AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Découvrez les meilleures listes de livres


Femme, femme, femme.
Liste créée par palamede le 17/06/2014
21 livres.

Des histoires dont les héroïnes sont des femmes, uniquement des femmes.



1. Cherchez la femme
Alice Ferney
3.57★ (822)

Serge est brillant, entreprenant, narcissique. Marianne est sincère, ardente, déterminée au bonheur. Cherchez la femme raconte " l'histoire totale " de leur couple. Sous les yeux du lecteur, il se forme, s'établit, procrée, s'épanouit, subit l'épreuve du temps et la déchirure de l'infidélité ? Nos destinées affectives sont-elles libres ? De quel poids pèsent les rêves et les échecs de la génération précédente ? Quelles forces obscures (le passé, l'enfance, l'origine sociale, l'argent, la carrière professionnelle, les convictions, les valeurs) sont à l'oeuvre dans la vie conjugale et menacent cet entrelacs fragile de deux solitudes engagées l'une envers l'autre ? En forme d'étude de caractères, Cherchez la femme est un livre captivant, plein d'intelligence et d'humour, qui démonte a posteriori les mécanismes délicats d'un mariage et, ce faisant, dévoile à ses personnages les secrets de leur modeste épopée. Avec une écriture passionnée, Alice Ferney observe le stupéfiant voyage du couple, ses ravissements et ses dépressions, ses défenses et ses décompositions. Elle retrouve les mots de l'illusion et ceux de la querelle, ceux du rapprochement et ceux de la défaite. Ceux surtout qui permettent de répondre à la question que l'état de grâce renvoie toujours aux lendemains : qu'est-ce que " s'aimer " veut dire ?
2. Une femme aimée
Andreï Makine
3.28★ (461)

Défendre cette femme... Effacer les clichés qui la défigurent. Briser le masque que le mépris a scellé sur son visage. Aimer cette femme dont tant d'hommes n'ont su que convoiter le corps et envier le pouvoir. C'est cette passion qui anime le cinéaste russe Oleg Erdmann, désireux de sonder le mystère de la Grande Catherine. Qui était-elle ? Une cruelle Messaline russo-allemande aux penchants nymphomanes ? Une tsarine clamant son « âme républicaine » ? La séductrice des philosophes, familière de Voltaire et Diderot, Cagliostro et Casanova ? Derrière ce portrait, Erdmann découvre le drame intime de Catherine - depuis son premier amour brisé par les intérêts dynastiques jusqu'au voyage secret qui devait la mener au-delà de la comédie atroce de l'Histoire. L'art de ce grand roman transcende la biographie. L'effervescence du XVIIIe siècle européen se trouve confrontée à la violente vitalité de la Russie moderne. La quête d'Erdmann révèle ainsi la véritable liberté d'être et d'aimer.
3. La femme aux pieds nus
Scholastique Mukasonga
4.06★ (331)

Cette femme aux pieds nus qui donne le titre à mon livre, c'est ma mère, Stefania. Lorsque nous étions enfants, au Rwanda, mes soeurs et moi, maman nous répétait souvent : Quand je mourrai, surtout recouvrez mon corps avec mon pagne, personne ne doit voir le corps d'une mère. Ma mère a été assassinée, comme tous les Tutsi de Nyamata, en avril 1994 ; je n'ai pu recouvrir son corps, ses restes ont disparu. Ce livre est le linceul dont je n'ai pu parer ma mère. C'est aussi le bonheur déchirant de la faire revivre, elle qui, jusqu'au bout traquée, voulut nous sauver en déjouant pour nous la sanglante terreur du quotidien. C'est, au seuil de l'horrible génocide, son histoire, c'est notre histoire.
4. Les femmes qui lisent sont dangereuses
Laure Adler
3.97★ (939)

Les femmes et la lecture dans l'art occidental " Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations. " Laure Adler
5. Femmes qui courent avec les loups
Clarissa Pinkola Estés
4.15★ (2470)

Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d'un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l'animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu'elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C'est à nous d'y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d'une immense générosité. A travers les " fouilles psycho-archéologiques " des ruines de l'inconscient féminin qu'elle effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d'allumettes. La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie. Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là.
6. Une femme fuyant l'annonce
David Grossman
3.92★ (1588)

Ora, une femme séparée depuis peu d'Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s'est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l'officier et les soldats affectés à cette terrible tâche. Mais s'il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s'absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout. Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d'Ofer ?) et l'emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. Le périple ici est l'occasion d'évoquer le passé : à mesure qu'Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages. Ora, Ilan et Avram s'étaient liés, adolescents, pendant la guerre des Six Jours, dans un hôpital où ils étaient tous trois à l'isolement, alors que les combats faisaient rage à l'extérieur. C'est là que se sont noués les destins de chacun. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu'il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle.
7. Une femme à Dien Bien Phu
Geneviève de Galard
3.67★ (61)

Geneviève de Galard a vingt ans quand la guerre d'Indochine commence. Descendante d'une des plus prestigieuses familles françaises (un de ses ancêtres se battait déjà aux côtés de Jeanne d'Arc), elle rêve d'aventure et veut servir. Elle choisit le métier de convoyeuse de l'armée de l'Air. Sa mission : soigner les blessés lors des évacuations aériennes. Un jour de mars 1954, son destin bascule. Accidenté, son avion sanitaire ne peut plus repartir. Dès lors, elle partage le sort des quinze mille soldats enterrés dans la nasse du camp retranché. Pendant deux mois, jusqu'au dernier baroud d'honneur, elle incarne pour eux, l'infirmière, la confidente et l'image de la douceur dans l'enfer des combats. Après la chute du camp, Geneviève de Galard est célébrée dans le monde entier. New York lui réserve même un accueil triomphal. Aujourd'hui, pour la première fois, elle raconte son destin extraordinaire. Ces Mémoires, empreintes de noblesse et de souci du détail vrai, toucheront toutes les générations. Elles permettent à chacun d'entre nous de revivre, avec les yeux d'une femme, cette page tragique de notre Histoire.
8. Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Stefan Zweig
4.11★ (16354)

Scandale dans une pension de famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un de ses clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'"Amok" et du "Joueur d'échecs", est une de ses plus incontestables réussites.
9. Femmes de dictateur
Diane Ducret
3.49★ (1183)

De Lénine à Bokassa, de Hitler à Salazar, comment neuf grands dictateurs du XXe siècle ont mis des femmes dans leur jeu, et avec quels résultats. Elles s'appellent Nadia, Clara, Magda, Jiang Qing, Elena, Catherine, Mira... Ils s'appellent Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu, Bokassa, Milosevic. Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d?être à la fois amoureuses et triomphantes, trompées et sacrifiées, parfois jusqu'à la mort. A leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu'ils sont beaux, charmeurs, tout puissants. Car la sexualité est l'un des ressorts du pouvoir absolu, et les dictateurs ont besoin d'enrôler les femmes dans leurs entreprises de domination. Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l'intervention de la politique, et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le chemin et passé par le lit des dictateurs.
10. Femmes et filles
Elizabeth Gaskell
4.15★ (677)

Ce roman d'amour sur fond de scandales et d'intrigues se déroule dans l'Angleterre rurale de la fin des années 1820. Il met en scène Molly, la fille rebelle d'un médecin de campagne, les aristocrates locaux qui, depuis l'imposant château de Cumnor Towers, règnent en maîtres absolus sur ce coin perdu des Midlands, les notables, les domestiques, les paysans, les animaux mais c'est avant tout la nature humaine dans la toute-puissance de ses pulsions et de ses désirs si impitoyablement réprimés par la société victorienne qu'Elizabeth Gaskell place au centre de la trame. Avec un art de la subversion qui lui est propre et une sensualité envoûtante elle nous transporte dans un univers bruissant de robes en taffetas et de commérages meurtriers, de hennissements de chevaux et de soupirs d'amour, où les femmes et les hommes sont aux prises avec l'ordinaire mystère de la vie. "Il s'agit de l'amour, comment il apparaît, comment il grandit, comment il peut briser nos coeurs ou nous rendre heureux ; il s'agit des erreurs que nous faisons et des secrets que nous devons garder..." La délicatesse de son ton et sa subtilité psychologique élèvent Elizabeth Gaskell au rang des plus grands écrivains et - malgré le siècle qui nous sépare - nous rendent son oeuvre d'une intime proximité.
11. Femme, femme, femme
Shaogong Han
3.67★ (21)

Tissé d'images et de mémoire, femme, femme, femme dépeint le cycle de la vie d'une vieille femme chinoise, docile et mesurée, élevée dans le moule de l'éducation orientale. Comme un écho lui répondent deux femmes, sa filleule et sa soeur. Le récit est fait de fragments de souvenirs, d'associations d'idées, de murmures et de chuchotements, d'anecdotes de la vie quotidienne, rumeur de voix qui est une source d'inspiration et d'observation de la conscience humaine. Dans les nouvelles de han Shaogong, il y a aussi ces paysages d'eau et de montagnes, cette atmosphère empreinte de mystère, ces voyages fantastiques dans le monde séculaire des campagnes chinoises habitées de légendes et de superstitions. Imprégnées de doute et de solitude, elles invitent en effet au voyage.
12. Une femme
Anne Delbée
4.13★ (1704)

C'est grâce à ce livre, enfin réédité, que nous a été révélée la vie extraordinaire de Camille Claudel. Soeur aînée de l'écrivain Paul Claudel, Camille a connu en tant que femme et en tant qu'artiste, un destin hors du commun A la fin du siècle dernier, une jeune fille de dix-sept ans qui veut être sculpteur, c'est inconcevable, voire scandaleux. Or, Camille se lance dans l'aventure à corps perdu. Jusqu'au jour de 1883 où elle rencontre Auguste Rodin. Le Maître accepte de la prendre comme élève ; bientôt il deviendra son amant. Suivent quinze années d'une liaison passionnée et orageuse d'où Camille sortira épuisée, vaincue... Elle mourra en 1943 à l'asile de Montdevergues, après un terrible internement qui aura duré trente ans, laissant au jugement de la postérité une oeuvre considérable, d'une rare puissance et d'une originalité visionnaire.
13. La femme au miroir
Éric-Emmanuel Schmitt
3.73★ (3084)

Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d'échapper à l'image d'elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l'entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d'un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d'actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Egalement insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l'auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d'un seul et même roman.
14. Femmes-Oiseaux
Jéromine Pasteur
3.83★ (42)

Un mot de l'auteur : Bonjour chers amis et amies des livres. Cet ouvrage est à vous, je ne pouvais pas garder pour moi seule ce que j'ai découvert. Mes "femmes-oiseaux" sont ces êtres d'exceptions que j'ai rencontrées au cours de mes voyages, et je devais vous offrir ce témoignage. Femmes-Oiseaux est un roman-vérité qui lie dans une incroyable alchimie mon vécu sur le terrain à l'histoire d'un peuple, tout en vous invitant de paire à goûter au merveilleux de l'imaginaire. Mais s'agit-il vraiment d'imaginaire ! ? Vous déciderez... Vous allez trouver tout au long de ces pages de l'amour, de l'espoir, des leçons de vie, et puis des larmes de peine et de joie. Des femmes, des hommes que l'on a plus envie de quitter. Ceux-là même qui, au plus profond des dernières forêts vierges de notre planète, tentent aujourd'hui encore de conserver l'équilibre du Monde. Et au milieu d'eux, un être à la croisée des chemins, en quête d'un vrai destin. Je vous les confie ! En vous souhaitant des jours sereins, bien amicalement.
15. Trois femmes puissantes
Marie NDiaye
3.02★ (4374)

Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible. L'art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d'une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d'une conscience livrée à la pure violence des sentiments.
16. Une Femme
Annie Ernaux
3.88★ (2658)

Le lundi 7 avril 1986, la mère d'Annie Ernaux s'éteint dans une maison de retraite. En trois ans, une maladie cérébrale, qui détruit la mémoire, l'avait menée à la déchéance physique et intellectuelle. Frappée de stupeur par cette mort que, malgré l'état de sa mère, elle s'était refusé à imaginer, Annie Ernaux s'efforce de retrouver les différents visages et la vie de celle qui était l'image même de la force active et de l'ouverture au monde. Quête du sens de l'existence d'une femme, d'abord ouvrière, puis commerçante anxieuse de " tenir son rang ", passionnée de lecture et pour qui s'élever " c'était d'abord apprendre ". Mise au jour, aussi, de l'évolution et de l'ambivalence des sentiments d'une fille envers sa mère : amour et haine, culpabilité, tendresse et agacement, attachement viscéral et muet pour la vieille femme diminuée. Dans La place, l'auteur évoquait son père. Les deux récits se recoupent, se complètent, mais l'éclairage change, ici plus charnel et contrasté. L'écriture, précise et concrète, ressuscite d'une manière bouleversante cette mère qui était, pour sa fille, l'incarnation du Temps et de la condition sociale d'origine : " J'ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue. "
17. Mille femmes blanches
Jim Fergus
4.12★ (9117)

En 1875, un chef cheyenne, Little Wolf, se rend à Washington pour demander au président Ulysses S. Grant de lui faire présent de mille femmes blanches, dans le but d'"assurer la sécurité et la prospérité d'un peuple assiégé de toutes parts". Les volontaires seront recrutées pour la plupart dans les pénitenciers et les asiles de fous. Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace l'aventure de ces femmes parties vivre dans les grandes plaines de l'Ouest ; à travers les carnets intimes de l'une d'elles, May Dodd, le lecteur partage leurs appréhensions et leurs doutes, mais aussi leur exaltation à la découverte émerveillée d'une civilisation respectueuse des individus et de l'environnement. Jim Fergus signe là son premier roman, véritable hymne d'amour au peuple cheyenne et condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors. La parution de ce roman a été saluée par de nombreux auteurs et les droits du livre achetés par Hollywood. "Roman splendide, puissant et exaltant - Jim Harrison." --Nathalie Gouiffès
18. La Femme indépendante : Extraits du Deuxième Sexe
Simone de Beauvoir
3.80★ (560)

" La femme a toujours été, sinon l'esclave de l'homme, du moins sa vassale ; les deux sexes ne se sont jamais partagé le monde à égalité ; et aujourd'hui encore, bien que sa condition soit en train d'évoluer, la femme est lourdement handicapée. En presque aucun pays son statut légal n'est identique à celui de l'homme et souvent il la désavantage considérablement. " Agrégée de philosophie, unie à Jean-Paul Sartre par un long compagnonnage affectif et intellectuel, Simone de Beauvoir (1908-1986) publie son premier roman, L'Invitée, à l'âge de trente-cinq ans. Paru en 1949, Le Deuxième Sexe, dont on trouvera ici quelques pages marquantes, fit d'elle l'une des grandes figures du féminisme du XXe siècle et lui assura une renommée internationale qui marqua durablement sa carrière d'écrivain.
19. La Femme fardée
Françoise Sagan
3.55★ (711)

À bord du Narcissus, la croisière organisée en l'honneur de la diva Dorriaccie revêt des allures de drame amoureux. Des passions secrètes se tissent au sein de la cohorte de bourgeois réunis et rompent la tranquillité mondaine. Il y a Olga Lamouroux, starlette française, dernière protégée du cinéaste Simon Béjart ; la riche Edma Bautet-Lebrêche et son ennuyeux mari Armand ; Julien Peyrat, commissaire-priseur plein de charme ; le jeune Andréas Fayard, gigolo professionnel et enfin, Éric Lethuillier, à la tête d'un journal « de gauche », accompagné par sa timide épouse Clarisse. Sous l'emprise de son mari, cette dernière tente vainement de dissimuler sa fragilité sous un maquillage outrancier. Elle est « la femme fardée » qui intrigue autant qu'elle émeut. Alors qu'Éric s'affiche publiquement en compagnie d'Olga, Clarisse succombe à la passion adultère dans les bras de Julien. La tension monte et les poses mondaines, insuffisantes à dissimuler les sentiments abjects, deviennent aussi tristes que burlesques. Scandés par des airs d'opéra, les masques tombent les uns après les autres, faisant retentir une seule question : l'orgueil bourgeois laisse-t-il une chance à l'amour ? Dans La femme fardée, c'est le drame qui affleure à chacune des pages. Sans jamais éclater, la tension est palpable et ne connait pour unique catharsis que la musique, parfois lascive, souvent violente. On y retrouve le ton enlevé et décapant de Françoise Sagan. Avec un regard amer sur les hautes sphères bourgeoises, elle offre une satire sociale au vitriol. C'est sous une lumière des plus incisives qu'on y lit les thématiques chères à l'auteur : celles de l'amour, du bonheur, et de la fragile désinvolture qui en ont fait sa gloire.
20. Chaque femme est un roman
Alexandre Jardin
3.04★ (419)

Avec ce livre, Alexandre Jardin clôt provisoirement sa « trilogie » familiale. Le Zubial disait sa dette à l'endroit de son père ; Le roman des Jardin remerciait sa famille ; et ce nouvel ouvrage rend grâce aux femmes qui ont fait son éducation, au premier rang desquelles figure, bien sûr, sa mère. Mais Alexandre Jardin éprouve de la gratitude à l'endroit de la plupart des femmes qui ont croisé son chemin ? et qui ne sont pas toutes, loin de là, de souche « jardinienne ». Ainsi, ce roman raconte, par brefs chapitres, ce qu'il a appris, sur le chemin de sa vie, auprès de telle ou telle. Sa galerie va de sa mère, donc " grande prêtresse de fantaisie " jusqu'aux amoureuses de passages, de son épouse « Liberté » jusqu'à Françoise Verny, d'un professeur de mathématiques à une auto-stoppeuse, d'une mythomane à une aventurière? De fait, ces histoires, chacune liée à un épisode précis, se répondent, se mêlent, se recoupent de telle sorte que nous nous retrouvons à l'intérieur d'un roman d'apprentissage où le héros déguste ses leçons de plaisir, de courage, de lucidité, de rouerie, de bonheur. C'est toute la vision d'un monde « jardinisé » qui est passée en revue : prenez vos désirs pour des réalités, mettez toujours une forte dose de liberté dans cette réalité, et écoutez attentivement ce que les femmes ont à vous apprendre? Alexandre Jardin s'épanouit joyeusement à l'intérieur de ce programme fou-fou-fou. Et, plus grave, il est très convaincant.
21. Alléluia pour une femme-jardin
René Depestre
3.64★ (109)

Une suggestion d'Orphéa. La tante Zaza, à la beauté légendaire, emmène son jeune neveu en vacances à la campagne. Il a seize ans et, ingénument, elle lui fait partager son lit. L'inévitable se produit. Zaza, plus tard, périra dans un incendie, mais son souvenir adorable restera vivant. On retrouve dans ces dix nouvelles la même vervé caraïbe, le même érotisme heureux qui appartiennent à l'auteur du Mât de cocagne.
Commenter  J’apprécie          6318

{* *}