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Amitiés et Correspondances d'Albert Camus....
Liste créée par fanfanouche24 le 19/11/2013
16 livres.

Pour prolonger ma liste "L'envers du décor... correspondances de nos auteurs préférés"... je m'attarde ce soir sur la personnalité de l'enfant d'Alger, Camus...qui depuis ma première lecture à 15 ans, en seconde, avec "La peste"... n'a pas quitté mon panthéon personnel...

Une sorte de flambeau ...qui encourage à se battre , à réfléchir... à accorder sa vie à ses convictions. Je poursuis ma découverte de Camus, à travers ces correspondances toutes très denses, riches et pétries d'amour de la Vie et des hommes...

Nous ne pouvons être qu' admiratifs devant les correspondances foisonnantes de Camus, adressées aux personnalités les plus diverses: Louis Guilloux, Martin du Gard, Francis Ponge, René Char, Michel Gallimard, le futur homme de théâtre, Michel Vinaver , Roger Grenier, le "bon maître" surnom donné par Camus à son professeur de philosophie... en sachant à quel point son temps était plein à craquer..., entre l'écriture, la famille, les amis, les engagements, le théâtre, ses fonctions absorbantes chez Gallimard, à "Combat", les voyages à l'étranger pour de multiples colloques... En dépit de l'abondance des sollicitations dont il était l'objet, Camus consacrait du temps, de l'attention à ses amis...

Je retiens une phrase épatante de Louis Guilloux, dans ses carnets, le 3 mars 1952, qui décrit avec justesse et affection, la personnalité solaire et charismatique de Camus :"Ce matin, comme tous les jours depuis que je suis ici, j'ai passé une heure avec Albert, dans son bureau. Quel ami parfait, et quel homme pur ! Je l'aime tendrement et je l'admire, non seulement pour son grand talent, mais pour sa tenue dans la vie".

[*** Novembre 2013-- Complété le 31 juillet 2019...****Un souci: je ne parviens pas à insérer une nouvelle Correspondance, récemment publiée, en mai 2019, celle entre Camus et Nicola CHIAROMONTE (militant antifasciste); à cause de dates similaires à la Correspondance avec Louis Guilloux [1945-1959]]... Je vous la signale donc ainsi, en post-it !!***Prolongé le 3 mai 2020**10 novembre 2022

@Soazic BOUCARD @



1. Correspondance (1932-1960) : Albert Camus / Jean Grenier
Albert Camus
4.19★ (129)

Correspondance avec l'ami poète-résistant, René Char... On savait Char et Camus frères en amitié. Les quelque deux cents lettres inédites ici rassemblées l'attestent. qui retracent ce que furent les engagements et les travaux communs des deux hommes après-guerre et leur proximité attentive et réciproque. . Tout comme " l'envie d'écrire des poèmes ne s'accomplit que dans la mesure précise ou ils sont pensés et sentis à travers de très rares compagnons " "Le moment de doute dans l'accomplissement d'une ?uvre ne peut que s'appuyer sur " l'ami. quand il sait et comprend, et qu'il marche lui-même du même pas " (Camus à Char)...
2. Correspondance (1932-1960) : Albert Camus / Jean Grenier
Albert Camus
4.19★ (129)

Correspondance avec Pascal Pia... A la fin de l'été 1938, une partie de la gauche non communiste algéroise décide de créer un quotidien : -Alger républicain-, Pascal Pia en sera le rédacteur en chef. Le nom d'Albert Camus lui est inconnu. Il l'embauche comme simple rédacteur au sein de sa modeste équipe. Ensemble, ils font -Alger républicain-, et ainsi naît une amitié profonde qui ne fera que se renforcer au fil des mois. Une amitié faite d'attentions réciproques, de projets et de fermeté face à la censure qu'impose dès 1939 le gouvernement général d'Algérie. Une amitié qui traverse la guerre sans faiblir. Pascal Pia est celui qui contribue à faire publier, en pleine guerre, -L'Etranger- et -le Mythe de Sisyphe-, celui qui fait entrer Camus dans la résistance et lui offre de co - diriger, dès la libération de Paris, l'un des quotidiens es plus marquants de la fin des années 40, -Combat-.....
3. Correspondance (1932-1960) : Albert Camus / Jean Grenier
Albert Camus
4.19★ (129)

Correspondance avec Michel Vinaver... Rencontre en avril 1946, à New York, à la fin d'une conférence...Michel Vinaver aborde Albert Camus. Vinaver, jeune français de 19 ans, d'origine juive, réfugié avec sa famille aux Etats-Unis depuis 1941...Il explique à Camus qu'il prépare un mémoire sur l'humour dans la -Colonie pénitentiaire- de Kafka et -L'Etranger -Camus aidera Vinaver à être publié chez Gallimard. Ecrivain célèbre, très sollicité accordera au jeune inconnu du temps, des conseils et une aide décisive...
4. Correspondance (1932-1960) : Albert Camus / Jean Grenier
Albert Camus
4.19★ (129)

Correspondance croisée avec Louis Guilloux ... Quinze ans de lettres empreintes d'une profonde et tendre affection, nourrie d'innombrables causeries, lectures, promenades et repas partagés...Camus encouragera, lira avec attention tous les manuscrits de son ami, le fera publier, écrira des articles , préfaces pour rendre hommage à sa qualité d'écriture, il aidera à trouver des subsides complémentaires à Guilloux...qui était très préoccupé par la santé défaillante de sa fille...sans parler de ses propres soucis de santé...
5. Camus : De l'absurde à l'amour
André Comte-Sponville
3.50★ (29)

Durant la guerre, Albert Camus a échangé des lettres avec son ami résistant, journaliste et écrivain, René Leynaud. Cette correspondance, qui couvre les années 1913-44, est publiée dans cet ouvrage, et accompagnée d'un article de Camus paru dans Combat en 1944, dans lequel l'écrivain exprime son admiration pour les hommes de la Résistance...
7. Correspondance (1932-1960) : Albert Camus / Jean Grenier
Albert Camus
4.19★ (129)

Correspondance avec Roger Grenier, le "Bon maître"... Le dialogue commencé, au Grand Lycée d'Alger, au mois d'octobre 1930, entre Albert Camus et Jean Grenier n'a été interrompu, trente ans plus tard, qu'à la mort du plus jeune. L'originalité de cette correspondance tient à la relation des interlocuteurs, Jean Grenier ayant rencontré la première fois Camus, à la rentrée 1930, à Alger, alors qu'il était son professeur de philosophie...Grenier a 32 ans, Camus, 17 ans... Leur correspondance comprend 235 lettres : 112 d'Albert Camus et 123 de Jean Grenier....
8. Correspondance (1932-1960) : Albert Camus / Jean Grenier
Albert Camus
4.19★ (129)

Correspondance avec Roger Martin du Gard... Le 24 juin 1948, Roger Martin du Gard avait écrit à André Gide : «Camus [...] est celui de sa génération qui donne le plus grand espoir. Celui qu?on peut ensemble admirer et aimer.» Dix ans plus tard, à la mort du romancier des Thibault, Camus note sobrement dans son Cahier : «On pouvait l?aimer, le respecter. Chagrin.» Émouvant parallèle qui souligne la dimension affective d'une correspondance fondée sur la confiance, le partage des mêmes valeurs, l'engagement douloureux de l'écrivain au service de la paix, de la justice et de la dignité. En Martin du Gard, Camus apprécie l'expérience d'un généreux aîné apte à conseiller, à comprendre sans condamner, en garde permanente contre «la fascination des idéologies partisanes». Et Camus illumine les dernières années du vieil homme si prompt à douter de lui-même...
9. Correspondance (1932-1960) : Albert Camus / Jean Grenier
Albert Camus
4.19★ (129)

Correspondance avec Francis Ponge... Albert Camus et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Étranger. Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent s?urs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament. Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt «endormie», et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, À Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Étienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.
10. La nouvelle revue française, n°592
La Nouvelle Revue Française
Numéro de la NRF, contenant une Correspondance inédite avec Michel Gallimard (cf. pages 69 - 80 )
11. Correspondance (1944-1959) : Albert Camus / Maria Casarès
Albert Camus
4.39★ (1028)

ajout le 31 juillet 2019 --"Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris, lors de la fameuse représentation-lecture du « Désir attrapé par la queue » de Pablo Picasso. L?ancienne élève du Conservatoire national d?art dramatique, originaire de La Corogne (Galice) et fille d?un ancien président du Conseil de la Seconde République espagnole exilé à Paris en 1936, n?a alors que vingt-deux ans. Parlant parfaitement français, elle a débuté sa carrière d?actrice en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait « L?Étranger » et « Le Mythe de Sisyphe » chez Gallimard. Albert Camus vit alors seul à Paris, la guerre l?ayant éloigné depuis deux ans de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au jeu, au tempérament et à la beauté de l?actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création de sa pièce « Le Malentendu » en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement en Normandie, sortant d?une soirée chez leur ami Charles Dullin, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Il ne s?agit là encore que du prélude à une grande histoire amoureuse ; car Maria décide de mettre fin à cette relation qui lui semble sans avenir, au vu de la situation conjugale de son amant. Mais quatre ans exactement après leur première déclaration, le 6 juin 1948, Albert et Maria se retrouvent, par un heureux hasard, sur un boulevard parisien ; leur histoire commune reprend alors, plus passionnée que jamais, et sans interruption jusqu?à la mort accidentelle de l?écrivain, au début de l?année 1960."
12. Albert Camus, Jean Sénac, ou le fils rebelle
Hamid Nacer-Khodja
4.00★ (1)

ajout le 1er août 2019 --"Jean Sénac et Albert Camus, tous deux nés en Algérie, ont entretenu une relation épistolaire entre 1947 et 1958. Cette correspondance est restée largement ignorée. Les lettres réunies ici par Hamid Nacer-Khodja, et son essai Le Fils rebelle, nous racontent l'amitié profonde qui lia les deux hommes. Quand Sénac, jeune poète de vingt ans, écrit pour la première fois à Camus, celui-ci est déjà internationalement connu. Pourtant l'écrivain répond aussitôt. Ces deux lettres inaugurent une correspondance affectueuse et exigeante. Dans son essai, Hamid Nacer-Khodja démontre que jean Sénac fut le fils rebelle d'Albert Camus, père impossible. Leur relation, qui s'inscrit entre la littérature et la politique, se termine dans l'impasse d'une tragique réalité, la guerre d'Algérie, dont les deux hommes eurent une approche différente."
13. Albert Camus, un portrait
Baptiste-Marrey
3.67★ (7)

Ajout le 1er août 2019--- "« J'ai eu l'incroyable chance de travailler avec plusieurs hommes admirables. Parmi eux, le plus connu, le plus exemplaire, et sans doute celui que j'ai le plus aimé fut Albert Camus. La première rencontre, le premier choc, fut celui du style et de la voix inimitable de l'écrivain, qui disait ce que mes vingt ans souhaitaient entendre, avec impatience : il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : juger si la vie vaut ou ne vaut pas d'être vécue. Au sortir de la guerre, la rigueur de Sisyphe allait droit au cour autant qu'à la raison. La seconde rencontre fut ce jour miraculeux - autour de Pâques 1953 - où nous nous retrouvâmes par hasard en tête à tête dans une auberge de Cabris, dans l'arrière-pays niçois. Nous ne nous perdrions plus de vue. La personne de Camus, son sourire, son accent, son élégance et sa simplicité, sa disponibilité, puis nos échanges épistolaires (ici 28 lettres données), nos entrevues, l'aventure de la création théâtrale, sa pièce Les Justes, l'amitié grandissante et le coup terrible de sa mort. je vais essayer, après tant d'années, avant que tout ne s'efface et que ma mémoire ne se brouille, d'effectuer cette descente dans ce que je n'ai pas oublié, que j'avais enfoui au plus profond puisque c'est ce que j'avais de plus précieux. » B.-M. "
14. La Maison indigène
Christophe Claro
3.73★ (96)

Ajout le 3 mai 2020---"En 1930, l'architecte Léon Claro, grand-père de l'auteur, fait bâtir, au pied de la Casbah d'Alger, une « maison indigène », à la fois hommage au style néo-mauresque et célébration du centenaire de l'Algérie française. De cette maison (qui existe toujours) ce livre est une «visite» - intime, historique, littéraire, politique - une « boîte noire » dont Claro extrait la mémoire, laquelle inclut Albert Camus, Le Corbusier, le poète Jean Sénac ou Lucchino Visconti, tous fascinés par la ville blanche ou pris dans la tourmente de la guerre d'Algérie - et chacun détenant, à sa façon, une clé de la « maison mauresque ». Ce livre force donc des serrures, pousse des portes, dont une, inattendue, qui donne sur une pièce que l'auteur croyait vide : celle du père."
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