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"Ellis Island...Portes de l'Espoir ou Ile des larmes !..."
Liste créée par fanfanouche24 le 10/09/2014
27 livres.

Après l'émotion intense ressentie à la lecture du dernier texte de Gaëlle Josse "Le dernier gardien d'Ellis island"... j'ai été poussée à chercher plus loin... j'ai pris connaissance du film, et travail réalisés par George Perec sur ce lieu particulier....Aux références ne concernant que ce lieu de transit incroyable...fermé en novembre 1954, j'ai ajouté des souvenirs très forts de lectures sur l'exil, le déracinement, le sentiment de rester un étranger quoi que l'on fasse,etc.

***Voir aussi l'excellente liste d'yva63 " Emigration-Immigration"

[***10 septembre 2014- Actualisé le 26 août 2017- Complété le 25 août 2019]- [En vignette, Ellis Island par Bettmann /CORBIS]



1. Brooklyn
Colm Toibin
3.78★ (937)

Découvert cette référence grâce à Pibook...
2. Le dernier gardien d'Ellis Island
Gaëlle Josse
3.88★ (1959)

"New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé. Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige. A travers ce récit résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse d'un homme face à ses choix les plus terribles."
3. Ellis Island
Georges Perec
4.08★ (282)

"Ce que moi, Georges Perec, je suis venu questionner ici, c'est l'errance, la dispersion, la diaspora. Ellis Island est pour moi le lieu même de l'exil, c'est-à-dire le lieu de l'absence de lieu, le non-lieu, le nulle part. C'est en ce sens que ces images me concernent, me fascinent, m'impliquent, comme si la recherche de mon identité passait par l'appropriation de ce lieu-dépotoir où des fonctionnaires harassés baptisaient des Américains à la pelle. Ce qui pour moi se trouve ici ce ne sont en rien des repères, des racines ou des traces, mais le contraire : quelque chose d'informe, à la limite du dicible, quelque chose que je peux nommer clôture, ou scission, ou coupure, et qui est pour moi très intimement et très confusément lié au fait même d'être juif. "
4. Récits d'Ellis Island : Histoires d'errance et d'espoir
Georges Perec
4.41★ (53)

"De 1892 à 1924, près de seize millions d'émigrants en provenance d'Europe sont passés par Ellis Island, un îlot de quelques hectares où avait été aménagé un centre de transit, tout près de la statue de la Liberté, à New York. Parce qu'ils se sentaient directement concernés, par ce que fut ce gigantesque exil, Georges Pérec et Robert Bober ont, dans un film " Récits d'Ellis Island, histoires d'errance et d'espoir ", INA, 1979, décrit ce qui restait alors de ce lieu unique, et recueilli les traces de plus en plus rares qui demeurent dans la mémoire de ceux qui, au début du siècle, ont accompli ce voyage sans retour. Notre livre se compose de trois grandes parties principales : La première restitue, à travers une visite à Ellis Island et à l'aide de textes et de documents ce que fut la vie quotidienne sur ce que certains appelèrent " l'île des larmes ". Dans la deuxième, " Description d'un chemin ", Georges Pérec évoque sa relation personnelle avec les thèmes de la disparition et de l'identité. La troisième, " Mémoires ", reprend les témoignages d'hommes et de femmes qui, enfants, sont passés par Ellis Island et racontent leur attente, leur espoir, leur rêves, leur insertion dans la vie américaine".
5. Les portes de l'espoir : Ellis Island
Fred Mustard Stewart
4.29★ (34)

"Hambourg, 1907. Sur le Kronprinz Friedrich en partance pour New York, parmi des centaines d'émigrants en haillons, le destin va rapprocher trois adolescents : Jacob Rubinstein qui fuit les pogroms tsaristes; Marco Santorelli qui veut échapper à la vie misérable des paysans italiens; Tom Banicek qui refuse d'être enrôlé dans l'armée austro-hongroise. A travers leurs espoirs, leurs luttes et leurs amours, c'est le portrait de toute une nation à la conquête d'ellemême que trace Fred M. Stewart : une Amérique encore déchirée entre préjugés et tolérance, entre racisme et générosité, mais où peu à peu s'affirment l'émancipation de la femme, le dynamisme industriel, tandis que résonnent les premiers accents du jazz et que Broadway s'allume"… Source : J'ai Lu
6. Partir
Tahar Ben Jelloun
3.71★ (696)

Un texte acéré, bouleversant sur l'exil, le départ de sa terre...et tous les déchirements et les douleurs vécus occasionnés dans ces "éloignements"
7. Samba pour la France
Delphine Coulin
3.83★ (197)

Une lecture écorchée -vive sur la douleur d'être "étranger" dans un pays qui n'est pas le vôtre... qui démultiplie les épreuves, les obstacles pour obtenir le droit de "survivre"...et d'y travailler.
8. Eldorado
Laurent Gaudé
4.05★ (7080)

"À Catane, le commandant Salvatore Piracci travaille à la surveillance des frontières maritimes. Il sillonne la mer, de la Sicile à la petite île de Lampedusa, pour intercepter les bateaux chargés d'émigrés clandestins. Un jour, c'est justement une survivante de l'un de ces bateaux de la mort qui aborde le commandant, et cette rencontre va bouleverser sa vie. Ce roman de l'exil et de l'espoir illustre le destin de ceux qui iront, quoi qu'il arrive, au bout de leurs forces, tant il est vrai que "les hommes ne sont beaux que des décisions qu'ils prennent".
9. Demandeurs d'asile
Benoit Schaeffer
"Seuls ou en famille, les demandeurs d'asile en France peuvent être hébergés dans des structures d'accueil. lis sont alors confrontés aux difficultés de l'attente. Témoin de cet exil, le très beau reportage photographique de Benoît Schaeffer, réalisé principalement dans des établissements Sonacotra, permet de découvrir leur parcours. Cet ouvrage est né de la volonté d'apporter un moyen d'expression complémentaire à une étude Sonacotra/Unicef France menée par des psychiatres, psychologues, anthropologues et sociologues, afin d'évaluer les conséquences du déracinement sur le devenir de la famille. " C'est sans doute la première caractéristique qui ressort de notre étude, la qualité des équipes et des liens qu'elles nouent avec les demandeurs d'asile. La seconde caractéristique concerne les familles et leurs enfants, pris dans des parcours complexes, des questionnements sans fin, tant l'exil et les violences qui l'ont précédé sont encore présents dans leurs corps, dans leurs âmes, dans leurs mémoires. Et puis le quotidien dans ce pays dit d'accueil où tout est nouveau, parfois choquant, toujours surprenant. Et encore la peur, le deuil de ceux qu'on a perdus ou la crainte pour ceux dont on n'a plus de nouvelles"
10. Douce France
Karine Tuil
3.34★ (276)

"" Du plus loin que je me souvienne, je me suis toujours sentie en situation irrégulière. Il me semblait qu’à tout moment quelqu’un pouvait surgir chez moi en hurlant : Police ! Contrôle d’identité ! Et me contraindre à le suivre. C’était absurde, personne n’avait songé à me mettre à la porte, mon casier judiciaire était vierge et je n’envisageais aucune action terroriste ". "La narratrice, un écrivain français de trente ans, est arrêtée par erreur avec des immigrés clandestins lors d’'un contrôle d’identité sauvage. Mi-fascinée, mi-voyeuse, elle décide de se faire passer pour une immigrée roumaine et devient malgré elle victime de la machinerie bureaucratique. Placée dans un centre de rétention administrative de la région parisienne, elle découvre ces immigrés séquestrés qui tournoient dans l’'attente hébétée d’'une décision du juge : libération ou renvoi au pays, la tour de Babel des langues et des codes, le racisme entre noirs et arabes, la course à l'’identité, n’importe laquelle, pourvu qu’on vous laisse en paix. Là-bas, elle va connaître des sentiments contradictoires, entre amour et crainte, pour un clandestin séducteur et manipulateur… Mais ces exilés la ramènent à son propre statut : fille de juifs d’'Afrique du Nord, née en France, elle s’'est toujours sentie en situation irrégulière. Sur ce sujet ô combien d’'actualité ! Karine Tuil pose les bonnes questions : pourquoi cherchons-nous à être aimés quand il suffirait qu'’on nous tolère ? Quel prix à payer pour avoir la certitude d’'être français ? Sommes-nous tous des immigrés ? L’'auteur, qui a eu exceptionnellement accès au centre de Roissy, a écrit ici un roman coup de poing, à mi-chemin entre le pamphlet et la lettre d’'amour aux siens. Un livre où Karine Tuil s’'obsède à traquer l’'assimilation impossible à la Douce France."
11. La Terre et le Sang
Mouloud Feraoun
4.22★ (431)

Un grand souvenir de lecture sur le déracinement et les déchirures d'un "couple mixte" ...
12. Les boucs
Driss Chraibi
2.89★ (67)

"« Dans dix ans que seras-tu ? » demande-t-on à Yalann Waldik, petit cireur algérien., « Je serai un cireur de vingt ans, si Dieu le veut. » Dix ans plus tard, Waldik fait vendre le dernier bouc de son père pour rejoindre, en France, les immigrés nord-africains, les Boucs, parqués en marge de notre monde et qui, « à raison de 69 kilos par Arabe », représentent, dans tes années cinquante, « 20 000 tonnes de souffrance ». Ni l'amour de sa compagne Simone dont il a un enfant, ni l'amitié de Raus, ni la rédaction, en prison, du manuscrit des Boucs ne guériront Waldik de la révolte et de la haine — fruits de la misère et du racisme. Trente-cinq ans après sa parution, le roman de Driss Chraïbi reste d'une poignante actualité. Source : Folio"
14. Feu au centre de rétention (janvier-juin 2008) : Des sans-papiers témoignent
Libertalia
4.25★ (10)

" Durant les six mois qui ont précédé l'incendie du centre de rétention de Vincennes, le 22 juin 2008, les retenus ont multiplié les actes de résistance, refusant de manger, d'être comptés, déchirant leurs cartes, brûlant leurs chambres, affrontant la police. Six mois de luttes collectives au cours desquels nous n'avons cessé de leur téléphoner et de recueillir le récit de leurs révoltes."
15. C'est comment l'Amérique ?
Frank McCourt
3.62★ (691)

"C'est un parcours tout à fait atypique que celui de Frank McCourt. Né à Brooklyn en 1930, peu de temps après que ses parents ont décidé de s'installer aux États-Unis, il a cependant grandi à Limerick dans la misère la plus noire, sa famille ayant dû se résoudre, la mort dans l'âme, à rentrer en Irlande. L'idée de repartir à la conquête de l'Amérique à l'âge de dix-neuf ans est donc à la fois un défi et une revanche. Son récit autobiographique couvre la période qui va de 1949 à la mort de son père en 1985, et raconte l'ascension d'un jeune émigrant irlandais qui fait tous les métiers et connaît toutes sortes de tribulations avant de devenir sur le tard professeur d'université et auteur à succès"
16. La saga des émigrants, tome 3 : Le Nouveau Monde (éditions Gaïa)
Vilhelm Moberg
4.56★ (82)

Une saga en 8 volumes de poche (ou deux chez Gaïa), qui est dans mes grandes lectures en attente...dont j'ai pris connaissance par yva63...==="Voici l'histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l'Amérique et comment leur vint l'idée de s'expatrier : Krishna et Karl Oskar, jeune couple héritier d'une terre aride qui ne parvient guère à nourrir les huit bouches de la maisonnée ; Robert, le frère de Karl Oskar, un contemplatif qui aspire à la liberté... placé comme valet de ferme alors qu'il ne rêve que de l'Amérique ; son compagnon d'infortune, Arvid ; l'illuminé Danjel Andreasson, digne héritier de son ancêtre condamné pour hérésie ; et la catin du village, Ulrika de Västergöhl, dont on se détourne quand on la croise, mais qu'on vibre de visiter la nuit, incognito... Les paysans du Småland, province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. En dehors des naissances, des mariages, des enterrements, ils ne connaissaient guère d'autre péripétie que l'alternance des saisons. Vers le milieu du XIXe siècle, cet ordre immuable commença à trembler sur ses bases. Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus d'au-delà de l'Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l'épopée de ces gens ordinaires animés du souffle de l'aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie."
18. Aux quatre coins du monde
Anne Wiazemsky
3.68★ (160)

"« Des hommes, des femmes et des enfants, demeuraient serrés les uns contre les autres sur les ponts. Beaucoup pleuraient en silence. Beaucoup s'étreignaient. D'autres restaient à l'écart, prostrés dans une douleur muette. Tous éprouvaient le même chagrin, la même détresse devant l'inconnu qui s'ouvrait devant eux et qui ressemblait à cette nuit si noire et si hostile. Chacun, à ce moment, se retrouvait seul dans sa souffrance. Et chacun s'accrochait à une certaine idée de la vie, se promettait qu'il reviendrait, que l'exil ne durerait pas. Quelques-uns, seulement, savaient. Ceux-là regardaient disparaître les côtes de Russie le coeœur déchiré, croyant encore les voir, quand il n'y avait plus rien que les vagues et l'eau, à l'infini. Ils savaient que sur les milliers d'émigrants qui avaient dû fuir la Crimée, ce 11 avril 1919, presque aucun ne reviendrait. »
19. Cher pays de mon enfance : Paroles de déracinés
Jean-Pierre Guéno
4.29★ (32)

"Que nous soyons français d’origine ou d’'adoption, le fruit de l'’exode rural ou de l’'immigration, nous portons tous en nous les traces d'’une certaine forme de déracinement. Par centaines, les auditeurs de Radio France ont répondu à l’'appel lancé sur les ondes : qu’ils aient quitté leur terre, leur village ou leur pays d’'origine, ils nous racontent l’'émotion des grandes transhumances qui ont fait la France d'’aujourd’hui. Leur histoire, celles de leurs enfants, de leurs parents ou de leurs grands-parents nous rappellent que nos racines ne peuvent en fin de compte perdurer, renaître et prospérer que dans le brassage, dans le métissage des êtres et des peuples."
20. L'or de la terre promise
Henry Roth
4.07★ (113)

Suggestion de harvard...
22. Amerika
Rabee Jaber
3.69★ (57)

Proposition de Lefelyne...
23. Exodes
Sebastiao Salgado
4.30★ (28)

"Né au Brésil en 1944, économiste de formation, Sebastião Salgado avait fait ses débuts en photographie en 1973 avec un reportage sur la famine au Niger. Avec Exodes, histoire tragique du monde au tournant du millénaire, le photographe témoigne de la détresse humaine à travers quatre thèmes : la fuite des émigrants et des réfugiés ; la tragédie africaine ; l'exode rural en Amérique latine et les nouvelles mégalopoles en Asie. Pendant six ans, Sebastião Salgado a parcouru plus de quarante pays, travaillé au milieu des fugitifs et réfugiés, effrayés, humiliés et démunis, sur le bord des routes, dans les camps ou les taudis des grandes villes. Pris dans l'étau de ces conditions misérables, tous ont accepté d'être photographiés pour faire connaître leur détresse. Ce sont des images en noir et blanc qui révèlent l'instinct de survie, la dignité de ces autres qui portent les stigmates des souffrances, des incertitudes et du désespoir ou saisissent un moment tragique, dramatique ou héroïque d'une existence individuelle. Pour Salgado, dans cette grande saga, "des centaines de millions d'êtres humains ont rompu avec la stabilité millénaire de la fixation communautaire et sont en pleine mouvance vers d'autres destinées". Formidable plaidoyer pour les populations déplacées et les accueillants, Exodes, en 360 images, sans fioritures, s'efforce d'impliquer le regard du spectateur-lecteur dans cette modernité inquiétante." --Céline Darner
24. Femme à la mobylette
Jean-Luc Seigle
3.68★ (706)

Ajout le 26 août 2017---- Lecture présente très prenante... "Femme à la mobylette de Jean-Luc Seigle Suivi de "A la recherche du sixième continent de Lamartine à Ellis Island - relation de voyage" Il n'y a pas de lien à faire entre une cathédrale, un camp de concentration et Ellis Island, si ce n'est que sont les rares endroits au monde qui nous bâillonnent. Cela vient des lieux eux-mêmes et de leur histoire. Ils contiennent soit la plus grande souffrance soit la plus grande ferveur humaine. Ellis Island contient les deux. (p. 230)"
25. La petite fille de Monsieur Linh
Philippe Claudel
4.18★ (10401)

Proposition de mosaique92. MERCI
26. Cette terre promise
Erich Maria Remarque
3.80★ (116)

Proposition de Hardiviller... Merci !
27. Ceux qui partent
Jeanne Benameur
3.83★ (968)

Ajout le 25 août 2019--"Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une poignée à l'éprouver, chacun au creux de sa langue encore, comme dans le premier vêtement du monde. Il y a Donato et sa fille Emilia, les lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther, l'arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des libres Américaines. Retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, les voilà confrontés à l'épreuve de l'attente. Ensemble. Leurs routes se mêlent, se dénouent ou se lient. Mais tout dans ce temps suspendu prend une intensité qui marquera leur vie entière. Face à eux, André Jonsson, New-Yorkais, père islandais, mère fière d'une ascendance qui remonte aux premiers pionniers. Dans l'objectif de son appareil, ce jeune photographe amateur tente de capter ce qui lui échappe depuis toujours, ce qui le relierait à ses ancêtres, émigrants eux aussi. Quelque chose que sa famille riche et oublieuse n'aborde jamais."
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