Une femme de Tokyo décide de passer douze mois à sa petite maison à la campagne, près de la mer. Elle vivra les vingt-quatre saisons d'une année japonaise.
Merveilleuse invitation à l'intimité, la simplicité, la beauté de la nature qui nous entoure. Nos cinq sens sont tour à tour sollicités afin que nous puissions aussi participer aux petites découvertes. Ce livre nous convie à prendre son temps, à s'émerveiller des choses simples qui font partie de la vie. Magnifique roman ! Pour les contemplatifs …
* Publié pour la première fois en 1724, “Les Tendres Plaintes” sont deux suites pour clavecin écrites par Jean Philippe Rameau.
Lorsqu'on est blessé, triste, on a souvent le goût d'aller ailleurs … se reposer, réfléchir pour panser nos plaies. Après plusieurs années d'un mariage devenu sans âme et d'avoir subi les coups de son mari, Ruriko, calligraphe, décide de quitter Tokyo pour le chalet de son enfance. Entourée d'une forêt, des chants d'oiseaux, elle fait la connaissance d'un facteur de clavecin (artisan qui les construit, les restaure et les entretient) et de son assistante. Des amitiés se tissent et la musique vient s'immiscer dans la vie de Ruriko.
D'une poésie, d'une douceur, d'une beauté …
"Née en 1962, Yôko Ogawa vit au Japon. Elle est incontestablement l’un des plus grands écrivains de sa génération. Ses livres, traduits dans le monde entier"
Yasunari Kawabata est un des grands écrivains du XXe siècle. Il est d'ailleurs le premier japonais à gagner le Prix Nobel de Littérature. Ce livre est paru en 1961 mais n'est traduit en français qu'en 1970.
Qui sont ces Belles Endormies ? Ce sont des jeunes filles, adolescentes, qui , la nuit, vont dormir (à l'aide de narcotiques) dans une maison bien particulière. Car lorsqu'elles dorment à poings fermés, des vieillards considérés « hommes de tout repos » (impuissants) vont les rejoindre dans leurs chambres et couchent à leurs côtés …. quoiqu'ils puissent faire, la demoiselle ne se réveillera pas. On touche, caresse un peu, embrasse parfois mais on ne franchit jamais la limite tacite. C'est une quête de plaisirs pour ces Messieurs … souvenirs de jeunesse, méditation sur la vieillesse, goûter l'innocence et la douceur de l'enfance avant la mort ….
Bien écrit, d'une grande délicatesse, poétique, empreint d'un érotisme dénué de toute obscénité mais je me suis senti un peu mal à l'aise … les scènes nocturnes narrées ici ne sont-elles pas des viols? Est-ce moi qui est trop “politiquement correcte” ? Est-ce le pays, le contexte, la culture de l'époque ? Je ne crois pas que l'écrivain avait l'intention d'écrire un roman sur la gérontophilie, mais en ces temps du “MeToo” ….je ne sais pas trop quoi penser ?
"Yasunari Kawabata, né le 11 juin 1899 à Osaka et mort le 16 avril 1972 à Zushi, est un écrivain japonais, prix Nobel de littérature en 1968."
10 femmes, 10 amours, 10 âges, 10 chapitres. Chacune d'elle raconte comment elle a rencontré Nishino, qu'elle a été leur relation d'amour et comment s'est passée la rupture. Cet homme que les femmes aiment facilement et qui, malheureusement, ne les aime pas de la même façon.
Un petit livre bien écrit et où, parfois, on s'y trouve ...
"Hiromi Kawakami est une romancière, critique littéraire et essayiste japonaise née à Tokyo."
"Haruki Murakami est un écrivain japonais contemporain. Auteur de romans à succès, mais aussi de nouvelles et d'essais, Murakami a reçu une douzaine de prix et autres distinctions. Traduit en cinquante langues et édité à des millions d'exemplaires, il est un des auteurs japonais contemporains les plus lus au monde."
"Durian Sukegawa, de son vrai nom Tetsuya Sukegawa, né le 17 juin 1962 à Tokyo, est un auteur, poète et chanteur japonais. Il est également professeur à l’université Waseda".
Un jeune garçon rencontre un homme très gras qui vit dans un autobus aménagé. Cet homme influencera la vie de notre ami …. Il lui apprend à jouer aux échecs. L'homme mourera et notre jeune joueur d'échecs trouvera un emploi dans un club bien spécial …. puis dans une résidence pour personnes âgées, joueurs d'échecs. La particularité de “Little Alekhine” c'est qu'il joue à l'aveugle … avec son mentor il a commencé à jouer sous la table d'échecs et ensuite il intégrait une poupée mécanique qu'il faisait jouer.
Un roman étonnant comme sait l'écrire la grande Yôko Ogawa! Jouer aux échecs ici relève de la poésie. Car jouer à l'aveugle c'est jouer en s'orientant par le son des pions, la musique qu'ils font. C'est un univers où on devine peu à peu l'adversaire: par le son de son pas, de sa voix, de son rythme de jeu, par l'intelligence de ce jeu … et "Little Alekhine” s'y adapte pour offrir une expérience incomparable à chacun de ses adversaires. Magnifique !
Cette auteure a une imagination remarquable ! Tout ce qu'elle écrit vaut la peine d'être lu.
Prix Akutagawa 2016
Lorsqu'on est en couple est-ce qu'on perd un peu de notre personnalité ? Est-ce qu'on prend certains plis, certaines habitudes de la personne avec qui nous vivons ? Et physiquement , peut-on ressembler de plus en plus à notre conjoint? est-ce qu'on ne devient qu'un?
Depuis qu'elle est mariée, San s'ennuie. Son mari travaille toute la journée et lorsqu'il arrive tout ce qu'il veut c'est manger et regarder la télé. Un jour, le visage de son mari semble brouillé. Un autre, elle se regarde dans le miroir et croit apercevoir les traits de son mari sur son visage. Que se passe-t-il ?
Un petit livre, tout en douceur, qui s'interroge sur la vie de couple.
Un beau moment.
"Yukiko Motoya est une dramaturge et romancière japonaise."
Voici l'histoire d'un couple. Ils sont bien ancrés dans leurs habitudes quotidiennes. Tout semble bien ennuyeux, sobre, mais, dans une lenteur très poétique, on se rend compte qu'il y a plus à cet amour si simple. Il y a un passé qui explique leurs vies de routine, de solitude, de silences, d'ordinaires et c'est ce qui donne le charme contemplatif du roman. Un livre qui se déguste peu à peu ….
"Natsume S?seki est un auteur japonais de romans et de nouvelles, représentatif de la transition du Japon vers la modernité, pendant l'ère Meij."
"Banana Yoshimoto, de son vrai nom Mahoko Yoshimoto, est une écrivaine japonaise, appartenant à une nouvelle génération d'écrivains. En plus de son succès littéraire, plusieurs romans de Yoshimoto ont été adaptés en films"
Seulement quatre des livres de Ariyoshi ont été traduits en français dont celui-ci qui a été publié au Japon en 1959, et traduit qu’en 1983. Pourtant cette écrivaine vaut le détour. Elle écrit et décrit avec une grande délicatesse la vie de ses personnages. Nos sens ainsi que nos émotions sont souvent sollicités … L’on entend les kimonos soyeux qui se déplacent, la douce musique du koto … on goûte ce merveilleux fruit que Hana épluche doucement, nous remplissons nos poumons de l'air qui entoure les rizières … on ressent les émotions vécues lors de la guerre contre la Chine et la Russie, ainsi que lors du grand incendie de Tokyo.
À travers le récit des vies de trois générations de femmes d’une même famille, on raconte la condition de la femme japonaise de la fin du XIXe siècle jusqu’à la conclusion des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Un très beau récit !
Irezumi: “désigne une forme particulière de tatouage traditionnel au Japon, qui couvre de larges parties du corps, voire son intégralité. Il peut s'étendre du cou jusqu'au bas des fesses, sur la poitrine et sur une partie des avant-bras”.
Ce grand classique de la littérature nipponne publié en 1948 au Japon, n'a été traduit en français qu'en 2016. Ce premier roman qui met en scène le détective amateur Kyôsuke Kamizu, est suivi d'une série de 17 autres polars malheureusement pas traduits jusqu'à ce jour.
Le corps d'une jeune femme est découvert démembré dans sa salle de bain verrouillé de l'intérieur. Cette femme c'est Kinué Nomura, celle qui a tant été convoité de tous, celle qui possède un magnifique irezumi. La police n'a aucune vraie piste. de son côté Kyosuke Kamizu, professeur adjoint à l'Université de Tokyo et son ami Kenzô Matsushita décident de mener l'enquête.
La qualité de ce roman ne réside pas que dans l'intrigue mais également, dans le récit de ces années d'occupation américaine d'après la deuxième Grande Guerre, ainsi qu'à l'histoire et l'art du tatouage traditionnel au Japon. Et c'est à travers les aventures de nos deux enquêteurs en herbes que nous découvrons la société japonaise d'alors.
Malgré q.q. longueur j'ai bien aimé ce livre ….
"Takagi Akimitsu, est le nom de plume de Seiichi Takagi, auteur japonais de romans policiers actif au cours de l'ère Sh?wa"
On qualifie les livres d'Adelstein de littérature du réel c'est-à-dire qu' il écrit comme un romancier mais nous parle de ses expériences, de sa vie, en tant que premier journaliste étranger au Yomiuri Shinbun, le journal le plus lu au monde. Il consacre sa carrière à couvrir le crime organisé au Japon. Et c'est Tout-à-fait passionnant !
Ce livre raconte le résultat de ses enquêtes mais aussi la façon dont fonctionne un journal japonais, les relations du journaliste avec les policiers, les yakuzas, les prostituées, et la façon de trouver des informations valables et vérifiables. On apprend également beaucoup sur la société japonaise, les choses à dire et ne pas dire, à faire et ne pas faire, etc. La seule difficulté à été pour moi de retenir les noms japonais, et il y en a beaucoup. Mais ne vous laissez pas décourager, le livre est vraiment à découvrir !
Milieu journalistique criminel à Tokyo. Autobiographie. Très interessant !
""Le restaurant de l'amour retrouvé", son premier roman, elle a obtenu un grand succès auprès des critiques et du public. Le roman a remporté le Prix Étalage de la Cuisine 2011 et une version cinématographique est sortie sur les écrans japonais en 2010, sous le titre "Rinco's Restaurant"."
Ryô a vingt ans, travaille dans un club privé pour femmes.
"Ira Ishida est un romancier, acteur et présentateur TV japonais. Après avoir obtenu son diplôme de l'université Seikei, il travaille pour un certain nombre de sociétés de production publicitaire et en tant que rédacteur indépendant."
Si vous vous sentez contemplatifs, c'est un livre pour vous. Ce livre explore l'imagination de trois enfants. Leur mère les oblige à rester à la maison, le jardin, sans jamais aller à l'extérieur des murs de briques qui entourent la maison ....Ils apprennent avec les encyclopédies jeunesses que leur père a laissé, ils font récréation à leur façon en attendant leur mère partie travailler à la station thermale .... Un livre magnifique et fort et aussi un roman sur la maltraitance, la peur, ....... Vraiment une écriture délicieuse.
"Née en 1962, Yôko Ogawa vit au Japon. Elle est incontestablement l’un des plus grands écrivains de sa génération. Ses livres, traduits dans le monde entier"
"Mishima décide de se consacrer exclusivement à sa carrière d'écrivain : "Confession d'un masque", paru à l'automne 1948, le révèle au public.
Auteur prolifique, Mishima enchaîne nouvelles et romans parmi lesquels on peut citer "Amours interdites" (1951), paru l'année de son premier voyage en Occident, "Le Tumulte des flots" (1954), "Le Pavillon d'or" (1956) ou "Après le banquet" (1960).
Outre plusieurs essais tels que "Mes Errances littéraires" (1963) et "Le Soleil et l'acier" (1968), il commence en 1965 l'œuvre la plus importante à ses yeux, un cycle de quatre romans intitulé "La Mer de la fertilité" ("Neige de printemps", "Chevaux échappés", "Le Temple de l'aube", "L'Ange en décomposition"), qu'il achèvera juste avant sa mort.
Les dernières années de sa vie sont également marquées par la rédaction de plusieurs pièces de théâtre, dont "Madame de Sade" (1965), "Mon ami Hitler" (1968), "La Terrasse du roi lépreux" et "Le Lézard noir" (1969)."
source Wikipédia
Shigezo Il vit avec sa femme dans une petite maison construite au fond du jardin de son fils Nobutoshi et de sa femme Akiko. Il a mauvais caractère et l'emploi surtout envers sa belle-fille. Sa femme décède subitement et le voilà perdu. Peu à peu atteint de démence, il vient habiter dans la maison de son fils et ses soins incombent à Akiko.
Une histoire qui raconte ce que plusieurs d'entre nous vivront probablement avec nos parents. L'histoire d'une femme qui travaille à l'extérieur de la maison, qui, à cause du vieillissement de son beau-père, voit sa vie personnelle et familiale chamboulée. Que faire lorsqu'un de nos parents a besoin de soins, d'attentions, d'amour lorsque le crépuscule de sa vie arrive ? Un beau roman qui fait réfléchir sur nos responsabilités vis-à-vis de nos proches …
Un des livres les plus durs que j'ai lu .... roman très noir
"Natsuo Kirino, née en 1951, est l’auteur de 21 romans, 4 nouvelles et un essai. Elle a reçu 7 prix littéraires japonais pour son œuvre dont le prix Mystery Writers du Japon pour Out et le prix Izumi Kyoka pour Monstrueux. Son œuvre a été traduite dans 28 pays et plusieurs de ses livres ont également été adaptés au cinéma. Out, le premier de ses romans à avoir été traduit en anglais, a été sélectionné pour le prix Edgar. Natsuo Kirino vit à présent à Tokyo."
La librairie Tanabe vend des livres d'occasion. C'est monsieur Iwa et son petit-fils qui s'en occupe. Chaque récit ou nouvelle a en commun cette librairie. Et les libraires aiment bien jouer aux détectives.
Subtilité, mystère, qualifient ce livre typiquement nippon.
À noter que l'auteure Miyabe Miyuki est un des grands noms du livre policier japonais contemporain. Elle a déjà reçu l'équivalent du Goncourt policier.
"En 2016 est édité "Le ruban", son second roman, qui raconte l'histoire d'une grand-mère passionnée d’oiseaux et de son nouveau compagnon à plumes, Ruban. "
D'après un article du New York Times, 100 bébés ont été tués en 1996 et l'année d'avant, juste à Tokyo, 119 bébés ont été tués ou abandonnés. L'infanticide au Japon existe depuis fort longtemps et aujourd'hui malgré que ce soit illégal, plusieurs cas sont répertoriés. Il semble que le passage de la famille nombreuse traditionnelle à la famille nucléaire serait un facteur important. Plus la famille rapetisse, moins les mères se sentent compétentes pour prendre soin de leur enfant. Et puisqu'elles passent souvent plusieurs heures seules avec leur nourrisson, il est plus facile de perdre confiance et d'être submergé par le désespoir. Plusieurs médecins s'entendent pour dire que, souvent, ce sont des mères qui manquent de maturité qui tuent leur enfant. Elles les considèrent comme un bien plutôt que comme un être à part entière.
Dans ce roman, l'auteur s'est certainement inspiré de ces cas de bébés laissés à la consigne … mais ici les bébés ont été découverts vivants et sont apportés à l'orphelinat. Hashi et Kiku ont probablement dans leur subconscient une trace de la terreur qu'ils ont vécue? Ils passent leur petite enfance à l'orphelinat puis sont adoptés par une famille du sud du Japon. Chaque enfant est très différent mais se sont maintenant des frères … Leur vie sera difficile, chacun cherchera à sa manière, q.q.chose pour remplir un vide en eux et c'est ce que nous raconte ce roman …. très bon livre malgré une finale plutôt … étrange ...
Roman autobiographique, la jeune Amélie Nothomb décide de travailler dans un bureau d'une société japonaise ... employée comme traductrice elle se retrouve madame pipi ....
Tout un univers que celui que Yôko Ogawa. C'est poétique, doux, sensuel, mais il y a toujours un petit q.q.chose qui nous titille, qui nous rend mal à l'aise ...
Une jeune femme, ayant perdu une partie de son annulaire dans une usine, se trouve un nouvel emploi dans un laboratoire appartenant à un naturaliste. Celui-ci prépare des spécimens et les conserve.
Ce qu'on comprend, c'est que ces spécimens sont des parties de nous qui sont très intimes: secrets, peur, honte, douleurs …
… En préparant les spécimens, nous apportons une réponse à ces problèmes personnels.”
Plus on avance en lecture, plus la narratrice et le naturaliste se rapprochent … et c'est là qu'apparaît le titillement …
J'aime beaucoup cette auteure dont j'ai lu deux romans avant celui-ci et je ne suis pas du tout déçu. Mais ne vous attendez pas à de l'action, c'est plutôt contemplatif.
"Née en 1962, Yôko Ogawa vit au Japon. Elle est incontestablement l’un des plus grands écrivains de sa génération. Ses livres, traduits dans le monde entier"
Roman policier, Une jeune anglaise va à Tokyo afin de retrouver une vidéo sur le massacre de Nankin qui a eut lieu pendant la guerre sino-japonaise de 1937-1945.
Poétique, tout doux, délicat, une ode à l'amitié, au respect, à la différence … Ce roman a été mon introduction à Yoko Ogawa . Depuis, j'adore cette auteure et je compte bien lire tous ses livres ... Donc, voici ma deuxième lecture de cet excellent roman.
Nous sommes au Japon, dans les années 70. Pendant que sa mère retourne aux études, Tomoko, 12 ans, habitera, pendant un an, chez la soeur de sa mère et son mari. Elle développe une amitié pleine de tendresse avec sa cousine Mina, jeune fille à la santé fragile, passionnée de lecture et collectionneuse de boîtes d'allumettes. Tomoko découvrira qu'il existe une vie en dehors de son pays, de son quotidien, une vie différente.
Un excellent roman qui se lit lentement afin de vivre chaque moment vécut par Tomoko et sa famille d'accueil. Encore un roman d'Ogawa qui ne déçoit pas !
Roman, un cadre japonais se fait offrir un poste à Paris. Mais qu'arrivera-t-il à la femme avec qui il veut faire sa vie. Car au japon, les entreprises s'immiscent dans les histoires d'amour de leurs employés. Que doit-on choisir ? Le travail ou notre couple ?
Roman, histoire d'amour entre deux femmes japonaises qui élèvent leurs enfants ensemble. Elles décident de fuir dans un petit village afin de se trouver une place bien à elles.
Roman policier. "Deux policiers, dont un vétéran féru de culture japonaise, vont mener l'enquete sur un crime commis dans le milieu nippon de Los Angeles."
"Kakuzô Okakura est un érudit japonais ayant contribué au développement des arts japonais en étant à l'initiative du mouvement nihonga ( Mouvement artistique japonais qui apparait dans les années 1880, au cours de l'ère Meiji. Sous ce nom sont réunies des peintures apparues depuis la fin du xixe siècle, réalisées selon les conventions, les techniques et les matériaux de la peinture japonaise « traditionnelle ») ."
Après “Les Délices de Tokyo” voici le deuxième roman de Sukegawa. Un roman sur une quête, une fable sur la vie.
Ryôkuse est un jeune homme de 28 ans. Suite au suicide de son père et la mort de sa mère, il souffre d'un mal-être terrifiant. Sur les traces de son père, Il se fait embaucher sur une petite île ou se trouve un grand ami de la famille. Parfaite pour l'introspection, l'île offre des pistes de réflexions à Ryôsuke. La découverte de la pêche, les marches dans les bois, la rencontre de chèvres sauvages et l'introduction à la fabrication de fromage de chèvre qui lui redonne peu à peu confiance en lui.
À lire au son des vagues …. c'est doux, sobre, avec une note d'espoir.
À chaque fois que je ferme un livre de Yoko Ogawa, je respire le livre, passe une main sur la couverture, et me dit que cette histoire est d'une délicatesse, d'une simplicité, d'une beauté, d'une poésie ! Tous les livres que j'ai lu d'elle ne m'ont jamais déçu. Son écriture, ses histoires sont toujours très étonnantes et uniques.
“Petits oiseaux” est quant à moi magnifique! Ici on s'attarde sur les oiseaux : leurs gestes, leurs chants, leurs couleurs, et leurs façons de communiquer. Rassurez-vous, c'est sur les oiseaux mais surtout sur ce jeune garçon qui apprend de son frère aîné à les écouter intensivement et comprendre leur langage … le pawpaw.
L'histoire est une sorte de parabole : le respect de la différence, la richesse de la simplicité, la solitude d'où émane l'équilibre et l'imaginaire … et tout ceci construit la vie de “Monsieur aux petits oiseaux”.
"Kazu, propriétaire d'un grand restaurant de Tokyo, a gardé, malgré la cinquantaine, une grande beauté. Sa clientèle se compose des personnalités les plus variées.
A l'occasion d'un banquet, Kazu fait la connaissance d'un ancien ministre, Noguchi. Elle, qui se croyait à l'abri des aventures amoureuses, finit par l'épouser.
Mais, entre l'intellectuel idéaliste et la femme d'affaires, pratique et indépendante, la vie conjugale va faire apparaître d'insolubles conflits. "
"La sonnerie annonçant le départ ne tarda pas à retentir, les retardataires se hâtèrent d'y monter et les portes se refermèrent.
Il démarra. Quels récits habitaient ses passagers ? Ils étaient les seuls à le savoir. Le train se lança avec sa cargaison d'histoires sur son parcours qui n'était pas infini."
Très court roman (à peine 200 pages) bien agréable. Nous suivons des moments de vie de divers passagers du train de la ligne Hankyu Imazu. Endroits de rencontres, endroits de changement, endroits ou quelques paroles peuvent changer le cours d’une existence. beau roman choral !
Ce roman fait partie des œuvres publiées lors de l'âge d’or de la littérature prolétarienne au Japon. On y dénonce les abus perpétrés aux ouvriers par les patrons de grosses compagnies et même des gouvernements.
Ici les victimes du système capitaliste sont de pauvres pêcheurs engagés sur un bateau usine. Et ce “bateau” était une usine délabrée avant d’être un navire, donc la loi sur la navigation ne s’y appliquait pas. Pour un patron, la mort de quelques travailleurs n’était rien, car tous les moyens sont bons pour obtenir le plus de yens possible …
Après le succès de ses premiers livres, Kobayashi se voit mis sous surveillance par l’État. À l’époque (années 30), les mouvements de gauche étaient sévèrement réprimés et “Le bateau-usine” fut un des romans censurés dès sa publication.
Un roman que j’ai trouvé très dur, où l'on sent les odeurs nauséabondes, la saleté, la faim et l’épuisement, … C’est triste et noir … on ne peut qu’avoir de l’empathie pour les ouvriers et une aversion pour les supérieurs qui s’acharnent sur eux. Un vrai coup de poing !
Nouvelles: La danseuse d'Izu (1926) / Elégie (1932) / Bestiaire (1933) / Retrouvailles (1946) / La lune dans l'eau (1953)
Ce livre comprend 5 nouvelles. C'est le titre de la première nouvelle qui prête son nom à ce recueil. Celle-ci raconte une randonnée automnale que fait un jeune étudiant jusqu'à la presqu'île d'Izu. En chemin, il rencontre un groupe de forains dont fait partie une danseuse …
L'écriture y est divine, pleine de retenue et de pudeur, poétique, mélancolique … magnifique ! Yasunari Kawabata, Prix Nobel de littérature 1968, nous décrit la beauté du Japon ainsi que sa face qui peut parfois être hostile.
Beau recueil à part la deuxième nouvelle que j'ai trouvé incompréhensible. Étais-je fatigué ?