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"Les livres de la vie de Henry Miller"....
Liste créée par fanfanouche24 le 13/09/2014
38 livres.

Cette lecture me rend si euphorique que j'ai envie de partager un peu de cette jubilation !... Que pour ceux ou celles qui auraient envie de lire cette véritable anthologie pour boulimiques, qui n'auraient pas le temps, reporteraient... je ne cite qu'un infime extrait des préférences et curiosités de l'auteur de "Sexus"... car la bibliothèque "minima" de Miller est de plus de 3.000 ouvrages... A savoir déjà qu'il me faudrait citer l'intégralité des oeuvres de Giono, Hamsun, Dostoievsky, Cendrars, Haggard, David Herbert Lawrence, Anaïs Nin, Jung, J.C. Powys, ....London, Maeterlinck, Marc Twain,etc

***** en cours, le 14 septembre 2014

[en vignette, Henry Miller- Photos-vintage.fr]



1. Les livres de ma vie
Henry Miller
3.95★ (248)

"Qu'un écrivain aussi original, aussi peu suspect d'avoir subi des influences que Henry Miller établisse une liste des livres qui, à quelque titre, ont aidé à la formation de son esprit, il y a là, déjà, de quoi surprendre. On verra d'ailleurs que cette liste est curieuse : D. H. Lawrence voisine avec Rider Haggard (entre ce dernier et l'auteur de Nadja, Miller établit un curieux parallèle), Lao-tseu avec G. A. Henry, auteur de romans historiques, le Gallois John Cowper Powys avec Dostoïevski. Le lecteur français ne manquera pas d'être flatté par la place importante donnée aux écrivains de son pays. On trouvera dans ce livre les éloges les plus émouvants et les plus justes de Céline, de Jean Giono, de Blaise Cendrars et de beaucoup d'autres. Mais ce livre n'est, en aucune façon, un ouvrage de critique littéraire. Le recensement de ses lectures est aussi, pour Miller, un prétexte à rechercher le temps perdu, à faire revivre ses années d'enfance et de jeunesse, la vie théâtrale à New York au cours des années 1900. "
2. Blaise Cendrars
Henry Miller
4.75★ (13)

Fanfanouche24- extrait " Une découverte épatante en fouinant hier dans une de mes librairies parisiennes préférées, La librairie Tschann : la réédition par les éditions Fata Morgana d'un texte peu connu d'Henry Miller en hommage à l'un des ses écrivains préférés et profondément admirés: Blaise Cendrars. J'ai dévoré ce texte incroyable en une nuit...prise par le tourbillon des mots de Miller. L'auteur sulfureux... que Blaise Cendrars viendra visiter pour le féliciter de son "Tropique du Cancer"... est bien plus que cela pour Miller. Admiratif , épaté par le parcours aventureux de l'homme, de l'écrivain, sans omettre les talents de découvreur de Cendrars, au fil de sa vie, de ses fonctions de directeur des éditions de La Sirène , de ses talents de traducteur?Miller éprouve une dette de reconnaissance à tout jamais pour cet écrivain qui rejoint tout ce qui lui tient à c?ur dans l'existence : « tu n'as nullement besoin de mon aide, ni de l'aide de quiconque, d'ailleurs. C'est toi, en vivant comme tu fais, qui automatiquement nous aides ; nous tous, partout où des hommes vivent leur vie. Une fois encore, je te tire mon chapeau (?) A la fin de chacune de tes lettres, tu me tends ta « main amie ». Je saisis cette main gauche, chaude et vigoureuse et je la serre avec joie, avec gratitude et à mes lèvres montent les mots d'une reconnaissance qui n'aura pas de fin « (p. 76-77) Henry Miller à l'extrême mérite de faire découvrir « son » Cendrars, en dehors des chemins battus et des ?uvres trop connues? il met l'accent sur deux textes qui lui paraissent primordiaux : « L'Homme foudroyé » et « Une nuit dans la forêt »?Il se sent remué, toujours bouleversé par la force de l'Homme , de son vécu extraordinaire, que Cendrars transfigure par « ses mots »?son style unique."
5. Lire aux cabinets
Henry Miller
2.85★ (345)

"A tous ceux qui se plaignent de ne pas avoir le temps de lire, Henry Miller fait quelques suggestions pleines de bon sens : lisez dans les transports en commun ou, mieux encore, aux cabinets ! N'est-ce pas là un endroit calme où personne en vous dérangera ? Après tout, puisque nous sommes obligés d'y aller, pourquoi ne pas profiter au mieux du temps que nous y passons ? Pourtant, à bien y réfléchir, ce n'est peut-être pas une si bonne idée... Miller s'invite dans notre intimité et se livre à quelques réflexions désopilantes en mêlant souvenirs et anecdotes sur les cabinets... de lecture."
6. Jean le Bleu
Jean Giono
3.78★ (763)

"Dans ce récit autobiographique, Jean Giono évoque son enfance passée à Manosque, dans une maison haute avec un escalier étroit qui relie la blanchisserie du rez-de-chaussée, où s'active sa mère Pauline, au troisième où se trouve l'atelier de cordonnier de son père. C'est là que Jean Giono a appris à sentir, à voir et à penser sous la garde vigilante de sa mère, modelé par la sagesse et la grande bonté de son père. Jean Giono nous raconte aussi les aventures et les drames qui l'ont marqué et sa découverte de la sensualité au cours d'un séjour chez les bergers. C'est sur le départ pour la guerre de 1914 que s'achève ce merveilleux recueil de souvenirs d'enfance, empli de fraîcheur et de tendresse."
7. Siddhartha
Hermann Hesse
4.13★ (8880)

"Un jour vient où l'enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha. Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n'arrive pas à trouver la paix de l'âme recherchée. Puis c'est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l'accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu'il acquiert en font un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire. Il s'en va à travers la forêt, au bord du fleuve. C'est là que s'accomplit l'ultime phase du cycle de son évolution. Dans le cadre d'une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d'une rare maîtrise, Siddhartha, roman d'une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, Prix Nobel de littérature. "
8. L'Homme foudroyé
Blaise Cendrars
4.01★ (351)

"Quatrième de couverture À quoi tient, dans "L'Homme foudroyé", cet air de fête, cette jubilation de l'écriture dont rendent mal compte un titre aux couleurs tragiques et tant d'épisodes marqués par la guerre, l'échec ou la mort. Qu'est-ce qui pousse Blaise Cendrars à écrire à son ami Jacques-Henry Lévesque que c'est la ce qu'il a fait de meilleur à ce jour, et à Raymone, sa compagne, que c'est « le meilleur livre du monde ». C'est dans le traitement du temps qu'il faut sans doute chercher les éléments d'une réponse. Le désordre savamment rhapsodique de ce livre à la composition fascinante répond à une ambition de démiurge : créer en secret l'écriture de l'éternel retour. Pour retrouver le temps perdu, Cendrars invente la prochronie."
9. Séraphîta
Honoré de Balzac
3.15★ (114)

"Dans un village de Norvège, perdu au milieu des glaces et des neiges, Minna, la fille du pasteur, éprouve une étrange attirance pour Séraphîtüs. De son côté, Wilfrid, un étranger retenu pendant l'hiver à Jardis, tombe sous le charme de Séraphîta. En réalité Séraphîtüs et Séraphîta ne forment qu'un seul être, synthése de l'être terrestre et de l'être immortel, qui doit convaincre les hommes d'abandonner leurs désirs et leurs aspirations terrestres afin d'atteindre le monde céleste. Ce curieux récit d'Honoré de Balzac prend appui sur les visions occultes du mage suédois Swedenborg. Il offre une occasion unique de découvrir les idées gnostiques de Balzac sur la vie dans l'au-delà. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre."
10. Lettres à son frère Théo
Vincent van Gogh
4.19★ (590)

"Ces {Lettres, }écrites entre 1873 et 1890, sont le témoignage déchirant d'un homme sur sa peinture. Van Gogh en sa genèse, Van Gogh en ses couleurs, travaillant sans relâche. L'homme à qui s'adresse un tel déchaînement de lucidité se prénomme Théodore, marchand de tableaux "apôtre" qui envoie à son grand frère tubes, brosses, toiles et argent -- quand c'est possible."
11. She
Henry Rider Haggard
3.53★ (125)

"L'aventure baroque, le surnaturel, le mystère, la quête de l'inconnu, l'amour, la passion, ta mort. Dans « She », tout est présent, tout vibre, tout bouge, tout foisonne, à l'instar des grandes épopées, tel un superbe livre d'images où, à chaque page, éclaterait la figure la plus saisissante. II est vrai que le roman de Rider Haggard a toujours été considéré comme un des chefs-d'œuvre essentiels de la littérature fantastique anglo-saxonne".
12. Tao Te King : Le Livre de la Voie et de la Vertu
Lao Tseu
4.06★ (1140)

"Malgré son contenu très bref, le Tao-tê-king, attribué par la tradition au philosophe Lao-tzeu, a joué un rôle particulièrement important dans l?histoire de la civilisation chinoise. Dès le IV et le IIIe siècle avant J.-C., son influence était considérable"
14. Jean-Christophe
Romain Rolland
4.19★ (387)

"Écrivain engagé, pacifiste, poète et humaniste, figure majeure de la littérature française du XX' siècle, Romain Rolland (1866-1944) a laissé une œuvre exigeante et ambitieuse, distinguée par le prix Nobel en 1915, et dont la pièce maîtresse demeure Jean-Christophe, roman auquel il consacra dix ans de sa vie. Passionné de musique, il y retrace le destin et la formation d'un compositeur de génie, héros romantique et " âme libre à l'image du Werther de Goethe. De l'enfance à la maturité, Jean-Christophe Krafft découvre la douleur, l'injustice, affronte les épreuves de la vie pour enfin s'accomplir, trouver l'équilibre et la paix. Roman d'apprentissage, tableau du monde intellectuel européen de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, cette vaste fresque qui mile pensée et poésie, réalisme et symbolisme, est autant une réflexion sur la création artistique que l'exploration sensible et profonde de l'âme humaine. Un chef-d'œuvre et un classique."
16. Si le soleil ne revenait pas
Charles Ferdinand Ramuz
4.01★ (152)

"" Il faut dire que, pour eux, chaque année, vers le 25 octobre, le soleil était vu pour la dernière fois et il ne reparaissait pour eux que le 25 avril. Le 25 octobre, au-dessus de la montagne qui est au sud, il y avait encore une traînée de feu, une vague gerbe d'étincelles comme quand avec un bâton on attise un brasier; et c'était fini pour six mois. " Mais le rebouteux Anzévui a prédit que, ce printemps-ci, le soleil ne reviendrait pas... Le village s'installe dans une psychose de fin du monde. A partir de cette situation, C.-F. RAMUZ, le grand écrivain romand né il y a tout juste un siècle, a écrit un hymne vibrant à la vie, à la jeunesse et à la pérennité de la nature. Source : Marabout"
18. La Faim
Knut Hamsun
4.04★ (1499)

19. Pierrot mon ami
Raymond Queneau
3.76★ (277)

"Ce silence, cette nuit, ces rues étroites, tout disposait Pierrot à ne penser à rien de précis. Il regardait à droite, à gauche, comme pour accrocher quelque part ses petites curiosités, mais ne trouvait rien - tout au plus les enseignes, et qui ne valaient pas les billes de l'avenue de Chaillot. Il songea un instant à visiter le bobinard de cette sous-préfecture, mais il ne rencontrait personne pour le renseigner. Finalement il se perdit. Il traversait maintenant une petite banlieue ouvrière, avec des manufactures ici et là. Plus loin, Pierrot atteignit une route assez large, avec un double liséré d'arbres, peut-être nationale ? peut-être départementale ? Il marcha encore quelques instants. Il entendit tout près de lui un grand cri, un cri de femme, un cri de peur."
21. Bubu de Montparnasse
Charles-Louis Philippe
3.39★ (61)

" Le " milieu ", ses filles et ses souteneurs, la violence nue, les prisons et les boulevards au début du siècle. Dans ce monde où la misère écrase, où l'argent tue, Charles-Louis Philippe nous fait vivre une histoire d'amour fou entre un jeune homme et une prostituée. Berthe croira échapper à sa condition avec Pierre, mais Bubu le souteneur viendra la reprendre."
22. Mon ami, Henry Miller
Alfred Perlès
4.75★ (7)

Un très agréable souvenir de lecture d'un écrivain, grand ami de Henry Miller..............."Alfred Perlès, qui travaillait alors à la rédaction parisienne du Chicago Tribune, fit la connaissance d'Henry Miller lorsque celui-ci vint s'installer à Paris en 1930. Pendant dix ans, ils ne se quittèrent pas. Ces années de séjour à Paris sont décisives dans la vie de Miller : il publie Tropique du Cancer et Tropique du Capricorne qui devaient imposer son nom et influencer si sensiblement la littérature contemporaine. A ces dix ans de misère, d'exaltation, d'amour, de travail et d'amitié, Alfred Perlès a consacré les trois premières parties de son livre ; la dernière traite de la vie et de l'activité de Miller aux Etats-Unis, où la déclaration de guerre l'obligea à retourner. Mon ami, Henry Miller, plus qu'une biographie, plus qu'un essai, est le portrait plein de tendres et d'humour d'un homme et d'une oeuvre considérables. La première édition de Mon ami, Henry Miller a été publiée par Maurice Nadeau dans " Les Lettres Nouvelles " en 1956."
25. Les Javanais
Jean Malaquais
4.02★ (63)

"Nous sommes quelque part en Provence, dans les années 30. Non point la Provence de Pagnol, mais celle des vieilles mines d’argent et de plomb où trime une faune rien moins que recommandable. La mer n’est pas loin, le soleil plutôt bon zigue. Quant aux mines, disons qu’elles sont tellement pourries que les ouvriers français refusent d’y descendre – alors on fait appel au bon vouloir des tordus de passage qui n’ont pas peur de s’y frotter. Ils ont tous quelques points en commun : des gueules de métèques, des permis de séjour défaillants, la dalle en forte pente, et jaspinent des langues bizarres"
27. Confessions sur les femmes, l'amour, l'opium, l'idéal, etc
Maurice Magre
3.90★ (15)

"Maurice Magre (1877-194 1) n'est pas mort, C'est seulement un vivant qu'on ne voit plus et qu'on n'entend plus. Cet ouvrage, écrit en 1930 par l'un des écrivains majeurs du XXe siècle, est le premier d'une longue et somptueuse série d'essais. A chaque page tournée, c'est une grande bouffée de sagesse que l'on respire à pleins poumons. Des confessions insolites, voluptueuses et volatiles pour mieux enivrer le lecteur.. Attention, ce livre est à mettre entre toutes les mains !"
29. Amants et Fils
D.H. Lawrence
3.96★ (298)

"Ce roman presque autobiographique est l'histoire d'un jeune homme, Paul Morel, qui ne peut se détacher de sa mère pour arriver à une indépendance affective. Malgré leur amour pour lui, Miriam puis Clara échouent dans leurs efforts pour vaincre la redoutable influence maternelle. Paul les abandonne et retourne à la mère qui, malgré son apparente humilité, exerce sur lui un profond empire. Lawrence a mis aussi dans ce drame ce qu'il a vécu de l'existence des mineurs du Nottinghamshire, sa tendresse pour l'humanité, son admiration pour la splendeur de la nature. "
37. Fantômes du Japon
Lafcadio Hearn
4.08★ (130)

" Anglo-grec et apatride, Lafcadio Hearn (1850-1904) a cherché sa voie aux États-Unis, à la Martinique et à la Nouvelle-Orléans avant de la trouver, par hasard, au Japon. Dans la vingtaine d'ouvrages consacrés à ce pays, il a glissé chaque fois un ou deux contes qui venait de l'émerveiller. Les voici réunis pour la première fois en un véritable musée portatif de l'horrible et du bizarre. L'aveugle qui faisait pleurer les morts, l'homme-requin versant des larmes de rubis par reconnaissance envers son bienfaiteur, l'enfant qui naquit deux fois, le tableau qui perdait ses couleurs quand on le séparait de son propriétaire, le vampire tapi au fond des eaux, la morte aux mains vivantes, le chevaucheur de cadavres, le mangeur de rêves, la ville qui ignorait la mort et la douleur, celui qui avala un fantôme et celui qui tombé amoureux d'un portrait le vit s'animer et l'épousa... Et d'autres encore..."
38. L'arc-en-ciel
D.H. Lawrence
3.46★ (44)

"À travers l'histoire de trois générations de femmes, Lydia, Anna et Ursula, D. H. Lawrence livre le premier volet de sa grande fresque des femmes amoureuses. Dans l'Angleterre de la fin du XIX&esur; siècle, en pleine mutation, qui, progressivement, passe d'un monde rural à la société industrielle, Ursula Brangwen réalise enfin les aspirations de sa mère et de sa grand-mère, et incarne une jeune femme moderne accédant enfin à la pleine conscience d'elle-même. Paru en 1915, L'arc-en-ciel est immédiatement censuré et interdit, en raison d'«outrances» qui paraissent aujourd'hui bien timides. D. H. Lawrence, par la force d'un art qui est toujours au plus près de la vie, par la volonté presque forcenée de rendre compte de ce qui se passe au plus profond d'un être, n'a de cesse de «proclamer que les mystères et les passions de la chair sont aussi sacrés que les mystères et les passions de l'esprit».
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