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"La Corse autrement ... autour de Pasquale Paoli !..."
Liste créée par fanfanouche24 le 20/11/2014
13 livres.

Comme vous pouvez le deviner à travers des listes ou des notes de lecture que je rédige, je suis corse d'adoption ,et j'aime passionnément, fort exclusivement l'Ile de Beauté !!! Je me retrouve excédée par tout le tapage occasionné par la dernière vente aux enchères concernant Napoléon, j'ai eu ainsi une grande envie de parler du "vrai grand bonhomme de La Corse", qui a créé l'université de Corte, rédigé une constitution dont les Américains se sont inspirés...donné avant le continent, le droit de vote aux femmes...Pasquale Paoli...grand personnage de la nation corse et homme des Lumières ! A découvrir ou Redécouvrir !....

*** en cours de constitution le 20 novembre 2014



1. Pasquale Paoli : Un Corse des Lumières
Michel Vergé-Franceschi
4.00★ (17)

"Né dans un hameau peuplé d'une centaine d'âmes, le Père de la patrie corse est mort dans la plus grande capitale européenne de son temps, Londres. Né en 1725, élevé à Naples, rentré pour moins de quinze ans de " pouvoir " (1755-1769), exilé en Angleterre jusqu'en 1790, revenu à Corte pour quatre ans, retourné à Londres de 1794 à sa mort en 1807, celui qui fut enterré à l'ombre de Westminster a vécu trente-deux ans en Corse, trente-quatre années en Angleterre, seize années de jeunesse italiennes et quelques semaines parisiennes. Corse de Corse, Paoli est aussi Corse de la diaspora, comme Sampiero Corso avant lui et Napoléon Bonaparte après lui.Paoli surprend, étonne, séduit, révolte parfois. Quel est-il ? Philosophe du siècle des Lumières ? Religieux comme son frère, tertiaire franciscain mort au couvent ? Franc-maçon précocement affilié à une loge italienne ? Ou tardivement affilié à une loge anglaise à Londres ? Humaniste ou soldat ? Homme de plume ou d'épée ? Homme d'action ou de réflexion ? Les sources sont si abondantes que la synthèse est malaisée et que l'on néglige presque toujours les trente premières années de sa vie, celles qui pourtant permettent de saisir l'enracinement du personnage dans une terre, une tradition, une généalogie ; c'est l'un des apports décisifs de ce livre que d'évoquer la genèse de l'homme d'État et de lui redonner ainsi sa cohérence et sa vigueur. Cette première biographie exhaustive replace Paoli dans son contexte historique et rend le personnage passionnant."
2. La Corse au coeur de l'Europe des Lumières - Pasquale de Paoli (1725-1807)
Pasquale de Paoli
5.00★ (4)

"Pascal Paoli, qui de son vivant signait Pasquale de’Paoli, est un personnage de l’Europe du XVIIIe siècle aujourd’hui profondément méconnu. On sait, pourtant, l’intérêt de la tentative du général de la nation corse — à la suite d’un mouvement lancé vingt-six ans avant lui — pour, tout à la fois, inscrire les ambitions de son île à l’intérieur des traités passés entre les grandes puissances pour le contrôle de la Méditerranée et établir des rapports productifs entre le monde profondément archaïque de la Corse et les grands idéaux développés par l’'Europe des Lumières."
6. Pascal Paoli : "Père de la patrie Corse"
Antoine-Marie Graziani
3.33★ (15)

"« Toute l’Europe est Corse ». Ainsi s’exclame Voltaire, ému, fasciné même par l’héroïsme de Pascal Paoli dont la légende, de son vivant, passionne l’Europe des Lumières. Héros de l’indépendance de la Corse, Paoli s’employa sa vie durant à faire de son peuple une nation et de son île un Etat, avec sa constitution (pour laquelle Jean-Jacques Rousseau proposa sa plume), son armée, sa monnaie, son université. Né en 1725, il combattit contre l’occupant génois, puis contre les Français, et multiplia les alliances, notamment avec l’Angleterre qui lui offrit un temps sa protection, avant qu’il ne s’y exile, pour toujours. République autonome qui inspira de nombreux pays (dont l’Amérique) puis royaume sous contrôle britannique, la Corse s’affirme alors dans un esprit d’indépendance que n’affaiblira pas son rattachement à la France en 1796. Mais parler de Paoli c’est aussi évoquer sa rencontre avec Boswell, le célèbre mémorialiste écossais qui donna aux Corses une aura de champions de la liberté et à Paoli la stature d’un héros. Parler de Paoli c’est enfin se pencher sur le mythe paolien. Au cours des années 1760, livres, gazettes, correspondances abondent en éloges, dictés quelquefois par des intérêts nationaux ou privés, le plus souvent par l’enthousiasme. De Catherine de Russie à Frédéric II, l’Europe des Lumières communie alors dans une admiration qui culminera après la défaite de Ponte Novu contre les Français. Alors « législateur démocrate » ou « despote éclairé »? La réalité est sans doute plus complexe, elle n’en est pas moins passionnante et fait de Paoli, le « père de la patrie corse » en même temps qu’une figure majeure de l’histoire universelle de la liberté. "
7. Correspondance 1780-1795
James Boswell
5.00★ (2)

"Le recueil de lettres présenté ici pour la première fois dans leur continuité chronologique offre plusieurs aspects intéressants. Il s'agit en effet d'un corpus documentaire rare en ce qui concerne Paoli, puisque, grâce à Boswell, nous avons la correspondance active et passive du chef corse. Elle nous éclaire un peu plus sur la dernière décennie du premier exil à Londres de Paoli, et sur l'identité des personnalités éminentes qu'il connaissait. Cette correspondance, qui se déroule sur une durée de quinze ans, est aussi la chronique d'une fidélité. Paoli, reconnaissant envers l'écrivain écossais qui s'est engagé à défendre la cause corse à un moment crucial, prodigue inlassablement à son ami conseils, consolation et encouragements quant à Boswell, il met son cœur à nu, et de ce fait, sa personnalité acquiert consistance et profondeur. Boswell en effet met bas le masque du boute-en-train mondain et superficiel, pour révéler son anxiété existentielle : il souffre du mal de vivre non seulement parce qu'il a l'impression de s'étioler à Edimbourg " dans une obscurité provinciale ", mais parce qu'il est tourmenté par des interrogations métaphysiques lancinantes. En dernière analyse, il est frappant de constater la permanence du rêve de Corse dans l'imaginaire de Boswell, au point même qu'il ne parvient pas à comprendre le retournement politique effectué par son ami corse en 1790. Jusqu'au bout, quelques mois seulement avant sa mort, Boswell justifie le surnom que lui avait valu l'éclatant succès littéraire de sa Relation de l'Île de Corse et mémoires de Pascal Paoli, c'est-à-dire " Corsica Boswell ".
8. Le Roman de la Corse
Claude Moliterni
4.00★ (11)

"Dès 1840 Flaubert écrivait : " Tout ce qu'on dit sur la Corse est faux ". Alors, laissons la place à la littérature. Conte populaires ou légendes, romans, témoignages plongeant dans les racines de l'île, ce volume réunit des textes divers : écrits au XIXe ou au XXe, par des Corses ou des continentaux ; mêlant la mémoire et l'imagination, ils composent une mélodie à plusieurs voix et permettront peut-être de comprendre un peu de son âme tumultueuse et passionnée, d'aborder de façon sensible les rives de cette " véritable montagne dans la mer ", pour reprendre l'expression de Maupassant, de saisir la complexité et la subtilité de ses contrastes : bergers et pirates, fureur et silence, mystère et tradition, fidélité, vengeance et amitié."
9. Correspondance : Tome 3, Le visiteur apostolique (1759-1760),édition bilingue français-italien
Pasquale Paoli
"En 1758, Pascal Paoli, qui a pris le pouvoir trois ans auparavant, est en pleine construction de l'Etat corse. Un à un, des Magistrati apparaissent dans chacune des régions de l'île, sur le modèle de ceux décrits pour la Balagne et le Nebbio dans la Constitution de l'île en 1755. Ces institutions régionales fonctionnent désormais depuis une à deux années. Grâce à elles, Paoli gère au plus près les affaires de l'île et peut envisager la conquête des régions encore tenues par les Génois et leurs hommes de main, Matristes ou " bandits ", le Cap Corse et l'Extrême-Sud surtout. L'année 1759 est occupée par une grande affaire : la possibilité de voir arriver en Corse un visiteur apostolique, envoyé par le Saint-Siège dans l'île, officiellement pour s'occuper des problèmes religieux dans les évêchés laissés vacants par leurs évêques, mais sans doute officieusement pour voir si la Corse, ancienne Terre vaticane, n'aurait pas vocation à le redevenir, une question qui réapparaîtra au cours de la visite en 1763. Au début de l'année 1760 arrive en Corse le visiteur apostolique Crescenzio de Angelis, envoyé par le pape Clément XIII au grand dam de Gênes qui y voit une ingérence inacceptable du Saint-Siège dans ses affaires, met la tête du visiteur à prix et obtient que les Français et surtout les Napolitains s'entremettent auprès du Saint-Siège et en sa faveur. Cette crise sert clairement les intérêts de Paoli, qui voit l'avantage immédiat d'avoir à ses côtés un personnage représentant le Pape, une ouverture potentielle pour faire apparaître la Corse dans les grands traités internationaux, un tournant pour le jeune Etat insulaire précédant de peu le début de sa politique maritime."
10. Pasquale Paoli - portraits
Eugène F.-X. Gherardi
4.00★ (4)

"Une anthologie de portraits de Pascal Paoli"
11. La Corse : Histoire d'une insularité
Jean-Louis Andreani
4.00★ (9)

"En dépit de ses contraintes géographiques et de sa complexité politique, la Corse peut-elle, à l'heure de l'Europe, tirer bénéfice de son "exception" ? Celle-ci est-elle compatible avec l'Etat de droit ? Quelles chances pour son économie ? Quelle place pour sa culture et sa mémoire ? Depuis Pascal Paoli, chef de guerre et "père de la patrie" corse au XVIIIe siècle, la Corse a tantôt glorifié, tantôt haï les protagonistes de son histoire. "Souvent conquise, jamais soumise", l'île est le théâtre permanent d'un affrontement idéologique entre jacobins et défenseurs de l'autonomie. Jean-Louis Andreani a rassemblé ici des articles du Monde et nous livre un portrait clair et pertinent de l'"île de beauté"."
12. L'oeuvre posthume de Pascal Paoli
rené santoni
"La dernière production de René Santoni, "L'œuvre posthume de Pascal Paoli", a toutes les chances de susciter un intérêt encore plus important. Son thème : comment l'argent légué par le grand homme a permis la création et le financement d'écoles publiques à Morosaglia et Corte, qui ont contribué à former plusieurs milliers de jeunes Corses sur une période de plus de 70 ans…[Corse-matin, 26 juillet 2013]
13. Pascal Paoli à Maria Cosway
Pasquale Paoli
"Paoli et Maria Cosway -------------------- Maria Cosway est une anglo-italienne, épouse du peintre Richard Cosway qui peigna un portrait de Paoli. La différence d?age entre le Général Corse et Maria sont importants. Mais cette rencontre forgea une forme d?amour platonique. Tous deux entretinrent une correspondance soutenue, et se voient régulièrement. Cette relation est différente que celle qu?entretiendra Maria Cosway et Thomas Jefferson qui sera elle beaucoup plus passionnelle. Maria Cosway appela l?une de ses filles « Paolina » et intégra la tête de maure, symbole de la Corse, dans les armes de sa famille. Elle fut la seule femme de sa vie, lui qui ne se maria pas et qui n?eut pas d?enfant. "
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