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" Modernité des peintres suisses ... entre 1890-1914 "
Liste créée par fanfanouche24 le 11/05/2021
12 livres.

Un ami venant de m'envoyer de ses montagnes non suisses, mais jurassiennes le numéro Hors-série de Beaux-Arts consacré à une exposition prochaîne du Musée d'Orsay, "Modernités suisses 1890-1914" , je m'empresse de faire une sélection... Mes préférences vont aux artistes suivants: Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Giovanni Segantini, Edouard Vallet, etc.

***en cours le 11 mai 2021

******voir pour la Littérature helvétique : "Suisse" , liste de Damidiscus



1. Modernités suisses
Sylvie Patry
5.00★ (8)

EXPOSITION au Musée d'Orsay- 19 mai - 25 juillet 2021 "A la fin du XIXe siècle, la scène artistique en Suisse est d'une grande vitalité. Autour de la fin des années 1890, s'affirme une génération de peintres, tels que Cuno Amiet, Giovanni et Augusto Giacometti, Felix Vallotton, ou encore Ernest Bieler ou Max Buri, qui renouvellent profondément l'art de leur temps. Formés en France, en Allemagne ou en Italie pour certains, en lien avec les avant-gardes européennes, ils explorent la puissance expressive, symbolique ou décorative de la ligne et de la couleur, tout en s'attachant à des sujets puisés dans une histoire et une culture nationale suisse en train de s'inventer, avec pour contexte l'affirmation du jeune Etat fédéral, créé en 1848. Ces peintres et ce moment fécond de l'art en Europe restent pourtant profondément méconnus hors de Suisse. Aucune exposition n'a été consacrée en France à la scène picturale suisse en dehors de deux manifestations en 1934 et en 1960, puis, plus récemment, de deux rétrospectives ambitieuses consacrées à Ferdinand Hodler (en 2007 au musée d'Orsay) et Félix Vallotton (en 2014, aux Galeries nationales du Grand Palais). Pourtant, des peintres comme Paul Gauguin ou Van Gogh, des lieux comme Paris et Pont-Aven, ont été déterminants pour des artistes majeurs de la période comme Cuno Amiet...."
4. La Mission de l’artiste (1897)
Ferdinand Hodler
3.00★ (4)

"La Mission de l’artiste (1897) : Hodler, un artiste engagé ? N’allez pas chercher dans ce texte un tel engagement dans le sens où nous l’entendons aujourd’hui*. Considérez plutôt cet essai comme une réflexion sur la démarche artistique. L’artiste a pour rôle, commence Ferdinand Hodler, de faire valoir la nature en en dégageant la beauté essentielle. Mais pour cela, l’émotion de l’artiste, ce qu’il ressent et peut transmettre, sont déterminants : on reproduit ce que l’on aime. Puis Hodler se penche sur la pratique de la peinture. L’œil, d’abord : la vision doit être éduquée pour apprendre à voir les formes, les contours, les volumes et les proportions, mais aussi la couleur, ses rapports et ses teintes, et enfin la lumière. Voir, c’est donc connaître. De cette vision, comment reproduire la nature dans une œuvre en deux dimensions ? Hodler détaille successivement le traitement de la forme, traduite dans le trait et les rapports de clair/obscur qui devront exprimer les largeurs, les élévations et les profondeurs. Puis les couleurs, leurs accords, répétitions et nuances. Et enfin, la composition, la recherche des parallélismes, des symétries dans la nature. Alors, l’œuvre révélera un nouvel ordre perçu des choses et sera belle par l’idée d’ensemble qu’elle dégagera. Mais, écrit-il aussi, il n’est pas toujours si facile qu’il le semble de faire simple. Ferdinand Hodler (1853-1918), né à Berne, s’installe à Genève dès la fin de son apprentissage. Inspiré d’abord du réalisme suisse (Albert Anker), il s’ouvre à d’autres horizons à la suite d’un voyage en Espagne puis se tourne vers le symbolisme qui inspire une composition, La Nuit, qui fera sensation. On nous reprochera peut-être de n’avoir pas illustré cet essai de quelques-unes de ses œuvres les plus connues, comme Le Bûcheron. C’est aussi pour démontrer que cet artiste ne se laisse pas enfermer dans des schémas nationaux où certains voudraient le cantonner et qu’il fut, aussi, un grand paysagiste. (*Hodler s’est toutefois engagé en dénonçant, en 1914, les pilonnages de l’armée allemande sur Reims. Il fut d’ailleurs exclu, en représailles, des sociétés artistiques allemandes.)
5. La Vie meurtrière
Félix Vallotton
3.64★ (88)

"Si les toiles du célèbre Félix Valloton (1865-1925) frappent par leurs couleurs profondes, son roman La vie meurtrière, rédigé entre 1907 et 1908 et publié de manière posthume en 1927, est imprégné d'une inquiétante noirceur. Jacques Verdier, artiste de vingt-huit ans, s'est suicidé à son domicile. Il a laissé à l'attention du commissaire qui constatera les faits une courte lettre et un pli. Dans ce pli, un manuscrit au titre intrigant, Un amour, déroule de façon implacable le récit d'une vie funeste... Bien malgré lui, le défunt semble avoir provoqué depuis sa plus tendre enfance d'épouvantables accidents mortels. Crises cardiaques, chutes, empoissonnements, brûlures se sont multipliés autour de lui jusqu'à ce que la question lancinante de sa propre responsabilité l'accule à envisager une solution radicale. Jacques portait-il en lui, comme il le croyait un " fatal pouvoir ", un " principe de mort " ?"
6. Vallotton
Charles Fegdal
3.00★ (3)

"Ce livre est à la fois une biographie (la vie) et une étude de l’œuvre de Félix Vallotton (1865-1925). Retrouvez les paysages, les natures mortes, les nus, les couchers de soleil, les xylographies, du plus Français des Suisses, et vice-versa. L’auteur a connu l’artiste, puis s’est lié d’amitié avec sa veuve et ses beaux-enfants. L’édition originale de cet ouvrage est parue en 1931, 6 ans après la mort de Vallotton. À sa sortie, les critiques lui avaient tressé des louanges. Plus récemment en 2005, Marina Ducrey, auteur du catalogue raisonné de l’artiste, l’a commenté également en termes flatteurs. Elle en dit par exemple : « Aussi trace-il de Vallotton un portrait incisif, émaillé de quelques-uns de ses mots devenus légendaires. Il établit et analyse sa modernité, par opposition à l’étiquette de réactionnaire qui lui a été fréquemment accolée. "
7. Félix Vallotton
Nathalia Brodskaia
4.00★ (5)

"Félix Vallotton (1865-1925) est un artiste complet : peinture, sculpture, gravure, autant de techniques qu'il maîtrise avec élégance et raffinement. Rarement un peintre aura exprimé son amour de la femme tel que Félix Vallotton dans ses nus. L'auteur Nathalia Brodskaïa nous fait partager son admiration pour le travail de l'artiste et nous fait découvrir l'étendue de sa palette."
9. Ferdinand Hodler : 1853-1918
Sylvie Patry
5.00★ (4)

"Holder s'impose comme un représentant majeur du symbolisme et un audacieux rénovateur de la peinture murale. C'est aussi le plus grand paysagiste de son temps avec Cézanne."
10. Ferdinand Hodler : Le Paysage
Musée Rath - Genève
4.00★ (4)

"Au-delà des tableaux de figure, des portraits, de la peinture d'histoire et de l'exécution de grands décors, le paysage occupe dans l'œuvre de Ferdinand Hodler (1853-1918) une place fondamentale. Aux tableaux peints sous l'influence du peintre réaliste Ferdinand Sommer succèdent des paysages imprégnés de lumière, tributaires de Barthélemy Menn, souvent dominés par une harmonie de gris. Puis, vers 1890, se détachant de l'influence de ses maîtres, l'artiste donne à sa peinture une dimension mystique, voire religieuse. Dès lors, il utilise la symétrie comme principe de composition. Cette notion, que Hodler nomme " parallélisme ", constitue probablement sa contribution majeure à la peinture symboliste. Hodler, qui remporte un succès croissant, simplifie l'ordonnance de ses tableaux, tout en s'autorisant de remarquables audaces chromatiques. Ses compositions se distinguent alors par une absence de la figure humaine et de manière générale, en réaction au positivisme, par un refus de la civilisation. A partir de 1915 et jusqu'à sa mort, l'artiste exécute essentiellement des paysages dans lesquels il privilégie les lignes de compositions horizontales, et redéfinit les rapports entre la lumière et la couleur. Chez Hodler, le paysage est tout à la fois champ d'expérimentation et support à la réflexion. La peinture s'y affranchit des contraintes pratiques, figuratives et formelles pour redéfinir ses propres bases"
11. Ferdinand Hodler. Écrits esthétiques
Diana Blome
4.00★ (3)

"Du peintre suisse Ferdinand Hodler (1853-1918), le public connaît principalement un seul texte, celui d’une conférence qui a pour titre La Mission de l’artiste. Régulièrement réimprimée depuis 1897, éditée pour la première fois de manière scientifique aux Editions Notari en 2014, cette composition résume la pensée esthétique du peintre et formule les idées directrices de son œuvre. Pourtant, ce n’est pas le seul écrit que l’on doive à Hodler: régulièrement, il a consigné sa pensée dans des carnets de croquis, des cahiers d’écolier ou sur des feuillets volants. Principalement destinés à sa réflexion personnelle, à l’enseignement ou à l’explication de ses tableaux, ces écrits demeurent largement méconnus du public, voire inaccessibles à qui souhaiterait les consulter. D’annotations rapides sur les maîtres anciens à des considérations sur le but à atteindre, en passant par des notes sur ses propres peintures, le présent ouvrage réunit pour la première fois une sélection substantielle de textes de l’artiste – dont de nombreux inédits, édités d’après les manuscrits originaux. L’étude de ses écrits esthétiques permet ainsi d’assister progressivement à l’élaboration de la vision artistique qui fait la singularité de l’œuvre hodlérien."
12. Albert Anker
Therese Battacharya-Stettler
4.00★ (3)

"19 décembre 2003 - 23 mai 2004 [Francais – Deutsch ] Grande première pour la Fondation Pierre Gianadda: du 19 décembre 2003 au 23 mai 2004, elle présente une importante rétrospective Albert Anker. De son vivant, Anker était une célébrité internationale. Depuis 1859, il participait régulièrement au Salon de Paris, où il obtint de nombreuses médailles. Fils de vétérinaire, il vit le jour le 1er avril 1831 à Anet (en allemand: Ins, canton de Berne), et c'est là qu'il grandit, à la frontière de deux cultures, l'une francophone, l'autre germanique. Il accomplit sa scolarité à Neuchâtel, où il prit ses premiers cours de dessin, et passa son baccalauréat à Berne. A partir de l'automne 1853, il poursuivit à Halle, en Allemagne, les études de théologie qu'il avait commencées en Suisse. Insatisfait à l'idée d'une carrière dans la prêtrise, Anker aspirait tout au contraire à devenir artiste. Il alla s'établir à Paris, où il suivit les cours dispensés par le peintre et professeur suisse Charles Gleyre, dans la classe duquel de nombreux compatriotes l'avaient précédé, sans parler des futurs impressionnistes Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley. Il s'inscrivit parallèlement à l'Ecole des beaux-arts et copiait au Louvre les maîtres anciens.[...] L'exposition de la Fondation Pierre Gianadda présentera toutes les techniques d'Anker – tableaux, dessins, aquarelles et faïences – ainsi que l'intégralité de sa thématique. Bon nombre de travaux seront présentés pour la toute première fois. L'exposition rendra un vibrant hommage au caractère intuitif de l'artiste et à sa finesse picturale, de même qu'à son sens de la forme, de la couleur et de la tonalité. On reconnaîtra avec raison qu'il a été et qu'il reste l'un des peintres suisses parmi les plus importants."
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