents qu’il a fallu à Catherine Baker deux années de travail acharné pour écrire ce livre extraordinaire et bouleversant et pourtant si simple et si évident. Écoutez les solitaires. C’est de vous qu’ils parlent."
5. Prisonnier au berceau
Christian Bobin
4.04★ (296)

"J'ai été seul pendant deux mille ans – le temps de l'enfance. De cette solitude, personne n'est responsable. Je buvais du silence, je mangeais du ciel bleu. J'attendais. Entre le monde et moi il y avait un rempart sur lequel un ange montait la garde, tenant dans sa main gauche une fleur d'hortensia – une sorte de boule de neige bleue. Peut-on imaginer cela ?" C. B.
6. La dame blanche
Christian Bobin
3.98★ (435)

"Derrière la porte fermée à clé de sa chambre, Emily écrit des textes dont la grâce saccadée n'a d'égale que celle des proses cristallines de Rimbaud. Comme une couturière céleste, elle regroupe ses poèmes par paquets de vingt, puis elle les coud et les rassemble en cahiers qu'elle enterre dans un tiroir. «Disparaître est un mieux.» À la même époque où elle revêt sa robe blanche, Rimbaud, avec la négligence furieuse de la jeunesse, abandonne son livre féerique dans la cave d'un imprimeur et fuit vers l'Orient hébété. Sous le soleil clouté d'Arabie et dans la chambre interdite d'Amherst, les deux ascétiques amants de la beauté travaillent à se faire oublier."
7. Laissez-moi ma solitude
Anna Kavan
4.14★ (76)

"Anna Kavan (1904-1968) a été découverte par la critique après sa mort. Depuis, l'œuvre de celle qu'Anaïs Nin, dans son Journal, place au tout premier rang des écrivains du " moi divisé ", fait l'objet d'un culte international. Laissez-moi ma solitude, originellement publié, en 1930, sous le pseudonyme d'Helen Ferguson, est le récit romancé de sa jeunesse : de sa naissance marquée au sceau du destin par la mort de sa mère, à l'échec de son premier mariage. Ce livre appartient à la lignée des grands romans féminins où, sous prétexte de fiction, un écrivain se met à nu."
8. La solitude : Ses peines et ses richesses
Nicole Fabre
3.50★ (23)

"Tout humain fait l'expérience de la solitude très tôt, si bien que les expériences archaïques de l'enfance détermineront la tonalité que prendra la solitude plus tard. La solitude n'est pas forcément liée à la réalité, l'on peut se sentir seul au milieu de tous. Par ailleurs, elle n'est pas la même à tous les âges de la vie. N. Fabre en aborde toutes les facettes et réfléchit à sa singularité".
9. L'immense solitude
Frédéric Pajak
3.69★ (54)

"A première vue, Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese n'ont rien en commun. Et pourtant : tous deux sont orphelins de père, tous deux ont grandi dans un entourage exclusivement féminin, tous deux n'ont jamais su se faire aimer d'une femme, tous deux ont eu une vie brève, solitaire et émouvante. Et puis, tous deux ont été inspirés par Turin, et son atmosphère terriblement "psychique". De cette ville, qui fut un temps la capitale de l'Italie, Nietzsche n'a dit que l'abord exaltant, aristocratique et baroque, tandis que Pavese en a recraché toute la tristesse, avec ses quartiers industriels, ses usines qui noircissent le ciel, ses ouvriers exténués. C'est à Turin que Nietzsche perd la raison : il a quarante-quatre ans. Et c'est à Turin que Pavese se suicide dans une chambre d'hôtel : il a quarante-deux ans. Le philosophe allemand meurt le 25 août 1900, l'écrivain piémontais un demi-siècle plus tard, à un jour près, le 26 août 1950. En cherchant des rapprochements entre ces deux artistes, ces deux jusqu'au-boutistes de la mélancolie, l'auteur se glisse dans leur drame, dans les blessures inguérissables de leur enfance. Il fait revivre les événements tragiques qui les ont conduits l'un à la folie, l'autre au suicide. Ce livre, s'il respire la gravité, est d'abord une rêverie, une suite de détours et de coïncidences. Les murs de Turin y transpirent. Ils parlent. Il fallait bien près de trois cents dessins pour faire entendre ces voix."
10. L'Amour, la solitude
André Comte-Sponville
3.81★ (489)

"L'amour, la sexualité, le désespoir, la solitude, la sagesse? Pour André Comte-Sponville, proche en cela des dizaines de milliers de lecteurs qui ont plébiscité son oeuvre, la philosophie n'a d'intérêt que si elle reste au contact de la vie vécue, de l'expérience quotidienne, qu'elle nous aide à éclairer et à approfondir. Dans ces entretiens avec une romancière, un poète et un jeune philosophe, il aborde en toute liberté les grands thèmes qui charpentent son oeuvre, n'hésitant pas à dévoiler son parcours personnel pour montrer comment une existence peut être illuminée par la pensée des grands auteurs. Et c'est finalement une invitation à partir nous-mêmes à leur rencontre, de façon à la fois intime et libre, qui nous est faite dans ce petit livre, depuis longtemps devenu un best-seller."
11. Le Square
Marguerite Duras
3.62★ (437)

"« C'étaient des bonnes à tout faire, les milliers de Bretonnes qui débarquaient dans les gares de Paris. C'étaient aussi les colporteurs des petits marchés de campagne, les vendeurs de fils et d'aiguilles, et tous les autres. Ceux - des millions - qui n'avaient rien qu'une identité de mort. Le seul souci de ces gens c'était leur survie : ne pas mourir de faim, essayer chaque soir de dormir sous un toit. C'était aussi de temps en temps, au hasard d'une rencontre, PARLER. Parler du malheur qui leur était commun et de leurs difficultés personnelles. Cela se trouvait arriver dans les squares, l'été, dans les trains, dans ces cafés des places de marché pleins de monde où il y a toujours de la musique. Sans quoi, disaient ces gens, ils n'auraient pas pu survivre à leur solitude. » Marguerite Duras.
13. Les roses de la solitude
Jacqueline de Romilly
3.57★ (92)

"Ce livre est fait de souvenirs et de rêveries : il évoque des objets familiers dont chacun porte la trace de ce qui fut ma vie. D'ordinaire, on les voit à peine ; on y est habitué, on ne fait pas attention. Mais il se trouve que, parfois, à l'occasion de n'importe quoi et d'un simple instant d'attention donné au passage, on retrouve un peu des souvenirs qui, avec les années, s'y sont attachés. C'est une expérience très simple et très singulière. J'ai voulu tenter de la décrire, sans modifier en rien la vérité ; elle est parfois simplette, parfois naïve, mais peu importe : pour une fois j'ai voulu la dire juste comme elle était, sans rien inventer, sans rien ajouter ni corriger. Je devrais sans doute m'excuser de cette indiscrétion, mais de telles expériences n'ont de sens que si elles reflètent quelque chose d'authentique et sont capables de trouver un écho chez d'autres."
14. Petit éloge d'un solitaire
Richard Millet
3.00★ (87)

""Il était de ces êtres, si incompréhensibles aujourd'hui, qui ont le goût de la solitude : une solitude qui était plus un accomplissement que de la misanthropie ou la contestation de l'ordre social qu'elle est devenue dans une société qui fait du vivre-ensemble, de la transparence, du festif, de la convivialité, une des figures de la démocratie où les solitaires sont suspects aux vertueux hédonistes du nouvel ordre moral. Mais s'il aimait autant la solitude, c'était qu'il pouvait ainsi laisser libre cours à ce qu'il faut bien appeler son originalité ou ses bizarreries."
16. Le Mur invisible
Marlen Haushofer
4.15★ (3466)

"Voici le roman le plus célèbre et le plus émouvant de Marlen Haushofer, journal de bord d'une femme ordinaire, confrontée à une expérience - limite. Après une catastrophe planétaire, l'héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s'être pétrifiée durant la nuit. Tel un moderne Robinson, elle organise sa survie en compagnie de quelques animaux familiers, prend en main son destin dans un combat quotidien contre la forêt, les intempéries et la maladie. Et ce qui aurait pu être un simple exercice de style sur un thème à la mode prend dès lors la dimension d'une aventure bouleversante où le labeur, la solitude et la peur constituent les conditions de l'expérience humaine."
18. Lire comme on se souvient. Livres pour éclairer la solitude
Jean Mambrino
4.60★ (33)

"Chroniqueur littéraire de la revue Etudes mais surtout poète, Jean Mambrino, à peu près seul de son espèce, a pendant des années évoqué non en critique mais en âme sensible les livres qu'il aimait et eux seuls, loin de toute mode et de toute urgence : en prenant son temps - le temps du rêve. Transposant le vœu de Joubert (" Ecrire après un long repos de l'âme, et comme on se souvient "), il invite ici à une sorte de lecture qui tirerait, comme un miel, ses hautes voluptés du recueillement, de la solitude habitée. Une lecture, on le verra, qui parle sinon à tous en tout cas à beaucoup, dans la mesure où elle s'abreuve aux sources les plus claires. Il propose ici une soixantaine de ces proses chacune consacrée à un grand et beau livre de littérature paru au cours des trente dernière années : de René Char à Henry Miller, de Bradbury à Borges, de Pa-kin à Kawabata, de Gracq à Jünger, de Michaux à Duras, de Ritsos à Umberto Saba... Une sorte de bibliothèque idéale de l'époque. Claude Roy, parti avant d'avoir eu le temps de rédiger une préface à ce recueil, parlait de la découverte d'une forme d'écriture " schubertienne ". apte à réconcilier en nous réflexion et émotion. Un livre " compagnon de route " pour tous ceux qui consentent encore à placer la littérature au centre de la vie."
19. Passagère du silence : Dix ans d'initiation en Chine
Fabienne Verdier
4.23★ (1072)

"Tout quitter du jour au lendemain pour aller chercher, seule, au fin fond de la Chine communiste, les secrets oubliés de l'art antique chinois, était-ce bien raisonnable ? Fabienne Verdier ne s'est pas posé la question : en ce début des années 80, la jeune et brillante étudiante des Beaux-Arts est comme aimantée par le désir d'apprendre cet art pictural et calligraphique dévasté par la Révolution culturelle. Et lorsque, étrangère et perdue dans la province du Sichuan, elle se retrouve dans une école artistique régie par le Parti, elle est déterminée à affronter tous les obstacles : la langue et la méfiance des Chinois, mais aussi l'insupportable promiscuité, la misère et la saleté ambiantes, la maladie et le système inquisitorial de l'administration. Dans un oubli total de l'Occident, elle devient l'élève de très grands artistes méprisés et marginalisés qui l'initient aux secrets et aux codes d'un enseignement millénaire. De cette expérience unique sont nés un vrai récit d'aventures et une oeuvre personnelle fascinante, qui marie l'inspiration orientale à l'art contemporain, et dont témoigne son extraordinaire livre d'art L'unique trait de pinceau"
22. Dans la nuit de Bicêtre
Marie Didier
4.04★ (189)

"Taciturne, secret, toujours obscur (l'histoire officielle ne s'étant pas privée de t'effacer simplement de ses étagères glorieuses allant jusqu'à écorcher souvent l'orthographe de ton nom), j'ai guetté la trace en apparence la plus insignifiante de ta vie. Le détail le plus fugace devenait pour moi lueur dans les ténèbres de ton existence. Tu as connu la maladie, les humeurs froides comme on disait alors en parlant de la tuberculose qui a mis ta vie en péril : j'ai séjourné plusieurs années en sanatorium où j'ai failli mourir. Tu es devenu soignant ; je suis devenue médecin. Là s'arrête ce qui nous unit, mais plus tard, en avançant vers toi, je découvrirai autre chose qui me fera ne plus vouloir te quitter : par esprit de survie, par nécessité, par intelligence, par compassion innée, tu as su prendre des chemins difficiles, de ceux que presque personne jusque-là en France n'avait osé fréquenter. Abrupt avec le pouvoir, à la fois ferme, généreux et non violent avec les insensés, Jean-Baptiste Pussin, simple garçon tanneur franc-comtois devenu " gouverneur vies fous " de Bicêtre, s'oppose, dans sa façon de les traiter, à la doxa de l'époque. Il jouera un rôle, oublié aujourd'hui et pourtant essentiel, dans l'histoire de la psychiatrie."
27. O solitude
Catherine Millot
3.53★ (84)

Contribution de Madameduberry
28. Abîmes ordinaires
Catherine Millot
3.80★ (23)

Contribution de madameduberry
29. Mes amis
Emmanuel Bove
4.06★ (702)

Contribution de madameduberry
30. La dernière nuit
Emmanuel Bove
4.06★ (60)

Roman écrit en 1927, et paru en 1939. Arnold, le personnage central de ce roman vit dans une chambre obscure d'un petit hôtel de Montmartre. il est en pleine crise de désespoir, en proie à de vives angoisses pour des fautes qu'il aurait commises mais dont on ne sait rien...Le roman débute par une description saisissante d'un suicide que la victime pense contrôler et pouvoir stopper à sa guise...Texte complexe où notre héros glissera dans sa dernière nuit...
31. Nos solitudes. Enquête sur un sentiment
Michel Hannoun
3.57★ (22)

Contribution de Iormari---"4° de couverture : (Edition source : Seuil, L'épreuve des faits - 03/1991) Qui donc se sent seul, dans notre société inégale et désabusée ? Le réflexe premier est d'éviter la question, de désigner, comme pour s'en défaire, les vieux, les malades, les pauvres, les victimes de la vie, de l'erreur, du hasard. Michel Hannoun .- dont les travaux sur le racisme ont fait date -, s'appuyant sur une étude spécialement réalisée pour ce livre, montre que le sentiment de solitude traverse de part en part l'ensemble du corps social. Certains se sentent seuls tout en vivant en couple. Et d'autres ne se sentent pas seuls tout en vivant seuls. Tout est complexe, tout est nuance. Le solitaire, ce n'est pas forcément le voisin: c'est sûrement vous, sûrement moi."
32. Solitudes et sociétés
Michel Hannoun
3.67★ (5)

Contribution de Iormari
33. Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
Stig Dagerman
4.35★ (1077)

Belle suggestion de Sauveterre...[le 19 janvier 2015]
34. Femmes seules retirées loin des villes
Françoise Lapeyre
4.38★ (39)

Ajout le 19 janvier 2015-Très beau souvenir de lecture...qui offre des parcours solitaires féminins, atypiques...et volontaires ! -----"Elles s'appellent Lucy, Alice, Geneviève. Elles vivent retirées loin des villes. Certaines l'ont choisi, d'autres subi. Toutes en parlent avec passion, dessinant en creux l'un des aspects les plus frappants de notre société. La France se peuple chaque jour davantage de femmes seules, sans que le phénomène soit clairement cerné. Cet ouvrage aborde le thème, non pas de la solitude citadine, "au milieu des autres", mais de la solitude radicale, à la campagne, peu évoquée dans les médiasQue la solitude de ces femmes soit "survenue", "réparatrice" ou "nécessaire", chacune d'entre elles répond différemment aux enjeux d'une vie solitaire, aux exigences matérielles, à la peur, au contact avec les autres. Le lecteur y découvrira des destins bouleversants et des témoignages insolites, parfois d'une gaieté inattendue"
35. L'étranger
Albert Camus
3.98★ (139181)

Suggestion de harvard...
36. Tout seul (BD)
Christophe Chabouté
4.43★ (878)

Suggestion bienvenue de Cronos...
37. Don Quichotte
Miguel de Cervantes
4.10★ (4171)

Suggestion de sauveterre...
38. Robinson Crusoé
Daniel Defoe
3.78★ (12823)

Suggestion de sauveterre...
39. L'Idiot
Fiodor Dostoïevski
4.27★ (8868)

Suggestion de Sauveterre...
40. Moll Flanders
Daniel Defoe
3.45★ (509)

Proposition de Sauveterre...
41. La femme d'en haut
Claire Messud
3.27★ (211)

Belle proposition de Kriss45...Solitude et création artistique.
42. Quatre temps du silence
Marie Rouanet
4.04★ (61)

belle suggestion de ..yva63. "Dans sa modeste demeure isolée, sa mémoire intacte est une ennemie. Elle rappelle les temps où tout était encore possible. Quant à son avenir, il n est maintenant plus assez vaste pour accueillir de nouveaux projets. Émilienne vit donc le moment présent : la récolte des pommes, la lumière frissonnante dans les peupliers, la lecture d un roman, le plaisir d un bon repas avec presque rien, les petites conversations avec ses rares voisins, le tic-tac trop fort du réveil qui l empêche parfois de dormir..."
43. Intimité
Hanif Kureishi
3.21★ (254)

Ajout le 31 août 2015...Très intéressante relecture du moment d'un texte lu originellement en 2000 !- La solitude dans le couple...
44. Les fruits de la solitude
Catherine d' Oultremont
4.00★ (4)

Ajout le 31 août 2015- "En cette année 1655, Robert Arnauld d’Andilly cultive des pêches pour la table royale et enseigne la poésie latine aux élèves des Petites Écoles, dont fait partie le poète Jean Racine. Sa fille Élisabeth, promise à la vie religieuse par les ultimes volontés de sa mère, lui donne du souci en refusant de suivre un destin tout tracé. Patriarche de la famille Arnauld bien connue à l’époque, familier de princes, ancien courtisan ayant fréquenté les salons libertins, Robert Arnauld d’Andilly s’est retiré à Port-Royal parmi les « Solitaires » pour mieux mourir au monde. La grande abbaye cistercienne, sur laquelle plane l’ombre de saint Augustin et de Jansenius, sera pour lui le cadre d’une vie champêtre, où il pourra donner libre cours à sa passion des jardins tout en s’adonnant à l’écriture et à la méditation. Malheureusement, la haine des jésuites à l’encontre des jansénistes vient troubler la paix du lieu : son rayonnement intellectuel fait de l’ombre au Roi Soleil. Malgré son vœu de solitude, Robert d’Andilly reçoit de nombreuses visites dans sa tour d’ivoire. On verra ainsi défiler une série de visiteurs : Blaise Pascal, familier et défenseur de Port-Royal ; la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV ; Madame de Sablé et sa troublante amie la comtesse de Saint-Maur ; Monsieur de Sainte-Colombe ; Pierre Arnauld, disciple de Paracelse ; un gentilhomme hollandais nommé Spinoza, fabricant de lentilles à Amsterdam… Une galerie de personnages avec lesquels Robert Arnauld d’Andilly entretiendra des conversations, parfois secrètes, dont certaines iront jusqu’à le déstabiliser dans ses convictions religieuses et dans ses principes moraux. Catherine d’Oultremont est née en Catalogne. Elle vit aujourd’hui en Belgique, où elle se consacre à l’écriture et à la peinture. Les Fruits de la solitude est son troisième roman, après Le Prince de la Concorde (Le Cri, 2006) et Le Souffle des ancêtres (Le Cri, 2008). "
45. Edward Hopper
Gail Levin
5.00★ (12)

Äjout le 31 août 2015- Parmi mes peintres préférés... qui suggère comme personne... la solitude, dans ses nombreuses toiles !
46. Je suis la vieille dame du libraire
François Perche
4.50★ (24)

Ajout le 31 août 2015- une lointaine et fort attachante lecture. Les liens de complicité , d'affection entre un libraire de quartier et une vieille dame isolée... Quand l'amitié et le métier de libraire "réunissent" !
47. Coffret Christian Bobin
Christian Bobin
4.58★ (67)

Ajout le 31 août 2015. Un écrivain dont j'ai lu un grand nombre de textes... où l'hommage constant à la femme aimée, trop tôt disparue, l'amour, la philosophie optimiste de l'instant présent, le miracle d'être en vie, et la Solitude créatrice... se partagent souvent "la vedette" de ses écrits
48. La grâce de solitude
Marie de Solemne
4.15★ (168)

Ajout le 31 août 2015- Un souvenir positif et très riche de lecture...." A une époque où les moyens de communication n'ont jamais été aussi nombreux et efficaces, la solitude fait figure de scandale. Qu'elle soit vécue sur le mode de l'abandon ou de l'exclusion, elle impose un face-à-face avec soi-même qui génère souvent plus de panique que de bien-être. Nous défendons âprement notre autonomie, mais nous sommes en fait dépendants les uns des autres au point de ne plus être capables de vraie solitude. Il existe pourtant une solitude choisie qui peut être vécue comme une voie de réalisation de soi. Les réflexions et les expériences des personnalités qui dialoguent ici avec Marie de Solemne nous invitent à redécouvrir ce singulier mode d'être qui, avec l'état amoureux, est sans doute le mieux partagé par tout être humain."
49. Histoire de la solitude et des solitaires
Georges Minois
4.00★ (53)

Ajout le 31 août 2015- "La solitude est un des paradoxes majeurs de notre monde d’hyper-communication : elle fait peur – au point d’être déclarée « grande cause nationale » en France en 2011 – et fascine en même temps, comme en témoigne la recherche d’exploits solitaires, de retraites volontaires hors d’un monde surpeuplé. On la fuit et on la désire à la fois. Cette ambivalence prend aujourd’hui une dimension nouvelle : l’opposition entre convivialité et isolement est accrue par le rôle des nouvelles technologies de communication et des réseaux sociaux. Mais ce phénomène n’est que l’aboutissement d’une longue histoire qui débute dans l’Antiquité, où les intellectuels avaient déjà posé les termes de l’alternative : l’homme « animal social » et l’amoureux des charmes bucoliques. « Il n’est pas bon que l’homme soit seul », dit la Bible, et pourtant le judéo-christianisme exalte la vie solitaire des ermites et des moines ; à l’époque classique, les « solitaires » de Port-Royal et les « promeneurs » rousseauistes s’opposent aux « honnêtes hommes » des salons ; au XIXe siècle, les romantiques exaltent la solitude et fuient les villes ; les « solos » du XXIe siècle vantent les avantages de leur indépendance, tandis que les ravages de la solitude des plus âgés sont dénoncés comme un fléau social. Solitude physique et psychologique, solitude subie et volontaire, refuge et malédiction : ce livre retrace in fine l'’histoire des ambivalences de la condition humaine. [cf. éditions Fayard]"
50. La Solitude du coureur de fond
Alan Sillitoe
3.68★ (291)

Ajout le 3 sept. 2015-----Suggestion de aleatoire.... Voir chronique très communicative et enthousiaste de colimasson
51. Le Grand Jeu
Céline Minard
2.96★ (654)

"Installée dans un refuge high-tech accroché à une paroi d'un massif montagneux, une femme s'isole de ses semblables pour tenter de répondre à une question simple : comment vivre ? Outre la solitude, elle s'impose un entraînement physique et spirituel intense, où longues marches, activités de survie, slackline et musique vont de pair avec la rédaction d'un journal de bord. Saura-t-elle "comment vivre" après s'être mise à l'épreuve de conditions extrêmes, de la nature immuable des temps géologiques, de la brutalité des éléments ? C'est dans l'espoir d'une réponse qu'elle s'est volontairement préparée, qu'elle a tout prévu. Tout, sauf la présence, sur ces montagnes désolées, d'une ermite, surgie de la roche et du vent, qui bouleversera ses plans et changera ses résolutions. Avec son style acéré, Céline Minard nous offre un texte magistral sur les jeux et les enjeux d'une solitude volontaire confrontée à l'épreuve des éléments."
52. Quelques pas de solitude
Pascal Dessaint
4.71★ (15)

Ajout le 25 octobre 2016
53. Repose-toi sur moi
Serge Joncour
3.69★ (2480)

Ajout le 25 octobre 2016- Lecture bouleversante du moment !
54. Marie-Claude
Mélanie Wenger
4.25★ (11)

Ajout juillet 2017- Lecture et découverte bouleversante -- "Mélanie Wenger est parvenue, avec patience et tendresse, à révéler l'histoire de Marie-Claude, oubliée par la société depuis plus de 50 ans durant lesquels elle a créé son microcosme. (...) Seule une photographe douée d'une sensibilité très particulière et dépourvue de préjugés pouvait décrire, en images, une telle merveille.? +++ voir ma chronique- Fanfanouche24***
55. Solitude volontaire
Olivier Remaud
3.46★ (65)

Ajout le 2 novembre 2017- "Voici un livre qui se propose de parler de la solitude en parlant de la société ; un livre qui précise ce que signifie le fait d?aimer être seul ; un livre qui s?adresse au voyageur qui est en nous et sollicite notre sens de la justice ; un livre, enfin, qui nous invite à repenser la solitude volontaire pour y voir d?abord, et avant tout, une expérience de liberté et un ressort critique. On ne donne aucune recette de bonheur. On ne conseille pas non plus de choisir entre la contemplation et l?action, la sagesse et la politique. Pour définir un bon usage de la solitude, on se demande plutôt : que fuyons-nous dans le voyage ? Que trouvons-nous dans la solitude ? Que veut dire être à soi ? La société nous suffit-elle ? Quel genre de citoyen est le solitaire ? Peut-on se rendre solidaire quand on est solitaire ? Pourquoi faut-il croire en la nature ?"
56. Solitude (Ulle)
Vicki Baum
4.19★ (30)

16 août 2018--Lecture bouleversante du moment; la solitude d'Ulle, un enfant qui ne grandira pas...seul car il est différent des autres...On ne peut s'empêcher de penser à l'oeuvre de Günter Grass, "Le Tambour"
57. Rêveries du promeneur solitaire
Jean-Jacques Rousseau
3.67★ (5262)

Suggestion de Sauveterre...
58. Les nouvelles solitudes
Marie-France Hirigoyen
3.91★ (147)

Contribution de Marple...Merci
59. La femme seule et le Prince charmant
Jean-Claude Kaufmann
3.60★ (201)

Suggestion de Marple...
60. Splendide solitude
Abla Farhoud
5.00★ (10)

Proposition de Claudie29..."Le ciel avait la couleur de la neige. Les plafonds avaient la couleur des murs. Il était quatre heures de l'après-midi ou quatre heures du matin. Elle avait cinquante ans ou deux fois cinquante. Seule sa cigarette lui rappelait quelque chose de vivant qui se consumait. Elle se leva et se mit à marcher. C'est toujours ce qu'elle faisait pour redonner corps à sa vie, redonner vie à son corps. Elle marchait en ouvrant les épaules, en dégageant son cou et en resserrant les muscles de son ventre. Depuis plusieurs jours, plusieurs semaines, elle ne le savait plus, la seule certitude de son existence était dans cette marche. Source : site les libraires (Canada)"
61. La Femme gauchère
Peter Handke
3.42★ (581)

Suggestion de harvard...
62. La douleur
Marguerite Duras
4.08★ (3018)

Proposition de harvard...
63. Dans les forêts de Sibérie
Sylvain Tesson
3.92★ (9180)

Suggestion de virginiepichon...
64. Seul
Richard Byrd
3.92★ (82)

Ajout le 21 novembre 2018--"Naufragé volontaire au coeur de l'Antarctique, Richard Byrd affronte tout un hiver (1934), seul, les éléments déchaînés, la peur, la folie. Pour Paul-Emile Victor, Seul -depuis longtemps introuvable- était l'un des deux plus grands livres d'aventure vécue qu'ait inspirés l'Antarctique (aux côtés de L'Odyssée de l' Endurance de Shackleton). Pour Jacques Meunier, préfacier du présent volume, il s'agit simplement de l'un des livres les plus stupéfiants jamais écrits sur la solitude. Ajoutons que l'immense mérite de ce récit est d'être constamment en accord avec l'aventure qu'il raconte : aucune exaltation romantique, aucun vibrato superflu. Les simples faits, rapportés avec une impressionnante économie de moyens. Rien d'autre que l'humaine tâche de vivre -ou de survivre-, rien que le corps qui se coltine les basses besognes d'une existence réduite à l'épure, livrée à une nature d'une brutalité inouïe, qui ne fait cadeau de rien. Avec ici et là -oh rarement- la fulgurance d'un silence, d'une harmonie... qui nous transportent au-delà de l'horreur, au-delà de la beauté. "
65. Eloge des voyages insensés : Ou L'île
Vassili Golovanov
4.24★ (220)

Ajouté le 21 novembre 2018- "L'île polaire de Kolgouev est le coeur du récit. C'est en lui donnant une dimension imaginaire que Golovanov parvient à décrire avec le plus de fidélité cet espace géographique et mental. Il raconte ses expéditions en mêlant à ses impressions, ses propres sensations, des légendes, des contes, des dialogues, composant ainsi une étrange et puissante partition symphonique qui fait de son livre une sorte d'épopée contemporaine sur les cendres des temps mythiques. Golovanov ne se limite pas à " chanter l'espace " et l'antique horde nomade du Grand Nord - des Nénets en particulier -, il montre les désastres infligés par la civilisation industrielle et le communisme à cette terre et à ses hommes, et la déréliction dans laquelle ils se trouvent aujourd'hui. Se faire une opinion sur l'originalité de cette prose, seuls peuvent le tenter ceux qui décident, aux côtés de l'auteur, d'entreprendre le voyage."
66. Nul n'est une île
Thomas Merton
3.88★ (33)

Ajout le 21novembre 2018--"Ce traité de la perfection parle dans une perspective chrétienne de l'ensemble des problèmes qui se posent à un homme moderne désireux d'acquérir et de maintenir une vraie vie spirituelle. Moine trappiste, l'auteur connut la célébrité dans les années 50-60."
67. Into the Wild
Jon Krakauer
4.03★ (6673)

Ajout le 21 novembre 2018-- "Précédemment publié sous le titre : Voyage au bout de la solitude Il avait renoncé au rêve américain. Pour vivre une aventure extrême. En 1992, le cadavre d'un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont Mckinley, loin de tout lieu habité. Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû en toute logique devenir un américain bien tranquille à l'avenir sans surprise. Mais, dès l'obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l'aventure. Après avoir fait don de ses économies à une œuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d'emprunt avec sa vieille voiture, qu'il abandonnera un peu plus tard. Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grâce à de menus travaux, avant de réaliser son grand projet: s'installer au cœur de l'Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s'improvise pas trappeur, ni homme des bois... Ce parcours dramatique d'un jeune homme qui a voulu vivre jusqu'au bout son impossible idéal est retracé par Jon Krakauer, l'auteur du best-seller tragédie à l'Everest. Livre-culte dans le monde entier, Into the Wild a d'emblée fasciné Sean Penn, qui en a réalisé une adaptation cinématographique applaudie par la critique américaine."
68. Le Léopard des neiges
Peter Matthiessen
4.12★ (327)

Ajout le 21 novembre 2018- "En septembre 1973, Peter Matthiessen part pour le Dolpo, une région du Népal située à la frontière du Tibet, avec le zoologiste George Schaller qui veut observer des léopards des neiges. Pokhara sera le " dernier bastion du monde moderne. En un jour de marche, nous avons parcouru des siècles ". Dans ce journal de route, il apparaît très vite que Matthiessen vit cette expédition comme une aventure plus spirituelle que véritablement scientifique. Pour lui, adepte du bouddhisme zen, ce sera surtout un pèlerinage à l'ancien monastère de Shey Gompa et, enfin, un voyage hors de la " civilisation " du XXe siècle. "
69. Sept jours sur le Fleuve
Henry David Thoreau
3.73★ (73)

Le 21 novembre 2018- "Diplômé de Harvard à l'âge de vingt ans, Henry David Thoreau renonce à enseigner dans l'école publique de Concord, sa ville natale du Massachusetts. Pour gagner sa vie, il choisit le métier de géomètre, mais l'essentiel est ailleurs : dans la nature et dans la poésie. Son oncle l'a initié très jeune aux promenades dans la campagne et les bois qui entourent la ville. Avec son frère John, il décide à la fin de l'été 1840 de fabriquer un canoë et de faire un périple de sept jours sur la rivière Concord et le fleuve Merrimack. Lorsqu'il perd son frère en 1842, il entreprend d'exorciser sa douleur et son chagrin par l'écriture. En racontant leur expédition tranquille, il livre ses réflexions sur la littérature et la philosophie, sur les Indiens et l'histoire puritaine de la Nouvelle-Angleterre, sur les grands textes sacrés. Voyage intérieur autant qu'excursion fluviale, ce tout premier récit, inédit jusqu'ici en français, porte en germe ce qui fera la particularité de son livre le plus fameux, Walden. Grâce à lui, l'écrivain Thoreau a trouvé sa voix."
70. Je ne suis pas seul à être seul
Jean-Louis Fournier
3.51★ (394)

Ajout le 11 octobre 201---"Le premier souvenir de solitude ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l'accueil d'un grand magasin. Plus tard, c'est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui lorsqu'il se retourne découvre la plage vide : personne ne l'a attendu. Puis c'est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c'est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant. Jean-Louis Fournier est toujours ce petit garçon, fils unique qui rêvait d'amitiés et d'une grande famille mais qui espérait aussi s'échapper, grandir, rester seul. Aujourd'hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme, de ses amis, de son éditeur, ce désir des autres et ce besoin de solitude sont restés les mêmes et il passe de l'un à l'autre. Avec un mélange de douceur, de tristesse et d'espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins (des gens seuls comme lui ?), il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n'avoir jamais été aussi seuls, il attend la visite d'une jeune femme qui l'emmène au musée, qui le distrait, lui apporte sa jeunesse : mais des deux qui est le plus seul ? Un livre tendre, délicat, mélancolique parfois qui ressemble à une aquarelle de Turner et à un dessin de Sempé."
73. J'aime pas me séparer
Nicole Fabre (II)
4.00★ (11)

Ajout le 17 juillet 2020--"Vivre, c’est apprendre à se séparer. Déménagement, divorce, perte, deuil… à tous les âges de la vie, la séparation déchire, meurtrit, blesse. Chaque nouveau pas accompli par l’enfant est une prise de distance, un éloignement. À commencer par la naissance. Et il n’y a pas de « petite séparation ». Changer de maison, laisser ses parents partir, quitter ses amis, voir ses parents divorcer, découvrir que la mort existe… certaines situations sont insupportables à l’enfant. Comment l’accompagner à travers les étapes de sa vie, sans banaliser, ni dramatiser ? Comment l’aider à comprendre, intégrer et dépasser la séparation ? Enfin, au delà-du vécu de l’enfant, comment chacun de nous, devenu adulte, interroge les traces toujours vivaces de ses pertes, de ses chagrins, de ses révoltes, et de ses victoires ? Car cette expérience que nous partageons avec tous, n’est-elle pas une de celles qui définit la condition humaine ? Et n’est-elle pas aussi celle grâce à laquelle nous nous reconnaissons unique et différent ? "
74. Sans amour
Pierre Pachet
3.50★ (28)

Ajout le 16 octobre 2020---"A travers des portraits de femmes qu’il a connues, P. Pachet s’interroge sur le besoin de séduire et le renoncement, l’adolescence et l’âge mûr, l’amour et le désir de solitude. Irène, Léa, Mme Salzberg ou encore Mania ou Mizou, certaines ont connu la guerre et la clandestinité, d’autres simplement le vieillissement, le malentendu, le doute. Chacune porte en elle un secret, une part insaisissable."
75. Le phare, voyage immobile
Paolo Rumiz
3.72★ (230)

Ajout le 24 octobre 2020---"De tous ses voyages, Paolo Rumiz nous raconte ici le plus étonnant : son premier voyage immobile. Isolé dans un phare perché sur un minuscule rocher quelque part dans la Méditerranée, avec pour seuls compagnons les gardiens. Loin de tout mais curieusement aussi au centre de tout. Un nouvel univers où plus rien ne ressemble à ce qu'il connaît, où même les étoiles semblent ne pas être à leur place. Un récit prenant, inoubliable, et un fabuleux livre de mer. Prix Nicolas Bouvier"
76. Le Coeur synthétique
Chloé Delaume
3.17★ (1949)

Ajout le 7 décembre 2020--"Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu’elle s’élance sur le marché de l’amour, elle découvre avec effroi qu’avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l’idée de rencontrer un homme et de l’épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d’apprivoiser le célibat, tout en effectuant au mieux son travail dans une grande maison d’édition. En seconde partie de vie, une femme seule fait ce qu’elle peut. Les statistiques tournent dans sa tête et ne parlent pas en sa faveur : « Il y a plus de femmes que d’hommes, et ils meurent en premier. » À l’heure de #metoo, Chloé Delaume écrit un roman drôle, poignant, et porté par une écriture magnifique. Prix Médicis 2020 "
77. Brèves de solitude
Sylvie Germain
3.27★ (219)

***Ajout le 17 janvier 2021---"Des passants se croisent dans un square, s'observent, se jaugent furtivement. Quelques jours plus tard, force?s a? la re?clusion, ils se trouvent confronte?s a? eux-me?mes, a? leur vie inte?rieure et a? la part d'inconnu, de vide ou de chaos qu'elle rece?le. Un soir de pleine Lune qui transforme le ciel au-dessus de la ville confine?e en un miroir ardent ou? fulgure la beaute? des choses, chacun sent sa vie vaciller, et l'ordinaire se renverser en extraordinaire. C’est en remarquable observatrice de ses contemporains que Sylvie Germain nous convie a? cette valse me?lancolique, e?phe?me?re constellation de vivants, ou? le tragique se me?le a? la tendresse et a? la de?rision, le vertige de l'esseulement a? la force de l'amitie?."
78. C'est lundi aujourd'hui
Sytske van Koeveringe
3.15★ (56)

Ajout le 3 février 2021---"Julia, trente ans à peine, est une jeune femme solitaire qui gagne sa vie en faisant des ménages. En pénétrant dans leurs maisons, leurs appartements, elle se confronte à une galerie de personnages singuliers dont elle va observer les habitudes et les âmes à mesure qu'elle nettoie leurs intérieurs. Mais elle va aussi perdre pied. Pourquoi ne pas prendre possession de la baignoire de l'appartement 61, du salon de la 122-D, se nourrir quasi exclusivement de chips chipées ou déguster une bouteille de rosé sur une terrasse qui ne lui appartient pas ? Sytske van Koeveringe nous offre avec C'est lundi aujourd'hui un premier roman envoûtant et insolite. En mettant en scène une femme de ménage pour qui la réalité s'effrite, dans une langue saccadée qui empêche tout épanchement émotionnel, elle nous oblige à regarder par le trou de la serrure et à sortir de notre cocon."
79. L'Invention de la solitude
Paul Auster
3.72★ (2367)

Proposition de Baldrico, des plus indispensables...que j'avais omise d'insérer... Toutes mes excuses !!
80. Le Misanthrope
Molière
3.88★ (12753)

suggestion de Sauveterre...
81. Un libraire
Mérédith Le Dez
3.71★ (64)

Ajout le 14 septembre 2021
82. Le coeur ne cède pas
Grégoire Bouillier
3.87★ (922)

Ajout le 17 janvier 2023-- "Août 1985. A Paris, une femme s'est laissée mourir de faim chez elle pendant quarante-cinq jours en tenant le journal de son agonie. Son cadavre n'a été découvert que dix mois plus tard. A l'époque, Grégoire Bouillier entend ce fait divers à la radio. Et plus jamais ne l'oublie. Or, en 2018, le hasard le met sur la piste de cette femme. Qui était-elle ? Pourquoi avoir écrit son agonie ? Comment un être humain peut-il s'infliger - ou infliger au monde - une telle punition ? Se transformant en détective privé assisté de la fidèle (et joyeuse) Penny, l'auteur se lance alors dans une folle enquête pour reconstituer la vie de cette femme qui fut mannequin dans les années 50 : à partir des archives et de sa généalogie, de son enfance dans le Paris des années 20 à son mariage pendant l'Occupation... Un grand voyage dans le temps et l'espace. Sont même convoqués le cinéma et les sciences occultes, afin d'élucider ce fait divers. "Elucider voulant dire non pas faire toute la lumière sur le drame mais clarifier les termes mêmes de sa noirceur".
83. Rue Championnet : Paris XVIIIe
Alain Arnaud
3.25★ (8)

Ajout le 17 janvier 2023
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