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Velázquez et le Siècle d'or espagnol
Liste créée par Dossier-de-l-Art le 15/05/2015
18 livres. Thèmes et genres : art , exposition temporaire , peinture , portraits , espagne

Jusqu'au 13 juillet 2015, le Grand Palais met à l'honneur Diego Rodriguez de Silva y Velázquez. Une bonne occasion de découvrir l'artiste et son époque.



1. Vélazquez
Guillaume Kientz
4.50★ (12)

Figure majeure de l’histoire de l’art, Diego Velázquez (1599- 1660) est sans conteste le plus célèbre des peintres de l’âge d’or espagnol. L’exposition met son oeuvre en dialogue avec de nombreuses toiles d’artistes de son temps qu’il a pu connaître, admirer ou influencer. Elle se penche également sur la question des variations de styles et de sujets dans les premières compositions de Velázquez, le passage entre naturalisme et caravagisme, ainsi que son égale habileté à exécuter paysages, portraits et peintures d’histoire. Commissaire : Guillaume Kientz, conservateur au département des peintures du musée du Louvre.
2. Dossier de l'art, n°227 : Velázquez
Dossier de l'art
4.67★ (11)

À l’occasion de l’exposition Velázquez du Grand Palais, qui offre un panorama complet de la carrière de l’artiste, de ses débuts à Séville à ses dernières années, et s’intéresse à la façon dont son art a marqué ses contemporains et héritiers, Dossier de l’art se plonge dans l’œuvre du peintre, moment d’excellence absolu dans l’Espagne du Siècle d’or. Peintre du roi et de sa famille, peintre des humbles, et surtout portraitiste de génie, l’immensité de son talent émerveille encore aujourd’hui.
3. Velázquez. L'Affrontement de la peinture
Guillaume Kientz
5.00★ (3)

Il n'est pas facile d'écrire sur Diego Velázquez et on serait en droit de se demander si cela en vaut la peine, s'il reste quelque chose à apporter, quelque chose qui légitime la publication d'un ouvrage nouveau, quelque chose qui justifie qu'on dérange au tombeau un artiste et son œuvre. Non pas que la peinture de Velázquez serait morte ou n'aurait plus rien à dire, mais a-t-elle besoin de nous pour parler ? Velázquez n'a pas laissé de codicille ou de vadémécum pour profiter de ses tableaux. Ce qu'il avait à dire, il l'a dit avec son pinceau, ce qu'il voulait écrire, il l'a imprimé de son style. Les mots, si bien choisis soient-il, ne viennent que parasiter la vibration propre de la peinture et il faut se méfier de leur séduction qui cachent bien souvent un danger, comme un coup d'état littéraire, où l'écriture, soudain artiste, détourne son objet, se hisse sur ses épaules. On dira " que c'est bien écrit " là où il n'aurait jamais fallu dire autre chose que " Dieu que c'est peint ".
4. Velázquez - L'oeuvre complet
José López-Rey
4.40★ (12)

Pour Manet, il était «le plus grand de tous les peintres». Son chef-d’œuvre Les Ménines a si bien inspiré Picasso que celui-ci en a réalisé 44 variations. Monet, Renoir et Degas ont beaucoup été influencé par les tableaux du grand chambellan de Philippe IV. Francis Bacon a peint une célèbre étude de son portrait du pape Innocent X. Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (1599-1660) n’était pas seulement le plus important des peintres de l’Âge d’or espagnol; il est l’un des peintres européens les plus admirés, à la fois référence et source d’inspiration pour des générations d’artistes. Ce catalogue raisonné rassemble l’œuvre complet de Velázquez – reproduit dans un très grand format à couper le souffle avec une sélection d’agrandissements de détails – ainsi que de toutes nouvelles photographies de tableaux récemment restaurés, grâce à l’initiative conjointe de TASCHEN et Wildenstein. Les fascinantes images du livre sont accompagnées d’un commentaire approfondi de José López-Rey développant l’intérêt que Velázquez portait à la vivacité humaine et son souci d’accorder la même attention à tous les sujets, qu’il s’agisse d’une vieille femme faisant frire des œufs, d’un pape ou d’un roi, ainsi que son dévouement à la couleur et à la lumière, qui influencera les impressionnistes plus de deux cents ans plus tard.
5. Vélasquez
Yves Bottineau
C'est assurément l'un des plus grands peintres espagnols. De formation sévillane, Diego Vélasquez (1599-1660) se rend à Madrid, où réside la Cour, et devient dès 1623 le peintre attitré du souverain Philippe IV. Son style et ses sujets évoluent, ses couleurs s'enhardissent. La représentation de la réalité populaire des débuts laisse la place aux portraits de la famille royale ainsi qu'aux scènes de genre. De la période sévillane aux dernières années, où Vélasquez atteint, comme avec Les Ménines, la perfection de son art, Yves Bottineau s'attache tout autant à la maîtrise extraordinaire du peintre, à sa perspective chromatique et lumineuse, à ses compositions conçues sur plusieurs niveaux et à l'originalité de son trait, qu'aux rebondissements de sa carrière. Il souligne ainsi son rôle essentiel d'architecte et de décorateur à l'Alcazar de Madrid et prend en considération ses escapades italiennes, destinées à enrichir les collections royales. Synthèse d'une oeuvre magistrale, Vélasquez ne propose pas moins de 300 illustrations.
6. Vélasquez : Tout l'oeuvre peint
Fernando Checa Cremades
4.00★ (4)

Diego Vélasquez (1599-1660) est largement reconnu à la fois comme le représentant suprême du Siècle d'or espagnol et l'un des plus grands artistes de son temps. De son vivant, il fut admiré non seulement à Madrid, à la cour très cosmopolite du roi Philippe IV, mais aussi à Vienne, à la cour impériale, et à Rome, à la cour papale. Redécouvert au XIXe siècle, son œuvre a fourni un aiguillon essentiel à l'essor de la peinture moderne. La monographie de Fernando Checa reconsidère la réception critique traditionnelle de Vélasquez comme maître du réalisme en explorant d'autres voies d'interprétation à la lumière de ses rapports avec le classicisme italien et avec les tendances les plus avancées de la peinture de son époque. Cet ouvrage s'appuie sur un catalogue en couleur qui embrasse tout l'œuvre peint de Vélasquez, assorti de nombreux détails.
7. Velázquez : Peintre hidalgo
Jeanine Baticle
4.58★ (17)

Parmi les premiers peintres européens , le plus grand , peut-être , est Diego Velazquez , le maître des "Ménines" . Peintre de cour de Philippe IV , roi d'Espagne , sa vie publique est assez bien connue . De sa vie privée , on ne sait presque rien , ni des raisons réelles qui lui font préférer l'état de noble à celui de peintre . Pourtant , Philippe IV et l'Espagne du Siècle d'Or ont reconnu le génie de l'artiste . Velazquez est proche de nous , parce que gueux ou princesses , haillons ou falbalas ne lui sont que prétexte à peindre le même modèle , l'être humain avec sa grandeur et ses faiblesses . Sa facture , miracle de l'illusion d'optique , défie l'analyse et préface les audaces de l'art du XXème siècle .
8. Les curieux philosophes de Velasquez et de Ribera
Élisabeth de Fontenay
Dans l'esprit du naturalisme caravagesque, deux maîtres du Siècle d'or espagnol renouvellent le portrait rétrospectif : Ribera (1591-1652) et Velàzquez (1599-1660). Ribera conçoit des séries de portraits imaginaires des grands auteurs de l'Antiquité et pères fondateurs de la philosophie, tandis que Velàzquez apporte au genre, très prisé tant dans les pays du Nord qu'en Italie, la spontanéité maîtrisée de la touche et la profondeur de pénétration psychologique. Autour du Démocrite, l'un des deux seuls tableaux de Velàzquez conservés en France, cet ouvrage offre une large iconographie sur le « portrait de philosophe » pratiqué au XVIIe siècle tant dans les pays du Nord qu'en Italie (Rubens, Jordaens, Coypel, Moreelse, Berchem, TerBrugghen...), accompagnée d'études invitant le lecteur à une méditation sur la beauté et la fragilité de l'esprit. Deux extraits (consacrés à Héraclite et Démocrite) du Diogène François, première traduction française de Diogène Laërce, parue en 1602, concluent le volume.
9. Velázquez et la France. La découverte de Velázquez par les peintres français
Jean-Louis Augé
5.00★ (3)

Peintre royal majeur du fameux Siècle d'or, Velasquez est d'abord ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui un peintre "officiel". Que l'on ne s'y trompe pas, ce statut particulier n'est pas une contrainte mais bien un espace de liberté pour l'épanouissement d'un formidable talent. Bien sûr tenu à la peinture des grands du Royaume d'Espagne, Velasquez va consacrer beaucoup de temps à une tâche réglée et ordonnée par le rythme particulier de la cour. Mais il sait aussi, comme le fera plus tard Goya, dégager dans le détail, dans l'expression des personnages, dans l'originalité de sa peinture ce qui en fait aujourd'hui l'un des plus grands maîtres. Rendues enfin disponibles aux publics, ses oeuvres jusqu'alors enfermées dans les palais royaux ont été longuement étudiées et copiées par les peintres français du XIXe siècle. Bonnat, Manet, Ribot, Regnault ont tiré de la peinture de Velasquez une formidable inspiration et l'occasion nous est donnée de mesurer combien l'art, quand il est porté au plus haut niveau, sait être une source féconde.
10. Manet-Velasquez : La Manière espagnole au XIXe siècle
Jeanine Baticle
5.00★ (6)

Depuis qu'Emile Zola a écrit, en 1866 : "On dit qu'Edouard Manet a quelque parenté avec les maîtres espagnols, et il ne l'a jamais avoué autant que dans l'Enfant à l'épée", l'admiration de l'un des plus célèbres "refusés" du XIXe siècle pour l'art du Siècle d'or espagnol, avant et près son voyage en Espagne de 1865, est une évidence pour les historiens de l'art. Il a cependant semblé pertinent, près de vingt ans après la rétrospective Manet présentée en 1993, dans les Galeries nationales du Grand Palais à Paris et au Metropolitan Museum of art à New York, de réexaminer cette question en replaçant l'artiste dans son siècle, à côté de ses aînés - Delacroix, Millet, Courbet - et de ses contemporains - Degas, Legros, Ribot et quelques autres. Tous ont admiré les chefs-d'oeuvre de Murillo, Ribera, Zurbaran, Velazquez ou Goya, venus par vagues successives d'outre-Pyrénées. Et certains, dont Manet, sont allés en Espagne pour étudier sur place l'incomparable collection du musée du Prado. Une présentation de peintures espagnoles que les artistes français ont découvertes directement ou par reproduction s'imposait donc.
11. L'art de la peinture
Francisco Pacheco
5.00★ (2)

Important traité paru en 1649, L'Art de la peinture est un jalon de tout premier plan dans l'histoire des théories esthétiques de l'Europe pré-baroque. Il prend place dans la tradition, à la suite des grands traités italiens du maniérisme. Il offre une réflexion personnelle sur la peinture de ce temps, ses thèmes, sa problématique, au moment où le naturalisme des Carrache et celui - si différent - de Caravage présentent une nouvelle vision de l'art, en rupture justement avec le maniérisme. L'Art de la peinture est une chronique de la vie artistique à Séville, ponctuée d'humour, dans laquelle commentaires et anecdotes sur les contemporains espagnols et italiens - et surtout sur Vélasquez, le gendre de Pacheco - abondent.
12. L'art de la peinture : Peinture et théorie à Séville au temps de Francisco Pacheco
Lauriane Fallay d'Este
Cet ouvrage a pour but de présenter une étude du milieu artistique sévillan dans les dernières décennies du XVIe siècle et ceci jusqu'en 1640, en relation avec les théories et l'art italien. Durant cette période, l'art andalou et particulièrement sévillan a été pénétré par les conceptions et formes nouvelles venant d'Italie, issues du maniérisme qui triomphe dans la Péninsule. De nombreux artistes espagnols iront s'abreuver aux sources italiennes, romaines surtout, renouvelant totalement, à leur retour en Andalousie, les thèmes d'inspiration et le vocabulaire des formes. Francisco Pacheco, maître et beau-père de Velázquez, jouera un rôle majeur : peintre, théoricien et poète humaniste, il illustre parfaitement les valeurs qui s'attachent à définir une nouvelle image de l'artiste. C'est celle du peintre érudit, incarnant les tendances de l'art maniériste : conceptisme et froide élégance. Son traité, El Arte de la PIntura (L'Art de la Peinture), reste le meilleur témoignage que nous ayons sur la vie artistique sévillane, les artistes et leurs oeuvres. Cet ouvrage est aussi le fruit des préoccupations d'un artiste soucieux d'envisager tous les grands problèmes qui se posent à l'art, à la manière des théoriciens italiens, afin de légitimer la noblesse de la peinture dans un pays où cet art n'est pas encore reconnu. A ce titre, Francisco Pacheco jouera, dans le processus de cette reconnaissance, un rôle déterminant et fondateur. Il était aussi particulièrement intéressant de suivre le théoricien, d'analyser les composantes d'une pensée qui se définit, au fil des pages, avec ses ressemblances et ses différences, en relation avec les théoriciens italiens qui l'ont précédé. En bien des points, cette pensée suit ses illustres prédécesseurs comme cela est de règle alors, mais elle sait aussi se dégager, donnant à L'Art de la Peinture une spécificité purement hispanique où la saveur de l'anecdote et l'expérience de l'atelier restent essentielles. La pensée de Francisco Pacheco oscille entre archaïsme et modernité mais, sans cette figure éminente, la peinture sévillane, en son temps, n'aurait pas eu le même éclat.
13. L'homme de cour
Baltasar Gracian
4.03★ (125)

Baltasar Gracian (1601-1658) est l'un des plus grands essayistes espagnols du Siècle d'or, que l'on peut comparer à Montaigne et à La Rochefoucauld. Dans L'Homme de cour, dont le texte original date de 1647, qui réunit trois cents maximes ou réflexions, il propose un art de vivre à la cour comme à la ville, en sauvant son honneur et son monde intérieur. La traduction de 1684 est l'un de ces monuments du style littéraire à la française, dont la clé semble oubliée.
14. Les cours d'Espagne et de France au XVIIe siècle
Benoît Pellistrandi
Marqué par le lent chevauchement politique de la prépondérance espagnole par celle de la France, le XVIIe siècle peut-il se lire comme la transition du Siècle d'or espagnol vers le Grand Siècle français ? Ne faut-il pas plutôt parler de passage du relais entre les deux puissances catholiques, même si cette appréciation historique n'a pas été formulée clairement par les contemporains, tant la monarchie et la culture espagnoles continuaient de rayonner d'un prestige persistant. Fils d'une Habsbourg et d'un Bourbon, Louis XIV veut se considérer comme l'héritier de ces deux familles. Cet ouvrage restitue quelques éléments du dialogue entre les deux cours les plus puissantes de l'Europe d'alors ; il revisite la fonction symbolique de la cour, où vivent le prince, sa famille, sa maison entourés d'une société courtisane, en même temps que sa nature politique qui donne à voir le pouvoir et son exercice.
15. A la place du roi : Vice-rois, gouverneurs et ambassadeurs dans les monarchies française et espagnole (XVIe-XVIIIe siècles)
Daniel Aznar
À l'aube des temps modernes, les monarchies espagnole et française se profilent comme les deux plus puissantes d'Europe occidentale. Rivales, elles sont néanmoins liées par d?innombrables liens, politiques et culturels. La volonté de s'affirmer, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de leurs états, impose à leurs princes de s'appuyer sur des individus capables de rendre visible, voire présente, leur autorité et leur dignité. Les vice-rois hispaniques, comme les gouverneurs français, ont alors pour mission de représenter l'autorité royale dans des lieux éloignés de la cour, où le roi ne peut être présent. L'affirmation de la majesté, de plus en plus individualisée dans la personne du souverain, semble métamorphoser le rôle de ces lieutenants territoriaux, jadis simples agents, en de véritables images reflétant la personne même du souverain. À l'étranger, cette fonction incombe aux ambassadeurs ainsi revêtus de « la gloire du roi ». Le faste, le cérémonial, les images, la gestualité et la parole, constituent les instruments de cette mission : tenir la place du roi en son absence.
16. Anne d'Autriche - Infante d'Espagne et reine de France
Chantal Grell
2.75★ (3)

Anne d'Autriche, infante espagnole, épouse malheureuse et controversée de Louis XIII, régente admirable et mère de Louis XIV : voici son histoire, revue et corrigée par un panel d'historiens européens et mise en scène dans un album illustré de tableaux méconnus, ou inconnus, en France.
18. L'Espagne de Philippe IV - Tomes 1 et 2 : 1621-1665, siècle d'or et de misère
Michel Devèze
L'ouvrage propose une synthèse du règne de Philippe IV. Le temps des illusions, jusqu'à la chute d'Olivarés qui marque presque mathématiquement le milieu de la période, montre la dégradation progressive de la situation de l'Espagne depuis l'avènement du roi. Aux difficultés extérieurs s'ajoutent les problèmes intérieurs, de la guerre dans les Pays-Bas à la rivalité ouverte avec la France et aux révoltes de la Catalogne et du Portugal. La monarchie délabrée, qui traite de la deuxième moitié du règne, explique le changement forcé de politique, visant notamment à mettre fin aux guerres, et ses résultats. La troisième partie est un tableau de la société espagnole sous Philippe IV : organisation sociale, crises démographique et économique, problèmes religieux, divertissements, évolution de la mentalité, vie culturelle.
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