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Liberté à la pointe du crayon
Liste créée par Alzie le 09/01/2015
41 livres. Thèmes et genres : presse , liberté , histoire , dessins , dessins d'humour

"Drôlerie, courage et insolence", une tradition européenne du dessin satirique inscrite dans l'histoire de la presse et de la conquête des libertés.

- Liste associée : Je suis Charlie #jesuischarlie -

(Mise à jour janvier 2021)



1. Le rire de résistance : De Diogène à Charlie Hebdo
Jean-Michel Ribes
4.33★ (26)

De Rabelais à Jarry, de Voltaire à Picabia, de Chaplin à Dario Fo en passant par Duchamp, Coluche, Bunuel, Topor, Copi, Hara-Kiri, fumistes, zutistes et autres oulipiens... sont salués dans ce livre tous ceux qui, avec drôlerie, courage et insolence, se sont opposés à toutes les hégémonies par un rire en éclats. A la demande de Jean-Michel Ribes, ils ont témoigné dans ce livre leur attachement à cette résistance à la tyrannie du sérieux.
2. Je ne dois pas dessiner...
Plantu
3.17★ (24)

L'album annuel de Plantu est, plus que les précédents, axé sur l'international et particulièrement sur l'islamisme. La couverture porte le dessin de Plantu sur le prophète (' je ne dois pas dessiner Mahomet') qui a fait le tour du monde, après le scandale des caricatures publiées au Danemark. La politique intérieure n'en est pas absente pour autant.
3. La vie de Mahomet
Zineb El Rhazoui
3.62★ (57)

À qui appartient Mahomet? À tout le monde. Il est le prophète des musulmans, certes, mais pour d'autres il est un personnage historique ou bien une légende. On peut caricaturer Mahomet comme on caricature Jésus, Napoléon ou Zorro. Lorsqu?on caricature Mahomet dans Charlie, on caricature surtout l?idée que s?en font les extrémistes, ou bien on se sert de Mahomet pour l?opposer aux musulmans radicaux. Dans tous les cas, c?est la vision des fous de Dieu qui détermine notre façon d?envisager Mahomet. Il faut dire la vérité : on ne connaît pas Mahomet. En Occident, tout le monde peut citer des épisodes de la vie de Jésus, mais qui peut citer un épisode de la vie de Mahomet ? Est-ce normal dans un pays comme la France, où l?islam est présenté comme la deuxième religion? Nous avons mis en images la vie de Mahomet telle que l?ont racontée les chroniqueurs musulmans. Sans aucun humour ajouté. Si la forme apparaîtra à certains blasphématoire, le fond est parfaitement halal? À vous de voir.
4. Et Dieu créa le rire ! : Satires et caricatures de la Bible
Guillaume Doizy
4.00★ (5)

La crise autour des caricatures de Mahomet au début de l'année 2006 a rappelé que la caricature des religions pouvait devenir explosive, surtout quand les discordes internationales en font un enjeu politique. C'est en fait à la fin du XIXe siècle que paraissent les premières caricatures de Dieu. Le mouvement anticlérical, républicain et libre penseur se délecte alors de véritables parodies de la Bible. L'Ancien et le Nouveau Testament sont également visés. Ecrivains et dessinateurs utilisent la puissance corrosive de la satire, du comique et du trivial. Dans la tradition de Rabelais et de Voltaire, les auteurs, grâce à la dérision, popularisent un regard blasphématoire sur le divin au travers d'ouvrages particulièrement drôles comme la Bible farce, la Bible comique, la Bible pour rire, la Bible amusante, ou encore une Sainte Bible racontée par un Auvergnat. Sans oublier la presse radicale (Les Corbeaux, La Calotte, etc.) qui participe, elle aussi, à cet élan démystificateur. La fin de la censure avec la loi sur la presse de 1881, la montée en puissance d'un mouvement républicain et libre penseur et l'engouement extraordinaire du XIXe siècle pour l'image satirique permettent à la caricature anticléricale de passer au crible les fondements théologiques de la culture judéo-chrétienne et finalement, de participer à la " désacralisation " du sacré dans un éclat de rire particulièrement... divin !
5. Dessiner : Une méthode pas comme les autres !
Quentin Blake
4.56★ (53)

Ce livre s'adresse à ceux qui savent à peine où se trouve la pointe d'un crayon... Non, votre cas n'est pas désespéré ! Cette méthode va faire éclater au grand jour vos talents : elle accompagnera vos progrès dans la bonne humeur en vous donnant aussi des idées, des conseils et des encouragements. Quentin Blake est plus doué pour dessiner que pour se raser ! Ancien directeur du département Illustration du Royal College of Art en Grande-Bretagne, il est une figure emblématique de l'illustration. Il a créé plus de deux cents livres et reçu de nombreux prix.
6. L'Annuel du Dessin de Presse et de la Caricature
Pat à Pan
4.00★ (3)

Toujours réalisé avec le soutien de Reporters sans Frontières, l?Annuel du Dessin de presse est désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de dessins satiriques et d?histoire.?Chaque année le nombre des afficionados de cet ouvrage est grandissant. Le 1er avril 2014, une fois encore, ils pourront compléter la série avec ce millésime riche en événements majeurs, qu?il est toujours bon de se remémomer, même à travers le prisme de l?humour... Le dernier millésime fut épuisé à peine deux mois après sa mise en place en librairie, puis non réédité.?Ne manquez donc pas le coche cette année et considérez à la hausse vos pré-commandes... Le dessin de presse est un art majeur, car libre, franc et spontané, qui rend compte d?une actualité chaque jour plus grave en cette planète à la dérive. Face à l?effondrement des repères économiques et sociaux et face à la dictature aveugle des obscurantismes religieux, il est urgent et salutaire d?observer le monde avec un maximum de distance, de ne jamais gober d?un trait l?information que l?on nous sert et de se dégager avec énergie de tout coton chloroformé au ?politiquement correct?. Vive la liberté de rire...?de tout ! L?Almanach du Dessin de Presse se veut la vitrine d?une profession qui, mines et plumes en avant, mène le combat pour la défense de son mode naturel d?expression : l?humour, toujours à lire au second degré. En effectuant chaque année la chronique joyeusement décalée des douze mois écoulés ?ici l?ensemble de l?année 2013? à travers les meilleurs dessins publiés dans la presse francophone et étrangère, cet ouvrage offre assurément à ses lecteurs le regard le plus pertinent que l?on puisse poser sur l?Histoire.
9. Revue de la Bibliothèque nationale de France, N° 19/2005 : La petite presse
Jean-Noël Jeanneney
Ce numéro de la Revue consacre son dossier à un aspect méconnu de la presse du XIXe : la "petite presse". Ces nombreuses feuilles, souvent d'apparence modeste et de faible tirage, traitent alors, officiellement du moins, des spectacles, des arts ou de la littérature. Derrière cette façade rassurante, il s'agit d'une presse d'opinion, d'une infinie variété, maniant la satire, la caricature ou la provocation. Les titres sont évocateurs : « Le Charivari »,« Le Tintamarre »,« Polichinelle à Paris ». Daumier ou Gill les illustrèrent abondamment.
10. L'art et l'histoire de la caricature
Laurent Baridon
5.00★ (13)

Le terme " caricature " est souvent appliqué sans distinction à la gravure de m?urs, aux cartoons, voire au dessin d'humour en général. Son étymologie indique cependant qu'il vient de l'italien caricatura et du latin caricare qui signifie, au propre comme au figuré, " charger ". La caricature attaque donc le corps et le visage par l'exagération de leurs singularités ou de leurs défauts, à des finscomiques ou satiriques. Si ce corps est celui desindividus, il peut également accéder à une dimension symbolique et représenter une entitéabstraite ou collective. Faire l'histoire de lacaricature consiste donc à en suivre les déclinaisons. Le plus souvent, elles transgressent les règles ou les conventions du grand art qui aspire à l'idéal. Mais elles contribuent aussi à le faire évoluer vers des modes d'expression nouveaux. La caricature comme genre spécifique fondé sur la déformation de la figure humaine apparaît en Italie à la Renaissance avant de se propager à l'Europe entière, puis au-delà. Une de ses spécificités réside d'ailleurs dans l'importance de sa diffusion, largement favorisée par les nouvelles techniques degravures apparues au même moment. Depuis laRéforme, l'estampe a été le vecteur de la caricature, qu'elle soit religieuse ou politique, tout comme l'imprimerie a été celui de la fustigation par le pamphlet. La lithographie a ensuite joué un rôle central dans l'essor de la presse satirique au XIXe siècle, tandis que les nouveaux procédés de reproduction ont permis la démocratisation des images. Dans ce contexte, il n'est guère étonnant de compter quelques caricaturistes parmi les premiersphotographes. Ces nouvelles formes de reproductibilité induisaient une conception del'art moins élitiste qui faisait écho auxpréoccupations des théoriciens de l'art et despenseurs politiques. Autour de 1900, êtrecaricaturiste de presse fut souvent un engagement. Parce qu'elle remettait en cause les principes de la représentation traditionnelle, la caricature intéressait les artistes des avant-gardes. Mais elle fut surtout le creuset de la bande dessinée et du dessin animé, deux formes emblématiques de la culture visuelle populaire. Depuis lors, la caricature a constamment été enrichie par d'autres techniques, jusqu'à celles du numérique, dansdes médias toujours plus variés, pour unediffusion sans cesse accrue.
11. Le Dessin d'humour. Histoire de la caricature et du dessin humoristique en France
Michel Ragon
Michel Ragon retrace ici l'histoire de la caricature en France - du Moyen Agé à nos jours -, étudie l'évolution du comique et de l'humour dans ces thèmes généraux que sont la gauloiserie, les soldats, le portrait charge, les animaux, le dessin sans légende, l'humour noir, et fait une très large place à l'humour graphique contemporain. Critique et historien de l'art moderne et de l'architecture, Michel Ragon (préfacier d'André François, de Bosc, de Desclozeaux...) est depuis toujours un compagnon et défenseur des humoristes graphistes.
12. Histoire de France par la caricature
Annie Duprat
4.50★ (9)

Plus de 200 documents sont commentés, chacun avec trois volets : historique, iconologique et technique. L'histoire est inséparable de ses images, et les images ne sont jamais aussi libres et inventives que lorsqu'elles deviennent caricatures. Du XVIe siècle à nos jours, le génie critique et l'esprit dénigreur des Français multiplient les caricatures : feuilles volantes, images d'Épinal ou dessins de presse, tous les prétextes sont bons pour rire des grands de ce monde, des travers de la société, des modes... Lorsqu'elle devient politique, la caricature est une arme, un véritable contre-pouvoir, en dépit du poids d'une censure longtemps présente en France. Qui ne se souvient de Louis XVI en roi-cochon, de Charles X en girafe, de Louis-Philippe en poire ? La plupart des événements de notre histoire ont leurs caricatures : la Ligue, la Révolution, l'affaire Dreyfus, la guerre d'Algérie... et leurs caricaturistes, parfois de très grands artistes : de Philipon, Daumier et Grandjouan à Effel, Cabu, Wolinski ou Plantu... Car l'histoire ne s'élabore pas seulement par les textes. La caricature exprime aussi, à sa manière, les aspirations d'une société qui n'a pas toujours « les mots pour le dire ». Avec la chanson, elle fait et défait « l'air du temps ». Ce livre invite le lecteur à une histoire revue et corrigée par des images toujours pertinentes, souvent drôles, parfois grinçantes, féroces ou tragiques : deux cents caricatures commentées avec humour par l'une des meilleures spécialistes du genre.
13. Le règne de la poire
Fabrice Erre
5.00★ (6)

Composante singulière du débat démocratique depuis deux siècles, la satire politique fait régulièrement l?objet de vives controverses. La caricature en poire de Louis-Philippe constitue un élément fondateur de cette tradition française, saluée en son temps par Victor Hugo ou Stendhal, et figure à ce titre au coeur de nombreuses études et expositions au début de notre XXIe siècle. Son succès exceptionnel invite à la considérer non comme un détail mais comme un objet historique. Un passionnant essai d?histoire politique et culturelle, abondamment illustré de caricatures, qui montre de quelle manière la France comprend et accueille « la civilisation bourgeoise » à partir de ce premier tiers du XIXe siècle.
14. Républicature : La caricature politique en France, 1870-1914
Bertrand Tillier
De la chute de Napoléon III en 1870 à la césure de la Première Guerre mondiale, la caricature politique des premières décennies de la troisième République va se déchaîner. Par opposition au discours républicain constitutionnel et institutionnel, elle a eu largement recours au vocable du corps pour personnifier et dénoncer. Le corps et ses métamorphoses ont ainsi été le lieu, dans la sphère de l'image satirique, d'un contre-pouvoir efficace et percutant, essentiellement fondé sur le principe d'une dégradation déclinée sous de multiples formes, en regard et en dérision du culte du grand homme. La personnification des scandales, les déformations physiques, les régressions végétales ou animales et les insectisations ont constitué l'arsenal graphique et symbolique par lequel les caricaturistes antirépublicains ont attaqué le régime. On y retrouve en arrière-plan les théories scientifiques contemporaines - physiognomonie, phrénologie, morphophysiologie... -, les combats esthétiques et politiques et l'idéologie républicaine même, récupérée et détournée. Le "corps" politique reprend ici ses droits, à ses dépens, avec une outrance qui nous surprend. L'ouvrage comprend un ensemble d'annexes et un dictionnaire des caricaturistes et dessinateurs de presse, comportant de nombreuses données inédites.
15. A la charge ! : La caricature en France de 1789 à 2000
Bertrand Tillier
5.00★ (4)

Le livre de Bertrand Tillier paraît en concomitance avec l?exposition du Musée d?Art et d?Histoire de Saint-Denis présentée sur le même thème et la même période, de novembre 2005 à fin février 2006. Ce jeu de dialogue entre deux médias sur le même thème mérite d?être souligné. Le livre n?est pas un catalogue de l?exposition. Il se présente comme une réflexion sur la caricature, plus que comme une histoire de celle-ci. Construit sur un plan thématique, il exploite toutes les facettes de l?image satirique sur ces deux siècles et un peu plus. Ainsi retrouve-t-on la chronologie à l?intérieur des différents chapitres. L?historien de l?art ouvre et ferme son livre sur une réflexion au fond sur la nature de la caricature comme « genre » mineur, par opposition à la peinture, « genre » majeur. Viennent ensuite trois chapitres sur « le métier de caricaturiste » en tant qu?il se constitue à part entière progressivement, émergeant de l?anonymat au XIXe siècle, prenant, surtout dans les périodes de crise, son caractère militant, servi, après 1881, par la loi sur la liberté de la presse, même si la censure fait des retours en force tout au long du XXe siècle. Particulièrement original, le chapitre sur « les postérités » analyse l?émergence du souci des caricaturistes, au XXe siècle principalement, de construire leur histoire personnelle et de s?inscrire dans une tradition. Les sept chapitres suivants s?attachent à l?examen des procédés de la caricature : « espaces chahutés », « déclinaisons », « marionnettes et guignols », « culture de la censure », « dégradations symboliques », « procédés graphiques et textuels », « registres parodiques ». L?une des grandes forces du livre tient à l?usage polymorphe que fait l?auteur de sa très vaste culture. Il joue des caricatures, des caricaturistes, des journaux qui les publient, de la variété de ses supports (dessins, gravures, sculptures, marionnettes), promenant constamment son lecteur à travers les deux siècles qui nous séparent de la Révolution française. La richesse de la bibliographie (17 pages en fin de volume) comme l?abondance des notes (750 en incluant les ibidem) et l?index des dessinateurs cités forment un outil remarquable. Non moins passionnante, l?illustration offre 160 images, qui vont de la vignette à la double page. Surtout centrée sur le XIXe et le XXe siècle, elle est servie par la qualité d?un lourd papier glacé qui permet une excellente reproduction du noir et blanc et plus encore des couleurs. L?auteur s?est manifestement efforcé d?exploiter les ?uvres d?un maximum de caricaturistes, sans que le génie de Daumier ne noie dans son ombre ni les talents de ses contemporains ni ceux des dessinateurs du XXe siècle. Comme le texte, l?illustration permet un vaste parcours d?un monde multiforme. La reproduction en pleine page des « unes » de nombreux périodiques est une façon efficace de les mettre en valeur. Ainsi s?explicite au regard du lecteur qui feuillette l?ouvrage ce passage du dessin de l?artiste au dessin de presse, de l?objet unique à l?objet industriel, reproduit à des dizaines de milliers, puis des centaines de milliers d?exemplaires dans la presse des deux derniers siècles. Si l?ouvrage de Bertrand Tillier est un livre savant, il se lit avec une curiosité toujours tenue en haleine par la richesse de la documentation, comme par la finesse des analyses.
16. William Hogarth
Mark Hallett
4.60★ (9)

Aujourd'hui, William Hogarth (1697-1764) est surtout apprécié pour sa fibre satirique, pour sa vision acerbe et parfois comique d'une société britannique rongée par la corruption et l'hypocrisie. Célèbres sont ses récits en images, qui mettent en scène des personnages imparfaits ou maudits par le destin - prostituées, libertins, alcooliques, rustres, voleurs et meurtriers - qui vivaient et mouraient en marge de la société respectable. C'était aussi un artiste novateur et ambitieux dans d'autres genres, notamment ceux du portrait, de la peinture d'histoire et de la théorie de l'art : toutes disciplines qu'il pratiqua indifféremment suivant une interprétation personnelle et originale des caractéristiques formelles de la Beauté fondée sur la notion de " variété " pour traduire " l'infinie variété " de formes et de couleurs de la Nature. Par cette polyvalence et cette aisance à passer d'un genre à un autre, Hogarth fut très tôt reconnu par ses pairs comme le plus grand peintre et graveur anglais de son temps, et sa réputation d'artiste original et inventif, capable de réagir à l'actualité sociale et culturelle, ne cessa de croître. Il contribua à défendre la peinture et la gravure britanniques pour les hisser au niveau de ce qui se faisait de mieux sur le continent. Pur bien comprendre le riche héritage légué par Hogarth, le présent ouvrage, catalogue d'une exposition organisée par la Tate Britain et le musée du Louvre, s'attache à retracer sa vie et carrière, à évoquer la diversité des cultures, artistiques dont il se réclame et à décrire l'ambiance cosmopolite londonienne dans laquelle il vécut.
17. Face à la Révolution et l'Empire : Caricatures anglaises (1789-1815)
Pascal Dupuy
La Révolution française puis l'Empire ont suscité en Grande-Bretagne une production iconographique considérable, en particulier dans le domaine original de la gravure satirique. Dès le milieu du XVIIIe siècle, la caricature devient une pratique courante de la vie publique anglaise, entretenue tout au long du siècle grâce au talent de quelques grands artistes - James Gillray, Thomas Rowlandson, Isaac Cruikshank, entre autres- et de nombreux imagiers anonymes. Cet arsenal de cruauté et de démesure, les Anglais allaient tout naturellement le retourner contre les sans-culottes puis contre Bonaparte. A travers ce recueil de caricatures issues des riches collections du Musée Carnavalet, c'est une vision combative et satirique qu'il nous est donné d'apprécier. Mais au-delà du masque grotesque de la France en ébullition, c'est aussi l'avenir de leur propre nation qu'interrogent les caricaturistes anglais. L'auteur Pascal Dupuy est maître de conférences en histoire à l'Université de Rouen. Il a publié en collaboration avec Michel Biard, La Révolution française. Dynamique et ruptures, 1787-1804 (Paris, Armand Colin, 2008).
18. Honoré Daumier : Du rire aux armes
Dominique Lobstein
4.00★ (1)

Le rire est une arme, et la caricature sa milice. Soumis à la censure, Honoré Daumier dans ce que nous appelons ses «caricatures de m?urs», n?en continua pas moins de distiller des opinions contestataires. Ses descriptions des divertissements (théâtre, opéra, danse ou musique), reflets de ses goûts, purent aussi parfois être subrepticement des déclarations de guerre aux pouvoirs en place. À travers une étude détaillée des lithographies et des gravures sur bois qu?il consacra aux spectacles, confrontées aux portraits d?artistes contemporains (de Rachel à Franz Liszt) et mises en regard de son influence esthétique (de Degas à Manet), cet ouvrage, grâce aux importantes collections d??uvres de Daumier du musée d?art et d?histoire de Saint-Denis, au concours de nombreux musées et institutions et à l?obligeance de collectionneurs privés, offre une approche nouvelle du monde en effervescence qui anima la vie des Parisiens sous la Deuxième République et le Second Empire.
19. Daumier et la caricature
Ségolène Le Men
4.00★ (7)

"Ce gaillard-là a du Michel-Ange sous la peau!" se serait exclamé Balzac à propos de Daumier. Peintre reconnu tardivement et sculpteur admiré de Rodin, Daumier (1808-1879) fut avant tout un lithographe hors pair qui éleva la caricature au rang d'art. En recourant à la caricature, un art qui existait depuis la Renaissance, Daumier reste l'inventeur d'un métier, celui de dessinateur de presse au moment où cette dernière, dans la France du XIXe siècle devient un véritable "quatrième pouvoir".
20. Daumier : L'art et la République
Michel Melot
4.00★ (5)

Fervent spécialiste de Daumier (1808-1879), Michel Melot retrace l'histoire de la réception à la fois esthétique et politique de l'?uvre et mène l'analyse jusqu'à nos jours, aussi bien chez les historiens, les écrivains, les collectionneurs et les hommes politiques. Il rappelle de manière très documentée les passions politiques que Daumier a suscitées non seulement en France mais aussi à l'étranger - Daumier étant célébré à la fois aux États-Unis comme le défenseur des libertés et, dans les milieux communistes, comme le grand artiste révolutionnaire français - entièrement liées au combat des républicains pour conquérir le pouvoir de 1830 à 1879, date précisément de la mort de Daumier, dont les deux funérailles civiles donnèrent lieu à de véritables manifestations républicaines. Essai sur la vie et l'?uvre de Daumier, ce livre montre combien les jugements esthétiques sont liés à l'histoire politique et sociale. Il explique comment une ?uvre d'art peut survivre à son auteur et fasciner un public longtemps après et loin ailleurs des conditions de sa création.
22. Histoires sans paroles
Caran d'Ache
Caran d'Ache fut une figure majeure du dessin humoristique et de la caricature en France à la fin du XIXe siècle : une Belle Epoque féconde en talents satiriques répandant leur verve ou leur vitriol dans mille journaux et revues. Cent ans après, l'oeuvre de Caran d'Ache conserve saveur et vivacité à nos yeux : par son art très épuré, la clarté et l'efficacité de ses lignes, de ses motifs et de ses personnages qui font de lui un pionnier de la bande dessinée moderne. Maître du genre des " histoires sans paroles " qui déroulent, en une séquence de quelques images, une anecdote saillante, un drame burlesque ou un gag poivré, Caran d'Ache est aussi l'observateur acerbe de ses contemporains et de leurs ridicules, qu'ils soient bourgeois satisfaits, femmes légères, peintres bohèmes, militaires bravaches ou politiques ventripotents. Les cinquante histoires originales reproduites ici nous donnent ainsi le plaisir de retrouver tout ce petit monde croqué nature sous le trait d'un crayon de caractère.
23. Jean-Louis Forain (1852-1931) : La Comédie parisienne
Dixon gallery and gardens
Jean-Louis Forain acquiert une immense renommée en publiant pendant un demi-siècle des dessins pleins d'ironie dans la presse. Il sait faire rire les Parisiens, notamment en dénonçant les travers du bourgeois. Destinés à des journaux aussi variés que Le Figaro, Le Courrier français, The New York Herald ou Le Rire, ses dessins sont ensuite réunis dans des volumes dont le premier, La Comédie parisienne, paraît dès 1892. Au-delà de la simple satire, Forain est un peintre de moeurs qui révèle les dessous de la société, depuis la Belle Epoque jusqu'aux Années folles. Fort de douze essais thématiques et plus de deux cents reproductions, cet ouvrage présente une exceptionnelle aventure plastique, de la jeunesse du plus incisif des impressionnistes à l'apothéose expressionniste de ses dernières années. L'art de Forain - aussi bien ses huiles, aquarelles, gouaches et pastels que ses dessins ou estampes - suscitera souvent l'admiration, de Toulouse-Lautrec aux caricaturistes d'aujourd'hui, comme Plantu qui signe la préface de cette publication, la plus complète sur l'artiste à ce jour.
25. L'Assiette au beurre (1901-1912)
Aristide Delannoy
Entre 1901 et 1912, L'Assiette au beurres s' est attaquée hardiment, par ses dessins et ses lithographies, à l'ensemble du personnel politique et aux moeurs hypocrites de la soi-disant « Belle Epoque ». Alliant le talent de la composition graphique à la férocité satirique, le tout sur fond de gouaille parigote, cette revue est restée la référence majeure en matière de dessin de presse et de caricature. Les peintres qui ont assuré sa prospérité avaient pour certains d'entre eux atteint la célébrité (Steinlen, Vallotton, Forain), tandis que d'autres allaient l'obtenir dans des genres différents (Poulbot, Van Dongen, Gris). Mais ce sont surtout les artistes anarchistes Grandjouan, Delannoy et le stupéfiant Jossot qui ont donné véritablement son ton à l'hebdomadaire. Qu'on en juge. Voici 288 dessins présentés en chronologie qui donneront un aperçu de sa production, ainsi que de son évolution au fil du temps. Mais ce sont surtout les artistes anarchistes Grandjouan, Delannoy et le stupéfiant Jossot qui ont donné véritablement son ton à l'hebdomadaire. Qu'on en juge. Voici 288 dessins présentés en chronologie qui donneront un aperçu de sa production, ainsi que de son évolution au fil du temps.
26. Le rire : La Belle Epoque dans toute sa vérite - 1894 - 1908
Jean-Claude Simoën
A partir de 1894, LE RIRE traque, chaque samedi, la pignouferie universelle telle que la sentait venir déjà Gustave Flaubert au temps de Bouvard et Pécuchet. LE RIRE publie des dessins de Toulouse-Lautrec - Félix Vallotton, Steinlen - Forain - Jacques Villon - Willette - Cappiello - Josso - Léandre - Caran d'Ache - Charles Huard - Poulobot - Benjamin Rabier - pour ne citer que les plus célèbres d'entre eux. Fortement marquée par les idées anarchistes ou socialistes, L'ASSIETTE AU BEURRE démasquait les faux nez, LE RIRE pour sa part, s'en prenait aux faux culs. C'est une banalité de dire aujourd'hui que la "Belle Epoque" ne fut vraiment belle que pour quelques uns. La vision que nous laissent tous ces dessinateurs des années 1894/1908, parmi lesquelles sont sélectionnées les oeuvres qui figurent dans ce livre d'or, constitue une satire, à la fois féroce et infiniment réjouissante, de la société bourgeoise par elle-même.
27. A bas la calotte ! : La caricature anticléricale et la Séparation des Eglises et de l'Etat
Guillaume Doizy
4.00★ (4)

A la fin du XIXe siècle, l'Eglise catholique et la République s'affrontent pour la domination des institutions du pays. Réactionnaire, conservateur et monarchisant, le clergé, véritable Etat dans l'Etat, s'arc-boute sur le considérable budget du culte qui lui est alloué, régente l'école et refuse la loi civile. Philosophes, rationalistes , libres-penseurs et républicains dénoncent avec vigueur cette oppression et réclament des mesures de laïcisation, militant pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Les deux camps se livrent alors une véritable guerre idéologique en utilisant, notamment, la puissance de l'image. Ellaborant un langage trivial et violent, la caricature anticléricale, imprimée sur les supports les plus variés, devient une arme de combat aux mains du milieu libre penseur, très actif depuis l'affaire Dreyfus. Volontiers effrontée et blasphématoire, cette imagerie satirique envahit la rue, comment les crises et les alimente, diffusant non seulement une vision infamante du clergé mais attaquant aussi, pour la première fois, les " saintes " Ecritures et les dogmes. Si les Républicains au pouvoir font finalement voter, en 1905, la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'imagerie anticléricale s'était donner pour tâche de séparer l'Eglise de toute la société, sur le terrain moral, affectif et idéologique. Elle continue aujourd'hui, d'?uvrer en ce sens au travers de journaux comme Charlie-Hebdo ou Le Canard Enchaîné. Une ?uvre immense et passionnante d'une étonnante actualité qui aura inspiré certains des meilleurs dessinateurs de la Belle Epoque comme André Gill, Pépin, Grandjouan, Delannoy...
28. Caricaturistes : Fantassins de la démocratie
Cartooning for Peace
4.62★ (14)

"Là où des murs séparent, oppriment, il faut des dessinateurs pour les faire tomber." Voilà pourquoi, depuis plusieurs années, l'association Cartooning for Peace, créée par Plantu, défend la liberté d'expression des caricaturistes du monde entier. De ce combat est née l'idée d'un film, "Caricaturistes-Fantassins de la démocratie", et de ce livre.
29. Humoresques, N° 23, Janvier 2006 : Humour et satire graphiques : Une mine et des pointes
Nelly Feuerhahn
À l?autre bout du crayon, des créateurs sont présentés venus de divers horizons et de différentes périodes. Puis sont exposées deux sources capitales de diffusion du dessin d?humour ou satirique au XXe siècle : l?album illustré à la manière de Daniel Keel et la révolution de la presse satirique introduite par Hara-Kiri. Enfin, l?accent est mis sur quelques transformations du genre : la question de la bienséance confrontée à la mode caricaturale, l?évolution du portrait-charge et la place de l?autocaricature, pour évoquer en dernier ressort les productions inédites de Gus Bofa, perdu dans la modernité fracassante des années 1950. Autant de questions qui interrogent la sensibilité esthétique de notre culture.
30. De gaulle a travers la caricature internationale
Jean-Claude Simoën
3.00★ (4)

Pourquoi y aurait-il une différence entre les journalistes et ces chroniques à part entière que sont les dessinateurs politiques. Tous ces observateurs ne font que poser une verre grossissant sur ce qui se trame et se dit autour d'eux. Ces pensées en raccourci sont souvent plus efficaces que de tumultueuses tempêtes d'encrier. L'imagination aidant, c'est un fait, mais aussi et surtout le besoin toujours insatisfait pour le général de Gaulle de se justifier historiquement leur permet fréquemment de traverser les siècles avec allégresse. Il faut reconnaître que le théâtral du "Je vous ai compris" à la fausse bonhomie "Surtout ne le répétez à personne" et même les retombées cocardières du "Françaises, Français" prêtent à la charge, au croquis d'humeur, à l'inspiration débridée. L'ensemble peut être une tentative de biographie par l'image du plus "Illustré des Français", écrite, bien sûr, par le petit côté de la lorgnette. Dans cette grande histoire en italique, les professionnels du poker politique détecteront-ils un crime de lèse-majesté ?
31. Le Canard enchaîné : Histoire d'un journal satirique 1915-2005
Laurent Martin (II)
4.50★ (13)

Le Canard fête ses 90 ans ! Né en 1915 pendant la Première Guerre mondiale, le célèbre journal satirique est resté longtemps un des plus mal connus de la presse française. Dans cet ouvrage, l'auteur étudie pour la première fois tous les aspects de l'impertinent hebdomadaire. Des prises de position de trois générations de journalistes à son rôle lors des événements politiques majeurs du siècle, voicil'histoire pleine de rebondissements, écrite dans un style alerte, d'un journal qui a influencé la vie politique des trois dernières Républiques, jusqu'à la récente affaire Gaymard.
32. Le Canard enchaîné : 50 ans de dessins : la Ve République en 2000 dessins, 1958-2008
Frédéric Pagès
4.03★ (50)

LA VE REPUBLIQUE EN 2000 DESSINS 1958-2008 50 ans de dessins et 2 000 coups de becs enfin disponibles ! LA REEDITION D UN BEST-SELLER Parue en 2008, l édition reliée du Canard enchaîné La Ve République en 2 000 dessins (69 ) s est vendue à 60 000 exemplaires. Cet immense succès de librairie est définitivement épuisé. En 2009, la version souple (35,50 ) s est écoulée à 70 000 exemplaires. C est cette dernière édition que nous republions aujourd hui.  UN MONUMENT ÉDITORIAL  EN FORME D ÉCLATS DE RIRE L histoire de la Ve République à travers le regard inimitable du Canard enchaîné,  le mythe de la presse française. 2000 dessins, 650 pages, 300 événements majeurs passés au crible,  50 textes inédits sur les grandes « affaires » révélées par le Canard,  26 portraits de dessinateurs, 9 présidences, 1 index des personnages et des événements dessinés. Avec les plus grands dessinateurs de presse,: Cabu, Pétillon, Lefred-Thouron, Moisan, Lap, Cardon, Escaro, Kerleroux, Wozniak, Kiro, Pino Zac, Pancho, Grove, etc.
33. Tout Cabu
Frédéric Pagès
4.33★ (16)

Il suffit d'entendre le rire de Cabu pour comprendre le bonhomme. Il aime les journaux marrants: Pilote, Hara-kiri, Charlie Hebdo, Le Canard Enchaîné... Il a fait l'enfant à Récré A 2. Depuis, il n'a pas pris une ride. Cabu sait tout faire et d'abord dessiner comme il respire, au journal, chez lui, à la terrasse des cafés et même dans le noir ou de dos, lorsqu'il faut saisir un personnage à son insu. En cinquante ans, il a créé des "types", des personnages de commedia dell'arte à la française: le grand Duduche, Mon beauf, Catherine, l'adjudant Kronenbourg, Il est ravageur avec les grands (façon de parler), de l'abbé Pierre à Mitterrand ou Sarkozy. Il est cruel avec les boursoufflés, façon Tapie, BHLou Hallyday. Il n'aime pas les hypermarchés. Il se moque des nudistes. Mais Cabu est tendre avec les jazzmen, les bouchers, les cyclistes, Tati, les maoureux, les rues de Paris et les timides. Prolifique comme Balzac (plus d'une centaine d'albums, trente mille dessins), Cabu est nettement plus drôle. Sous des dehors enfantins, cet écolo rêveur cache un coeur guerrier: "Il faut venger le lecteur!" Voici le Grand Cabu Circus et sa parade de 1000 dessins, réunis sous le seule banderole que cet anar tolère encore: "A bas les cons!"
34. Cavanna à Charlie Hebdo 1969-1981 : Je l'ai pas lu, je l'ai pas vu... mais j'en ai entendu causer
François Cavanna
3.68★ (38)

Durant treize ans, Cavanna a écrit dans Charlie Hebdo, hebdomadaire qu'il a fondé en 1969, des textes vifs et pétillants, animés par un solide bon sens et dynamisés par la volonté de faire échec à la connerie humaine. Qu'il aborde la création de l'État d'Israël, la sexualité des vieux, l'expérimentation animale et même la mort, Cavanna n'est jamais en reste de propos iconoclastes. Son but : faire réfléchir son lecteur, contredire les conformistes de tous bords mais aussi proposer des idées sur l'avenir, pour le bonheur de l'homme, tout simplement. Ce Socrate contemporain affronte semaine après semaine, sans tabou, tous les grands problèmes de ce monde. Ces textes n'ont pas vieilli et l'on peut encore aujourd'hui réfléchir avec lui à l'utilité du travail, à notre goût pour les choses du passé, ou à l'hypocrisie de la publicité qui ne se veut toujours pas comparative... Surprenant aussi par son ton : il interpelle ses lecteurs - sans jamais oublier de les faire sourire, voire rire. Le dialogue s'installe. Bref, le lire ou le relire aujourd'hui c'est comme retrouver un ami autour d'une table avec qui l'on s'amuse à refaire le monde.
35. Les années Charlie : 1969-2004
François Cavanna
4.14★ (72)

" Bal tragique à Colombey -1 mort " Ce titre légendaire annonçant le décès du général de Gaulle déclenche l'interdiction immédiate de Hara-Kiri Hebdo. Certains auraient jeté l'éponge, mais la demi-douzaine de collaborateurs qui s'est embarquée dans l'aventure périlleuse du journal satirique ne désarme pas. Galvanisée, l'équipe d'incorruptibles publie dès la semaine suivante le même journal sous un autre nom. Ainsi naîtra Charlie Hebdo, résolu à ne tolérer aucun obstacle à son insolence. En réservant un traitement sans pitié à ceux qui font l'actualité. Charlie a su rire de tout, du meilleur et du pire.
36. Wolinski : 50 ans de dessins
Georges Wolinski
3.30★ (16)

Georges Wolinski est un des dessinateurs français à avoir publié le plus d?albums, (une centaine) dans des domaines aussi variés que le dessin d?humour, la politique, la bande dessinée, livres de textes aussi, comme ses pensées ou des recueils sur des thèmes divers. Mais aucun ouvrage synthétique ne rassemblait jusqu?ici l?essentiel d?une ?uvre abondante et variée : dessins de jeunesse inédits, dessins de presse, illustrations, scénarios, affiches publicitaires et de spectacle, carnets de croquis, ?uvres classiques et plus personnelles. Réuni dans cet ouvrage, l?ensemble met en lumière la personnalité complexe d?un homme qui a puisé dans son enfance à Tunis, dans ses lectures des romans d?action et des BD et dans les séances de cinéma où il admirait les belles actrices américaines, la matière d?un monde imaginaire qui ne le quittera jamais. Ses débuts en tant que dessinateur ont été influencés par Harvey Kurtzman et Albert Dubout, un goût pour l?absurde et l?étrange, propre à l?esprit surréaliste, et les dessinateurs de la revue américaine Mad. Sa rencontre avec les turbulents créateurs des années 1960, Cavanna, Delfeil de Ton, Reiser, Copi, Siné?, sa traversée des événements de 68, suivie de l?explosion d?une société assoiffée de liberté, ont donné au jeune Wolinski une impulsion décisive : son dessin, brusquement épuré, va mettre en scène, avec audace et humour, des fantasmes sexuels mais aussi des personnages bavards qui s?embourbent dans des pensées pleines de bon sens? jusqu?au non-sens et au succès du Roi des cons, de la série des Monsieur, ou des Mon ?il. Pour mieux éclairer encore cette ?uvre, quelques personnalités du monde des idées ont prêté leurs plumes, comme l?éditorialiste Franz-Olivier Giesbert qui traite du rapport de Wolinski à la politique ; l?historienne de la psychanalyse Élisabeth Roudinesco sur le sujet des femmes ; le graphiste Massin sur l?aspect graphique de son ?uvre ; Cavanna qui explore « ses autres mondes ». Quant à Maryse Wolinski, elle nous raconte la méthode de son mari lorsqu?il s?agit de prendre sur le vif des instants. Cinquante ans de travail intensif d?un artiste qui a commencé à dessiner en 1961 dans Hara Kiri et continue aujourd?hui à produire des dessins hebdomadaires pour Charlie Hebdo, Paris Match et le Journal du Dimanche. 
37. On vit une époque formidable
Reiser
4.43★ (255)

"Quand on voit ses dessins, on se dit hou là là!, c'est un faiseur, c'est facile... mais essayez donc! Pour arriver à une efficacité aussi grande avec aussi peu de moyens, aussi peu d'effet, aussi peu d'encre dispensée si j'ose dire, il y a certes le tempérament, il y a ce qu'on appelle le talent, mais aussi beaucoup de travail et de vigilance. Il se tenait en main tout le temps. Il était très perfectionniste sans en avoir l'air." Cavanna.
39. Peut-on rire de tout ?
Philippe Geluck
3.07★ (202)

Peut-on rire? du physique des gens, du malheur des autres, des pauvres, des riches, des vieux, des jeunes, des arabes, des juifs, des politiques, des autres, de soi-même, du Pape, de Dieu? ? A cette question, aussi longue que délicate, Philippe Geluck répond « oui », un grand « oui » qui se décline en nuances, en éclats de rire, en commentaires révoltés ou en exemples personnels. Le créateur du Chat évoque tous ces sujets « tabous », ces sujets qui « ne prêtent pas à rire » avec son ton, son impertinence, son envie toujours plus grande de rire des autres et de lui-même. Dans ce livre, Philippe Geluck interpelle le lecteur, l?invite à rire, à trouver par le rire la bonne distance, un regard neuf, à se méfier de ce qui « ne se fait pas », de ce qui « ne se dit pas » ou du politiquement correct.
40. Peut-on (encore) rire de tout ?
Cabu
4.00★ (71)

A l'heure du politiquement correct triomphant et du "Nous vieillirons tous ensemble", Cabu ne respecte rien ni personne. Quelle que soit la cible, sa jubilation est intacte et son trait acéré. Crayon en main, ce pacifiste devient le plus impitoyable des tueurs en série. Chacune de ses caricatures est une bombe et il n'y a pas d'innocentes victimes. Oui, et Cabu le prouve ici, on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui, si l'on en croit Pierre Desproges.
41. La caricature... et si c'était sérieux ?
Pascal Ory
3.94★ (13)

Janvier 2015 a placé la caricature et le dessin de presse au cœur de tous les débats. Après le temps de l’émotion doit venir celui de l’intelligence, et de la pédagogie. Ce livre illustré offre à tous (citoyens, élèves et enseignants) des clés pour comprendre la place du dessin satirique dans la République, son rapport avec les pouvoirs et les religions. Il s’agit aussi de comprendre quelles transgressions sont permises en démocratie et quelles autres ne le sont pas, et pourquoi. Tous les auteurs, mobilisés dans des délais exceptionnels, sont des spécialistes ayant publié de nombreux ouvrages sur la question. Les droits de l’ouvrage seront reversés à l’association Presse et pluralisme, puis à Charlie Hebdo.
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