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Western et BD oubliées
Liste créée par gill le 06/12/2021
15 livres. Thèmes et genres : bande dessinée

Le western a inspiré la bande-dessinée depuis toujours.

Il est bien naturel que quelques petits chefs d’œuvre aient échappé à nos mémoires.

Mais en rangeant la bibliothèque, quel bonheur de les redécouvrir ...



1. Bandits sans gloire, frères sans loi ... c'étaient les Dalton
Hermann
4.00★ (3)

Les premiers vide-greniers font la joie du dimanche matin. Ils annoncent la belle saison, les bains de mer et les longues balades en moto. Ils annoncent en Bretagne l'arrivée des brocanteurs parisiens qui font, eux, le plaisir du lundi pluvieux. Car, en Bretagne, il ne pleut que le lundi ! La pluie en Bretagne n'est qu'un alibi. Elle permet, vautré dans son canapé, de se plonger sans remord dans le vieux livre, l'ancienne BD ou le journal poussiéreux achetés la veille ... "Les Dalton" est un récit complet de six planches, un western dessiné par Hermann. Trois ans avant l'arrivée de Red Dust à Greenstone Falls, il annonce la série « Comanche ». A Coffeyville, dans le Kansas, en 1880, la famille de Louis Dalton est une grande famille de onze enfants, de huit garçons et de trois filles. Les Dalton sont des gens paisibles. Mais les "exploits" des Younger* ont tourné la tête de Bob. Il ne rêve que de bagarres. Et Emmett l'admire. Bandits sans gloire et frères sans loi, c'est ce que vont devenir les frères Dalton ... Publié, en 1967, dans le 963ème numéro de l'édition française du journal de Tintin, ce court récit est une pépite. Le scénario est signé par Step. Il n'a pas écrit une histoire pour les enfants. L'intrigue est celle d'un vrai western avec le petit goût amère d'une violence dérisoire. Step a su évacuer l'idée un peu éculée de l'homme révolté pour ne conserver que celle du bandit attiré par l'appât du gain. Le récit y gagne en authenticité. Le dessin d'Hermann, déjà, est abouti. Le lecteur se sent chez lui. Il croit reconnaître des silhouettes, des costumes. Le paysage ne lui est pas inconnu. Il s'attend à croiser Red Dust à la sortie du saloon de Coffeyville. L'on sent que s'il insiste, Hermann va donner une dimension nouvelle au western qui pourtant n'est pas un genre nouveau dans la bande-dessinée. Ces six planches n'en sont-elles pas la meilleure preuve ? ... * Adeline Dalton, la mère, était la tante des frères Younger qui, quelques années plus tôt, avec les frères James, avaient constitué une redoutable bande de hors-la-loi.
2. Horace : Pas de pitié pour les cow-boys
Jean-Claude Poirier
4.00★ (2)

Ce soir, à nouveau, vous pouvez éteindre votre téléviseur ... Dans la collection "Pif Album", les éditions du Kangourou vous proposent un grand western : "Pas de pitié pour les cow-boys". Le texte est de Paul Poiriesque. Les décors sont d'Igor Poirinovitch et les costumes de Carlo Poirierino. Les effets sonores sont de Poiriapopoulos. Le montage est de Pascal Poirieri et le scripte d'Huguette Poiriette. Bref ! L'album est signé Poirier. Fuyant une riche pouliche de l'Orégon, Horace, cheval de l'ouest, fit, au hasard de sa fuite, la connaissance d'un petit bonhomme à gros nez ... Ce dernier, qui n'aura pour nom que "beau brun" ou "machin chose", eût la malchance, lorsqu'il décida de devenir cow-boy errant, de voir entrer dans sa vie un sinistre quadrupède gris moyen ... Vous connaissez la suite ... la suite appartient à l'Histoire ! "Pas de pitié pour les cow-boys" est une "pose-album" entre quelques chevauchées, un moment de respiration arraché à l'aventure et l'évocation de quelques savoureux souvenirs. Car il fut un temps où "machin chose" faisait, sur le dos d'Horace, le tour de l'Amérique pour le compte du Pony-Express ... C'était avant, que lassé de capturer des chevaux sauvages, il ne s'ingénie à trouver un nouveau métier. Il devint successivement encaisseur à la banque, captureur de serpents à sonnettes, scalpeur agricole, chasseur de chasseur de bison sachant chasser, regardeur de soleil couchant et rabatteur de caquet. C'était avant qu'il ne devienne la terreur du Texas ... Le dessinateur a du style et le scénariste de l'imagination. L'humour tendre et bon-enfant de Jean-Claude Poirier fait mouche. Le sourire est au rendez-vous. Ce "Pif Album" est une réussite. Il se redécouvre aujourd'hui, plus de quarante ans après sa sortie, avec beaucoup de plaisir. "Gare à vous ! affaiblisseurs de femmes et opprimeurs d'enfants ! Voici le justicier des plaines !" Il va y avoir de la poussière sur la piste de l'Ouest ! Ce soir, vous pouvez éteindre votre téléviseur ...
3. Le diable noir.
Fred Funcken
4.00★ (2)

A Elfrida, une petite ville du sud de l'Arizona, la tête du "Diable Noir" est mise à prix pour mille dollars, c'est une jolie somme ! Mais ce gaillard-là n'a pas usurpé son surnom. c'est une vrai créature de l'enfer ! C'est un chef de bande d'une habileté et d'une audace extraordinaire. Il agit avec rapidité et, servi par un important réseau d'espions, il disparaît, ses forfaits accomplis, sans laisser aucune trace. Personne ne peut se vanter d'avoir vu son visage. On le décrit comme un jeune homme, grand et mince, entièrement vêtu de noir. Il dissimule ses traits derrière un foulard de soie. Ce jour-là, un inconnu, avant de faire irruption dans le bureau du shériff, s'installe à l'hôtel Chiricuha. La nouvelle de son arrivée fait vite le tour de la ville. Son nom est Jack Diamond. Il paraît qu'il est agent fédéral ... Ce western est signé, dans le journal de Tintin, par Liliane et Fred Funcken. Il y est annoncé, dans le neuvième numéro de mars 1959, par une planche originale et par sa superbe couverture dans le dixième. C'est un western très classique, digne de la "dernière séance". Jack Diamond, l'agent fédéral, ne vivra, en 1959, que le temps de trois aventures : "Le diable noir", "le chien d'Absaroka" et "ombres sur la piste". A la fin des années 60, Liliane et Fred Funcken signeront, avec Yves Duval, une autre série du même genre dont le héros sera Doc Silver, un jeune médecin à l'allure de citadin. Au début de la décennie, déjà, Fred Funcken avait illustré les aventures, plus humoristiques, du lieutenant Burton, écrites par Michel Deverchin et Yves Duval. Le temps a peut-être moins retenu ces trois séries que "le chevalier blanc", "Capitan" ou Harald le viking" et que les mythiques histoires complètes en quatre planches signées par le couple dans le journal de Tintin. Il n'empêche que les aventures de Jack Diamond se relisent aujourd'hui avec toujours autant de plaisir. Elles ont un petit côté "naïf" qui ajoutent à leur charme ...
4. Ringo, tome 1 : Piste pour Santa Fe
William Vance
3.44★ (10)

En 1867, l'Arizona est encore une contrée sauvage, presque inconnue. C'est le terrain rêvé de l'aventure, le pays de ceux qu'attire l'appât de la fortune rapide. La "Vulture Mine" produit de l'or arraché à la montagne découverte par H. Wickenburg. Mais le transport du précieux métal n'est pas sans risque. La police privée de la "Wells Fargo" assure la sécurité des convois. Ce jour-là, Ringo chevauche sur la piste de Prescott ... Il doit y rejoindre la diligence qui part pour Santa Fe. C'est à lui qu'avec Ched, le meilleur équipier qu'il connaisse, revient le "plaisir" de veiller sur les 200.000 dollars d'or de la Vulture Mine. Le convoi ne prendra pas la vieille piste habituelle de Gila. Il doit passer par Oak Creek Canyon, le coin rêvé pour une embuscade ! Il risque, durant les 35 miles à parcourir avant de rencontrer l'escorte militaire, d'être gentiment pris en tenaille entre les apaches révoltés et les hors-la-loi ... "Piste pour Santa Fe" est un superbe western. C'est dans les pages du journal de Tintin que Ringo, en août 1965, apparaît pour la première fois. Le dessin est superbe et le récit, nerveux, rapide, est prenant. Le talent de William Vance est aux commandes. Depuis l'énorme succès de "XIII", peut-être a-t-on un peu oublié que William Vance est avant tout un des dessinateurs qui, dans Pilote puis dans Tintin, illustra les aventures de Bob Morane. Que sous la plume de d'Yves Duval, il illustra, dans les années 60, quelques-uns des nombreux récits complets mythiques en 4 planches du journal de Tintin. Qu'il dessina les aventures de Bruno Brazil, d'Howard Flynn, de Ramiro et de Bruce J. Hawker. Et la liste est longue de ce qu'il a pu nous offrir ... Pour ma part, mon album préféré, pour bien des raisons, est certainement "Les bulles de l'Ombre Jaune". "Piste pour Santa Fe" est certainement la première incursion de William Vance dans le genre du Western. Le coup d'essai est un coup de maître. L'ensemble a peu vieilli et aujourd'hui encore se redécouvre avec plaisir ...
5. Vedette de la T.V. - Rintintin & Rusty - Album n°9
Revue
4.00★ (1)

Cet hiver, au bonheur d'un de ces rangements frénétiques d'un dimanche de pluie, j'avais remis la main, presque par hasard, sur cet ancien album de "Rintintin". Je l'avais mis de côté et, pendant de longs mois, il y est resté. La semaine dernière, profitant d'un de ces beaux après-midi de soleil du mois d'août, il est venu avec moi faire une petite sieste dans le jardin ... Miguelito, un indien cruel, est le chef d'une tribu errante, insaisissable et bien armée. Il a attaqué les frères Hogarth qui exploitent une mine d'or. Jeb, réussissant à filer, est venu chercher du secours à Fort Apache. Tandis que Cole, son aîné est resté prisonnier des indiens. Aussitôt, le lieutenant Rip Masters, le sergent O'Hara, le caporal Boone, Rusty et Rintintin, accompagnés d'un petit détachement, se sont mis en route vers la cabane des Hogarth ... Ce bel album, à la couverture rigide et colorée, est le 9ème de la série. Il contient les 34, 35, 38 et 39ème numéros de la revue. On y retrouve avec plaisir quelques héros de notre enfance : - "Crazy Horse", "Cheval Fou", le grand chef des sept tribus de la nation sioux ... - "L'inspecteur Biggles", le célèbre chef des services secrets britanniques de l'air dont les aventures sont dessinées par Ron Embleton*, et racontées par Mike Western ... - "Les trois mousquetaires", adaptés avec brio par l'argentin Arthuro Del Castillo ... - Lès Tarron, un jeune fils de rancher, qui a accepté de servir de guides sur "La piste de la vengeance" à cinq hommes d'allure inquiétante ... - "L'homme qui tua Liberty Valance", l'adaptation réalisée pour la BD du grand film de John Ford, distribué par Paramount avec James Steward et John Wayne ... - "Les naufragés de la terre", les quelques premières pages d'une brillante anticipation ... Parus en 1962 et 1963, ces quatre opuscules forment un tout assez sympathique dont le programme est fait d'excellente bande-dessinée et de nostalgie. Cet album, extrait de la première série de "Rintin & Rusty", est marquée, en haut à gauche, du petit logo vert et jaune, "Vedette de la T.V." C'est à cette petite marque de fabrique des éditions "SAGEDITION" que l'on reconnaît les premiers numéros de la revue qui sont aujourd'hui devenus des objets de collection ... * le dessinateur surdoué de la série "Rock l'Invincible" parue en France dans les revues "Hurrah" et "L'Intrépide Hurrah".
6. Mayflower, l'adjoint de Corona
Joël Azara
4.00★ (1)

Corona, à l'ouest des palissades, dans l'état du Sud-Dakota, tout est calme, désespérément calme depuis la fondation de la ville, cinq mornes années plus tôt. Corona ne s'éveille à peine que le samedi soir, lorsque indiens et "settlers" viennent y faire leurs menus achats. Ce samedi-là, le shériff, partant en vacances, laissait son bureau, l'insigne qui le ferait respecter de ses concitoyens et ses dernières recommandations à son adjoint, Mayflower, qui se promettait bien, lui, de profiter du bureau agréable et du fauteuil confortable. Pourtant pendant ce temps, deux cavaliers pénétraient dans la ville. Si vous voulez mon avis, ce n'étaient pas d'honnêtes travailleurs. Je n'ai pas l'impression que c'est dans le canon de leurs révolvers qu'on aurait trouvé des champignons ! S'ils avaient voulu ouvrir un commerce, ils auraient dû apprendre à sourire. Effectivement, Jimmy doigt de fer et Pastèque ont volé assez d'argent pour se retirer des affaires pendant de longues années. Ils cherchent un endroit calme pour partager leur butin. Mais en entendant certaines réflexions, Jimmy doigt de fer, a la gâchette toute gonflée.... Mayflower, l'adjoint de Corona, malgré toutes les apparences, se révèle pourtant être l'homme de toutes les situations, lorsque les hommes de P.P. Morgan veulent obliger le vieux Old Body à vendre sa ferme, lorsque Jimmy doigt de fer et Pastèque enlèvent le shériff, lorsque ce dernier est capturé par les indiens.... "Mayflower, l'adjoint de Corona" est je crois la première réalisation de Jo-El Azara dans "Pilote", le grand magazine des jeunes de l'an 2000. Ce Sancho Pança de l'Ouest ne fera que quelques brèves apparitions dans le journal, y marquant, cependant, par son originalité, son passage d'une manière inoubliable. "Mayflower" est un western humoristique empreint d'une fantaisie débridée. C'est un bon souvenir pour les anciens lecteurs du journal d'Astérix et Obélix ...
7. Jeff Arnold : Les cavaliers de la frontière
Charles Chilton
4.00★ (1)

Mac Donald, propriétaire du ranch 6T6 a confié un troupeau au jeune apprenti cow-boy Sam Bass. Des bandits tuent les gardiens et volent le bétail. Sam Bass, seul survivant, abat le chef des bandits ainsi que le chef de la police. Un jour, Jeff Arnold et Luke retrouvent Sam au détour d'un chemin. Jeff lui assure son amitié et lui conseille de se constituer prisonnier, lui affirmant qu'il ne risque au maximum que deux ans de prison. Mais Sam Bass est maintenant un hors la loi, il veut rester libre. Empochant la part qu'il lui était due des cinq pour cent de la vente du bétail, il s'enfuit. Sam perd bientôt tout son argent dans un tripot, en jouant contre des tricheurs. Une dispute s'ensuit, Sam Bass y met fin de deux coups de feu rapides et précis. Pour se renflouer, il attaque et pille une diligence...Un caissier de banque courageux lui résiste. Il l'abat. Bientôt, il embauche d'autres hors la loi. Ses attaques à main armées ne se comptent plus. Sa bande sème la terreur dans toute la région. Proclamé danger public, Sam Bass est maintenant l'homme à abattre. Mais il est insaisissable et sa réputation de bon tireur lui sert de bouclier. Pourtant, il croisera une fois de plus le chemin de Jeff Arnold.... Paru en juillet 1962, dans les pages de "Pilote" qui est alors le journal des jeunes de l'an 2000, "Les cavaliers de la frontière" est un western très classique et passionnant. Jeff Arnold est un héros de l'hebdomadaire "L'Intrépide". Les deux auteurs de cette série font figure, dans "Pilote" de vedettes étrangères. Charles Chilton écrit le scénario, tandis que Frank Humphris réalise les dessins. Cette bande-dessinée est une grande réussite du genre et "les cavaliers de la frontière" est sûrement la plus aboutie des trois aventures de Jeff Arnold parues dans "Pilote. Les deux autres étant "le justicier de Zapata" et "Terreur à Pecos" ...
8. Cochise
Lucien Nortier
4.00★ (1)

Descendant d'une piste de montagne, un cavalier solitaire, mi-mexicain, mi-apache, chevauche tristement. Un guerrier chericahua, dissimulé dans les rocs, l'observe. Durant ce temps Jefford, l'agent fédéral de surveillance, alerté par les appels au secours d'une jeune indienne, intervient pour empêcher un guerrier indien d'enlever celle-ci. Kodaysay a été promise à Charro par son père. Mais elle aime Joselito, le traître, le transfuge qui a abandonné ses frères en plein combat. Joselito est de retour. Il veut implorer le pardon de Cochise et le convaincre de le reprendre au sein de la tribu apache. En présence de l'agent fédéral, un crachat, le sifflement de la lanière en cuir d'un fouet sont les deux réponses du prestigieux chef indien. Pourtant Jefford se fait l'avocat du jeune indien dont la peur qui lui est reprochée est celle de se battre contre ses frères indiens, des autres tribus apaches, qui n'ont pas à l'exemple des chericahuas, signé de traité avec les blancs... En avant-première des émissions de la R.T.F., "Cochise" est une bande-dessinée adaptée par Lucien Nortier du film "la flèche brisée". Elle est présentée, en septembre 1960, par "Pilote", le grand magazine illustré des jeunes, dans un format très original. Ça ressemble à de de la télévision, ça a le goût de l'O.R.T.F., mais c'est dans les kiosques chaque jeudi. Mâtin, quelle chevauchée passionnante !
9. Oumpah-Pah, le Peau-Rouge
René Goscinny
3.41★ (135)

Oumpah-Pah, le fier guerrier shavashavah est revenu dans son village, accueilli par les cris enthousiastes de toute la tribu. Pourtant, il devra repartir dès le lendemain à l'aube, chez les pieds-plats afin de connaître leurs intentions. Il peint sur sa poitrine les insignes des émissaires. Et alors que résonne à peine son chant le long de la rivière, sa présence est déjà annoncée par des signaux de fumée... Un shavashavah...dans une pirogue...sur la rivière... Et c'est là que nous voyons la merveilleuse organisation des hommes-rouges. En effet un système de relais reprendra les signaux pour les mener jusqu'à la capitale des pieds-plats : Un pishava... sur une shavière...dans la varogue... Un pow-wow est décidé ! A l'issue duquel les pieds-plats, peints, exécutent leurs redoutables et grotesques danse de guerre. Dans la forêt, un vieux trappeur écoute les clameurs guerrières. Il s'agit de Old Bully, surnommé par les peaux-rouges : "long fusil qui rate parfois". Sans traîner, il court alerter Fort-Petit où Hubert de la Pâte Feuilletée est en train de gagner une fichue partie de poker.... Ce deuxième chapitre des aventures du fier guerrier peau-rouge et de son frère de sang, le chevalier Hubert de la Pâte Feuilletée, n'a rien à envier au premier. René Goscinny et Albert Uderzo y font preuve du même humour débridé et de la même fantaisie. Et ça marche. le plaisir est intact et renouvelé. Au programme, jeux de mots, péripéties et clins d'oeil assurent le succès. Hubert, par exemple, y joue aussi bien au poker que Blueberry même s'il ne triche pas et qu'il est mieux rasé, le vieux trappeur Old Bully ressemble étonnamment à son cousin avec lequel on a pu faire connaissance, au début des années 60, dans les aventures cinématographiques de Winnetou et d'Old Shatterland....
10. La route de l'ouest - Les vautours chapitre n° 9
Revue La route de l'ouest
3.00★ (1)

De peu de durée devait être l'allégresse des gens du nord au lendemain de la victoire qu'ils avaient remportée sur les confédérés car, à peine les canons s'étaient-ils tus, que le président Abraham Lincoln tombait sous les balles d'un fanatique. Lincoln n'est plus. Son idéal, paix et fraternité dans l'union reconstituée, est menacé. Pour ses plus proches collaborateurs même, le Sud n'a pas encore assez souffert. A l'agence Pinkerton de Washington, un télégramme arrive de Port-Royal en Virginie. Peters, un de ses agents, a retrouvé la piste de Booth, l'assassin du président. Bill Adams se lance à sa poursuite, bien décidé à le capturer vivant... Mais au moment où il va, enfin, procéder à son arrestation, l'assassin est abattu par le capitaine Donner, des services secrets du Haut état-major. L'assassin de Lincoln est mort et personne ne saura jamais qui tirait les ficelles dans cette conspiration qui a coûté la vie au meilleur des hommes ! Pourtant, Bill Adams, méfiant, trouve une clef à terre, à l'endroit où gisait Booth. Elle a dû tomber de sa poche.... Dans ce neuvième épisode de "La route de l'Ouest" Bill Adams en compagnie de Pat Mac Donald, son beau père, s'oppose à Donner et Stapelton, deux vautours qui s'en prennent à cet immense cadavre qu'est devenu le malheureux Sud, avec ses ruines innombrables et ses plantations à l'abandon. S'appuyant à chaque épisode sur un chapitre de l'Histoire de la jeune Amérique, "La route de l'Ouest" est une véritable et talentueuse saga familiale. Éditée en petit format, par les éditions "MonJournal" au début des années 70, cette série est un excellent western. Y apparaît d'abord Brett MacDonald, l'ancien venu d'Europe qui se mariera avec une indienne. Puis Pat MacDonald, son fils et principal héros de la série, ses fils Ben et Brett et Bill Adams, autre pivot de la série, qui est le fils d'un premier mariage de la femme de Pat Mac Donald. Viennent aussi les personnages féminins dont les trois principaux sont Sicaweja, femme shoshone de Brett dont le personnage est inspiré par la figure historique de Sacagawea, Brenda Adams, mère de Bill et femme de Pat et Belinda Hall, au début adversaire, puis amie et enfin partenaire de Bill. Tout au long des épisodes, on rencontre de nombreuses personnalités de l'ouest. Kit Carson, Buffalo Bill, Calamity Jane, Billy the Kid, Wyatt Earp, Pinkerton, Cochise et Geronimo en sont sûrement les figures les plus célèbres ...
11. Bison noir
Guy Bertret
4.00★ (1)

Cette année là vit, sur le continent américain, le début de la guerre de Sécession. Les tribus nomades indiennes, jusqu'à l'arrivée des blancs, vivaient tranquillement, pêchant, chassant, errant par clans entiers de montagnes en prairies. L'irruption des visages-pâles, qui pillaient, incendiaient et détruisaient, les surprit. Terrorisés et décimés, ils abandonnaient leurs territoires. Alors du Dakota à l' Orégon, et du Wyoming au Nouveau-Mexique, les indiens déclarent qu'entre les blancs et eux ce serait la guerre, une guerre sans merci. Une seule tribu ne prend pas part aux hostilités, celle du grand peuple Pawnee. Le sachem Serpent Rouge entend conserver une neutralité qui n'est pas pour plaire aux comanches et aux apaches, pas plus qu'à un groupe d'aventuriers sans scrupule qui serait trop heureux de s'approprier les terres des pawnees. C'est pourquoi, une nuit d'octobre 1861, le cheval d'un courrier rentre seul au fort.Sa selle est tachée de sang. Le lieutenant Craig, persuadé de la culpabilité des guerriers pawnees, prend le commandement d'une patrouille qui se lance à la recherche du courrier. le sergent Benton, qui a sauvé Bison Noir, le fils de Serpent Rouge, de la noyade, chevauche à ses côtés. Le sergent est inquiet car le lieutenant, aveuglé par sa haine, compte attaquer le camp indien par surprise. D'autant qu'un éclaireur vient de retrouver le corps du courrier scalpé et un collier pawnee... "Bison Noir" est un grand western, très classique. Il apparaît, en 1959, dans les pages du journal "Pilote" dès son premier numéro. Les deux héros, Bison Noir et le sergent Benton font immanquablement penser, pour ceux qui les connaissent à Winnetou et Old Shatterand. Bien enchâssé dans des cases régulières, le dessin est crayonné en trichromie à la manière des vieux timbres. Ce qui donne à l'ensemble un aspect désuet et classique qui ajoute à l'intérêt de la série. Le récit est prenant. Les personnages attachants. La série a peu vieilli et conserve, aujourd'hui, presque intact le plaisir de la découvrir ...
12. Lieutenant Burton, tome 1
Fred Funcken
3.75★ (2)

Lorsque sont évoquées, en bande-dessinée, "les tuniques bleues", immanquablement, l'on songe à l'irrésistible duo du sergent Cornélius et du caporal Blutch. Mais il en est d'autres. En 1963, dans les pages du journal Tintin, sous la plume de Tibet, dans une aventure de Chick Bill, Dog Bull le shériff de Wood-City et son adjoint Kid Ordinn se retrouvèrent enrôlés, bien malgré eux, dans les rangs de la cavalerie américaine... Un an auparavant, dans les pages du même journal, un nouveau duo se formait. Un jeune lieutenant nouvellement promu de l'école des cadets de Jerrysville, qui venait de prêter le serment d'officier, ralliait, sur ordre, le 7ème régiment de cavalerie. le sergent Slim Kinsley était chargé de l'y accueillir, avant de se placer sous ses ordres pour se rendre à Goldhill, en limite des territoires indiens, remettre un fortin abandonné en état de recevoir une garnison. Comme Blueberry, l'année suivante, le lieutenant Burton fait son apparition. Mais là s'arrête la comparaison. Burton est un jeune héros à l'ancienne, élégant, bien rasé, poli et courtois avec les dames qui ne fréquente pas les saloons mal famés et ne triche pas aux cartes, lui.... Ses aventures, dessinées de manière réaliste, privilégient l'humour dans de courts récits où le sergent Slim Kinsley sert souvent de faire-valoir. Cet album, signé Liliane, Fred Funcken et Yves Duval, est le premier tome qui recueille les histoires courtes initialement parues, en quatre planches, au cours des années 60 dans les pages du journal Tintin. Cette série, qui eût à son époque un grand succès, est remarquablement soignée. Elle est imaginative, bien dessinée et sympathique ...
13. Go west : Une histoire du journal Tintin
Derib
4.12★ (21)

New-York, 1866, la guerre de Sécession vient de prendre fin. Les affaires ne vont pas bien. Sous l'enseigne "Jones & Jones" qui propose du travail, une longue file de candidats au postes proposés s'étire interminablement. Barnaby Bumper, veuf et chômeur avec deux enfants à nourrir se désespère. La ville ne lui offrira plus rien. La crise l'a rendue folle. Il est encore jeune et vigoureux. Un coup de dés providentiel l'a rendu propriétaire d'un chariot bâché attelé à deux chevaux Sleepinbag et Runaway. Sa décision est prise. Il partira vers l'Ouest en compagnie de Barbara et Percie, ses enfants et du cousin Homère. Eh oui ! Il y a des signes auxquels on ne résiste pas, Barnaby Bumper. Il était écrit que tu n'appartenais plus à la grande ville enfumée mais au grand vent libre des plaines. Prends ton chariot et va vers l'Ouest..... C'est en 1971, dans les pages du journal "Tintin" que Derib et Greg nous font prendre la route de l'Ouest dans le chariot de Barnaby Bumper. C'est un chemin semé de rencontres, d'aventures, de dangers et d'humour. C'est un long voyage passionnant qui mène au pays de Buddy Longway et de Yakari ...
14. Les déserteurs
Tibet
4.00★ (26)

Une colonne de cavalerie est en marche dans le désert d'Arizona. Et ne vous plaignez pas d'être du côté où on ne voit que de la poussière parce que de l'autre côté, la poussière, on la mange ! Et ne croyez pas que c'est agréable. La mission de ce détachement est de transporter une réserve d'or à Kolakokha pour y établir un nouveau fort militaire. Soda et Brandy, deux soldats, lassés du sable, des corvées, du sergent et des punitions, ont décidé de quitter la colonne. Avec leurs uniformes sur le dos, ils sont un peu orphelins de cette grande famille qu'est l'armée mais surtout ils sont déserteurs. Il leur faut, au plus tôt, trouver d'autres frusques. Et le diable est avec eux...les laissant mijoter un nouveau forfait..... Dog Bull, le shériff de Wood-City et Kid Ordinn, son adjoint ont déposé leurs vêtements sur le bord de la mare dans laquelle ils sont en train de patauger et lorsque Kid, distrait, va les récupérer il ne retrouve que deux uniformes militaires..... Paru initialement en 1962 et 1963 dans les pages du journal "Tintin", ce récit est, peut-être un des plus aboutis, des plus réussis de la série. le tandem formé par Dog-Bull et Kid Ordinn, qui souvent en fait un peu trop, est, dans cet album, savoureux. La rencontre entre les deux acolytes, faux militaires dans de vrais uniformes, avec le détachement, confrontés à un chantage et obligés par le sergent de signer un engagement de cinq ans sous la menace d'être fusillés, est un moment réellement drôle, un peu antimilitariste, où Tibet déploie tout son talent. Tous les meilleurs personnages de la série sont au rendez-vous dans cette histoire menée tambour battant, sans oublier bien sûr les indiens de la tribu Hyapaksah, pour déterrer la hache de guerre, dessiner les peintures de combat, entonner le chant des braves, effectuer la danse du courage, écouter les incantations du sorcier et j'en passe.... De plus la tradition veut que les indiens n'attaquent jamais qu'à l'aube, les jeunes braves devront donc emporter un en-cas et de l'eau pour les mustangs ...
15. Doc Silver : La Fièvre des sables
Liliane Funcken
4.00★ (1)

Près de la frontière mexicaine, en Arizona, se dresse la sihouette de fort Tucson, le sinistre pénitencier où quelques uns des plus grands noms de l'histoire criminelle finissent leur lamentable carrière. De fort Tucson, on ne s'évade pas ! Le docteur Gary Silver y retrouve le professeur Label. L'enjeu de leur rencontre est de taille : le professeur a réussi à isoler le virus de la fameuse et mortelle fièvre des sables contre laquelle jusque-là la science était restée impuissante. Les deux scientifiques vont s'atteler à préparer un vaccin ... "La fièvre des sables" est la deuxième aventure de Doc Silver. Elle a d'abord été publiée, en 1967, dans les pages du journal de Tintin avant de devenir, en 1968, un album du Lombard dans la la collection de "la Jeune Europe". Le scénario est signé Yves Duval. Les dessins sont réalisés par Liliane et Fred Funcken ... Petersen s'est évadé. A côté de lui, les autres détenus sont des anges. Mais il ne se doute pas, qu'après s'être battu avec Silver dans le laboratoire, il transporte désormais la mort avec lui ! Doc Silver va se lancer à sa poursuite ... De facture très classique, ce western est une véritable réussite. Le récit est prenant, intelligent et crédible. Le dessin, marqué par le style du talentueux couple Funcken, est comme toujours très soigné. "La fièvre des sables" est certainement, des cinq albums de la série, celui que je préfère. Il est une des fleurons de la collection du Lombard. Et, ne semblant pas avoir vieilli, c'est toujours avec autant de plaisir, qu'il se redécouvre aujourd'hui ...
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