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" Ecoute-moi vieillir...ou honorons nos grands-seniors ! ..."
Liste créée par fanfanouche24 le 19/10/2014
49 livres.

Combat, attachement à l'existence et à ses proches ou appétit de Vivre devenant défaillant, jusqu'à parfois les syndromes divers du glissement ??---------Deux excellentes listes sur la vieillesse ont déjà été constituées,[cf: "La Vieillesse" de Michelekastner et "Les Vieux" de Kaya].

Cette nouvelle sélection touchera bien sûr les "Vieux", mais au-delà ,"les Grands Seniors". Parallèlement à mes études, puis mon métier de libraire, j'ai dû faire face à plusieurs accompagnements de "grands aînés".... où mes proches (en liens du sang) fuyaient, détestant et la maladie et le grand âge. J'ai donc , à 20 ans à peine, en poursuivant mes études de lettres, accompagner, mis en place des astuces pour maintenir ma grand-mère devenue aveugle, dans son espace familier... encore aujourd'hui, je suis fière de lui avoir permis "deux années" supplémentaires , entourée, sécurisée.... une adorable "mémé", qui appréciait chaque attention, était heureuse dès qu'elle avait de la compagnie, ne se plaignait jamais.... Juste, quand je devais repartir à Paris (je faisais des allers-retours vers la Bretagne, pour passer du temps avec elle et m'organiser avec deux auxiliaires de vie, avec qui je suis toujours en lien amical, depuis tout ce temps), elle trouvait des prétextes pour retarder mon départ, me demandait x. choses, pour repousser l'échéance où elle se retrouverait seule... encore à ce jour, 25 ans après, j'en suis encore "malade d'émotion"...tout se serre en moi, lorsque je croise dans ma ville les silhouettes isolées, au ralenti,qui s'obstinent, dans les flots humains en activité, toujours pressés. Deux mondes qui se croisent si peu, à mon sens ! Il me fallait partir travailler pour payer mes études, et reprendre mes cours. Quand je la laissais, la voyant "en larmes", je mettais des jours à m'en remettre. Je dois à l'accompagnement de ma grand-mère adorée, une colère viscérale de savoir mes aînés ou autres proches, dans un isolement cruel...

Après cet accompagnement premier.. j'en ai assumé d'autres, Cette liste est un einième coup de gueule... contre notre système qui se gargagrise des progrès de la médecine, de notre nouvelle longévité... qui augmente... pour qui, pourquoi et dans quelles conditions ?----------------------------------------------------------------------------------------------------

En plus de mes fonctions de documentaliste,actuelles, j'ai débuté quelques dépannages, en soirée, pour aider et être présente auprès d'une centenaire corse, très vive , à la forte personnalité...avec cependant des fragilités physiques, des douleurs, mais surtout à mon humble avis, un véritable état dépressif, n'ayant plus de goût pour quoi que ce soit, me confiant le soir lorsque je la laisse, elle s'adresse "au ciel"... en demandant de "s'endormir définitivement"... Ce soir, trois longues heures nous attendaient, entre dîner, prise de médicaments, les préparatifs du coucher... et aussi de façon essentielle une vraie "présence active"... pour ralentir les "paniques nocturnes"...Beaucoup d'agressivité à la hauteur de sa lassitude... et j'ai réfléchi à toutes sortes de choses, qui accrochent son attention, lui fassent relâcher la pression; C'est de la "haute voltige".... négociations permanentes pour tout... J'ai finalement décidé (car le temps de concentration s'est obligatoirement amenuisé à l'extrême) d'apporter mon ordinateur pour lui faire écouter des chansons corses anicennes, avec des projections des paysages de son île...le rappel et la familiarité des sons et des couleurs de sa terre natale.... la soirée , en fut plus légère, propice à des évocations agréables de l'enfance... heureuse de la laisser plus "sereine"...Ces désarrois, impuissances du "Grand âge" ne peuvent que nous prendre aux "tripes"...------------------------------------------------------------------------------------------------------

Confuse de choisir un sujet aussi "dérangeant"...mais entre le jeunisme exacerbé, les personnes qui à 40 ans sont considérés comme des "vieux croûtons" dans le monde du travail... alors les "Grands seniors" relèvent des "dinosaures" que l'on exhibe, lorsque cela sert un élu, qui veut redorer son image. Parmi les images véhiculées par les médias qui me mettent hors de moi, sont ces "anniversaires -bidons", où on célèbre en grande pompe la, le doyen (ne) d'un établissement, où l'on montre, glorifie son, sa centenaire... comme au "zoo" !!!

Ce soir , "ma centenaire" m'expliquait sa lassitude, et ses ressentis très justement analysés...Ma réponse n'a été que mon "écoute la plus attentive qui soit" et de l'écoute musicale liée à ses racines corses... après on est juste impuissant !?--- Cette sélection proposée réunit des lectures qui m'ont émue, interpellée, et d'autres , nouvelles; à lire dont un texte important sur "le syndrome de glissement" lorsque le "senior ou grand Senior" a décidé qu'il ne voulait plus vivre, et se laisse "glisser"....hors de l'existence !

[Pour la photo en vignette, voir le lien vers le blog suivant : http://cassymary.canalblog.com/archives/2012/12/08/25750400.html]

****19 octobre 2014- Ajout le 24 octobre 2016-Actualisé le 9 août 2017



1. Ecoute-moi vieillir
Bernard de Peufeilhoux
4.00★ (6)

"Ne faut-il pas cesser de n’'envisager le soin et l’'accompagnement qu'’à partir d’'un savoir, d’'un savoir-faire ? Si l’'on veut permettre à la personne âgée de rester une personne humaine jusqu'’au bout, il importe de donner toute sa place au savoir-être. Apprendre alors à se tenir dans une attitude d'’écoute vis-à-vis de la personne, afin de saisir ses besoins, ses demandes, mais aussi vis-à-vis de soi-même, pour percevoir les messages que l’'on envoie et les réponses que l’'on apporte. Aller au-delà des mots, apprendre ce langage qui va du corps vers le cœoeur comme du cœoeur vers le corps et dans lequel on livre quelque chose de sa propre vie."
2. Moi, quand je serai vieille...
Marie Fersac
4.00★ (12)

"On les appelle Pépère ou Mémère. On a oublié depuis longtemps leur vrai nom. La famille les presse de vendre la maison et de se faire admettre en maison de retraite, contre leur volonté, mais... pour leur bien. C'est sans compter sans Mémère qui va se révolter contre le destin tout tracé qu'on lui réserve. Et lorsque leur petite-fille - en pleine dérive - débarque dans leur cour,avec un enfant sans père et une caisse pleine de chats, Marie et Louis vont braver le monde entier et faire entendre la voix du grand âge opprimé."
3. En souvenir d'André
Martin Winckler
4.09★ (562)

Un médecin atypique à l'écoute de ses malades qui veulent finir leur vie dans la dignité et dans la lucidité...sans être infantilisés, ou dépendants de leurs proches !
4. La dernière leçon
Noëlle Châtelet
3.81★ (788)

L'auteure accompagnant la fin de vie sa maman. Le très fort souvenir non pas triste, mais lumineux d'une relation, d'une confiance, complicité rares entre ces deux êtres !
5. Le vase où meurt cette verveine
Frédérique Martin
3.67★ (331)

Une lecture récente totalement bouleversante et dérangeante d'un couple vieillissant, ayant été fusionnel durant plus de 50 ans de mariage, se retrouve séparé, à leur grand désarroi réciproque. Pour le conjurer, ils s'écrivent de longues lettres remplies d'amour et de complicités partagées...
6. Mon vieux et moi
Pierre Gagnon
3.66★ (247)

"Après une carrière dans la fonction publique - rayon "aides sociales" -, le narrateur, qui vient de partir à la retraite, adopte Léo (99 ans), qu’il croisait régulièrement dans la maison de retraite où il rendait visite à sa tante. Léo est d’accord pour venir s’installer chez lui. Une aventure commence. Mon vieux et moi est le récit de leur vie à deux, de leur face à face, à travers les détails significatifs de la vie quotidienne ; en particulier les efforts, l’attention du narrateur envers Léo. Mais c’est bien Léo qui, immensément patient, accommodant, lui en apprendra sur l’existence : « sans grands discours, par des gestes et de simples intentions, cet homme m’enseigne comment vivre harmonieusement ». Un matin, victime d’une chute en ramassant le journal, Léo est hospitalisé. A son retour, il n’est plus que l’ombre de lui-même ; il perd la tête…"
7. Les encombrants
Marie-Sabine Roger
3.83★ (390)

Des nouvelles sensibles, poignantes sur nos "séniors", ces "encombrants" !!?
8. Et puis, Paulette...
Barbara Constantine
3.89★ (8102)

Un livre joyeux où la solidarité atténue et console des affres de l'âge !
9. Les arbres voyagent la nuit
Aude Le Corff
3.78★ (318)

Une très jolie histoire.... où un vieux monsieur, ancien professeur, n'a plus envie de rien; il va rencontrer une petite fille en plein désarroi et chagrin...il lui lira "Le Petit Prince"...et l'"Ancien" retrouvera un sens ,un goût de vivre en aidant cette fillette... Les bienfaits épatants et si nourrissants des liens intergénérationnels, sans l'obsession d'enfermer les êtres dans les cases de "l'âge" !!
10. Le vieux roi en son exil
Arno Geiger
4.26★ (120)

Un texte tonique , lumineux, incroyable sur un récit, au demeurant accablant... L'auteur narre sa présence et ses remises en questions quant aux moyens de communication, nouveaux, à inventer pour être aussi présent que possible auprès d'un père atteint par Alzheimer ! Un récit authentique, plein d'espoir, de joie de vivre dans l'instant présent , encore un peu auprès d'un père très aimé !
11. Devant ma mère
Pierre Pachet
4.50★ (10)

Un récit que j'achève (19 oct.2014) avec moult intérêt, interrogations et émotions exacerbées !!----Enfant, m'a-t-on dit, je voulais être avec ma mère, ne pas la quitter, qu'elle ne me quitte pas. On me l'a rappelé plus tard, dès la fin de la guerre, avec attendrissement, ou pour se moquer un peu de mes désirs d'indépendance. A présent, je ne peux plus être avec elle, ni même près ou auprès d'elle. Dans l'état où elle est, ce que je peux espérer en allant la voir et en y passant du temps, c'est qu'elle regardera dans ma direction, sans me reconnaître vraiment, et qu'elle me permettra ainsi d'être devant elle, de lui parler pour réveiller brièvement sa capacité à mimer une conversation, de lui donner à manger. Je la reconnais, je la regarde, je l'écoute. Malgré notre connivence humoristique de toujours, à présent presque totalement détruite, je me sens comme devant une figure très ancienne, une statue faiblement animée mais puissante, monumentale. P. P.
12. La marche lente des glaciers
Marie Rouanet
4.03★ (55)

"Lorsque nous sommes enfants, ils nous paraissent forts, indestructibles, ces pères et ces mères qui, chaque jour, inlassablement font tout pour nous rendre heureux. Puis, insensiblement, comme le glacier en apparence immobile, le temps pénètre au fond de leur chair et un matin les voilà devenus petits et fragiles. Avec émotion et pudeur, Marie Rouanet regarde ses parents s'engager sur le "petit chemin" qui mène au bout de la "grand-route" jusqu'à ce qu'ils ne soient plus là. C'est alors dans les souvenirs heureux qu'elle retrouvera leur présence et non dans la mort ou dans leur maison désormais vide où tout blesse..."
13. Profanes
Jeanne Benameur
4.04★ (1831)

J'ai découvert cette auteure avec passion, avec ce texte magnifique et joyeux sur un homme, veuf, seul, en fin de vie, qui décide d'organiser la manière dont il souhaite être entouré pour les derniers mois de son existence. Là aussi, pas de jérémiades, ni de larmes, ni d'apitoiement. L'Amour de la vie, du présent et des liens que l'on construit avec les autres !
14. La petite vieille du rez-de-chaussée
Charlotte Bellière
4.35★ (37)

Album jeunesse- voir excellente critique de -mila707- et de Biname " une petite vieille c'est loin d'être quelque chose de facile. Souvent on nous oublie, on devient une personne sans prénom qu'on rattache à un lieu qu'on prend soin d?éviter. Mais bon, on a beau vieillir, il faut continuer à se nourrir et cette tâche est loin d'être agréable pour notre petite vieille car pour arrivant chez son épicier elle doit traverser une route très large. Le plus souvent, ni une, ni deux, elle empoigne le bras ou la main qui se trouve à côté d'elle afin que cette personne l'aide à traverser. Mais ce jour là rien ne se passe comme prévu et notre adorable petite vieille se transforme en une statue. Elle n'arrive plus à bouger, ni parler. Heureusement des voisins passent par là mais au vu de la situation se sera de l'aide de tout l'immeuble dont la petite vieille aura besoin pour reprendre vie. Adorablement illustré, j'ai adoré cette histoire qui nous montre comme la solitude et le rejet peuvent être douloureux à vivre au quotidien pour plusieurs personnes. On soulignera à la fin de cet album que les rencontres, l'entraide sont d'une grand richesse. Ce sont des sources d'amour et de vie dont il faut profiter au maximum. "
15. Le sas de l'absence
Claude Pujade-Renaud
3.55★ (75)

"Ils sont trois : le Père, la Mère et la Fille, trois personnages qu'un même voyage attend, celui de la vieillesse, celui de la mort, qui est encore une autre façon de vivre. C'est cette vie-là qu'ose nous raconter la Fille, par petites touches, avec la délicatesse, la tendresse d'un enfant pour ses parents, qui, à l'heure de la fin, est à son tour mère de sa mère, mère de son père. Plongée dans l'enfance, plongée dans l'amour, Le sas de l'absence évoque avec simplicité le mystère que recèle chaque individu : celui d'être en vie. "
16. Une année avec mon père
Geneviève Brisac
3.21★ (185)

Une lecture émouvante, pleine de vie, offrant une relation animée, bousculante entre un père vieillissant (mais qui n'a pas l'intention de lâcher prise) et sa fille, l'auteure !-------------"Après un terrible accident de voiture, un homme rentre chez lui. Ayant échappé de peu à la mort (sa femme, elle, a disparu dans l’accident), il lui faut maintenant tout réapprendre. Sa fille, jour après jour, l’accompagne, et tente de tenir la main de cet homme intraitable. Inquiète ou joueuse, sa voix décrit les quatre saisons de ce retour à la vie. Elle raconte son histoire, celle d’un Français, juif laïque et républicain, né à la fin des années 20, amoureux des paysages de son enfance qu’il ne concevait pas de défendre autrement que les armes à la main. La guerre, la politique, le travail, les femmes, il a tout vécu sans jamais s’expliquer. Et il n’a pas l’intention de commencer. Lumineux, cocasse, bouleversant, ce livre est tout entier du côté de la vie. L’écriture engage avec la mort une course de vitesse, et rien ne dit qu’elle n’en sortira pas gagnante. Chacune – et chacun – y reconnaîtra l’essence même de ces liens si précieux qui se tissent entre les pères et les filles."
17. La reine nue
Anne Bragance
4.05★ (108)

Un très fort souvenir de lecture..."Voilà un portrait de femme haut en couleur. Celui de Giuletta, forte tête et fantasque, au-dessus d'une formidable entreprise familiale, mère de sept enfants, comptant comme autant de péchés, et romancière à succès.La Reine nues'ouvre sur ses moments d'égarements, des premiers troubles, des dérèglements bénins. On se doute comment cela se terminera... En attendant, l'état s'aggravant (elle décide notamment de vendre ses souvenirs, disparates et d'inégales valeurs, débités en tranches et vendus à qui veut bien l'entendre), cette famille nombreuse et éclatée va devoir se retrouver autour d'elle pour un tour de garde hebdomadaire. Et d'assister ainsi aux élucubrations, aux délires qui la plongent parfois dans un strip-tease, laissant voir un corps décharné, flasque et pitoyable ou qui mènent à la résurrection des personnagesde ses propres romans.En même temps qu'Anne Bragance brosse la fin d'un règne maternel, elle décrit la déchéance physique longue et lente d'une vieille dame vue à travers le regard de chacun de ses protagonistes, livrant donc un roman à plusieurs voix, alternant sans cesse, les enfants et Giuletta. Autant de voix, tantôt chargées de compassion, de tristesse ou d'amour, tantôt de dégoût, de dépit et de pitié. S'appuyant sur le sens et le rôle de la fratrie,La Reine nuedonne ainsi le tableau vivant d'une maternité, où le rapport mère enfants, et réciproquement, déploie toutes ses subtilités. --Céline Darner"
18. Parkinson blues
Eve Ricard
4.38★ (17)

"En présentant Parkinson Blues, Matthieu Ricard nous livre cette pensée que lui inspire le combat quotidien de sa sœur Eve contre la maladie de Parkinson : Celui ou celle qui a maîtrisé son esprit et acquis une profonde paix intérieure peut devenir pratiquement invulnérable aux circonstances extérieures. Même si de telles personnes ne se rencontrent pas couramment, le simple fait qu'elles existent montre qu'une véritable plénitude est possible. Face à ce mal qui fait peur, et qu'elle tient en respect depuis plus de dix ans, Eve sait où est sa place. Si elle n'est plus parmi les bien-portants, les " gens normaux ", elle n'en demeure pas moins au cœur de la vie en refusant d'appartenir à la maladie. Sa force et la lutte qu'elle mène au quotidien la rendent presque " invulnérable aux circonstances extérieures ". Personne, jusqu'ici, n'avait osé marier le beau mot de blues au nom terrible de cette maladie, mais on verra à la lecture de ce livre qu'il ne s'agit pas ici d'artifice. Ève Ricard s'explique et justifie son titre : " Écrire ces pages a été comme une danse, comme un chant, jusqu'à m'abandonner au seul plaisir des mots, à cœur joie. "
19. Le Bruit solitaire du coeur
Henri Troyat
3.82★ (170)

"Ce nouveau roman d?Henri Troyat se situe à Paris, en 1968, et raconte le drame poignant d?une solitude : celle d?un vieil émigré russe qui continue à vivre par la force acquise dans un monde qui n?est plus le sien. Autour de lui, ses fils s?agitent , des projets s?élaborent, des liaisons se nouent, des événements politiques éclatent, tandis que son champs d?activité se rétrécit de jour en jour. Assisté par une gouvernante avec qui il forme un couple navrant et cocasse, il ne peut ni la supporter ni se passer d?elle."
20. Le syndrome de glissement
Elisabeth Laureau-Daull
4.15★ (43)

"Syndrome de glissement : détérioration rapide de l’'état général d’'une personne âgée. En choisissant Les Mouettes, une maison de retraite de la banlieue parisienne, Madame Julienne, 85 ans, espérait finir sa vie sereinement. Or, ce n’'est pas le cas. Elle découvre aux Mouettes le tragique ordinaire des maisons de retraite et, malgré sa révolte et sa vitalité, elle se sent peu à peu niée, gommée, piégée. Impuissante face à sa vieillesse et celle des autres pensionnaires, elle décide néanmoins d’'entreprendre un journal, où elle consigne par le menu les détails de leur vie quotidienne qui, peu à peu, les enferment dans l’'infantilisme et les privent insidieusement de toute liberté d’action ou de pensée. Cet acte d’'écriture l’aide à garder l’'espoir. Mais les découvertes qu’'elle y fait sur elle-même et l'’histoire de sa vie la perturbent profondément. À l’'heure des bilans, c’est l’obsession d’une autre vieillesse, celle d’'Adélaïde, sa grand-mère tant aimée qui se fait jour. S’'engage alors un bras de fer entre elle et l'’administration. Julienne prendra la tête d’'une fronde qui secouera un moment les pensionnaires. Mais le combat est inégal. Julienne s'’épuise, se laissant aller à ce syndrome de glissement qui semblera avoir raison d’'elle."
21. Histoire de la vieillesse. De l'Antiquité
Georges Minois
4.33★ (24)

"Chaque société a les vieillards qu'elle mérite: l'histoire antique et médiévale le démontre amplement. Chaque société sécrète un modèle d'homme idéal, et c'est de ce modèle que dépend l'image de la vieillesse, sa dévaluation ou sa mise en valeur. La Grèce classique, tournée vers la beauté et la force, relègue les vieux à une place subalterne. Au Moyen Age, le vieillard joue son rôle tant qu'il peut tenir le goupillon, l'épée, la bêche ou le livre de comptes. La seule limite est l'incapacité physique. En fait, il n'y a pas de troisième âge: il y a la vie et la mort. A partir du XIVe siècle, le poids des vieux s'accroît dans la société et entraîne un regain de critique contre les vieillards. La satire des mariages entre des hommes âgés et des jeunes femmes revient à la mode, comme elle l'était à l'âge de Plaute. Quant à la Renaissance, elle renoue avec les idéaux des Gréco-Romains. Ronsard recommande de cueillir " les roses de la vie ", mais dans le même temps, les vieillards actifs n'ont jamais été aussi nombreux: l'amiral Doria, septuagénaire, lutte contre l'octogénaire Barberousse, Michel Ange atteint 89 ans et Le Titien, 99... L'ambiguïté fondamentale de l'attitude envers la vieillesse se retrouve cependant tout au long des siècles, car si le vieillard se plaint de son grand âge, il en tire gloire et cherche à prolonger ses jours. La fontaine de jouvence n'a-t-elle pas toujours été le plus fol espoir de l'homme occidental? "
22. Résilience et personnes âgées
Boris Cyrulnik
4.00★ (23)

"Un livre constructif, positif.... pour une autre appréhension des possibilités et ressources incroyables des personnes âgées ! .... Un texte que je vais lire attentivement au plus vite ------"L'anthropologue Germaine Tillion, résistante et déportée, travaillait encore à la veille de sa mort. Revenue de l'horreur, elle avait décidé de rire jusqu'à la dernière minute, suscitant autour d'elle un groupe d'amitié, d'entraide et de gaieté qui a duré jusqu'à ce qu'elle ait 101 ans. Pour beaucoup, la vieillesse fait tout perdre la mémoire, la fraîcheur, le cerveau... Ce livre montre au contraire que la résilience est possible chez les personnes âgées. Réunissant des psychologues, des neurologues, un vétérinaire, des psychiatres et des gériatres, il fait comprendre comment interviennent dans ce processus vital les liens d'attachement, les interactions, la mémoire, mais aussi les émotions, la motivation ou encore l'humour et la musique."
23. Mamé
Loïc Dauvillier
3.25★ (12)

"Madame Cahen est bien seule dans sa maison de retraite. Les visiteurs défilent, mais pas pour elle. Ni une, ni deux, maniant son fauteuil roulant en experte, la voilà qui file en douce. Une balade par ce beau temps, voilà une bonne idée. Mais Madame Cahen sait très bien où elle va. A deux pas, il y a une école primaire où se trouve Loulou, son petit-fils. Profitant de l'heure de la récré et d'un grillage abîmé par endroits, les voilà tous les deux lâchés dans la ville..."
24. Le Nommé et l'innommable. Le Dernier mot de la vie
Maud Mannoni
4.50★ (8)

"la mort déniée dans notre société, mais le vieillissement même tend à être exclu de la vie. Ce qui se profile ainsi pour beaucoup, c'est une fin de vie où l'on est laissé à l'abandon, séparé de son entourage, condamné par avance, réduit à l'anonymat. C'est pourquoi il faut mettre en question la politique qui entretient cette situation mais aussi interroger les expériences qui vont en sens contraire. Que nous ont dit nos proches avant de nous quitter ? De quoi les écrivains ont-ils témoigné, s'agissant de la mort ? Comment Freud a-t-il traversé l'épreuve de la maladie et interrogé en son œuvre ce qui nous mène aux confins de l'innommable ? Et quelle position prendre aujourd'hui dans les débats concernant la lutte contre la douleur, l'euthanasie, les conditions du soin ? Il y a maintenant un choix de civilisation à faire pour que les possibilités de vie ne soient pas niées chez les personnes âgées. Et pour que chacun ait sa chance d'exister comme sujet, jusqu'au moment où la vie laisse encore venir ce qui sera son dernier mot..."
25. Le premier oublié
Cyril Massarotto
4.21★ (282)

Suggestion de Grandcaffe, plébiscitée par latornadeblonde...."Le cinquième roman de Cyril Massarotto, tout en pudeur, nous emporte avec humour et délicatesse aux frontières de la mémoire, des souvenirs et de l’'amour filial. Depuis quelques mois déjà, Madeleine oublie. Oh, des petites choses, rien de bien inquiétant. Jusqu'’au jour où elle s’'aperçoit qu'’elle a oublié le nom de son mari. C’est Thomas, son fils, qui lui apprend que son époux est mort, il y a près d’'un an. Le diagnostic tombe : sa mère est atteinte d’'Alzheimer. Entre tendresse et amertume, Le Premier Oublié est un roman à deux voix, celles d’'une mère et de son fils, confrontés à l’'implacable avancée de la terrible maladie."
26. Ensemble, c'est tout
Anna Gavalda
4.05★ (62734)

Proposition de petitsoleil.... ""Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences..." Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever."
27. Mémé
Philippe Torreton
3.87★ (1614)

Suggestion de petitsoleil et voir ses choix de citations, des plus significatives !
28. Une Femme
Annie Ernaux
3.88★ (2655)

Suggestion de madameduberry...
29. La vie devant soi
Romain Gary
4.27★ (39874)

Proposition de madameduberry...
30. Une mort très douce
Simone de Beauvoir
3.98★ (1663)

Une lointaine lecture qui m'avait fortement émue... et que madameduberry, me rappelle fort à propos ....
31. La Vieillesse
Simone de Beauvoir
3.87★ (321)

Suggestion de madameduberry- Ouvrage de référence essentiel sur le sujet...
32. La Touche étoile
Benoîte Groult
3.53★ (995)

Livre important, proposé par MicheleP....
33. Les vieux, ça ne devrait jamais devenir vieux
Pierre Sansot
3.40★ (19)

"Il m'a semblé que la mort et la vieillesse, pas plus que le soleil, ne se laissaient regarder en face, et j'ai eu recours à toutes sortes de ruses pour les approcher. J'ai donc fourré dans ce livre des fictions horribles, des contes proches du merveilleux, des réflexions morales, philosophiques, des fragments de ma vie, des cris de colère face à l'intolérable, et des appels à la tendresse pour rendre plus tolérable l'intolérable." (Pierre SANSOT)"
34. La Petite Dame en son jardin de Bruges
Charles Bertin
4.06★ (331)

Suggestion de latina....."Je te propose aussi "La petite dame en son jardin de Bruges", de Charles Bertin, un hommage respectueux et plein de tendresse de l'auteur à sa grand-mère. "
35. Lettres de mon moulin
Alphonse Daudet
3.70★ (29873)

Voir nouvelle intitulée "Les Vieux".... sugesstion de madameduberry....."Il faut que tu me rendes un service, mon ami. Tu vas fermer ton moulin pour un jour et t’en aller tout de suite à Eyguières… Eyguières est un gros bourg à trois ou quatre lieues de chez toi, — une promenade. En arrivant, tu demanderas le couvent desOrphelines. La première maison après le couvent est une maison basse à volets gris avec un jardinet derrière. Tu entreras sans frapper, — la porte est toujours ouverte, — et, en entrant, tu crieras bien fort : « Bonjour, braves gens ! Je suis l’ami de Maurice… » Alors, tu verras deux petits vieux, oh ! mais vieux, vieux, archivieux, te tendre les bras du fond de leurs grands fauteuils, et tu les embrasseras de ma part, avec tout ton cœur, comme s’ils étaient à toi. Puis vous causerez ; ils te parleront de moi, rien que de moi ; ils te raconteront mille folies que tu écouteras sans rire… Tu ne riras pas, hein ?… Ce sont mes grands-parents, deux êtres dont je suis toute la vie et qui ne m’ont pas vu depuis dix ans… Dix ans, c’est long ! Mais que veux-tu ? moi, Paris me tient ; eux, c’est le grand âge… Ils sont si vieux, s’ils venaient me voir, ils se casseraient en route… Heureusement, tu es là-bas, mon cher meunier, et, en t’embrassant, les pauvres gens croiront m’embrasser un peu moi-même"
36. Accompagner le grand âge : Psycho-gérontologie pratique
Christian Heslon
3.00★ (6)

"Comment mieux accompagner au quotidien les sujets âgés et leurs familles ? Comment communiquer avec une personne atteinte de démence de type Alzheimer ? Comment penser un projet de vie au grand âge ? Comment vivre la vieillesse dépendante d’un conjoint ou d’un parent ? Comment préparer le relogement d’un proche en établissement gériatrique ? Comment adoucir la fin de vie des vieillards à domicile et en institution ? Comment aider les aidants naturels et l’entourage ? Soignants et aidants trouveront dans cet ouvrage les réponses à ces questions. Rédigé dans un langage clair et accessible, il s’articule en deux parties :br> comprendre la vieillesse psychique ; accompagner concrètement le grand âge. Un glossaire de la gérontologie et une bibliographie spécialisée complètent l’ouvrage. À la fois théorique et pratique, ce livre s’adresse aux soignants et aux professionnels de la gériatrie comme aux aidants naturels et familiaux".
37. Mosé ou le lézard qui pleurait
Inès Cagnati
3.91★ (75)

Souvenir lointain de lecture... mais fort pathétique et poignant d'un homme vieillissant qui se raconte et fait une sorte de bilan, à une voisine de banc...muette !
38. La douceur assassine
Françoise Dorner
3.55★ (84)

Suggestion de pvd...
39. La grand-mère de Jade
Frédérique Deghelt
3.91★ (2636)

Rappel de..... d'une fort agréable lecture, offrant la complicité d'une petite fille hébergeant sa grand-mère, qu'elle adore...avec en prime l'amour des livres, en partage... Une très belle complicité intergénérationnelle...
40. Eloge de la vieillesse
Hermann Hesse
3.85★ (288)

Suggestion de claudie29:- "je me permettrais de rajouter"éloge de la vieillesse"d'Hermann HESSE:un vrai bijou à relire sans modération,offrant un voyage tant initiatique,philosophique,poétique,méditatif...à travers le continent de la vieillesse tellement riche en soi,pouvant amener à la sagesse...n'est ce pas là le but ultime de la vie? "
41. Nous vieillirons ensemble
Camille de Peretti
3.58★ (150)

Voir belle chronique de marina53..-----."Dimanche 1er octobre. Une journée comme les autres aux Bégonias, maison de retraite de la banlieue parisienne. Il est 9h15. Nini, la vieille excentrique attend la visite de sa petite Camille, sous l'oeil attendri et bienveillant de Josy, l'auxiliaire de vie cartomancienne. Louise Alma ressasse quatre-vingt-douze années de souvenirs. Jocelyne Barbier, la bureautière, et Marthe Buissonnette, la femme du pasteur, reprennent leur querelle quotidienne. Robert Leboeuf couvre Thérèse Leduc d'un regard plein d'espoirs. Le capitaine Dreyfus prépare sa grande évasion. Christiane, l'infirmière de jour, tente de se débarrasser d'un amant devenu encombrant. Philippe Drouin, le directeur, philatéliste à ses heures, rêve d'acquérir une pièce unique. Alphonse Desytroismaisons, le vieil amoureux, lutte désespérément contre l'Alzheimer de sa femme... Et les familles des résidents accomplissent, bon gré mal gré, leur devoir dominical. La vie s'écoule doucement entre joie et souffrance, amitié et solitude, amour et ennui, maladie et envie. Immersion insolite et bouleversante dans l'univers singulier des maisons de retraite."
42. L'invité du soir
Fiona Macfarlane
3.22★ (111)

Merci à Balabolka pour cette contribution....
43. Les grandes évasions de Paul Metral
Serge Revel
4.00★ (41)

Ajout le 24 octobre 2016
44. La petite fille de Monsieur Linh
Philippe Claudel
4.18★ (10398)

ce 30 octobre 2016, contribution de capucine2345.
45. Vivre encore un peu
Christophe Donner
3.00★ (31)

Ajout le 9 août 2017--""Elias Chanoum a cent quatre ans. Arrivé à cette extrémité, il n'aspire plus qu'à une chose, vivre encore un peu. Ce n'est pas seulement un espoir, c'est un projet. Sa femme en a assez, elle voudrait que Dieu l'emporte, tandis que les enfants, les petits-enfants le voient comme une créature éternelle, n'ayant plus aucune raison de mourir. Ca va être à moi, son gendre, de trancher." Un conte cruel qui mêle la famille et ses hystéries, un centenaire bien valide et l'ambivalence de l'amour qu'on lui porte, les secrets de la mémoire, les haines ancestrales dans un pays éternellement en guerre, le Liban."
46. Ce que le temps a fait de nous
Isabelle Minière
4.29★ (11)

Ajout le 9 août 2017--"Je devine la petite fille en elle, qui retient son éclat de rire, se contente d’un sourire éclatant ; je perçois l’adolescente, rayonnante mais réservée ; je vois la vieille dame, heureuse, apaisée, mais secrète. Toutes ces femmes en elle… sauf celle que j’ai connue, moi, enfant, adolescent. Celle-là aussi s’est perdue en chemin, et j’en suis tout désorienté. Maman, ma maman, mais où es-tu passée ? Au seuil de sa vie, une vieille dame revient vivre chez son grand fils. Elle s’échappe un peu plus chaque jour de la réalité, se passionne pour les rubans et les boutons, paisiblement, son esprit s’égare. Lui n’est pas totalement sorti de l’enfance et construit sa vie entre une sœur imaginaire, la vivacité des souvenirs, une liaison avec une femme mariée... A la croisée de ces temps contraires, Isabelle Minière construit une parabole drôle et émouvante sur l’amour filial, la sénilité, la vieillesse. La douceur de l’humanité. Les gouaches d’Hélène Rajcak effleurent le texte avec subtilité. Couleurs, rythmes ou figures évoquent la fragilité de la construction humaine, soulignent les sinuosités de la mémoire."
47. L'angoisse du roi Salomon
Romain Gary
4.01★ (1239)

Ajout le 9 août 2017- "- Je vous préviens que ça ne se passera pas comme ça. Il est exact que je viens d'avoir quatre-vingt-cinq ans. Mais de là à me croire nul et non avenu, il y a un pas que je ne vous permets pas de franchir. Il y a une chose que je tiens à vous dire. Je tiens à vous dire, mes jeunes amis, que je n'ai pas échappé aux nazis pendant quatre ans, à la Gestapo, à la déportation, aux rafles pour le Vél'd'Hiv', aux chambres à gaz et à l'extermination pour me laisser faire par une quelconque mort dite naturelle de troisième ordre, sous de miteux prétextes physiologiques. Les meilleurs ne sont pas parvenus à m'avoir, alors vous pensez qu'on ne m'aura pas par la routine. Je n'ai pas échappé à l'holocauste pour rien, mes petits amis. J'ai l'intention de vivre vieux, qu'on se le tienne pour dit !"
48. Le sourire étrusque
José Luis Sampedro
4.21★ (831)

Ajout le 9 août 2017. Un fort souvenir de lecture... que j'ai envie de relire...[***voir chronique de cacha...]---- "Salvatore Roncone, vieux paysan calabrais attaché à sa terre et à ses traditions, doit se rendre à l'évidence. Pour combattre cette bête qu'il nomme la "Rusca" et que les médecins appellent le cancer, qui lui dévore peu à peu le ventre et le tue, il doit quitter son village natal et partir en convalescence chez son fils à Milan. Milan que le Calabrais déteste, Milan et sa fureur, sa solitude, sa laideur aussi et sa vie sans goûts ni odeurs. Milan et son fils, qu'il croit ne plus connaître et sa belle-fille qui ne vient pas du même monde. Milan ou l'enfer. Cet enfer qui va pourtant lui offrir son dernier amour - un amour franc et total, plus fort que tout - en la personne de son petit-fils Bruno qu'il ne connaît pas... L'écriture de José Luis Sampedro est d'une douceur infinie. Il aborde dans ce roman touchant l'approche de la mort, la remise en question et développe le thème de l'apprentissage dans un langage d'une clarté limpide. Nourri de ce talent de la simplicité, Le Sourire étrusque est l??uvre de la transcendance, celui de la mort par l'amour. --Hector Chavez
49. Plus vieille la vie...
François Lalvee
4.00★ (2)

Suggestion de jmlyr, ce 9 août 2017...
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