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"Non, le Masculin ne l'emporte pas sur le féminin ! "...ou la querelle des sexes...
Liste créée par fanfanouche24 le 01/12/2014
27 livres.

Un long moment que je réfléchissais à une thématique: l'abusive masculinisation de la langue française dans certains domaines, dont celui des métiers... le hasard absolu qu'une discussion à bâtons rompus avec un camarade , ce soir, nous ait entraînés dans cette réflexion et surtout autour d'une femme ayant publié des recherches sur le pouvoir, les différents types de paroles féminines à la Renaissance...ainsi que sur des destinées exceptionnelles de femmes. Les liens entre la parole , le pouvoir et les dérapages de la langue, miroir des mentalités d'une époque....tout un programme !!----Cette thématique s'articule essentiellement autour des travaux et essais d'Eliane Viennot, enseignante, écrivaine, historienne, militante. A une période de sa vie, elle fonda à Paris, avec un collectif de femmes, une librairie-café littéraire, nommée "Carabosse"....J'ai emprunté le titre partiel d'un de ses ouvrages pour caractériser cette thématique, qui au delà de la langue, s'élargit sur la condition des femmes au fil des siècles, et plus significativement dans cette période de la Renaissance...

voir le lien suivant : http://www.elianeviennot.fr/Livres/Langue-2014.htmlv

*** en cours de constitution, le 2 décembre 2014



1. Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin ! Petite histoire des résistances de la langue française
Éliane Viennot
4.31★ (140)

"Le long effort des grammairiens et des académiciens pour masculiniser le français a suscité de vives résistances chez celles et ceux qui, longtemps, ont parlé et écrit cette langue sans appliquer des règles contraires à sa logique. La domination du genre masculin sur le genre féminin initiée au XVIIe siècle ne s?est en effet imposée qu?à la fin du XIXe avec l?instruction obligatoire. Depuis, des générations d?écolières et d?écoliers répètent inlassablement que « le masculin l?emporte sur le féminin », se préparant ainsi à occuper des places différentes et hiérarchisées dans la société. Ce livre retrace l?histoire d?une entreprise à la misogynie affirmée ou honteuse, selon les époques. Riche en exemples empruntés aux deux camps, il nous convie à un parcours plein de surprises où l?on en apprend de belles sur la « virilisation » des noms de métier, sur les usages qui prévalaient en matière d?accords, sur l?utilisation des pronoms ou sur les opérations « trans-genre » subies par certains mots." ++++ Table des matières - Féminiser la langue ? Non, mettre un terme à sa masculinisation - Les origines de la Querelle des femmes - La langue, nouveau terrain de la Querelle des femmes - La question des noms de métiers et de fonctions prestigieuses, ou le sujet qui fâche - La question des accords, ou l?affaire du « genre le plus noble » - La question des pronoms, ou la barbe au menton - La question du genre des noms d?êtres inanimés, ou la grande tentation du trans - Les frappes collatérales : messages subliminaux, exemples, nomenclature, etc. - Les enjeux actuels - Bibliographie
3. Revisiter la querelle des femmes
Éliane Viennot
"De la fin du Moyen Âge aux premières décennies du xxe siècle, l’Europe et en particulier la France ont été le théâtre d’une gigantesque polémique sur la place et le rôle des femmes dans la société. Qu’elle soit feutrée ou violente, qu’elle prenne un tour sérieux ou cocasse, qu’elle en appelle aux raisonnements ou aux émotions, qu’elle s’exprime en traités, pamphlets, pièces de théâtre, romans, tableaux…, elle a porté sur à peu près tous les terrains, du pouvoir suprême aux relations amoureuses, en passant par le travail, la famille, le mariage, l’éducation, le corps, l’art, la langue, la religion…"
4. La France, les femmes et le pouvoir : Tome 1, L'invention de la loi salique (Ve-XVIe siècle)
Éliane Viennot
5.00★ (25)

"troduction 1. Au commencement était le droit Femmes et hommes dans les codes barbares ? L'article en question ? Les Franques et l'héritage de la terre 2. Au commencement étaient la guerre et la polygynie ? pdf La violence politique ? Éliminer les concurrents... et les concurrentes ? Clothilde, Brunehilde, Frédégonde, Nanthilde, Balthilde, Himnehilde, Plectrude, Bertrade, Judith..., les reines des premières dynasties 3. Au commencement était l'alliance de l'Église et des femmes? ? Convertisseuses, prêcheuses et fondatrices ? La reine et les évêques: naissance d'un modèle de gouvernement ? Les femmes dans la cité de Dieu: abbesses, savantes, ermites, recluses ? La tentation de l'ordre masculin"
5. La France, les femmes et le pouvoir, tome 2
Éliane Viennot
4.50★ (17)

"Le point de départ de l'enquête en trois tomes d'Eliane Viennot est l'étude de la Loi salique, instrument d'exclusion des femmes de la vie publique. Le second couvre les XVIIe et XVIIIe siècles jusqu'à la veille de la Révolution française. Si l'ouvrage est chronologique, chaque siècle suit un découpage thématique. Le présent tome s'ouvre avec l'étude des deux régences du XVIIe siècle : celles de Marie de Médicis et d'Anne d'Autriche. L'auteure n'oublie pas les autres femmes de pouvoir : les favorites royales et les femmes des grandes familles, mais également celles plus modestes aux pouvoirs économique et social : « Si l'activité des femmes au plus haut niveau enregistre un tassement certain après la Fronde et surtout après l'arrivée au pouvoir de Louis XIV, on ne peut en dire autant de celle des autres femmes sur l'ensemble de la scène publique ». Quand certaines parties de la société régressent, d'autres progressent. C'est le cas aussi des Arts et des Lettres. Les écrivaines, les autrices, les comédiennes, les musiciennes, les peintresses et les graveuses peuvent accéder à la célébrité. D'après l'auteure, quand les femmes abandonnent certains terrains, elles en conquièrent d'autres : le succès des salons tiendrait au fait qu'ils soient mixtes dans une atmosphère de France égalité. Cette mixité sexuelle mais aussi sociale implique un dynamisme."
6. Marguerite de Valois : La reine Margot
Éliane Viennot
4.06★ (22)

"Fille du roi Henri II et de Catherine de Médicis, soeur de Charles IX et d'Henri III, femme d'Henri IV, le pedigree royal de Marguerite de Valois (1553-1615) est impressionnant. Une telle parenté aurait pu étouffer la personnalité d'un être faible. La jeune Marguerite, douée d'une grande intelligence politique, montre un appétit d'ogre pour les affaires de ce monde et s'impose comme femme politique, érudite, mécène, polémiste, féministe et enfin mémorialiste, dont l'?uvre fut sans cesse rééditée... S'appuyant sur les écrits de Marguerite et les études les plus neuves sur la Saint-Barthélemy ou l'accession au pouvoir d'Henri IV, Eliane Viennot confronte dans cette biographie très moderne la grande reine oubliée par l'Histoire à Margot, son double imaginé par Alexandre Dumas et passé à la postérité sous les traits d'une princesse dévergondée. "
7. Le pouvoir contesté : Souveraines d'Europe à la Renaissance
Thierry Wanegffelen
5.00★ (1)

"Elles sont trente-trois. Trente-trois reines, princesses et régentes qui ont bravé les conventions masculines de leur temps et gouverné dans les États d'Europe les plus unifiés et les mieux structurés - France, Navarre, Angleterre, Écosse, Espagne, Pays-Bas - entre le milieu du XVe et le début du XVIIesiècle. Elles se nomment Anne de Bretagne, Louise de Savoie, Catherine et Marie de Médicis, Jeanne d'Albret, Marie Tudor, Élisabeth Ier, Marie Stuart, Isabelle de Castille, Marie de Hongrie, Marguerite d'Autriche... À travers leurs exemples, ce livre d'histoire comparée traite de la spécificité de l'exercice féminin du pouvoir à la Renaissance, de son acceptation et des limites qui lui sont assignées, ainsi que de l'émergence d'une identité féminine, dans une Europe où les contraintes collectives pèsent de plus en plus fortement sur les femmes, plus que jamais reléguées dans la sphère privée. Comment s'exerce ce pouvoir au féminin ? Quel regard la société masculine, et particulièrement les élites qui les entourent, dominées par de séculaires préjugés phallocrates, porte-t-elle sur ces souveraines ?"
8. Le Silence et le Livre
Evelyne Lloze
" Cet ouvrage aborde le rapport originel entre " silence et livre". Il étudie ainsi les liens entre blanc et retrait, effacement et censure, réserve et résonance..., tant dans les arts que dans la littérature. Il fait appel à des artistes, écrivains, traducteurs, chercheurs dans une approche polyphonique particulièrement originale" Voir "Ecrire et être publiée en France aux 1ers temps de l'imprimerie"...
9. La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution
Sylvie Steinberg
"On a peine à imaginer que tant de femmes se soient habillées en homme entre la Renaissance et la Révolution. Il y a parmi elles de simples femmes qui s'engagent en secret dans les armées du roi pour fuir la misère, des « débauchées », de nobles amazones qui défendent leurs terres, des mystiques qui prétendent imiter les saintes travesties de La Légende dorée, des révolutionnaires qui revendiquent leurs droits de citoyennes... Bien que la justice du roi assimile le travestissement à un « crime de faux », les juges font souvent preuve d'indulgence à l'égard des femmes arrêtées en habit d'homme, sauf lorsqu'elles se prostituent ou se livrent à d'infâmes passions. Mais rares sont les hommes qui osent se travestir. L'abbé de Choisy, l'abbé d'Entragues et le chevalier d'Éon sont des exceptions. À moins qu'il ne s'amuse ouvertement, l'homme qui prend l'apparence d'une femme scandalise. C'est qu'il déroge à la perfection du sexe masculin que des générations de médecins ont démontrée en s'appuyant sur l'antique théorie des humeurs. À travers les divers témoignages réunis dans ce livre apparaissent clairement les codes de comportement, les règles et les valeurs d'une société fondée sur la hiérarchie du sang et des sexes"
10. Les avenues de Fémynie : Les femmes et la Renaissance
Madeleine Lazard
"Dans cet ouvrage vivant et solidement documenté à partir notamment de textes littéraires et d'archives inexploitées, Madeleine Lazard dresse un état très complet de la condition féminine au XVI e siècle : épouses, veuves, prostituées, courtisanes, paysannes, ouvrières, femmes de lettres et femmes de cour. L'auteur remet en question l'idée stéréotypée d'une Renaissance moderne favorable à la femme cultivée - reines et princesses lettrées, salons de dames, femmes écrivains comme Louise Labé ou Marie de Gournay - ou à la femme de pouvoir - telles la reine Margot ou Catherine de Médicis."
11. L'Engagement des hommes pour l'égalité des sexes (XIVe-XXIe siècle)
Florence Rochefort
Et clin d'oeil final positif avec cet ouvrage.... pour réunir les deux sexes !!...
12. L'éducation des filles au temps des Lumières
Martine Sonnet
3.60★ (13)

" Intarissable d’éloges sur les bienfaits d’une éducation des filles bien tempérée, la sociétéraisonneuse des Lumières renâcle à passer aux actes. La vie quotidienne dans les écoles de lacapitale, bien pourvue en ce domaine pour satisfaire les aspirations de chacun selon ses moyens,ne brille guère par ses audaces novatrices. Inspirées et édifiées au XVIIe siècle par le souci deformer de bonnes épouses et mères chrétiennes, les institutions éducatives féminines maintiennenttoujours leur cap quand se lève le vent des Lumières. Déchiffrer l’abécédaire, apprendre son catéchisme, broder, dessiner, danser ou chanter, tout cela ne compose pour les jeunes filles qu’un piètre bagage, comparé à la culture reçue au collège par leurs frères. En se gardant bien de cultiver des femmes savantes, l’enseignement des filles les confine dans les destins traditionnels, domestiques et religieux, de leur sexe. De la classe pour les filles du menu peuple jusqu’au pensionnat de couvent, réservé à celles de l’élite, l’éducation reflète la mosaïque des positions sociales et des modes de vie. Lieu d’acquisition de savoirs, l’école est aussi un lieu de vie et de travail où se retrouvent les enjeux et les conflits de la vie religieuse, culturelle, économique et sociale du temps. Un bon observatoire en somme pour déceler, en filigrane des apprentissages féminins, quelques ombres aux Lumières."
13. Femme, réveille-toi !
Olympe de Gouges
3.64★ (712)

"Septembre 1791 La publication de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, où Olympe de Gouges prône l'émancipation féminine via l'égalité des sexes, est un véritable brûlot. Révolution au cœur même de la Révolution, ce texte, dédié à la reine Marie-Antoinette, la «première des femmes», engage la République à considérer la femme comme une citoyenne à part entière. "
14. Paroles de Femmes
Chloé Poizat
4.05★ (19)

Un florilège de textes féminins couvrant tous les siècles...---"Depuis Sappho jusqu'à Taslima Nasreen en passant par Louise Labé et Colette, Josée Lartet-Geffard a choisi les extraits les plus évocateurs de textes de femmes, tantôt tragédies, tantôt froids constats, très souvent empreints d'ironie, de l'humour qui fait la force des femmes. Mais qu'ils parlent d'amour, de désir, du sexe masculin, du mépris, de féminisme, de maternité, à travers les âges et les frontières, c'est toujours le désir de pouvoir être soi et d'être considérée comme un humain à part entière qui transparaît dans ces très beaux textes. Présentés par Benoîte Groult, ils sont abondamment illustrés par Chloé Poizat qui signe des dessins et collages pastel reprenant avec sobriété et humour les passages correspondants."
15. Lettres à l'archiduchesse Marie-Christine 1760-1763 : Je meurs d'amour pour toi...
Isabelle de Bourbon Parme
2.81★ (25)

"Petite-fille de Louis XV et de PhilippeV d'Espagne, Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763) est une femme exceptionnelle, qui appartient au club très fermé des princesses philosophes. Mariée en 1760 au futur empereur Joseph II, elle séduit toute la famille impériale et tombe elle-même éperdument amoureuse de sa belle-soeur, l'archiduchesse Marie-Christine. Ses lettres et ses petits billets, qui ressemblent aux courriels de notre siècle, révèlent un caractère, des sentiments et une intelligence hors du commun; ils lèvent aussi le voile sur certains secrets de la cour de Vienne."
16. Émilie, Émilie : L'ambition féminine au XVIIIè siècle
Élisabeth Badinter
3.90★ (193)

"Madame du Châtelet, qui fut la compagne de Voltaire, traduisit l'oeuvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Epinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances, en dépit de leur sexe. Madame du Châtelet incarne l'ambition personnelle, madame d'Epinay, l'ambition maternelle, deux figures entre lesquelles se partagent la vie des femmes. Emilie, Emilie, un livre passionnant qui nous cvonduit au coeur du XVIIIème siècle sans perdre de vue le présent."
17. L'un est l'autre : Des relations entre hommes et femmes
Élisabeth Badinter
3.90★ (396)

"- Certains voient dans l'’opposition entre hommes et femmes l’'essence même de leurs relations : naturelle serait la confiscation de tous les pouvoirs au profit des hommes, naturelle aussi la division sexuelle des tâches. - C’'est cette conception que dénonce Élisabeth Badinter dans ce livre, celle qui confond un moment de l'’histoire — la prédominance du patriarcat — avec une constante de notre nature. - Mais, homme ou femme, sommes-nous réellement prêts à remettre en question le modèle millénaire de la complémentarité au profit de celui de l'’identité ?"
18. Opinion d'une femme sur les femmes
Fanny Raoul
4.06★ (33)

"" Réduites à n'être que d'élégantes poupées dans leur jeunesse, et de grands enfants toute leur vie. " Dans ce texte édité pour la première fois en 1801, Fanny Raoul annonce la couleur dès les premières lignes : c'est aux femmes qu'elle écrit, et " forte de [leur] approbation, [elle] osera tout braver ". Elle est confiante dans l'avenir, et dans l'utilité de son propos ; mais elle peint un tableau accablant de la condition féminine en France au début du XIXe siècle. " Objet de mépris " ; " hochet agréable [que l'homme] brise quand il en est las " ; " esclave dans la famille et nulle au sein de la Patrie " La femme est réellement opprimée et asservie par le sexe masculin, qui proclame sa supériorité et son autorité dans tous les domaines. Elle démonte avec vigueur les préjugés, liste les injustices ; elle note que les femmes subissent la " barbarie " de leurs époux, qu'elles n'ont pas d'existence morale et qu'on a fini par les amener à douter de leur propre raison, et de leurs capacités intellectuelles. Elle réclame l'indépendance de la femme par rapport à l'homme, la liberté et l'égalité civiles, le droit à être chef de famille au même titre que le père, l'accès à l'éducation et à tous les métiers, le mariage sous le régime de la séparation de biens ; autant d'idées qui jettent les bases du féminisme. Fanny Raoul interpelle les femmes de son époque, les somme de " commander le respect " (qui d'autre qu'elles pourraient le faire ?), et c'est parfois encore hélas notre propre société qu'elle interpelle. A l'heure du bilan, que pouvons-nous répondre à cette phrase tirée de Opinion d'une femme sur les femmes : " Dans un demi-siècle au plus tard, les femmes auront recouvré leurs droits, ou l'Europe sera retombée dans la barbarie."
19. Les femmes et l'écriture de l'histoire 1400-1800
Sylvie Steinberg
"Au XIXe siècle, l’histoire est devenue une discipline professionnelle. La définition de ses canons et de ses formes de légitimation (utilisation des archives, discussion et validation des résultats en séminaire) a exclu les femmes auteurs de travaux historiques, réduites au statut d’ « amateur », terme qui a alors acquis une connotation péjorative [1]. Aux membres – en majorité masculins - de la profession historique, la prétention à l’objectivité, à l’universalité, à l’intellectualité, à l’intérêt pour les événements « vraiment importants » (la politique, la diplomatie, la guerre) ; aux amateur-e-s, la subjectivité, le « petit bout de la lorgnette », l’intérêt pour les aspects matériels de la vie quotidienne. Ainsi s’expliquent en partie les « silences de l’histoire [2] » que l’histoire des femmes et du genre a mis en évidence et entrepris, depuis une quarantaine d’années, de combler, non sans interroger et contribuer au renouvellement des fondements épistémologiques de la discipline historique [3] , en montrant qu’il est possible et nécessaire non seulement de réévaluer le rôle des femmes, mais aussi d’accorder une place centrale aux rapports entre hommes et femmes et à la représentation de leurs rôles respectifs. Qu’en était-il aux siècles précédents, alors que l’écriture de l’histoire n’était pas l’apanage d’une communauté professionnelle et qu’on ne la dissociait guère de celle de la littérature ? Dans quelle mesure les femmes auteurs d’écrits historiques se distinguaient-elles des auteurs masculins ?"
20. Femmes et pouvoirs sous l'Ancien régime
Danielle Haase-Dubosc
"Réfléchir aux pouvoirs des femmes sous l'Ancien Régime, c'est aller délibérément contre les idées reçues qui entravent notre compréhension des rôles, des contraintes et des réussites des femmes (célèbres ou anonymes) entre les XVIe et XVIIIe siècles. Ce livre pose la question – si importante de nos jours et si mal débrouillée encore – du pouvoir des femmes et des places qu'elles ont occupées dans les sphères du droit, de la politique, du travail, de la religion et de la littérature, alors qu'on ne les y attendait pas, et que beaucoup étaient loin de les y désirer. Profitant des contradictions ou des faiblesses des discours et des lois, les femmes ont usé de pouvoirs multiples et n'ont pas attendu, comme on l'a trop souvent dit, la Révolution française pour être sujettes de l'Histoire. D'ailleurs la Révolution, complexe, montre que l'avènement d'une société démocratique ne fut pas simple pour elles. Historiens, juristes, ethnologues, philosophes et littéraires entrecroisent ici les questions pour dégager l'ensemble des aires occupées par les femmes ainsi que les résistances qu'elles y ont rencontrées. A la lumière de cet ouvrage, apparaissent enfin les composantes du jeu subtil entre monde masculin et féminin à une époque où l'espace dévolu aux femmes ne se réduisait pas à un univers de silence."
21. Louise Labé 2005
Béatrice Alonso
Voir article de Eliane Viennot , " La Diffusion du féminisme au temps de Louise de Labé"--------------"En 1555, une Lyonnaise de petite extraction faisait publier ses OEuvres. Mince volume, fait d’une Épitre dédicatoire où elle appelait les femmes à « élever un peu leur esprit au-dessus de leurs quenouilles », d’un Débat sur l’amour où elle parodiait l’éloquence judiciaire et s’amusait des idéologies à la mode, de trois Élégies et vingt-quatre Sonnets où elle chantait le bonheur et la douleur d’aimer ; le tout suivi d’un bouquet d’hommages rédigés par les auteurs les plus célèbres de son temps. Mince volume, mais succès durable, et même immense, puisque Louise Labé est depuis fort longtemps l’une des autrices françaises les plus connues dans le monde. Il aura pourtant fallu bien du temps pour que l’institution reconnaisse la valeur de ses écrits. C’est aujourd’hui chose faite : quatre siècles et demi exactement après leur parution, Louise Labé est au programme de l’Agrégation de Lettres, pour la première fois dans l’histoire de ce concours. "
23. Les mots indispensables pour parler du sexisme
Jessie Magana
4.38★ (37)

Partie ados.... Suggestion de petitsoleil....
24. Madame ou mademoiselle ?
Laurence Waki
3.50★ (5)

Suggestion de petitsoleil...
26. Masculin / Féminin dans la poésie et les poétiques du XIXème siècle
Christine Planté
"Pourtant, très peu de femmes poètes sont retenues par l'histoire littéraire pour ce même XIXe siècle. Les contributions réunies ici s'attachent à relire l'histoire poétique du XIXe siècle du point de vue de la différence des sexes, et envisagent l'ensemble des aspects de la relation masculin/féminin dans ses implications poétiques, culturelles, sociales et idéologiques. On trouvera, après des réflexions générales sur le traitement de la différence des sexes dans la langue, dans la réception critique et dans l'écriture poétique, des études de figures mythiques comme celle de la Muse, ainsi que d'œuvres et de situations singulières d'écrivains hommes et femmes, dans un parcours allant d'un tournant du siècle à l'autre, des poétesses de l'Almanach des Muses à Guillaume Apollinaire."
27. Féminin Masculin : Mythes et idéologies
Catherine Vidal
3.50★ (59)

"Qu'est-ce qui nous fait homme ou femme? Cette question agite le monde scientifique et philosophique depuis plus d'un siècle. Les progrès des neurosciences et de la génétique permettent désormais de mieux comprendre pourquoi l'être humain, dans ses comportements, échappe aux lois du déterminisme biologique. Mais les idées reçues et les préjugés ont la vie dure. La tentation est toujours présente de mettre en avant des raisons " naturelles " pour expliquer les différences entre les sexes et justifier les inégalités sociales. Dans ce débat, le regard croisé des sciences "dures" et des sciences humaines s'impose pour examiner avec le recul nécessaire l'évolution des idées et des pratiques sociales dans la construction du féminin et du masculin. C'est l'objet de ce livre qui réunit des spécialistes de différentes disciplines. La confrontation des approches en fait un ouvrage indispensable pour nourrir la réflexion sur les fondements de nos identités de femmes et d'hommes. "
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