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L'univers de William Irish
Liste créée par madameduberry le 27/06/2015
20 livres.

Il voulait devenir Fitzgerald ou rien..

Liste-hommage à l'un des plus grands écrivains de genre.. oui, mais lequel? William Irish possède une blessure personnelle dont il a fait la matière de son oeuvre. Homme de la ville, vivant cloîtré entre sa mère vieillissante et sa bouteille de whisky, il jette, dans ses intrigues policières construites comme des tragédies, un regard lucide et parfois ironique sur la cruauté du destin, le détail qui fait changer toute l'histoire, le petit décalage de construction qui fait s'écrouler l'édifice. Ironique, sans lyrisme, envers la "force du destin", il n'est jamais moqueur enves ses personnages vis à vis desquels il éprouve, on le pressent, une grande empathie.Les héroïnes féminines sont encore des enfants qui se lancent, les yeux fermés, dans des entreprises hasardeuses , comme on vide un verre cul-sec, ou comme on laisse sa vie derrière soi, en conquérante ou en condamnée, pour reprendre la jolie formule de Colette.

Les hommes sont jeunes, souvent innocents malgré une vie déjà remplie de malchance et de catastrophes. On voit combien Sébastien Japrisot, autre écrivain "transgenre" a aimé Irish.

Pourtant chacun de ces auteurs a créé son univers propre, à partir du postulat non énoncé que la vie est un sac de noeuds dont il ne faut pas grand chose pour que l'un d'entre eux devienne un noeud coulant.

La très grande force de William Irish, c'est son évocation de la grande ville, et des petits innocents qui ne manquent pas de tomber dans ses pièges. A partir de rien, une nuit blanche, un réverbère éteint, une rencontre fortuite, un bas filé, William Irish crée l'atmosphère qui se dégage de la vie sur le bitume New-yorkais, after hours, quand tout peut arriver parce que les décisions les plus banales ou les plus insensées peuvent mettre en route la mécanique implacable du déterminisme social ou du déterminisme tout court, les rencontres les plus improbables déclencher des séismes,et activer un scénario d'épouvante.

Et l' homme au chapeau mou qui n'a que quelques cents en poche peut bien du même coup tomber amoureux d'une dactylo du Minnesota devenue taxi girl pour ne pas crever de faim. Mais comme tous les deux ont sans le vouloir vu ou entendu ce qui n'aurait du être divulgué ou compris, ils luttent main dans la main contre une menace terrifiante, sans aide, ni recours.

Tout l'univers d'Irish est là: une menace voilée qui s'anime et se cristallise, jusqu'à l'épilogue le plus souvent inattendu.

On comprend qu'Irish ait été comparé à E.Poe pour l'atmosphère d'angoisse; que les plus grands cinéastes aient tourné un de ses romans ou nouvelles; et que des générations d'écrivains aient été inspirés par son univers. Découverte ou redécouverte, hommage à un grand parmi les grands.



1. Irish revolver
William Irish
3.85★ (31)

Irish est le parfait artisan du cauchemar en littérature, plongeant avec une habileté diabolique ses personnages dans une zone incertaine, crépusculaire, du monde environnant, sans cesse crédible et, de ce fait, infiniment plus redoutable que les décors sulfureux du Fantastique. François Rivière Libération
2. Irish blues
William Irish
3.62★ (40)

"Dans les années 80, les éditions 10/18, dans sa série «Grands Détectives», ont eu la bonne idée de regrouper les nouvelles policières de William Irish sous plusieurs volumes dont le titre commençait toujours par «Irish.. ». Irish Blues fait donc partie de cette collection et renferme neuf histoires courtes toutes assez bien ficelées, avec une fin en « coup de théâtre », bien que, sans me vanter, j?avais deviné les tenants et aboutissants de quelques unes d?entre elles. Mais là n?est pas l?essentiel. Le fait est que ce que l?on admire chez Irish, c?est cet art de la narration, de la construction dramatique, celui aussi de camper une ambiance en deux ou trois phrases. Peu d?auteurs savent le faire, je pense. Toutes les histoires de ce recueil ont des points communs entre elles et notamment celles de jeunes filles qui rêvent à une vie aventureuse, qui jouent à la risquer à leur insu. Il y a aussi cet humour noir qui consiste à piéger les malfrats dans leurs propres pièges, il y a ce petit garçon qui «raconte toujours des histoires»- Irish devait beaucoup lui ressembler ? influencé par les films du cinéma, films de gangsters et qu?on ne croit pas lorsqu?il est témoin d?un vrai meurtre. Il y a ces femmes dont les anciens amants reviennent pour les faire chanter- «La boucle d?oreille» (The Earring) a ma préférence - ce gangster cerné par la police et qui s?échappe de façon on ne peut plus originale, ce trapéziste mort mystérieusement ou cet autre qui revient chez sa vieille mère aveugle après un braquage raté. On ne s?ennuie pas dans ces nouvelles ayant souvent pour décor la nuit et la grande ville avec ces quartiers chauds, ces escaliers d?incendie new-yorkais qui mènent vers l?aventure ou la mort."(editeur)
3. Irish follies
William Irish
3.64★ (25)

"Cocteau, qui adorait ses livres, voyait en lui l'inventeur d'un nouveau genre : le conte de fées policier. Il est vrai que l'auteur de Lady Fantôme s'embarrasse peu de réalisme ou de vraisemblance. Ses nouvelles nous rappellent que cela n'a aucune importance : aux yeux d'Irish, seule compte l'épaisseur humaine de ses héros, tristes et dérisoires... Né un siècle plus tôt, William Irish se fût appelé Edgar Poe." (editeur)
5. Irish bar
William Irish
3.65★ (29)

Avec Irish Bar, "Grands Détectives" poursuit la publication d'une série de volumes consacrés aux nouvelles essentielles de William Irish: Manège à trois; Des Yeux qui hurlent; Charlie ne rentre pas ce soir; Crains la femme avant le serpent; Histoire policière; Parions une Vie! .
8. J'ai épousé une ombre
William Irish
3.85★ (458)

C'était un aller simple. Un aller. Sans retour... Et le voyage qu'entreprend avec son billet la jeune Helen aux yeux traqués est un voyage au pays de l'épouvante. Qu'importent les fleurs, les sourires, la chaleur du foyer et l'amour partagé, quand la panique vous étreint le coeur. Le billet New York-San Francisco est un gage maudit et il faudrait des forces surhumaines pour en briser le charme maléfique?(editeur)
9. J'ai vu rouge
William Irish
3.98★ (67)

Qu?elle est belle! Du satin, blanc comme la neige fraichement tombée. Un voile de tulle, léger comme un brouillard. Un bouquet de fleurs d?oranger, un diadème de perles? Qui pourra deviner que cette radieuse et sereine jeune fille qui s'avance vers l'autel va vivre auprès de celui qu'elle a choisi des jours de cauchemar, où l'amour fera bientôt place au doute, à l'angoisse, à l'horreur ?(editeur)
10. La Sirène du Mississipi
William Irish
3.81★ (199)

"La Nouvelle-Orléans était un vrai paradis." En cette année 1880, Louis Durand, marchand de café prospère, en est fermement convaincu. Il est sur le point d'accueillir sa fiancée Julia Russell avec laquelle il a entretenu une riche correspondance grâce à une petite annonce parue dans un journal de Saint-Louis. L'heure de faire véritablement connaissance est enfin arrivée et Louis est impatient de rencontrer celle qui sera sa future épouse. Si la photo de Julia révélait une personne d'aspect quelque peu sévère et terne, les échanges épistoliers l'ont convaincu qu'il avait affaire à une femme sérieuse, cultivée et désireuse de fonder un foyer. Enfin, Louis sait parfaitement qu'à l'approche de la quarantaine, il ne peut guère faire le difficile. Lorsque le City of New Orleans débarque ses passagers, la déception est grande : point de Julia. Mais quand une époustouflante beauté lui déclare être celle qu'il attend, Louis est prêt à croire toutes les explications. Elles ont l'air si vraies et susurrées avec tant d'innocence ! Comment une telle femme a-t-elle pu tomber amoureux d'un simple mais riche négociant comme lui ? Louis le saura très vite dès lors qu'il dévalera une vertigineuse descente aux enfers. Dans ce roman bien ficelé, William Irish décrit une passion amoureuse dévorante qui en a fait un classique de la littérature contemporaine. François Truffaut a fidèlement adapté le livre au cinéma, avec Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo, de même que La mariée était en noir, autre ouvrage du maître du suspense. --Claude Mesplède
11. La Mariée était en noir
William Irish
3.82★ (467)

Durant la petite fête organisée pour célébrer ses fiançailles, Kenneth Bliss chute du dix-septième étage et s'écrase sur le pavé new-yorkais. Tous les participants s'interrogent pour savoir ce qu'a pu devenir la jeune blonde vêtue de noir qui bavardait avec la victime peu avant le drame. Le plus acharné àla retrouver reste l'inspecteur Wanger qui la soupçonne d'avoir poussé Kenneth. Mais les mois passent et la femme mystérieuse demeure introuvable. Jusqu'au jour où Wanger flaire de nouveau sa piste lorsqu'on retrouve un certain Mitchell, pensionné de l'armée, empoisonné au cyanure dans sa chambre. Le témoignage de la maîtresse de la victime semble corroborer ses soupçons, même si elle déclare avoir croisé une grande rousse qui avait un accent étranger. Pourtant, l'inspecteur n'est pas au bout de sa quête et il faudra encore que deux meurtres soient commis pour lui permettre d'entrevoir enfin une parcelle de vérité dans cette affaire. Publié en 1940, ce premier roman de William Irish a pour protagoniste une jeune femme énergique, animée par un désir de froide vengeance et dont on connaîtra tardivement le mobile, alors que la chute est plus surprenante encore.La Marié était en noir, qui paraît en 2001 pour la première fois dans son intégralité, n'a cessé de captiver des générations de lecteurs parmi lesquels François Truffaut, qui l'adapta au cinéma.--Claude Mesplède
12. Fenêtre sur cour et autres histoires
William Irish
3.71★ (111)

Une lampe allumée toute la nuit, un store qui ne se relève pas, un regard investigateur ; des riens si l'on veut. Mais autant d'anomalies qui imposent chez Hal Jeffries une conviction : le locataire du quatrième a tué sa femme. Reste à tendre un piège pour obtenir une preuve qui persuadera la police. Et Hal (que l'on n'imagine plus autrement que sous les traits de James Stewart) va se retrouver dans la situation du chasseur chassé. Cloué sur place par sa jambe plâtrée, à la merci d'un assassin... C'est ainsi que, d'un menu détail à l'autre, va se tendre l'atmosphère de Fenêtre sur cour, cette nouvelle qui a fourni à Alfred Hitchcock le sujet de l'un de ses plus fameux films. Histoires de vengeance et de malchance ; humour rieur ou noir ; histoires de fatalité : tous les talents de William Irish sont représentés dans les huit nouvelles qui forment ce recueil(editeur)
13. Black irish
William Irish
4.25★ (19)

Il existe chez 10/18 une collection qui s'appelle "Grands Détectives". Ladite collection ne se contente pas d'offrir des polars de vacances plus ou moins bien ficelés, mais de vrais grands textes, psychologiques, astucieux, humoristiques et tout qui font les beaux chemins de traverse de la littérature. Or, voilà que "Grands détectives", nous propose, nectar du genre, une fabuleuse série de William Irish, connu des amateurs sous la signature de George Hopley, déclaré a l'état civil sous le nom de Cornell Woolrich. Et ceux qui eurent un jour l'idée de le baptiser l'Edgar Poe du XXe siècle eurent bien raison de lui accrocher une appellation de première qualité, ses petits récits sont extraordinaires.'' Daniele Brison Dernières nouvelles dAlsace (1986)
17. Irish cocktail
William Irish
4.38★ (17)

On ne présente plus William Irish, alias George Hopley, de son vrai nom Cornell Woolrich ( 1903-1968). On peut seulement rappeler qu'à côté de vingt romans inoubliables, il nous a laissé quelque 250 nouvelles qui lui ont justement valu d'être surnommé l'Edgar Poe du XXe siècle. Avec Irish Cocktail, " Grands détectives" poursuit la publication d'une série de volumes consacrés aux nouvelles essentielles de William Irish. Un pied dans la tombe Sinistre Si je devais mourir avant de m'éveiller Milk-bar Entre les mots (editeur)
18. Une incroyable histoire
William Irish
3.58★ (197)

Buddy aime bien raconter des histoires. Pourtant, cette fois, Buddy n'invente rien : il a vu ses voisins tuer un homme, et devient alors un témoin gênant... Par un grand maître du suspense, auteur de Fenêtre sur cour, La Sirène du Mississipi et La Mariée était en noir. (editeur)
19. L'heure blafarde
William Irish
3.88★ (137)

Une chance sur mille d'en réchapper. Quatre heures pour se libérer. Elle n'a pas le courage de partir sans lui. Lui ne peut quitter New York tant qu'il n'a pas retrouvé l'auteur d'un crime dont toutes les circonstances concourent à le charger. Les jeux semblent faits. La nécessité absolue de gagner l'aube de vitesse, s'ils veulent continuer à vivre, lance les deux jeunes gens dans une série d'aventures à vous glacer le sang? (editeur)
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