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Les femmes et la littérature en Belgique
Liste créée par palamede le 18/08/2014
16 livres.



1. Hygiène de l'assassin
Amélie Nothomb
3.74★ (17432)

L'annonce de la mort imminente de Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature, misanthrope et obèse, suscite un engouement sans précédent chez les journalistes du monde entier. Rares sont ceux qui ont le privilège d'approcher le grand homme ; les quatre premiers, trahis par leur incompétence et leur fatuité, sont éconduits de façon grossière : le premier est épinglé pour sa bêtise, le deuxième, écoeuré, fuit au récit des orgies rituelles de Tach, les deux autres n'échappent pas non plus aux vexations orchestrées avec jubilation ; seule Nina, par sa parfaite connaissance de l'oeuvre de l'écrivain, parvient à faire face au mépris et au sadisme affichés par Tach ; tous deux engagent alors un duel à fleurets mouchetés, qui va amener l'écrivain à se dévoiler et à révéler son surprenant passé...
2. La Femme de Gilles
Madeleine Bourdouxhe
3.94★ (708)

Jalousie, en milieu ouvrier, d'une femme trompée par son mari avec sa propre sœur. Signes dont on voudrait croire qu'ils nous leurrent, mais qui sont d'une clarté douloureuse. Travail quotidien, pour tout faire comme avant : la maison, les enfants. Patience, humiliation d'une femme pour garder auprès d'elle Gilles, le seul homme qui existe pour elle, pour le consoler quand l'autre se sera détachée de lui. Amour tellement grand, désir tellement fort qu'il a tout pris de son corps et qu'il ne restera plus rien à la femme de Gilles pour être elle-même.
3. L'amour, ou juste à côté
Aurelia Jane Lee
3.40★ (13)

Parce que tout le monde le cherche. Sans que personne, en somme, ne sache exactement ce que c'est. Parce que souvent on le trouve là où on ne l'attendait pas. Juste à côté. Parce que peut-être que l'amour, c'est ça aussi. Des déceptions qui nous grandissent, des rencontres et des détours imprévus. Des trop tôt, des pas assez longtemps, des je n'aurais jamais cru. Neuf histoires qui interrogent cette impression de passer à côté de l'amour. Et si on n'avait rien raté ? Ou si, du moins, il y avait quelque chose à prendre là aussi, dans ces faux départs, ces romances avortées, ces rêves qui tournent court ? Neuf nouvelles qui nous rappellent que l'amour n'a jamais fini de nous surprendre et possède des formes infinies.
4. Le rempart des béguines
Françoise Mallet-Joris
3.34★ (333)

Quel miracle arrachera Hélène à cette solitude qui l'étouffe dans la grande demeure de pierre où elle vit en compagnie de son père veuf ? Pris entre ses affaires et sa maîtresse, René Noris n'a guère de temps à lui consacrer. la ville jase de sa laison avec Tamara Soulerr, mais les 15 ans d'Hélène de s'en choquent pas. Au contraire, ce nom de Tamara l'intrigue, l'attire, lui donne à rêver.
5. Si tu passes la rivière
Geneviève Damas
4.18★ (512)

François Sorrente est un jeune homme de dix-sept ans, le dernier d’une famille de cinq enfants. Élevé par sa sœur aînée, Maryse, à laquelle il voue un attachement sans borne, il vit dans la ferme familiale avec son père et deux de ses frères, Jules et Arthur. Il passe le plus clair de son temps à garder les cochons auxquels il parle et se confie. François ne ressemble pas au reste de sa famille, cela lui pose question. Il se demande aussi pourquoi son père, Jacques Sorrente, lui a fait jurer de ne jamais franchir la rivière, pourquoi il n’a jamais connu sa mère, pourquoi sa sœur est partie de l’autre côté ; que s’est-il passé à la maison de l’autre côté de la rivière ? Pour répondre à toutes ces questions, il se lie d’amitié avec le curé du village, Roger, et Amélie, afin que ceux-ci lui apprennent, en cachette, les lettres de l’alphabet. Ainsi, il pourra repartir de la personne par laquelle tout a commencé : sa mère.
6. Une enfance gantoise
Suzanne Lilar
2.71★ (33)

Suzanne Lilar retrace le parcours d'une enfance choyée entre des parents très unis qui l'initient tant au culte familial qu'à l'appel de l'imagination et de la fantaisie. A travers ses souvenirs familiaux et ses apprentissages, elle restitue le passé d'une ville, avec ses oppositions de classes, de langues, de cultures, s'attachant tout particulièrement à la réalité sociologique d'une petite bourgeoisie « également préservée des servitudes de la fortune et de la misère, innocente du péché de capitalisme, épargnée par l'esprit de revendication et de révolte » . Partir à la recherche de son enfance, c'est aussi, pour un écrivain, remonter aux sources de son écriture et retrouver le projet central de sa vie...
7. Moi qui n'ai pas connu les hommes
Jacqueline Harpman
4.06★ (1148)

Elles sont quarante, enfermées dans une cave, sous la surveillance d'impassibles gardiens qui les nourrissent. La plus jeune - la narratrice - n'a jamais vécu ailleurs. Les autres, si aucune ne se rappelle les circonstances qui les ont menées là, lui transmettent le souvenir d'une vie où il y avait des maris, des enfants, des villes. Mystérieusement libérées de leur geôle, elles entreprennent sur une terre déserte une longue errance à la recherche d'autres humains - ou d'une explication. Elles ne découvrent que d'autres caves analogues, peuplées de cadavres. On a pu parler de Kafka, de Paul Auster ou du Désert des Tartares au sujet de cette oeuvre à la fois cauchemardesque et sereine, impassible et bouleversante.
8. Nuit d'encre pour Farah
Malika Madi
3.90★ (89)

Où étaient, maintenant que j'avais besoin d'eux, Balzac, Flaubert, Zola, Sand ou Stendhal?...Loin, loin de ma réalité. Ces hommes et femmes auxquels je m'étais présentée comme étant l'une des leurs, où étaient-ils aujourd'hui pour me sortir de ce pétrin? Je les ai lus, je les ai compris....Par delà leurs tombes, je les ai consolés. Où étaient-ils maintenant pour me rendre toute la bonté et la complaisance dont je les avais gratifiés? Lila m'avait dit un jour: "Tu vis pour ces gens, morts il y a plus de cent ans... Quand tu te réveilleras tu te retrouveras seule..." Elle avait raison. Cette fille que j'avais jugée incapable d'émettre une pensée profonde avait peut-être malgré elle résumé à la perfection les années qui se présentaient devant moi.
9. Célébration du quotidien
Colette Nys-Mazure
4.20★ (95)

" Nous vous en prions, sous le familier, découvrez l'insolite, sous le quotidien, décelez l'inexplicable. Puisse toute chose dite habituelle vous inquiéter. " Colette Nys-Mazure a pris au sérieux l'exhortation de Brecht pour nous offrir cette Célébration du quotidien. Car dans la routine des jours, nous sommes bien souvent ailleurs, absents à nous-mêmes, sourds à ce miracle continu qu'est notre vie ordinaire. A travers une écriture poétique et très féminine, Colette Nys-Mazure célèbre la trame secrète de nos existences. " Chaque matin, je m'étonne et je me réjouis d'être en vie. Je ne m'y habitue pas. "
10. Derrière la haine
Barbara Abel
4.00★ (5157)

D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain, de l'autre il y a Laetitia et David. Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partageant le bonheur d'avoir chacun un petit garçon du même âge. Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux. Jusqu'au drame. Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine... "(...) Barbara Abel n'a pas son pareil pour distiller l'angoisse, manipuler le lecteur, multiplier les rebondissements... jusqu'à la conclusion, noire à souhait." Avantages "Un roman noir, très noir. De ces livres qui oppressent, donnent des frissons, ne laissent pas intact." Laurent Fialaix - Questions de femmes
11. Premier chagrin
Eva Kavian
3.73★ (446)

Sophie s'apprête à faire son premier baby-sitting. Quelle surprise lorsqu'elle découvre que c'est une grand-mère et non une jeune maman qui a posé l'annonce. A partir de ce moment, rien ne se passe comme prévu, et la vie de Sophie va en être bouleversée.
12. L'enragé
Dominique Rolin
3.59★ (85)

Pieter Breughel l'Ancien, ce peintre d'exception du XVIème siècle, est sur son lit de mort et replonge dans ses plus profonds souvenirs. Le jour où il fait son premier dessin, ses parents le traitent de fou, ce qui ne le préoccupe guère. Il continue à aller dans les champs pour s'adonner à sa nouvelle passion. C'est là, qu'un beau jour, il aperçoit une fille de son village dont il s'approche d'un peu trop près. Un paysan les voit et répand la nouvelle dans le village. Quand il rentre chez lui, son père lui annonce, en guise de punition, qu'il est un enfant trouvé et qu'il n'est pas son fils. Sa mère dément tout de suite les déclarations de son mari. Cette révélation le trouble considérablement d'autant que ses parents trouvent la mort quelques années plus tard lorsque le village est rasé par l'envahisseur espagnol. Il va continuer à grandir seul en cherchant le réconfort dans la peinture.
13. L’amie slovène
Françoise Houdart
3.22★ (16)

Janvier 2010. Sarah débarque dans un petit aéroport proche de la frontière slovène. Elle y retrouve Lara, une ancienne amie qu’elle n’a pas revue depuis trente-cinq ans. Des retrouvailles où chacune revient sur les faits de leur vie et où, ensemble, elles ravivent les souvenirs de leur jeunesse.
14. Ma robe n'est pas froissée
Corinne Hoex
3.82★ (27)

La Mer du Nord. Une villa à colombages. Des dunes. Une femme. En trois actes, nous assistons au récit d'une dévastation, à la manipulation d'un père, d'une mère, d'un fiancé qui enferment la narratrice dans un piège de violence. Un texte dérangeant, une écriture âpre, des portraits au scalpel mis au service d'une démonstration implacable, accusant l'entreprise de négation d'un être.
15. La comtesse des digues
Marie Gevers
3.87★ (169)

L’histoire passionnante d’une femme amoureuse d’un homme et d’un fleuve. Parviendra-t-elle à concilier ces deux amours si différents ? Il faudra que la comtesse des digues choisisse et qu’elle trouve, entre l’homme et le fleuve, une nouvelle harmonie.
16. Les vacances d’un serial killer
Nadine Monfils
3.09★ (1570)

Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane. Mais le voyage commence mal! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s'enfuit. Furieux, Alfonse s'arrête dans un snack pour s'enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s'amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l'arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l'écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer... Une comédie décapante, teintée d'humour noir et d'un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.
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