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En bleu
Liste créée par Alzie le 17/05/2015
104 livres. Thèmes et genres : peinture , littérature française , poésie , policier classique , polar noir

"[...] Bleu est devenu un mot magique, un mot qui séduit, qui apaise, qui fait rêver. Un mot qui fait vendre également. Bien des produits, des entreprises, des lieux ou des créations artistiques qui n'ont qu'un lointain rapport avec cette couleur (voire pas de rapport du tout) sont aujoud'hui qualifiés de "bleus". La musique du mot est douce, agréable, liquide ; son champ sémantique évoque le ciel, la mer, le repos, l'amour, le voyage, les vacances, l'infini. Il en va de même dans plusieurs langues : bleu, blue, blu, blau sont des mots rassurants et poétiques, qui associent toujours la couleur, le souvenir, le désir et le rêve. Ils sont présents dans un grand nombre de titres de livres auxquels, par cette seule présence, ils confèrent un charme particulier qu'aucun autre terme de couleur ne pourrait offrir ", écrit Michel Pastoureau dans Bleu Histoire d'une couleur (p.179.) Cette liste invite à se plonger dans les profondeurs du bleu à travers les oeuvres d'artistes ou les livres les plus divers de la littérature. Le catalogue d'une exposition de peinture en cours (Musée Marmottan/Monet, jusqu'au 26 septembre 2021) illustre aujourd'hui les mystères et la poésie du bleu dans ses aspects plus septentrionaux. Je vous invite également à consulter la très belle liste de fanfanouche24 : La vie en bleu, où l'on voit que le bleu n'est pas, loin s' en faut, uniquement le symbole du rêve.

Mise à jour, janvier 2018 ; juillet 2018 ; juillet 2020 ; février 2021; mai 2021.



1. L'heure bleue de Peder Severin Kroyer
Dominique Lobstein
4.60★ (13)

prolongée jusqu'au 26 septembre 2021. Le musée Marmottan Monet présente la première exposition monographique jamais consacrée en France à l’un des plus grands maîtres de la peinture danoise Peder Severin Krøyer (1851-1909). Contemporain de Vilhelm Hammershøi (1864-1916), Peder Severin Krøyer est au plein air ce que son contemporain fut à la scène d’intérieur. Plus de soixante chefs-d’œuvre provenant du musée de Skagen – dépositaire d’un des premiers fonds mondiaux de l’artiste – du musée de Göteborg mais aussi des musées de Copenhague, Aarhus, Alkersum/Föhr, Lübeck, Kiel, Budapest et Paris mettent à l’honneur ce remarquable interprète de l’heure bleue, ce phénomène météorologique qui précède le crépuscule et se déploie surtout aux lointains bords de mer septentrionaux. Cette exposition est placée sour le haut patronage de la Reine Margrethe II du Danemark.
2. +Bleu
Nicolas Charlet
Nicolas Charlet est un passionné de la couleur bleue. Travaillant pour sa thèse sur les écrits de Yves Klein, inventeur de la monochromie et d'une couleur bleue inégalable, il a pu réunir les plus belles citations d'écrivains, de poètes, de philosophes, de peintres ou de sculpteurs autour du Bleu. Il nous en propose ici une anthologie poétique, rêveuse, sensible... Le choix de textes proposé ici est le fruit de la sensibilité de son auteur. Nicolas Charlet sélectionne parmi des milliers de textes les plus beaux passages, tels qu'ils résonnaient en lui, pour justement donner du sens à la poésie de la couleur bleue. Voici un patchwork de quelque trois cents citations où l'unité naît de la diversité. Ces morceaux choisis dialoguent étrangement au hasard de la lecture. Huysmans rencontre Le Clézio, Raymond Queneau, Arthur Rimbaud... Par petites touches, une poétique du bleu se construit. Au lecteur de la percevoir, de la réfléchir et de l'approfondir dans cette originale promenade littéraire.
3. Le bleu : Dictionnaire de la couleur, mots et expressions d'aujourd'hui, XXe-XXIe
Annie Mollard-Desfour
3.25★ (5)

Bleu, symbole de fraîcheur et de pureté, invitation au rêve, à l'évasion, l'infini, l'idéal, la paix. Couleur du ciel, de l'eau, de la Terre vue de l'espace, des veines et de la nuit. Couleur royale, virginale, aristocratique, populaire, masculine... Fleur bleue, oiseau bleu, note bleue, sang bleu, carton bleu, casques bleus, ballet bleu... bleu azur, charrette, Chagall, Klein, saphir, Pepsi, poème, UMP, Wallis... bleuité, blue-jean, blues... bleu de Prusse, indigo, lapis lazuli, pastel... n'y voir que du bleu, voir tout en bleu. Au fil des mots, le bleu déploie ses jeux d'associations symboliques, mêlant le profane au sacré, l'espoir à la mélancolie, l'idéal à la réalité. Cette nouvelle édition décrypte nos relations à cette couleur reine en explorant les mille nuances ou expressions de bleu perdues, retrouvées, renouvelées.
4. Le cavalier bleu
Hajo Düchting
5.00★ (5)

Le groupe d'artistes Le Cavalier bleu a vu le jour à Munich en 1911 à l'initiative de deux génies de la peinture : Vassily Kandinsky, le père de l'abstraction, et Franz Marc créateur de mystérieuses peintures animalières orientées vers l'abstraction. Les deux peintres et bien d'autres qui les suivent ? recherchent ensemble une apothéose du spirituel dans l'art. Ce mouvement d'avant-garde, le plus important dans l'Allemagne de l'époque, semble brutalement interrompu par la Première Guerre mondiale, mais son influence demeure et il inspirera de semblables rêves à plusieurs générations d'artiste internationaux.
5. Yves Klein : Au-delà du bleu
Jacques Bouzerand
4.00★ (26)

Devant les monochromes bleus, les sculptures-éponges et autres ?uvres d'Yves Klein, il est facile de se dire que nous en ferions autant. Tout cela paraît si simple ! Et pourtant... L'artiste, foudroyé en pleine jeunesse et en pleine ascension, n'a en réalité rien laissé au hasard. Yves Klein, au-delà du bleu brosse le portrait de l'artiste dans sa quêtefrénétique d'absolu, et explore la signification du monochrome, la symbolique de ses trois couleurs de prédilection, l'importance de l'ésotérisme dans sa vie et la situation des arts plastiques dans lesannées 1950. Pour décrypter un tant soit peu l'énigme Klein, et permettre à chacun de mieux comprendre son ?uvre.
6. Bleu : Histoire d'une couleur
Michel Pastoureau
4.17★ (785)

L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu ; elle est même désagréable à l??il. Or aujourd'hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge). L'ouvrage de Michel Pastoureau raconte l'histoire de ce renversement, en insistant sur les pratiques sociales de la couleur (étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique, depuis les sociétés antiques et médiévales jusqu'à l'époque moderne. Il analyse également le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir.
7. Bleu zinzolin et autres bleus
Elizabeth Amzallag-Auge
4.00★ (6)

Le livre s'ouvre et se ferme sur un nuancier de bleus : le fameux zinzolin, cobalt, lavande, outremer, ...que l'enfant peut retrouver dans les rouvres présentées, au fil des pages. Bleu, ami de l'ombre, change selon les lumières dans l'atelier de Dufy. Couleur réputée froide, il aime les glaces et les paysages d'hiver, chez Larionov ou dans les Chambres de Bernard Faucon. Il habille aussi bien l'eau congelée d'un frigidaire que la pureté de l'eau minérale. Léger comme l'air, il fait danser les acrobates de Picasso, Chagall ou Léger. Couleur de l'air et de l'eau, il entretient la confusion entre de la mer et le ciel d'été: dans les Polynésies de Matisse, les oiseaux dansent avec les poissons. Dans les paysages liquides de Sam Francis, une gamme infinie de bleus mêlent tourbillons d'écume et reflets de ciel nuageux. Bleu a la couleur du rêve dans les bleus vaporeux de Miro ou sur le tapis de laine signé Garouste et Bonetti. Ciel ou outremer, il est la parure immatérielle des corps de femmes : Matisse les découpe dans du papier gouaché, Klein les badigeonne de son fameux IKBlue, le designer italien Pesce les moule dans du polyuréthane. Bleu de Ciel n'échappe pas à la spiritualité, des résurrections de Chagall aux crucifix disloqués par Alberola. Il est un bloc d'infini dans les Monochromes de Klein et dans le container bleu acier de Pistoletto. Enfin il s'électrise sous les néons des villes : des télés bleuâtres de Nam June Païk aux glaces criblées de balles de Monory, le rêve tourne au cauchemar. Bleue du bout de la nuit, la couverture sale que Wendy Jacob a déposée sur des clochards endormis. Mais le voyage peut se poursuivre : en découpant son nuancier de 20 bleus différents, le petit lecteur peut l'emporter dans n'importe quel Musée pour poursuivre sa promenade à travers les bleus. 
8. Touareg, le souffle bleu
Etienne van den Driessche
On connaît les safaris et les safaris "photos"... peut-être moins les safaris "dessins". C'est pourtant le pari qu'a brillamment relevé Étienne Van den Driessche. Ce peintre animalier, fou d'Afrique, a effectué une série de voyages dans le désert du Ténéré, desquels il a rapporté ce premier livre, mosaïques de dessins nés de ses plus belles rencontres africaines. Outre sa palette, l'auteur a aussi consacré son objectif à la découverte du quotidien de ce peuple africain. Les dessins se mêlent ainsi habilement aux photographies comme pour rapporter au plus près les moments les plus forts de la vie des Touaregs. Un ouvrage non pas ethnologique (il n'a pas cette prétention !), mais qui convie au voyage et au rêve, invite à la connaissance des traditions immémoriales dont est porteur le peuple des hommes bleus. --Laure Anciel 
9. D'Oultremer à Indigo
Blaise Cendrars
3.41★ (64)

« J'ai remonté l'Orénoque durant quatre-vingt-seize jours, quatre-vingt-seize jours en pirogue, et quand je suis revenu sur la côte, j'étais maigre, tanné, tout couvert de piqûres de moustiques, malade, mais j'étais fier de moi car je rapportais dans mon herbier une fleur de la forêt vierge, une fleur de la solitude, une fleur inédite, une fleur qui ne se laisse pas transplanter. C'est une variété de lis qu'on ne trouve qu'au plus profond de la jungle de l'Orénoque. Les Indiens l'appellent la fleur qui change de couleur. En effet, tôt, le matin, cette fleur est d'un blanc éclatant. Vers dix heures de l'avant-midi, elle est légèrement rosée. À midi, elle est d'un rouge vif. Au commencement de l'après-midi, elle se pare d'une teinte orangée qui passe, peu après, au violet intense. Dans la soirée, le violet tourne au bleu clair, bleu lumineux, couleur phosphorescente que ce merveilleux lis conserve toute la nuit pour redevenir blanc, à l'aube. C'est une énigme que j'ai passé toute ma vie à étudier sans en trouver le fin mot. » 
11. Les yeux du ciel
Nicolas Charlet
4.00★ (4)

Le bleu du ciel, le bleu du regard de la femme aimée, couleur qui plonge l'écrivain dans les abysses du souvenir. Nicolas Charlet en fait le lieu de son style, emprunt de sensibilité et d'élégante magie. Clara traverse la vie avec grâce, elle a la légèreté souveraine d'un être adoré qui n'est plus... Et le bleu impose le récit, ouvrant la conscience à d'autres horizons. " Nous baignons dans ce bleu. Il nous enveloppe, de la naissance à la mort. On le traverse avec frénésie, croyant y laisser des traces mais rien de ce qui se passe en lui ne le marque. Le lieu du souvenir n'a pas d'histoire. "
12. Bleu sang
Enki Bilal
4.28★ (55)

Bleu Sang évoque en 41 dessins sur calque, 10 peintures acryliques et 77 textes « atmosphériques », la sensuelle et vénéneuse histoire d'amour de Jill Bioskop et Alcide Nikopol, le couple préféré d'Enki Bilal. Dans un monde globalement barbare où l'osmose est totale et terrible entre la pourriture extérieure et la détresse des âmes, il est réconfortant de savoir qu'entre le moment où ils se sont rencontrés et celui où ils se sont perdus, Jill Bioskop et Nikopol se sont aimés : c'était difficile, foutu d'avance, mais c'est là.
13. Bleu cauchemar
Laurie Faria Stolarz
3.60★ (729)

Ce n'est pas la plus belle fille du lycée. Ni la plus populaire. Pourtant, elle est unique : elle a le don de prémonition. Ca commence avec des rêves. Il y a des lys blancs, la fleur des ténèbres. Quelqu'un la traque dans les bois. Elle ignore qui et ne sait pas comment lui échapper. Puis c'est le matin. La vie de Lucy reprend son cours normal. Et ça recommence. Toutes les nuits. Mais ce n'est que le début. Car elle sait que bientôt, très bientôt ses cauchemars vont devenir réels.
14. Bleu comme l'enfer
Philippe Djian
3.52★ (829)

Réunis par le hasard, Ned, Carol, Henri et Lili roulent à travers les paysages désertiques d'Amérique. Pour fuir Franck, flic hargneux et désespéré, pour rejoindre Lucie, hippie suicidaire, pour sortir Jimmy d'une mauvaise passe, ou tout simplement pour vivre. Au gré des rencontres et des courbes de la route, ils suivent un chemin indéterminé, parsemé de haine et de violence, mais où fleurissent, malgré tout, des sentiments qui pourraient ressembler à de l'amour.  Un road novel effréné sous un ciel implacablement bleu, comme l'enfer.
15. Le Nuage bleu
Tomi Ungerer
3.98★ (246)

Il était une fois, un nuage bleu. Tellement heureux et tellement bleu qui bleuissait tout sur son passage et ne faisait jamais pleuvoir. Voici donc l'histoire d'un nuage pas comme les autres, qui ne veut que le bien des habitants de la Terre et qui ferait tout pour les sauver. Tout, même de la pluie s'il le fallait...
16. Sortilèges du bleu
Élisabeth Coudol
4.33★ (10)

Quand on se prend d?affection pour un banc ou une couleur, de quelle pathologie souffre-t-on ? Quand sans raison, on réagit avec outrance, pourquoi tant de fureur ? Par quel processus nous apparaît un jour toute la valeur de la vie ? Dans ces huit nouvelles, un fil rouge de couleur bleue, et un kaleidoscope de gueules cassées : un comp- table fêlé, un amoureux complexé, un obsédé du bleu ou un artiste humilié... Tous victimes de leur fêlure, de leur folie. Peindre la fragilité de l?âme humaine, n?est-ce pas dé- crire le trésor de vivre ? Les situations bancales jamais n?apparaissent désespé- rées. Et, bien sûr, elles prêtent à rire plutôt qu?à pleurer.
17. Les neiges bleues
Piotr Bednarski
4.05★ (392)

" [...] la température était tombée en dessous de moins quarante degrés. La neige se fit bleue et la limite entre terre et ciel s'estompa. Le soleil, dépouillé de sa splendeur et privé de son éclat, végétait désormais dans une misère prolétarienne. Le froid vif buvait toute sa chaude et vivifiante liqueur - désormais seuls le feu de bois, l'amour et trois cents grammes quotidiens d'un pain mêlé de cellulose et d'arêtes de poisson devaient nous défendre contre la mort. " Au c?ur du système répressif soviétique des années 1940, dans l'antichambre du goulag, quelque part en Sibérie, un petit garçon de huit ans tente de conserver cette joie de vivre propre à l'enfance. Malgré les morts, les disparitions, les emprisonnements, le jeune Petia, condamné à devenir adulte avant d'avoir dix ans, va survivre grâce à la foi, mais surtout grâce à la poésie. Un récit autobiographique bouleversant. 
18. Blues
Alain Gerber
3.79★ (27)

Dans les bastringues de la Nouvelle-Orléans retentit une musique jamais entendue. Ni celle du blanc ni celle de l'Afrique. mais celle du noir déporté en terre américaine. Y résonnent les échos des lames de charrues creusant la terre, des haches dans les forêts, des maillets contre les rochers. des balais dans la poussière, des ustensiles de cuisine. Au Point que ses accords semblent dater d'avant la musique même. On l'appelle le blues. Nehemiah en est un des premiers virtuoses. Esclave, il avait le droit de jouer sur le piano de ses maîtres quand ces derniers exhibaient "leur nègre musicien ". A la défaite de l'armée confédérée, affranchi et lâché comme tous ses semblables sur les routes du Sud dévasté, il n'a eu de cesse de trouver un instrument bien à lui. Mais si sa soudaine liberté n'a pas encore fait du noir d'Amérique l'égal des blancs, le génie de la musique v suffira-t-il ? Si le blues vrille le c?ur, n'est-ce pas parce qu'il dit exactement le contraire ?
19. Sans bleu
Muriel Mollard
3.83★ (7)

Évidemment, c'est une obsession, comme le ciel, comme la mer, mais surtout comme les yeux d'Ève. Comment y résister ? Impossible. Alors, Ève sera son amante? et sa première victime, un engrais parfait pour son jardin-potager. Avec ce roman gris de couleur bleue, Muriel Mollard nous attire dans une spirale délicate et sensuelle qui nous donne une peur? bleue.
20. Le bleu des vitraux
Jean Lods
4.50★ (3)

Ma mère, cette femme au nom d'Anne-Sylvie?... Cette femme semblable à une profiterole, chaude d'aspect mais glaciale à l'intérieur, qui débarque dans l'île de la Réunion un peu avant la guerre de 1940 pour notre malheur à tous... Mon père, ce planteur fortuné qui appartient à une des puissantes familles de l'île et dont l'âme décadente balance entre les gerfauts de Heredia et l'infante de Samain?... Moi-même, ce petit Yann qui, sous l'ombre pourpre des bougainvillées, entoure Anne-Sylvie d'un amour toujours rejeté tandis que, cachée derrière les blanches colonnes de Bois-Rouge, nous surveille de sa haine vigilante la sinistre douairière noire, ma grand-mère?...»  Assistant aux obsèques de sa mère qu'il a perdue de vue depuis plus de trente ans, Yann Toulec essaie de se souvenir. Mais seule reste de son passé une poussière insaisissable. Alors l'imagination supplée à la mémoire. Alors, au rougeoiement des passions ravivées, il réinvente son histoire sans pouvoir distinguer ce qui a été de ce qui a pu être. Il reconstitue cet amour pour Anne-Sylvie qui a détruit son père et qui a fait de sa propre enfance une terre interdite où il se regarde comme un étranger. Peu à peu, tout au long de ces années recréées, s'animent les autres personnages de son drame : Lise, la fille du quartier miséreux du Butor, Bozzo, l'ami d'enfance, et, plus qu'un décor, les champs de cannes qui miroitent au soleil et descendent jusqu'aux galets du rivage que broient éternellement les rouleaux de l'océan Indien.
21. Le Bleu du ciel
Georges Bataille
3.70★ (649)

« Dans cette nuit opaque, je m'étais rendu ivre de lumière ; ainsi, de nouveau, Lazare n'était devant moi qu'un oiseau de mauvais augure, un oiseau sale et négligeable. Mes yeux ne se perdaient plus dans les étoiles qui luisaient au-dessus de moi réellement, mais dans le bleu du ciel de midi. Je les fermais pour me perdre dans ce bleu brillant : de gros insectes noirs en surgissaient comme des trombes en bourdonnant. De la même façon que surgirait, le lendemain, à l'heure éclatante du jour, tout d'abord point imperceptible, l'avion qui porterait Dorothea... »
22. L'heure bleue
Massimo Scotti
3.93★ (13)

Tony Tanner trouve sur le banc d'une gare un livre dans une reliure ancienne. Il parcourt les premières pages et découvre qu'il s'agit du journal intime d'une jeune fille du XVIIIe siècle, Hortense des Orphées. Celle-ci raconte sa rencontre avec un magicien et alchimiste qui, follement amoureux d'elle, souhaite lui faire boire un élixir d'immortalité. Lorsqu'il lève les yeux, Tony voit Hortense...
23. Un seul coup d'aile dans le bleu
Matthieu Gosztola
4.75★ (2)

Nous sommes dans le beau du temps pour en explorer tous les contours qui ne sont que les déclinaisons sensibles d'une certaine lumière à laquelle nous sommes sensibles comme à l'amour. À ta mort, le poème a eu un mouvement de recul. Les arbres servent de jonction entre le ciel et nous. Les oiseaux touchent cette jonction avec leur chant. Le froid est la façon qu'a le souvenir d'être nu. Il y a dans la nuit la plus trouble un jour qui arrive à petits pas.
24. Bleu indigo
Anne Bragance
2.75★ (9)

Un fou, qui se mêle d'empoigner l'histoire du monde et affabulant jusqu'à l'extravagance, prétend qu'un jour les femmes sont devenues bleues et ont disparu. Il décrit le malheur des hommes : comment pourront-ils survivre, privés des femmes, et du bleu, des étoiles, de la lumière qui ont déserté le monde avec elles ?  Mais voici qu'une autre voix vient interférer dans le récit du fou : celle de Florence, prostituée d'Arles, qui se voue avec passion à la lecture. Lire, pour elle, représente le fol espoir d'obtenir cette grâce inouïe : passer de l'état de lectrice à celui de créature romanesque. Et si à force de vouloir se fondre à la chair d'une histoire on finissait par découvrir l'impossible chemin de traverse" qui permet d'entrer de plain-pied dans la fiction ? Tandis que se poursuit le récit fastueux et terrible du fou, la vie de la prostituée et de ses compagnes dérape doucement hors de la réalité.  Vont-elles, à l'instar des abandonneuses bleues, se dissoudre dans l'azur et revenir pour aimer les hommes et sauver le monde ?  L'ombre de Van Gogh, nimbée du jaune d'or qu'il chérissait, hante ce livre comme elle hanta jadis la ville d'Arles et ouvre les royaumes solaires auxquels aspirent les hommes orphelins et veufs, les fous, les prostituées. Auxquels nous aspirons tous."
25. Pastel
Olivier Bleys
3.70★ (220)

Au milieu du XVe siècle, en Albigeois, Simon est compagnon dans l'atelier de teinture de son père. Selon l'usage du temps, l'enseigne «Au caméléon» pratique une seule couleur : le rouge. A la suite du vieux maître, le compagnon se destine à devenir teinturier d'écarlate. N'est-il pas « rouge jusqu'à la figure », avec cette tache de vin sur le visage? Mais voici que Simon fait la connaissance d'un riche marchand de pastel, Joachim Fressard, qui l'initie au bleu: cette rencontre et l'appel mystérieux ressenti devant une madone peinte d'azur persuadent le compagnon d'abandonner les cuves familiales pour se lancer dans la teinture au bleu de pastel. Cependant, Fressard s'avère un protecteur ambigu, prêt à tout pour étendre sa fortune. Un amour frelaté, des confrères hostiles, la terrible confrontation avec son père achèvent de plonger Simon en enfer: tout n'en pas rose au pays de cocagne. Le compagnon risquera tout pour conquérir l'azur sans tache du manteau de la Madone...
26. Bleu de Sèvres
Jean-Paul Desprat
3.82★ (221)

Louis XV, adroitement inspiré par Mme de Pompadour devient, en 1760, l'unique actionnaire de la Manufacture de Sèvres. Afin de percer le secret de la porcelaine dure, fabriquée en Saxe, il engage deux frères chimistes. Mais des coups bas se multiplient et des espions sortent de l'ombre... Ecrit avec fougue et talent, voici la passionnante aventure d'une des premières affaires d'espionnage industriel.
28. La pratique du bleu
Louise Warren
4.00★ (4)

Envoûtante et empreinte d?émotion authentique, la poésie de Louise Warren nous invite à écouter et à voir ce qui trop souvent nous échappe dans l?entre-deux de la parole et du silence, de la lumière et de l?obscurité, du visible et de l?invisible : des mains et des montagnes qui se couvrent de cendres, des secondes qui se gonflent d?air, des oiseaux qui dorment au fond d?un landau, une maison qui résonne du silence de l?herbe. 
29. Conte bleu - Le premier soir - Maléfice
Marguerite Yourcenar
3.64★ (183)

C'est un conte bref, très habilement composé pour donner un effet de reproduction d'une ancestrale tradition, venue de la littérature orale. Récit peu surprenant, car très respectueux des schémas simples - le désir de richesse ; la crédulité des hommes face au leurre de l'argent ; la difficile conquête de l'objet censé apporter la richesse (ici, des saphirs) - et structuré par toutes les étapes obligées de la dépossession - accidents, naufrages, attaques de corsaires, morts, errances, pauvreté plus grande qu'avant l'acquisition de la supposée fortune, dénuement définitif. À quoi s'ajoutent des rituels plus particuliers à Yourcenar, comme l'automutilation. Plus encore que l'anecdote, c'est l'atmosphère de ce conte qui préfigure les Nouvelles orientales.
30. Une histoire de bleu suivi de L'instinct du ciel
Jean-Michel Maulpoix
4.31★ (141)

À 54 ans, Jean-Michel Maulpoix s'affirme comme l'un des principaux théoriciens de la poésie contemporaine et des promoteurs du « lyrisme critique », grâce à toute une série d'essais publiés chez José Corti et à la revue qu'il dirige chez Champ Vallon, Le Nouveau Recueil. Cette édition de poche reprend sous une même couverture deux de ses principaux livres, qui lui ont valu, lors de leur première parution, en 1992 et en 2000, un écho qui dépasse le cercle restreint des amateurs habituels de poésie. Le premier ouvrage est une série de variations en prose sur la couleur bleue, le second une méditation sur la condition du poète, de nature autobiographique mais sous-tendue par une réflexion aiguë sur le destin de Mallarmé. Le prodige est que tout cela s'offre au lecteur sans exiger de lui la maîtrise d'une multitude de références : car si intellectuel qu'il soit, Jean- Michel Maulpoix est d'abord un poète de la sensation et de l'aventure intérieure.
31. Les yeux bleus / Deux yeux bleus
Thomas Hardy
3.93★ (216)

Stephen Smith, un jeune architecte venu restaurer l'église d'une petite paroisse du Wessex s'éprend d'Elfride, la fille du vicaire. Ce dernier, en raison des origines modestes du jeune homme, s'oppose à leur mariage. Le couple décide de s'enfuir à Londres mais Elfride y renonce au dernier moment. Ce roman en partie autobiographique dresse le magnifique portrait d'une jeune femme broyée par le poids des préjugés, par des passions contrariées, et livrée à un destin funeste auquel elle ne peut échapper.
32. Les Yeux bleus, cheveux noirs
Marguerite Duras
3.51★ (659)

Une jeune femme au corps long et souple, un homme élégant, grand lui aussi. Ils se rencontrent ce soir-là dans un café de la station balnéaire. Il est désespéré, à cause de quelqu'un qu'il a vu par hasard le jour même, qui était celui qu'il attendait depuis toujours et qu'il voulait revoir coûte que coûte : un jeune étranger aux yeux bleus cheveux noirs. "Quelle coïncidence", dit-elle. Il demande à la jeune femme de venir dormir à son côté, dans la chambre nue qu'il habite face à la mer ; il la paiera. Elle accepte. S'ouvre alors une aventure intense et déchirante qui va les conduire l'un et l'autre au bord de la folie et de la mort.
33. L'enfant bleu
Henry Bauchau
4.00★ (819)

A Paris, dans un hôpital de jour, Véronique, psychanalyste, prend en charge Orion, un jeune adolescent gravement perturbé. Malgré ses difficultés, elle discerne qu'il est doué d'une imagination puissante et entreprend de l'orienter vers le dessin et la sculpture. Les chemins de la création et ceux de la vie quotidienne sont semés d'incertitudes et d'échecs, mais dans ses "dictées d'angoisse", Orion parvient à s'ouvrir à la parole et à mettre en mots ce qui le hante. Au fil des années et suivant des voies inusitées, l'oeuvre - l'oeuvre intérieure et l'oeuvre artistique - apparaît et s'affirme. Le délire, la confusion, les surprenants effets de l'art en actes, la patience des déliants qui partagent les efforts du "peuple du désastre" (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l'opiniâtre espérance, tels sont les thèmes de ce livre où Henry Bauchau a versé beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse pour atteindre, au-delà du vécu, à la vie du roman. Sous le signe de l'espoir, la présence fugitive de "l'enfant bleu" éclaire Orion et Véronique sur un chemin de compassion.
34. L'après-midi bleu
William Boyd
3.58★ (641)

L'affaire Carriscant commence-t-elle à Manille un matin de 1902, à l'instant où un brillant chirurgien jette les yeux sur une belle tireuse à l'arc ? Ou bien en 1936, à Los Angeles, lorsque Kay Fischer est abordée par un homme qui affirme être son père ? Ou encore à Lisbonne qui réunit les héros de cette surprenante aventure ? Intemporelle, insaisissable, l'affaire Carriscant est une merveilleuse histoire d'amour qui rient de la légende.  Où et quand commence l'affaire Carriscant ? A Manille, en 1902, le matin où un brillant chirurgien anglo-philippin sortant d'un bois, après une nuit passée près d'un bordel de Sampaloc, jette les yeux sur une belle tireuse à l'arc, laquelle lui décoche une flèche quasi fatale ? Ou bien en 1936, dans un Los Angeles déjà tourné vers Hollywood, où la jeune et dynamique Kay Fischer, à l'orée d'une glorieuse carrière d'architecte, mais en mal d'amour et de tendresse, se fait aborder par un vieil homme bizarre et séduisant qui lui affirme: "Je suis ton père" ? Ou encore à Lisbonne, là où les héros de cette étonnante saga sont enfin réunis pour une heure qui servira de leçon d'éternité à Kay ? En fait, l'affaire Carriscant tient de la légende: elle n'a ni commencement ni fin, elle est intemporelle, insaisissable, vouée à l'énigme et parfois à l'indéchiffrable. On l'aura compris: il s'agit d'une très belle histoire d'amour et d'un très grand roman de William Boyd.
35. Bleu presque transparent
Ryû Murakami
3.50★ (1140)

Bleu presque transparent relate, en une succession de courts chapitres, quelques journées dans la vie d'un groupe d'adolescents. Journées ou plutôt nuits vides d'espoir d'une "génération perdue" et désillusionnée qui s'abîme dans la destruction. Sexe, drogue, musique, violence... le tableau serait d'une banale désespérance s'il n'y avait ce mélange de distance quasi clinique et d'infinie générosité dans le regard porté sur les personnages. Dans Tôkyô oppressante et triste, Ryû, Kei, Okinawa payent, dans leur corps qu'ils ruinent avec constance, l'absence d'âme d'une société. Et leur déchéance possède la couleur du bleu presque transparent de la pureté.
37. Du bleu au bleu
Katsumi Komagata
4.27★ (18)

Un livre dont chaque page est faite d'un papier différent dans la gamme des bleus et qui raconte l'aventure des petits saumons.
38. Des bleus à l'âme
Françoise Sagan
3.54★ (1534)

Sébastien et Éléonore, frère et soeur, complices inséparables, la quarantaine proche, se retrouvent à Paris. Également beaux et blonds, comme il se doit, les voici nonchalamment installés dans un meublé de hasard, parfaitement désargentés et parfaitement disponibles. Presque aussitôt, se pressent autour d'eux Nora, une Américaine aussi riche que mûre, Bruno, jeune premier du cinéma français, Robert, un célèbre imprésario... Françoise Sagan nous offre ici ses sentiments, elle nous parle de sa vie et se met en scène comme rarement. Elle utilise le "je" pour justifier ses choix et lui redonne, dans une pirouette finale, son statut romanesque. Une très grande oeuvre. 
39. La Dame en bleu
Noëlle Châtelet
3.48★ (247)

Sur le boulevard encombré, une veille dame vêtue de crêpe bleu marche tranquillement, à son rythme, ralentissant l'écoulement du flot pressé. Pour Solange - cinquante ans, toujours belle, un métier qu'elle aime, un amant, bref, une vie bien remplie -, cet instant imprévu bouleverse tout. Elle se prend subitement à envier ce rythme tranquille, cette autre saison de la vie. A l'étonnement de son entourage, elle va désormais s'appliquer à devenir, elle aussi, une veille " dame en bleu ", à découvrir de nouveau privilèges, des délices inconnues. Et affirmer une autre liberté, à l'écart des modèles obligés de l'époque. 
40. Les aventures de Tintin, tome 5 : Le Lotus bleu
Hergé
4.05★ (11052)

Alors qu'il est toujours l'hôte du Maharadjah, Tintin reçoit la visite d'un chin..s qui doit lui dire quelque chose de très important. Mais au moment de parler, le chin..s est touché par une fléchette de poison qui rend fou. Avant de sombrer dans la démence, le malheureux à le temps de prononcer deux choses : "Shangaï" et "Mitsuhirato". Tintin, désireux de faire la lumière sur ce nouveau mystère, décide donc de se rendre en Chine. Durant les premiers jours de son voyage, il manque plusieurs fois de se faire tuer, mais un jeune chinois semble veiller sur lui, et lui évites la mort. Tintin finit par rencontrer Mitsuhirato, qui lui certifie avoir envoyé un émissaire pour le prévenir de rester auprès du Maharadjah. Mais Mitsuhirato n'est-il pas tout simplement un fieffé menteur ? Tintin décide d'enquêter.
41. Le hussard bleu
Roger Nimier
3.69★ (371)

Le livre insolent, romantique et tendre qui rendit Nimier célèbre à vingt-cinq ans. Le roman qui fit école et donna naissance à la génération littéraire des « hussards ». La chronique intime, à la fois cynique et sentimentale, d'un peloton de hussards qui pénètre en Allemagne, en 1945.
42. Le Loup bleu
Yasushi Inoué
3.99★ (575)

Gengis-khan (1167-1227) - le "conquérant du monde", selon ses chroniqueurs - avait formé un empire démesuré allant de Pékin à la Volga. Yasushi Inoue raconte l'épopée de ces fils du "loup bleu et de la biche fauve", les chevauchées triomphantes, les butins fabuleux et les carnages qui entraînèrent les hordes mongoles en terre d'Islam et, au-delà de la Grande Muraille, dans la mythique Chine. Mais, de bataille en bataille, c'est à la découverte d'un homme énigmatique que nous convie l'écrivain: à partir des chroniques de l'Histoire secrète des Mongols, il reconstitue peu à peu le mystère de la vie de celui qui n'eut de cesse de devenir le légendaire "Loup bleu".
43. Le petit bleu de la côte Ouest
Jean-Patrick Manchette
3.95★ (1086)

Le malaise des cadres, c'est pas rien! Vous avez femme, enfants, bagnole, télé, et voilà que vous vous sauvez. Tout ça parce que deux rigolos essaient de vous flinguer. Et vous savez même pas pourquoi. Un jour, camarade, il faudra quand même comprendre...
44. Le petit bleu de la côte Ouest (BD)
Jacques Tardi
3.82★ (273)

Georges Gerfaut est cadre commercial. Marié, deux enfants, c'est l'heure des vacances en famille dans le Sud de La France. Mais un soir, Gerfaut croise sur le périphérique un accidenté de la route qu'il dépose anonymement à l'hôpital. Trois jours plus tard, Gerfaut devient une cible à abattre. « Le malaise des cadres, c'est pas rien ! Vous avez femme, enfants, bagnole, télé et voilà que vous vous sauvez. Tout ça parce que deux rigolos essaient de vous flinguer. Et vous savez même pas pourquoi. Un jour, camarade, il faudra quand même comprendre. » Écrivait Jean-Patrick Manchette en 1976 en quatrième de couverture de son roman Le Petit Bleu de la côte Ouest.
45. Le train bleu
Agatha Christie
3.79★ (2497)

Macabre découverte à bord du fameux " train bleu " qui mène vers la Riviera les riches vacanciers : Ruth Kettering, la fille du milliardaire américain Van Aldin, a été assassinée dans son compartiment. Fuyant son mari avec qui elle ne s'entendait plus, elle allait rejoindre le comte de La Roche, loin de se douter que ce séduisant personnage était très surveillé par la police. Or le somptueux collier offert à la jeune femme par son père, et dont le plus gros rubis est le célèbre "C?ur de feu ", a disparu... Mais pourquoi, s'il ne s'agissait que de dérober le joyau, avoir eu le raffinement morbide de défigurer la victime ? C'est ce détail qui va conduire Hercule Poirot à éliminer les suspects les plus évidents...
46. La Vierge en bleu
Tracy Chevalier
3.54★ (1124)

Récemment arrivée des Etats-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province du sud-ouest de la France. S'y sentant seule et indésirable, elle entreprend des recherches sur ses ancêtres protestants qui eurent à fuir les persécutions. Elle est alors loin d'imaginer que cette quête va bouleverser sa vie. Quatre siècles plus tôt, en pleine guerre de religion, Isabelle du Moulin, surnommée " La Rousse " en raison de sa flamboyante chevelure, risque un procès en sorcellerie pour le culte qu'elle voue à la Vierge Marie. Cependant, l'enfant qu'elle porte ne lui laisse d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme. Séparées par des générations mais unies par un mystérieux héritage, Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps à deux voix. Premier roman de l'auteur de La jeune fille à la perle, La Vierge en bleu livre l'histoire tragique et foisonnante des Tournier, sur fond de guerre de religion.
47. L'oeil le plus bleu
Toni Morrison
3.94★ (1809)

Chaque nuit, Pecola priait pour avoir des yeux bleus. Elle avait onze ans et personne ne l'avait jamais remarquée. Mais elle se disait qu'avec des yeux bleus tout serait différent. Elle serait si jolie que ses parents arrêteraient de se battre, que son père ne boirait plus, que son frère ne ferait plus de fugues. Si seulement elle était belle, si seulement les gens la regardaient. Quand quelqu'un entra, la regarda enfin, c'était son père et il était ivre. Elle faisait la vaisselle et il la viola sur le sol de la cuisine, partagé entre la haine et la tendresse .... "Premier roman de l'auteur de Beloved et de Jazz, le livre contient déjà tous les thèmes de l'oeuvre, le monde noir, l'enfance, la servitude des femmes, portés à un rare degré de perfection ... atmosphère poignante de ce récit marqué par le désamour. L'écrivain y trouve d'emblée sa langue incandescente, épurée au creuset de William Faulkner et rythmée par la cadence lancinante du bleus."
48. Indigo
Catherine Cusset
2.93★ (617)

Un festival culturel rassemble pendant huit jours en Inde quatre Français, deux hommes et deux femmes, qui ne se connaissent pas. Une surprise attend chacun d'eux et les confronte avec leur passé. Cette semaine bouleverse leur vie. De Delhi à Kovalam, dans le Sud, ils voyagent dans une Inde sur le qui-vive où, juste un an après les attentats de Bombay, se fait partout sentir la menace terroriste. Une Inde où leur jeune accompagnateur indien déclare ouvertement sa haine des États-Unis. Une Inde où n'ont pas cours la légèreté et la raison françaises, où la chaleur exacerbe les sentiments, où le ciel avant l'orage est couleur indigo.  Tout en enchaînant les événements selon une mécanique narrative précise et efficace, ce nouveau roman de Catherine Cusset nous fait découvrir une humanité complexe, tourmentée, captivante.
49. Le merle bleu
Michèle Gazier
3.96★ (122)

Quand on s'intéresse à l'ornithologie, il faut bien s'attendre à rencontrer de drôles d'oiseaux. C'est exactement ce qui arrive à Monsieur René et à Madame Clô, deux ornithologues qui coulent une paisible et ennuyeuse retraite à Uzès après avoir consacré l'essentiel de leurs travaux à l'étude du merle bleu, un migrateur qui vit en solitaire sur le pourtour méditerranéen. Ils font par hasard la connaissance d'un jeune homme, soi-disant écrivain, qui finit par s'installer chez eux et qui ensoleille leurs vieux jours. Mais qui est-il exactement, ce mystérieux étranger ? Un émigré clandestin doublé d'un escroc qui abuse de la crédulité de deux charmants vieillards comme l'affirmera la rumeur publique ou un solitaire en quête d'affection qui s'est enfin trouvé une famille comme le pensent quelques rares personnes ? À travers de très beaux portraits tout en nuances, Michèle Gazier poursuit une réflexion sur l'identité, la solitude de la vieillesse en imaginant une singulière et attachante histoire d'amour. --Gérard Meudal 
50. Le Fanal bleu
Sidonie-Gabrielle Colette
3.88★ (109)

Le Fanal bleu, dernier ouvrage de Colette, nous entraîne dans un voyage immobile de Paris à Genève en passant par Grasse et les vignobles du Beaujolais. Souvenirs, scènes entre amis : Jean Cocteau, Marguerite Moreno, Jean Marais.... anecdotes et réflexions s'enchaînent sous l'oeil vigilant d'une " Chatte " blottie dans un intérieur feutré, qui pose sur le monde un regard où la maturité pourpre de l'automne s'enrichit des pastels de l'enfance.  Tout au long de sa vie, Colette n'a cessé d'amasser une abondante moisson d'images. Elle en donne dans Le Fanal bleu une gerbe magnifique, car le temps ni la maladie ne peuvent prévaloir contre la vitalité et la saveur de son talent. 
51. Des yeux de chien bleu
Gabriel Garcia Marquez
3.51★ (138)

Dans ces onze nouvelles écrites en 1947 et 1955, la maîtrise du jeune Garcia Marquez est déjà frappante : riche en images mais sans jamais tomber dans le piège du « réalisme magique » alors si à la mode en Amérique du Sud, il fait sans cesse passer le lecteur de l' « autre côté », celui de la mort : mais sans tristesse, sans dépit. Dans le combat des personnages où mort et vie sont les deux faces de la marche à travers le temps, ce qui triomphe, c'est toujours, souverain, le style de Gabriel Garcia Marquez. Ample, généreux, onirique. Son esprit créateur nous porte littéralement aux « rivages prodigues des songes » et ces nouvelles aux portes du fantastique. 
52. Le Trèfle bleu
Firouz Nadji-Ghazvini
3.36★ (18)

On est en Iran, printemps 2004. Atefeh, jeune adolescente, mène une vie mélancolique sur les bords de la mer Caspienne, dans un petit village humide balayé par les vents. Sans sa mère, morte, ni son père, disparu, elle grandit auprès d'un grand-père très âgé qui illumine sa vie de ses contes de jeune matelot du temps de la grandeur de l'Iran. Sur le dos de la fillette, on distingue un étrange trèfle bleu, né d'une goutte d'encre autrefois versée sur une égratignure. Dans ce microcosme, deux veuves de guerre pleines de sollicitude surveillent avec inquiétude sa féminité naissante : elles commencent par lui bander les seins puis lui rasent la tête. Il flotte une sourde angoisse. Une course contre la montre s'engage entre la puberté de la gamine et les obsessions sexuelles d'un mollah et de miliciens bassidjis. Restituant avec une magie délicate les rêves fragiles d'une adolescente fauchée par une glaçante folie intégriste, Firouz Nadji-Ghazvini met subtilement en scène le quotidien souvent sinistre et parfois comique de tout un peuple pris en otage par un système totalitaire.
53. Le cri du canard bleu
Alexandre Vialatte
4.20★ (19)

Ce «cri du canard bleu », prose de 1933 est une envie romanesque laissée à l?état d?esquisse. On y trouve Étienne, qui s?ouvre à la beauté par la voie d?affriolantes affiches où scintillent « Estelle », star des « Ballets féériques ». Beauté que partagent également, sur un plan modeste, Amélie « la vestale des simples marmites » et l?institutrice, Mlle Lantelme, qui lui sera ravi par la plus ravissante des folies, lui transmettant néanmoins, ultime présent, un canard bleu de Colombie, reliquat mythique de sa présence étoilante. On trouvera également, au fil du récit, ces ingrédients essentiels au merveilleux vialattien : un missionnaire gothique, un oncle à moustache, un magasin général, caverne d?Ali-baba du surnaturel quotidien, des coffrets à goûter, « une auberge de complainte et de grand vent ». C?est ainsi que Vialatte transforme, à vue, pour nous, l?Auvergne en terre de féérie.
54. Le Nu bleu
Béatrice Bonhomme
4.00★

Là où le nu est bleu va le poème. Les mots ont à peine le temps de traverser l'origine que déjà ils remontent. Et c'est le monde qui renaît. Dans ce qui reste, cette voix de femme. Nudité des braises sous les cendres devenues bleues. Effet d'un souffle amoureux. La vie, au bout. Extrait Et si le bleu et le noir du ciel n'étaient que couleurs d'absence de parole, au sein de toute parole proférée ? " " (?) mais aussi l'espoir plus tenace que la vie que, du noir fond du malheur, pourrait un jour reparaître un pan, un coin de ciel bleu. " Des poètes du noir ou des poètes du bleu ? " Noirs ou bleus, au bas de nos fronts, ils brillent de ce qu'ils nomment ". Même si le nu devrait être ce qui ne se nuance pas, " le noir du commencement ", je choisis le nu bleu - et je ne sais si dans ce choix joue en moi une réminiscence d'un tableau de Matisse - pour moi le nu est bleu et au matin souvent tout bleu, l'azur demeure.  J'admire l'ascétisme des prêtres pornographiques du noir, mais je n'ai pas la force de redire sans cesse la tautologie de " l'hiver ", du " froid sec ", d'une " lumière froide " ou de la mort.  Le noir ne se nuance, ni ne s'image. Il ne se conjugue pas. L'hibernation du langage me pétrifie, et l'espace noir, le noir nu géométrique, dans sa beauté ou sa laideur de mort.  Certes la mort, le noir total, la fin et le début, sous la lourde pierre, le socle se referme, la fermeture de la pierre sous laquelle j'essaye de crier. Mais le cri ne sort pas, aucun son ne sort, je suis aphasique.  Le nu noir est l'aphasie.Le noir gluant qui pénètre les oreilles, la bouche et les yeux et empêche de voir et de hurler. L'impuissance horrifiée devant quelque chose de plus fort. La peur absolue. La terre tombe dans la bouche, étouffe jusqu'au cri, la lourde pierre tombale, le clos, le fermé. La fermeture, la couture. Bouche cousue. Dans la mort, je suis exposé à la violence absolue, au meurtre dans la nuit.
55. Le livre bleu
Allison L. Kennedy
2.00★ (3)

C'est sur un paquebot de croisière, en compagnie de son petit ami Derek, qu'Elizabeth feint de rencontrer Arthur pour la première fois. Car leurs chemins se sont déjà croisés : tous deux formaient autrefois un couple de médiums qui prétendait parler aux morts. Alors qu'une tempête sévit sur le bateau, Elizabeth est prise entre les feux de sa passion ravivée pour Arthur et la vie rangée que lui propose Derek. Entre alors en scène le Livre Bleu, qui nous éclaire sur le passé mystérieux et douloureux des deux amants. Romantique, poignant et ironique, ce roman se joue des codes du triangle amoureux et convie le lecteur au coeur même de son intrigue pour une saisissante expérience de lecture.
56. Bleu de chauffe
Nan Aurousseau
3.37★ (254)

" Mon patron s'appelle Dolto. C'est un petit homme suave d'une quarantaine d'années assez rond à l'extérieur mais géométriquement pourri et sans pitié à l'intérieur. Aidé par trois garçons baraqués, il vient de déménager le coffre-fort de l'entreprise. Le coffre-fort de son entreprise. Et cela de nuit, un mardi, alors qu'il était censé être en vacances. J'ai pris des photos. Le coffre a été embarqué dans une camionnette blanche que j'ai photographiée aussi. Il se croit malin Dolto, mais avec moi il a tout faux, il est tombé sur un os, un os de Mamout. Mamout c'est mon nom, moi je ne descends pas du singe comme je dis toujours. Avec ses lunettes à double foyer Dolto vous regarde toujours par en dessous et quand il vous parle on dirait qu'il vous suce. Mais il s'agit juste d'une impression parce qu'en réalité il est en train de vous enculer et ça, vous ne le sentez pas. Vous avez mal après. Mais après il est trop tard... "
57. Bleu noir
John Harvey
3.00★ (23)

Ils sont tous venus ou presque, les auteurs de romans noirs américains et anglais férus de blues et de jazz. A commencer par Walter Mosley, signataire de la nouvelle qui donne son titre au recueil et met en scène son héros Socrate Fortlow. A ses côtés, on trouve des auteurs réputés tels que Charlotte Carter, Liza Cody, Jeffery Deaver, Stella Duffy, Bill Moody, Ian Rankin, Peter Robinson, James Sallis, Neville Smith (Gumshoe, Rivages/Noir n° 377), Brian Thompson (L?Echelle des anges, Rivages/Noir n°395), John L. Williams (Badlands, Rivages/Ecrits noir) etc.  Ces dix-huit histoires réunies par John Harvey, qui a lui-même mis la main à la pâte, explorent le monde de la musique, du jazz et du blues, mais aussi du rock pur et dur et du country jazz, en passant par le gangsta rap et l?avant-garde japonaise. C?est la musique qui donne son rythme à ces pages traversées par des figures légendaires. Un musicien retrouvé mort dans une rue de Londres, une rencontre entre John Lennon et Johnny Cash à Memphis, une chanteuse de jazz chantant sa mort prochaine, les « White Panthers » à Cardiff ou la guerre des rappers à Los Angeles, voilà quelques-uns des thèmes sur lesquels les auteurs ont improvisé de brillants morceaux pleins de mélancolie, de rage, de désespoir, de violence et d?amour.  Une anthologie remarquable et remarquée, qui fait déjà figure de « collector » en Grande-Bretagne et aux États-Unis. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
58. L'Autoportrait Bleu
Noémi Lefebvre
3.69★ (17)

« J'affichais une sérénité que j'admirais de l'extérieur, je suis forte comme fille, je me disais dans l'avion, d'afficher une sérénité si sereine, n'en revenais pas de me voir aussi paisible, quasiment paissant et non pas hurlant comme une vache dont on aurait prélevé le veau, qui n'aurait que ses pauvres sentiments bovins maternels, l'un n'empêche pas l'autre, pour meugler à mort et personne pour lui répondre. Je lisais donc en paix apparente ces fameuses lettres de Theodor W. Adorno à Thomas Mann et réciproquement, tandis que ma soeur avait les yeux fixés sur les aérofreins et me racontait des histoires de pilotage, de puissance masculine et de folie volante. » Ciselé à la virgule près, ce roman égrène les souvenirs d'un récent séjour à Berlin hanté par la figure du compositeur Schönberg et son « esprit de résistance ». L'autodérision et le désenchantement y expriment une conscience aiguë des occasions manquées, sans éteindre cependant l'énergie contagieuse du désir. 
59. Le Bleu des Abeilles
Laura Alcoba
3.68★ (382)

La narratrice a une dizaine d'années lorsqu'elle parvient à quitter l'Argentine pour rejoindre sa mère, opposante à la dictature réfugiée en France. Son père est en prison à La Plata. Elle s'attend à découvrir Paris, la tour Eiffel et les quais de Seine qui égayaient ses cours de français. Mais Le Blanc-Mesnil, où elle atterrit, ressemble assez peu à l'image qu'elle s'était faite de son pays d'accueil. Comme dans son premier livre, Manèges, Laura Alcoba décrit une réalité très dure avec le regard et la voix d'une enfant éblouie. La vie d'écolière, la découverte de la neige, la correspondance avec le père emprisonné, l'existence quotidienne dans la banlieue, l'apprentissage émerveillé de la langue française forment une chronique acidulée, joyeuse, profondément touchante. 
60. L'Herbe bleue
Beatrice Sparks
3.67★ (8116)

« L'herbe bleue » est le journal intime d'une jeune droguée de quinze ans. Cet ouvrage ne prétend pas décrire le monde de la drogue chez les jeunes. Il n'apporte aucune solution à ce problème. C'est une chronique personnelle, spécifique, qui, en tant que telle, permettra peut-être de comprendre un peu l'univers de plus en plus compliqué dans lequel nous vivons. Les noms, les dates, les lieux et certains événements ont été changés, selon le désir de toutes les personnes mêlées à ce récit. 
61. Bleu immortel, voyages en Afghanistan
Annemarie Schwarzenbach
4.90★ (35)

Bleu immortel réunit des textes et des photographies d'Annemarie Schwarzenbach, de Ella Maillart et de Nicolas Bouvier autour de l'Afghanistan. Du voyage des deux premières, en 1939, Ella Maillart tirera La voie cruelle, Deux femmes, une Ford vers l'Afghanistan. Quelque quinze ans plus tard, Nicolas Bouvier - et Thierry Vernet, son compagnon de route - suivront le même itinéraire. Un livre en naîtra. Ce sera L'Usage du monde.
62. Gris d'abord puis blanc puis bleu
Margriet de Moor
Une femme a disparu. Sans un mot. Sans une explication. Un beau matin, Robert s'est levé, et Magda, simplement, n'était plus là. Dans la propriété silencieuse, pour tromper son angoisse, le mari s'est raccroché aux habitudes quotidiennes : le travail, le jardin, les chiens. Deux années ont passé ainsi. Et puis, un autre matin, Magda est revenue. Dans la cuisine, elle lui a proposé, de sa voix chaleureuse, sa voix de jadis, un café. Comme si rien ne s'était produit. Comme si l'absence n'avait duré qu'un instant. Robert pourra-t-il prononcer ces mots qui le brûlent : "Qu'as-tu fait ?" Comment supporter le mutisme où Magda s'enfonce ? Mais vouloir dérober aux êtres leur secret, n'est-ce pas leur arracher la vie ? Dans ce premier roman qui a connu un immense succès en Hollande et qui est déjà promis à une carrière européenne, Margriet de Moor s'attache aux non-dits, aux rapports de force et aux faux-semblants dont la vie de couple est tissée. Que masque l'apparence de l'amour, où se joue à chaque moment la liberté de chacun ? Chaque lectrice, chaque lecteur dire avec Magda : "Tout près de la vie où le hasard nous a conduits, se tient une autre vie que nous aurions pu tout aussi bien mener"...
63. La vie en bleu. Voyage en culture ouvrière
Jacques Frémontier
3.90★ (25)

Ni un savant traité de sociologie, ni une banale enquête de journaliste : Jacques Frémontier a tenté, dans ce nouveau livre, une sorte d'itinéraire romanesque ou poétique à travers les cent trente-trois interviews qui ont jalonné sa recherche (troisième de couverture, extrait)
64. "Tuta blu" (Bleu de travail)
Tommaso Di Ciàula
4.19★ (50)

Ce livre n'est pas une étude, une enquête, ni l'exposé d'un intellectuel sur la réalité ouvrière. C'est un témoignage, celui de Tommaso Di Ciaula. Ouvrier lui-même, petit-fils de paysans, il vit et travaille près de Bari (Italie du Sud - mais là ou ici, n'est-ce pas la même histoire ?), enfile tous les jours son bleu, fait ses huit heures, écrit le soir après l'usine, de toutes ses forces, avec la volonté de " donner la parole à des siècles de silence de la classe ouvrière ". Dans " Tuta blu ", Di Ciaula nous livre avec une franchise extraordinaire le quotidien de sa vie : la crasse de l'usine, les gestes du travail, ses rêves, un dimanche qui n'en finit pas, l'abrutissement, un " casse-couilles " de contremaître, l'ennui et la fatigue surtout - les ecchymoses, les plaies, les accidents du travail. Ce que son bleu résume, il le voit du côté du Sud. Un Sud campagnard déjà recroquevillé et meurtri, soumis aux lacérations industrielles, mais qui subsiste en lui, revit et l'assaille de souvenirs, d'une foule de sensations violentes et intimes. " Tuta blu " est un livre " sudiste " et subversif, poétique et politique, violent et tendre, terriblement vrai.
65. Bleu Horizon
Danielle Auby
4.50★ (3)

Bleu Horizon part d'une forêt du Languedoc, plantée en 1931 et dédiée à 560 écrivains morts à la guerre de 1914. Le livre, d'abord, imite la forêt, plante des noms, trace des lignes, cherche des coïncidences et invente des prolongements. Puis il traverse la guerre, perd ces disparus l'un après l'autre, les reprend, les réunit et revient à la forêt. Il s'achève quand elle commence, le jour de son inauguration. De chacun des personnages réels - une partie des 560 - Danielle Auby s'approche de multiples façons, utilise parfois des traces écrites, des témoignages. A chaque fois, un long chemin se termine au bord de l'horizon, à la limite extrême de la mémoire directe des gens de ce siècle. Ainsi revivent des êtres dont il ne restait rien ou presque, quelques plaquettes, des photographies pâlies, des noms sur une liste, un souvenir aussi léger qu'une ombre, un reflet. 
66. Bleu éperdument
Kate Braverman
3.78★ (35)

Elles sont le plus souvent seules, fragiles, à bout de nerfs ou sous influence et, à la quarantaine, mélancoliques voire désespérées. De Beverly Hills aux appartements anonymes de quartiers déclassés, parfois filles-mères, elles fréquentent les Alcooliques Anonymes, se confrontent à l'irréparable ou attirent des hommes qu'elles auraient mieux fait d'éviter. En une langue sensuelle et luxuriante, Bleu éperdument raconte l'abîme intérieur de quelques femmes de Los Angeles à l'approche d'un millénaire " dépourvu d'illusions
67. L'Homme aux cercles bleus
Fred Vargas
3.82★ (18798)

"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors?"  Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu: trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent: bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.
68. Musique d'un puits bleu
Torborg Nedreaas
3.81★ (18)

Publié en 1960, Musique d'un puits bleu évoque avec une sensibilité extrême le destin de la petite Herdis, une enfant de dix ou onze ans, dont la vie va être bouleversée par le divorce de ses parents. Bien d'autres éléments bousculent par ailleurs l'univers de cette petite fille qui grandit à Bergen : la première guerre mondiale éclate, appauvrit le peuple, et attise les rancoeurs sociales, si bien que les origines allemandes de la famille deviennent soudain problématiques. Face à la complexité du monde des adultes, cruel et plein de faux semblants, Herdis trouve en elle des ressources protectrices : farouche et déterminée, elle tient tête à son père et sa mère, s'abandonnant secrètement à la douceur de ses rêves. Musique et poésie sont les clés d'un rapport magique à l'existence qui lui permet de résister à la violence extérieure. Le traducteur, Régis Boyer, compare Nedreaas à la Colette du Blé en herbe? : précise, sensuelle, d'une grande puissance d'évocation, son écriture est délicieusement envoûtante. Le personnage de Herdis apparaît dans trois autres des livres de Nedreaas, dont deux recueils de nouvelles. Les chapitres de Musique d'un puits bleu ont d'ailleurs tous leur force propre, et pourraient souvent fonctionner comme des nouvelles indépendantes. L'ensemble constitue un roman à la temporalité singulière, qui épouse le rythme intérieur de la petite Herdis, héroïne attachante et inoubliable.
70. Le goût du bleu
Pascale Lismonde
3.50★ (10)

Le Goût du Bleu Textes choisis et présentés par Pascale Lismonde Collection Le Petit Mercure, Mercure de France Parution : 14-02-2013 Couleur du ciel et de l'espace, le bleu souvent apaise et pacifie. Image de l'ailleurs et de l'infini, couleur spéculative par excellence, il fascine peintres et poètes, qu'ils voient la terre «bleue comme une orange» (Éluard) ou qu'ils élancent leur rêve vers l'infini. Le bleu s'appelle aussi «azur», selon ce mot persan qui désignait à la fois la pierre et sa couleur.  Si le bleu dit le rêve, il se décline aussi en «blues», chantant le manque ou la nostalgie d'un ailleurs ou d'un être aimé lointain ou disparu. Comme toutes les couleurs, le bleu est ambivalent, il dit aussi bien la douceur des songes romantiques que les bleus à l'âme, les incertitudes de «l'heure bleue» et même les peurs paniques (bleues).  Voyage au pays du bleu, en compagnie de Victor Hugo, Michel Pastoureau, Chrétien de Troyes, Marcel Proust, Marguerite Yourcenar, Kandinsky, Matisse, Yes Klein, William Boyd, Mallarmé, Michel Butor, Toni Morrison, Paul Valéry, Julien Gracq, Pascal Quignard et bien d'autres.
71. L'azur
André Dhôtel
4.05★ (42)

Émilien Dombe s'engage comme chef de culture dans une ferme du hameau de Rieux qui domine une vallée livrée aux ronces et aux épines. On y raconte une étrange légende, prétexte aux intrigues où les intérêts se mêlent aux passions amoureuses : une jeune fille inconnue apparaîtrait de temps à autres dans la campagne. Un jour, Émilien rencontre une jeune fille et découvre qu'elle n'est qu'un fantôme. Sa vie s'en trouve entièrement bouleversée...
72. Le Livre de saphir
Gilbert Sinoué
3.91★ (1372)

Tolède, 1487. Ce que je vais te livrer est le plus troublant, le plus prodigieux de tous les secrets. Libère ton esprit de toute entrave. Bois chacune de mes phrases. Que ni le parfum mourant des jasmins, ni le babillage des femmes voilées, qu'aucune de ces choses terrestres ne puisse te distraire de ta lecture. C'est l'histoire d'un livre." Dans une Espagne déchirée par la guerre de reconquête et l'Inquisition, trois hommes vont partir à la recherche de ce mystérieux ouvrage. Trois hommes que tout sépare : un juif, un moine franciscain et un Arabe. Ils n'auront pas d'autre choix que d'unir leur prodigieux savoir pour accéder à la plus grande révélation de tous les temps. Doña Manuela Vivero, proche d'Isabel la Catholique, va croiser leur route. Elle est détentrice, affirme-t-elle, de la clé, l'ultime, celle qui conduit au Livre... Roman d'aventures et de passions, fabuleux voyage initiatique... A travers l'Espagne cruelle et sensuelle du XVe siècle, Gilbert Sinué nous offre ici un récit d'une vrai densité, où le Merveilleux éclaire l'Histoire en des temps où Dieu parlait encore aux hommes
73. L'Eté calme bleu
Philippe Longchamp
Que, merveille, l'amante soit promenée dans sa besace par un voyageur et saluée par lui à chaque étape, chaque jour, pendant tout un mois d'août ; qu'un autre mois d'août, ce voyageur invente chaque jour un personnage et raconte en quatre vers sa vie comme pour remplacer les saints du calendrier ; que le mois d'août suivant, il tire chaque jour le portrait d'une personne qu'il rencontre, un inconnu de passage ou un proche, il s'agit toujours de la même chose : vérifier si on peut encore faire du neuf, de l'écriture contemporaine adressée à des lecteurs d'aujourd'hui, en usant de formes, vers rimés ou non, pas si obsolètes que d'aucuns semblent l'affirmer.
75. Le bleu de la nuit
Joan Didion
3.85★ (348)

Tout le monde se souvient de L'Année de la pensée magique, le récit que Joan Didion avait consacré à la mort de son époux. Or, quelques semaines à peine avant la parution de ce livre aux États-Unis, en 2005, une nouvelle tragédie frappait Joan Didion : la mort de sa fille adoptive, Quintana, des suites d'une longue maladie.Après avoir érigé un inoubliable tombeau littéraire à l'homme de sa vie, Joan Didion adresse, dans Le Bleu de la nuit, un vibrant hommage funèbre à leur fille.  Mais qu'on ne se méprenne pas : loin d'être une « suite » de la Pensée magique, ce récit serait plutôt son image en miroir, une variation inversée. On y retrouvera, intactes, la puissance et la singularité de l'écriture de Didion, sèche, précise, lumineuse face à la nuit. Dans un puzzle de réminiscences et de réflexions (sur la mort, bien sûr, mais aussi sur les mystères de la maternité, de l'enfance, de la maladie, de la vieillesse, de la création.), l'auteur mène un combat acharné contre les fantômes de la mélancolie, des doutes et des regrets.  Poignante sans jamais verser dans le pathétique, d'une impitoyable honnêteté envers elle-même sans jamais céder aux sirènes de la complaisance ou de l'impudeur, elle affirme une fois de plus, au crépuscule de son existence, sa foi dans les forces de l'esprit et de la littérature.
76. Bleu comme un feu
Patrice Desbiens
4.33★ (5)

Dans Bleu comme un feu, Patrice Desbiens nous offre uniquement de petites pièces, chacune finement ciselée et étincelante comme un vitrail. Avec une économie verbale inversement proportionnelle à l'immensité de sa quête, le poète esquisse les silhouettes fluides d?une femme qu?on épie à travers le kaléidoscope du désir.
77. Un peu de bleu dans le paysage
Pierre Bergounioux
4.00★ (54)

Au début de la Gaule romaine à la fin du deuxième millénaire, la zone imprécise, plissée, qui sépare l'Auvergne de l'Aquitaine a vécu séparée. De là les sombres permanences, les bizarreries, les particularités qu'on pouvait, tout récemment encore, y observer. Lorsque le mouvement, le présent, l'ont tirée du sommeil, elle n'a pas hésité. Elle s'est retirée sans bruit, les yeux ouverts, dans le passé.
78. Sacré bleu
Christopher Moore
3.50★ (157)

1890. Vincent Van Gogh est assassiné à Auvers-sur-Oise par un mystérieux dealer de bleu, « l?Homme-aux-Couleurs ». Toulouse-Lautrec mène l?enquête. Il enrôle son ami Lucien Lessard, peintre-boulanger de la butte Montmartre. Mais Lucien n'a qu'une obsession : brosser le portrait de Juliette, muse magnétique, qui vient de lui offrir un tube de bleu très rare ? De sa plume débridée, trempée à l?ultramarine, Christopher Moore signe une fabuleuse comédie qui revisite l'histoire et le Paris de l'impressionnisme. Renoir, Pissarro, Toulouse-Lautrec, Monet, Manet, les frères Van Gogh, Gauguin sont victimes d'un piège qui n'est peut-être que celui de l'inspiration. Comment savoir ? Surtout lorsque la muse sort du cadre pour asséner de façon peu académiques ses considérations sur l?art et la manière. Sacré Bleu dynamite tous les codes, du roman noir au rose, du livre d'art à la saga. Voici le premier roman bleu.
79. Cinq mouches bleues
Carmen Posadas
3.16★ (165)

Le second livre de Carmen Posadas pourrait s'intituler Petites infamies 2. Non pas parce qu'il est la pâle copie du premier mais parce qu'encore et toujours, l'écrivain espagnol soulève le couvercle des noires consciences de ses personnages pour nous en donner le spectacle. Et, dès le départ, on comprend que rien ne nous sera épargné, ni les petits défauts, ni les grandes infamies des personnages qui coulent de sa plume. Ainsi le triste, vieillissant et sans le sou Rafael Molinet, après sept ans passés à soigner sa mère mourante et quelques semaines dans un asile pour riches, est bien décidé à mettre fin à ses jours. Car Molinet ne supporte pas la pauvreté, son odeur surtout, et celle qui est la sienne désormais. Comme dernier coup d'éclat, il décide de mourir en se réservant des petites vacances dans un luxueux hôtel marocain. Et comme dernier acte de civilité familiale, il invite sa nièce Fernanda qu'il n'a pas vue depuis très longtemps, à un déjeuner de "retrouvailles". Il est alors loin de se douter que l'histoire qu'elle va lui raconter et qui agite toutes les langues de la belle société, une mort plus ou moins suspecte, une histoire qu'il oublie pourtant bien vite, tout occupé qu'il est dans ces lugubres préparatifs, ne va pas tarder à le rattraper. Avec ce livre au titre poétique, Carmen Posadas passe le cap difficile du second roman avec brio, sans oublier en chemin sa férocité. Et c'est tant mieux.
80. Les contes bleus du chat perché
Marcel Aymé
3.88★ (3200)

Delphine et Marinette sont devenues bien imprudentes. Elles ouvrent la porte au loup, recueillent un cerf en fuite puis invitent les bêtes de la ferme dans la maison transformée en Arche de Noé... Un canard part en voyage et ramène une panthère aux yeux d'or. Un mauvais jard mord les jambes des fillettes, qui se réveillent un matin transformées en âne et en cheval. Il se passe des choses bien étranges dès que les parents sont partis.
81. Les contes bleus du vin
Jean-Claude Pirotte
4.18★ (20)

Les contes bleus du Vin sont des billets que Pirotte, chroniqueur-échanson pour un temps, a lus hebdomadairement au micro d'une radio belge. Ils ont le charme savant et rêveur à la fois de sa conversation --- toujours particulièrement inspirée par un sujet aussi propice à divagations poétiques. Ce "plumitif un rien pédant et très ivrogne" a trouvé là de quoi avouer son désir d'harmonie, de conciliation. Et il éprouve un plaisir manifeste à nous promener, au gré de son humeur vagabonde, à travers le terroir de ses vignobles d'élection --- non sans une science capable de réjouir les connaisseurs. Sa passion des crus rares, des cépages mystérieux, ajoute un air de confidence à ce légendaire anecdotique dont ses amis vignerons sont les saints acteurs et patrons. Si le vin a parfois dans nos gosiers (dans celui de Pirotte ce n'est certes pas rare) l'aigreur des jours, il retrouve sous sa plume de poète ce goût d'éternité qui nous le rend tellement aimable.
82. L'étrangère aux yeux bleus
Youri Rytkhèou
4.10★ (352)

Une jeune ethnographe russe débarque en 1947 à Ouelen, petit village au bord du détroit de Béring, dans le but de nomadiser dans la toundra avec une tribu tchouktche d'éleveurs de rennes. Séduite et fascinée par un jeune Tchouktche rencontré dès son arrivée, elle l'épouse et part vivre avec lui au sein de sa tribu... Roman d'amour pour un peuple à jamais perdu, destin fascinant d'une scientifique rattrapée par sa passion, constat lucide et sans concession des absurdités de l'histoire, ce livre d'un écrivain tchouktche aux prises avec sa mémoire est un véritable plaidoyer spirituel pour les derniers chamanistes.
83. Bleus Horizons
Jérôme Garcin
3.85★ (137)

«Le 8 septembre 1914, Jean reçut sa feuille de route. Il la baisa, la caressa, la respira. Il pleura aussi, mais de joie en lisant et relisant sa convocation. Car il était attendu, deux jours plus tard, à la caserne de Libourne où il partit avec cette ferveur que mettent les pèlerins à rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle, cette naïveté des enfants qui rentrent chez eux après des vacances en colonie. Le garçon que je rencontrai pour la première fois était heureux et si plein d'idéal qu'on l'eût dit inconscient du danger. Il ressemblait plus à un chevalier des croisades qu'à un soldat et attribuait à la protection de Dieu son invincibilité. Pourtant, il n'avait plus que deux mois à vivre. C'est quoi, deux mois ? Huit semaines, soixante jours, une broutille, un coup de vent, le temps d'un soupir, une éternité.» Après le révolutionnaire Hérault de Séchelles (C'était tous les jours tempête) et le capitaine Étienne Beudant (L'Écuyer mirobolant), Jérôme Garcin poursuit, avec le poète Jean de La Ville de Mirmont, tué au combat en 1914, à l'âge de vingt-huit ans, son roman historique des vies exemplaires et brisées.
84. Barbe-Bleue
Jean-Pierre Kerloc'h
4.00★ (18)

Le grand classique de Perrault revisité avec élégance et respect. Un pur frisson de terreur... et de beauté picturale ! Lorsqu'un jour un drôle de bonhomme avec une drôle de barbe bleue descendit de sa grande voiture, le petit village ne s'inquiéta pas. Lorsque le drôle de bonhomme décida de s'installer dans le Haut-Château, une bâtisse de sinistre mémoire où l'on avait assassiné beaucoup de monde, personne ne trouva rien à redire. Mais lorsque l'on vit Barbe-Bleue emménager au château avec une belle blonde aux yeux couleur de ciel, puis une rousse flamboyante, puis encore une splendide brunette, les langues commencèrent à se délier. Il faut dire que lorsqu'elles rentraient dans la grande demeure, aucune de ces jeunes femmes n'e n ressortait jamais... Et la vie continua ainsi... jusqu'à ce que Barbe-Bleue demande à épouser une fille du village ! Et là, tout le monde fut soudain très inquiet... Avec P'tit Glénat, des auteurs avec un grand « A » redonnent des couleurs à la littérature jeunesse ! Bien loin de l'enfance de l'art, bienvenue dans l'art pour l'enfance...
85. Le Cercle des Matarèse, tome 1 : Le cercle bleu des Matarèse
Robert Ludlum
3.86★ (412)

Le Cercle bleu des Matarèse, c'est l'histoire de deux hommes, agents secrets exceptionnels. L'un est américain, Brandon Scofield, l'autre soviétique, Vasili Taleniekov. Ces deux vrais professionnels sont aussi des ennemis mortels car chacun a le cadavre d'un être aimé à reprocher à l'autre. Ils sont maintenant à la fin de leur carrière. Mais Taleniekov a découvert un complot effrayant une organisation, les Matarèse, qui finance des groupes terroristes. Personne ne connaît vraiment leur but, mais il faut les arrêter. Et les seuls qui en soient capables sont Brandon Scofield et Vasili Taleniekov, travaillant en équipe. Une course folle s'engage, qui nous conduira de la Corse à Boston, en passant par Leningrad, Londres et Rome. Le Cercle bleu des Matarèse, est un grand roman d'aventures modernes, rempli de péripéties et de surprises, par l'auteur de La Mémoire dans la peau.
86. Ciel bleu
Galsan Tschinag
3.97★ (227)

Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.
87. Les bijoux bleus
Katharina Winkler
4.12★ (189)

S'appuyant sur des faits réels, ce roman bouleversant raconte le destin de Filiz, une jeune Kurde vivant dans un village reculé de Turquie. Mariée à 12 ans et mère à 13 ans, elle va vivre terrorisée sous la coupe d'un homme violent qui pense qu'une femme bien tenue par son mari doit toujours être ornée de "bijoux bleus" ...
88. Une sorte de bleu
Alain Gerber
3.75★ (27)

Suite et fin de : "Le faubourg des coups-de-trique", vie d'un adolescent entre l'avant guerre et la libération. En 1940, Théo a 12 ans et il vient de passer, tant bien que mal, son certificat d'études. Demain, il ira gagner sa vie... C'est par là que s'achevait Le Faubourg des Coups-de-Trique; c'est ici que commence Une sorte de bleu, non pas suite mais étape nouvelle, de même que l'adolescence, dans la vie, inaugure toujours une histoire neuve par rapport à l'enfance.
89. Bleu comme la nuit
François Nourissier
3.21★ (18)

Bleu comme la nuit mélange la polémique et la rêverie, les souvenirs et la fiction romanesque, la politique et l'amour. L'auteur y parle à la première personne, et cela semble bien normal lorsqu'on s'adresse à des contemporains. Mais que faut-il en penser quand des personnages imaginaires viennent se mêler à la conversation et au livre ? Ainsi du héros, Saint-Lorges, écrivain " collaborateur " condamné naguère à mort, puis acquitté en révision, et que le narrateur va interviewer pour un magazine parisien dans sa retraite de Suisse. Au passage on reconnaît un visage, un nom, un prénom, parfois des initiales. Mais aussitôt la fiction paraît reprendre ses droits et dessiner, autour du thème central de l'innocence, un contrepoint complexe où les années, les expériences, les personnes s'accumulent. Commencé comme des souvenirs, continué comme un livre politique, Bleu comme la nuit s'achève en histoire d'amour. Entre la première et la dernière ligne une année s'est écoulée, cette trentième année d'une vie d'homme qui appelle bilans et aveu. Personnages et décors envahissent sans cesse cette longue réflexion, écrivains, ex-collaborateurs, Allemands, journalistes, jeunes femmes, vieillards ; Paris, les routes de France et de Suisse, les maisons où l'on cache sa tristesse des villes, lacs et jardins, mais surtout, encore, toujours Paris - ce sont les compagnons et les refuges du narrateur pour ce long voyage : une année, un livre.
90. Heure bleue
Isabelle Simler
4.47★ (123)

Le jour s'éloigne... La nuit vient. Entre les deux, c'est l'heure bleue. Isabelle Simler donne à ces pages la beauté d'une symphonie en bleus. Ceux du ciel, du vent, des feuillages, des plumes, des fourrures... Un instantané qui réussit à capter un moment fugace et évanescent : la rencontre du jour et de la nuit. Un imagier pour célébrer tous les bleus de la nature, leurs variétés et leur puissance. Magistral.
91. Ce bleu, exactement
Anna Seghers
3.25★ (11)

" Il tenait à son bleu comme si ce bleu était son destin. Et sans doute était-ce bien son destin. Il fallait qu'il parvienne à en dénicher. On finit toujours par trouver ce qui vous appartient. " Un potier mexicain, fier de son inimitable vaisselle bleue, la vend semaine après semaine sur le marché de Mexico, à une clientèle qui sait l'apprécier. Ne trouvant plus chez son fournisseur habituel " ce bleu, exactement " pour des raisons qui lui semblent lointaines - en quoi la guerre en Europe peut-elle le concerner ? -, il se lancera à sa recherche. La quête dans laquelle il s'engage alors bouleverse sa vie bien réglée et l'entraîne loin de son village, de sa famille et du marché de la capitale. Le héros de cette fable moderne possède ce qu'Anna Seghers appelle la " force des faibles ", cette capacité insoupçonnée de résister au malheur, à l'adversité, qui fonde la dignité humaine. Grâce à elle, il agit d'instinct et triomphe une à une de toutes les épreuves, acquérant ainsi une expérience du monde qui lui permettra désormais de comprendre l'autre, d'échapper à la " force des choses ".
92. Un bleu si bleu
Jean-François Dumont
4.37★ (25)

Un petit garçon, dans une grande ville grise. Un rêve étrange et merveilleux, celui d'une couleur : un bleu. Un bleu profond et lumineux à la fois, qui n'existe pas dans les boîtes de peintures. Alors, armé d'un carnet et d'un pinceau, le petit garçon part à la recherche de la couleur de son rêve, un bleu si bleu qu'il est bien difficile à retrouver..
93. Nuage bleu sur ciel de craie
Martine Marie Muller
3.23★ (31)

Dans les années 1950, un ancien GI hérite d'un vaste domaine en pleine campagne normande. Et bientôt d'un cadavre... Pour les beaux yeux de deux jolies Rouennaises, Bayard mène l'enquête et décode, en parallèle, les moeurs des habitants de sa pittoresque terre élective. Par un nouvel auteur aux Presses de la Cité. Alice et Lana. Duo inséparable que la guerre et les privations ont lié depuis l'enfance. En ce début des années 1950, la présence des GI's embrase la vie locale. Ce qui fait le bonheur de la douce Alice qui tient le Snack Bar à Rouen et de l'irrésistible Lana, experte en charme et marché noir. Parmi les soldats, il y a Bayard SaintMartin. Enfant des bayous, il ne s'attendait pas à hériter un jour d'une vaste ferme normande. Encore moins d'un cadavre... Pour les beaux yeux d'Alice et de Lana, et par amour pour cette terre pittoresque qui deviendra sienne, Bayard, le bien-nommé, va mener son enquête. Remontent alors en lui les souvenirs douloureux de sa jeunesse en Louisiane, auxquels se mêlent bientôt les remugles des années noires de l'Occupation...
94. La Charrette bleue
René Barjavel
3.75★ (1344)

René Barjavel raconte son enfance dans la boulangerie provençale de ses parents. Au fil des pages et des souvenirs, parfois précis, parfois flous comme des couleurs dans la brume, nous voyons vivre un petit garçon naïf et ébloui, qui découvre les merveilles familières du monde. Autour de lui, c'est un bourg de Provence qui surgit, au temps de la Grande Guerre de 1914. Et si les hommes qui sont loin, au front, s'entre-tuent avec des moyens très modernes, à Nyons c'est encore la civilisation paysanne et artisanale qui subsiste, la civilisation de la main et de l'outil. Et les enfants regardent le charron fabriquer pièce par pièce un chef-d'oeuvre : la grande charrette bleue qu'un paysan lui a commandée et qui va porter dans cette histoire le signe du destin. Mais déjà le premier aéroplane, aux ailes de toile, se pose dans un champ...
95. Jean le Bleu
Jean Giono
3.78★ (884)

Dans ce récit autobiographique, Jean Giono évoque son enfance passée à Manosque, dans une maison haute avec un escalier étroit qui relie la blanchisserie du rez-de-chaussée, où s'active sa mère Pauline, au troisième où se trouve l'atelier de cordonnier de son père. C'est là que Jean Giono a appris à sentir, à voir et à penser sous la garde vigilante de sa mère, modelé par la sagesse et la grande bonté de son père. Jean Giono nous raconte aussi les aventures et les drames qui l'ont marqué et sa découverte de la sensualité au cours d'un séjour chez les bergers. C'est sur le départ pour la guerre de 1914 que s'achève ce merveilleux recueil de souvenirs d'enfance, empli de fraîcheur et de tendresse.
96. Le petit homme bleu
Hélène Guetary
3.39★ (33)

La première fois que j'ai réparé une tristesse, j'étais au Trocadéro. Je venais d'arriver à Paris, c'était le printemps, toutes ces jolies filles avec leurs longues jambes et leurs petites jupes me tournaient la tête, j'avais du mal à me concentrer et, surtout, je ne savais pas par où commencer. J'avais atterri dans le beau monde". Monsieur Arthur se perche dans les arbres parisiens pour écouter les humains et "réparer les tristesses". Du travail en perspective. Après s'être mis au service d'une vieille dame à qui il fait revivre ses amours oubliés, il quitte le Trocadéro pour s'installer à Belleville, où, engagé comme assistant d'un magicien un peu minable officiant dans un bar du quartier, il se peint le visage en bleu pour compléter son costume de scène. Son nouvel emploi officiel lui fournissant une couverture idéale, il va s'employer à remplir sa "mission" officieuse : à l'affût des nouvelles âmes à panser, le Petit Homme bleu jette son dévolu magique, avec ou sans leur accord, sur les cas les plus désespérés qui semblent avoir besoin de son aide. Trahisons, libidos égarées, fantasmes de mères de famille peu conventionnelles et mensonges en tous genres vont se croiser dans son filet, tissant un portrait tragi-comique des rapports amoureux contemporains. Le Petit Homme bleu se moque de ses "obligations de résultat" pour nous entraîner par le rêve à une méditation sur les véritables questions de notre vie, à une réflexion sur l'aptitude au bonheur. Un conte pour adultes qui savent que c'est notre manière de regarder qui peut changer le monde. Hélène Guétary est peintre, photographe et cinéaste. Elle a écrit et réalisé une série sur les inventions du XXe siècle diffusée sur Arte.
97. Bleubite
Alphonse Boudard
3.87★ (64)

Nous sommes en septembre I944. Une époque où tout était possible. Fleur au fusil, le héros de ce livre, surnommé Bleubite à cause de sa jeunesse et de son inexpérience, s'engage pour la Libération, la revanche... bouter le Teuton définitivement hors de France. Il va rejoindre le corps franc Trompe-la-mort en Lorraine où l'ennemi a réussi à contenir l'avance américaine. Seulement il se trouve, par hasard, embarqué dans une drôle de II CV-galère... avec deux étranges combattants de l'ombre. Il va vivre, alors, une incroyable odyssée... faire d'hallucinantes. rencontres... frôler plu-sieurs fois la mort, la pendaison... sombrer dans le délire.:. Avec une sorte d'allégresse toutefois. De la lecture somme toute gaillarde... une éducation truande au cours d'une promenade guerrière.
98. #Bleue
Florence Hinckel
3.85★ (1677)

Imaginez un monde où la loi oblige à être heureux à tout prix... Silas vit dans une société où tout est fait pour vivre sereinement. Chaque jour, la Cellule d'Éradication de la Douleur Émotionnelle efface les souvenirs douloureux. Plus de deuil ou de dépression, juste un point bleu au poignet comme signe d'une souffrance évitée. Sur le Réseau, les gens partagent tous leurs faits et gestes, " veillant " les uns sur les autres. Silas est un grand romantique : il préfère garder pour lui les moments intenses de sa relation avec l'incandescente Astrid... Mais quand sa petite amie se fait renverser par une voiture, il est immédiatement emmené par les agents de la CEDE. Pour oublier.
99. Chien bleu
Nadja
3.97★ (1814)

Chien bleu n'est pas un chien comme les autres. Il est libre, puissant et mystérieux. Il est aussi le protecteur, l'ami et le confident de Charlotte, qu'il revient voir chaque soir avant qu'elle s'endorme... L'histoire est racontée comme un conte merveilleux (dès trois ans). Les dessins sont peints à grandes touches de couleurs vives. Autant pour la force du récit que pour la qualité des illustrations, l'album a déjà obtenu deux prix (prix Totem) l'année de sa parution, et deux autres (prix Livrimages, prix Enfantaisies) l'année suivante. --Emmanuelle Figueras --
100. Les yeux de Milos
Patrick Grainville
2.83★ (121)

Milos vit sa jeunesse, ses études de paléontologie et ses amours à Antibes, sous l’emprise de deux peintres mythiques, Pablo Picasso et Nicolas de Staël, réunis au musée Picasso, dans le château érigé face à la Méditerranée. Picasso a connu à Antibes des moments paradisiaques avec la jeune Françoise Gilot, alors que Nicolas de Staël se suicidera en sautant de la terrasse de son atelier, à deux pas du musée. Ces deux destins opposés – la tragédie précoce d’un côté, la longévité triomphante de l’autre – obsèdent Milos. Le jeune homme possède un regard envoûtant, d’un bleu mystérieux, quasi surnaturel, le contraire du regard fulgurant et dominateur de Picasso. Les yeux de Milos vont lui valoir l’amour des femmes et leur haine. Le nouveau roman de Patrick Grainville est l’aventure d’un regard, de ses dévoilements hallucinants, de ses masques, de ses aveuglements. C’est le destin d’un jeune paléontologue passionné par la question de l’origine de l’homme. Milos, l’amant ambivalent, poursuit sa quête du bonheur à Antibes, à Paris, en Namibie, toujours dans le miroir fastueux et fatal de Pablo Picasso et de Nicolas de Staël.
101. Les Pieds-Bleus
Claude Ponti
3.75★ (168)

Hercule n'est nulle part en sécurité. Ni chez lui, ni à l'école. Insultes, agressions sexuelles, humiliations, châtiments corporels, la violence perverse des adultes semble infinie. Ce n'est rien, juste une enfance ordinaire, à la campagne, en France, au début des années 60. Avec son meilleur ami, Hercule invente une société secrète. Ensemble, dans un monde parallèle dont ils sont les seuls à posséder les clés, ils mènent désormais une vie libre et sauvage, et ne se soumettent qu'en apparence à l'ordre établi. Ils s'étourdissent de jeux, de blagues, de farces, de fous rires, ils grimpent aux arbres, se roulent dans la neige, explorent des souterrains. Mais une découverte va bouleverser leur existence et celle des habitants du village. Réveillant des passions qu'on croyait mortes, les Pieds-Bleus mettent le feu aux poudres et provoquent un feu d'artifice. Claude Ponti recrée avec une incroyable justesse les couleurs crues de cette France primitive.
102. Matins bleus
Jean-Marie Laclavetine
3.46★ (92)

Le roman commence vers 6 heures du matin dans une grande gare de chemin de fer, quelque part en France, et s'achève le même jour vers 17 heures. Entre temps, que s'est-il passé ? Rien, c'est-à-dire tout. L'essentiel. La vie. Une multitude de personnages se seront croisés, ignorés, frôlés, touchés, aimés, disputés. À côté de ces étoiles filantes, un certain nombre de trajectoires vont s'entrecroiser, et même, à l'occasion, entrer en interaction. Que ce soit Ange, le peintre qui travaille tout en haut de l'immense verrière, la kiosquière encombrée de son ex-amant, son fils, une jeune fugueuse avec son chien ou un couple de comédiens qui ont raté leur train, tous vont avoir affaire les uns aux autres, qu'ils le veuillent ou non.Naturellement, le Destin se charge allègrement d'embrouiller les fils de ces histoires multiples, au grand dam des protagonistes. Mais qui incarne ce Destin ? Le mystérieux narrateur, qui lui aussi vit dans cette gare, ou cette mouette ricanante qui ne cesse de survoler la scène ?Un roman très original et très prenant, où l'auteur démontre avec virtuosité que le simple et le banal peuvent tout aussi bien déboucher sur le dramatique que sur le merveilleux, par le jeu d'enchaînement successifs aussi logiques qu'inattendus.
103. Les heures bleues
Alphonsine
4.27★ (90)

L'heure bleue, c'est ce moment magnifique où le jour laisse place à la nuit. Mais pour elle, c'est l'instant où la porte de sa maison se referme, où la lumière baisse, où sa peau vire au rouge puis au bleu.Olivia est cardiologue et elle adore son métier presque autant que ses deux enfants : Milan, un garçon hypersensible de sept ans, et Prune, trois ans, qui rêve de devenir danseuse étoile. Dans ce joli tableau familial, il y a Franck, le conjoint : psychiatre réputé, intelligent et cultivé, charmant en société. Violent aussi, mais uniquement dans l’intimité. Depuis six ans, Olivia endure tout, en silence... Jusqu'au jour où son corps se met à parler et l'exhorte à partir.Mais comment s’enfuir d'une maison devenue une prison ? Où trouve-t-on refuge quand le père de ses enfants, l’être aimé, est aussi son geôlier, veillant au moindre détail ?
104. Bleu
Laurent Cappe
4.64★ (58)

Inspiré très librement d’un fait réel : l’histoire d’une famille du Kentucky atteinte d’un mystérieux problème génétique, et qui vécut en marge du reste de la population jusqu’à ce que le mystère soit enfin résolu… A l’aube du vingtième siècle, au Village, vivent les Carson, une famille que tous considèrent comme des pestiférés. C’est que les Carson ont une particularité : ils ont la peau bleue, et personne ne connait l’origine de ce mal qui se transmet de père en fils. Au Village, se trouve aussi le Manoir, pensionnat pour jeunes orphelines du canton. C’est là que grandit la jolie Frida, qui s’épanouit sous le regard avide de nombreux prétendants, dont Maurice Duriez, fils du puissant propriétaire de la brasserie locale et maire du Village. Un beau jour, Frida quitte le Manoir et s’installe à l’auberge de Rose et Guillaume. Or, Charles Carson, l’homme a la peau bleue, et Frida sont follement amoureux, et cet amour va provoquer une déflagration dans la vie tranquille du Village. « Bleu » est l’histoire d’une passion rendue impossible par l’ignorance, les ambitions et la convoitise. Mais c’est aussi une histoire touchante et sensible de culpabilités partagées, de rédemption et de guérison des corps et des âmes.
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