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Libraires- commerçants ...et écrivains-poètes
Liste créée par fanfanouche24 le 02/08/2015
34 livres.

La relecture de l'autobiographie du libraire-poète surréaliste, Marcel Béalu... m'a soufflé cette idée...

Je suis d'autant plus touchée par le récit de Marcel Béalu, que les souvenirs affluent. J'allais fouiner dans sa librairie , installée dans une ancienne boucherie, rue Madame, alors que je travaillais moi-même dans une librairie ancienne, à deux pas, rue Bonaparte !!

"Ce métier de courtier en ouvrages précieux ou rares m'initiait aux fluctuations des goûts et aux vraies valeurs, ajoutant un fleuron à ma panoplie d'expériences. Il réclame une grande connaissance. Plus d'un des bougres qui l'exercent, farouches individualistes, souvent "anars" de droite ou de gauche, en savent plus sur la littérature contemporaine qu'un énarque. Les plus grands écrivains le pratiquaient avant moi, qui affectèrent ensuite de mépriser le négoce. ( "Porte ouverte sur la rue", p.83)

*** le 2 août 2015- ***7 octobre 2022**actualisée le 7 novembre 2023

@Soazic BOUCARD @

[ en vignette, la façade de la librairie de Marcel Béalu, "Le Pont traversé", Paris]



1. Enfances et apprentissage
Marcel Béalu
4.00★ (3)

Autobiographie en trois volumes, de ce libraire-poète... amis des surréalistes ...
3. Mon libraire, sa vie, son oeuvre
Patrick Cloux
4.23★ (50)

"Parfois un libraire se surprend à rêver devant un lecteur qui se penche sur les étagères plutôt que de tourner autour d'une table de couvertures toujours plus attrayantes (achetez la couverture, tant qu'à faire). Il l'observe. Le voit sourire, tirer d'entre d'autres livres tout aussi solidaires, un livre clair, pas de photo de l'auteur dessus, pas de bandeau accrocheur, non, un livre tout simple, parfois pas tout à fait neuf, dont il n'essaierait pas de discuter le prix ni pour l'achat duquel il n' espèrera pas un gratuit, un cadeau, comme si lire devait être récompensé. Ce lecteur a raison, c'est lui, le chercheur de trésors qu'une main anonyme (le libraire n'a pas de nom, il ne doit pas en avoir) a placé là pour lui ou pour un autre. C'est lui qui aura l'éternité. ( Isabelle Baldine Howald, écrivain et libraire, in Revue "Lignes", mai 2006 / p.118) "
4. Haute époque
Jean-Yves Lacroix
2.50★ (19)

"A la suite d'une arrestation pour conduite en état d'ébriété, un libraire se retrouve enfermé avec Guy Debord, le célèbre mais mystérieux philosophe, qui pourrait être son double.Obsédé par le personnage, il s'engage dans une curieuse enquête qui va changer sa vie.Et si c'était en fait le secret de sa propre existence qu'il révélait en traquant celui de son modèle? Drôle, alerte et brillant, ce roman de Jean-Yves Lacroix, traducteur de Melville, E.E Cummings ou William Blake, se situe à cet instant même où le mythe du grand écrivain cède la vérité de l' homme .Sexe, drogue et subversion mélancolique: mieux qu'un portrait imaginaire de Guy Debord, un autoportrait sans retouches."
5. Itinéraire spiritueux
Gérard Oberlé
3.92★ (66)

Par un libraire-expert en livres anciens...spécialisé en gastronomie !
7. Le cure-dent
Jean-Yves Lacroix
3.60★ (20)

Libraire d'ancien, nous offrant des catalogues précieux sur la littérature du XXe, à l'enseigne de "La Palourde"...
8. Dans l'amitié du merveilleux
Patrick Cloux
4.00★ (20)

L'auteur a été libraire pendant vingt ans. Il fut représentant pour les éditions Actes Sud...
9. Marcher à l'estime
Patrick Cloux
3.79★ (12)

"J'ai tenté ici de mettre en mouvement un certain regard porté sur le paysage. D'où mes promenades sans but, nourries d'analogies et d'objets de nature, mais aussi ce besoin participatif de dire les choses aimées par les livres lus. Voilà donc mon amour des pierres, des bouts de bois paradoxaux rencontrés sur les chemins. Une sorte de Land Art particulier, privé, et cependant résonnant chez d'autres, traversant le jeu sans fin des formes à découvrir, des collections, des nœuds entre le réel et l'abstraction. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'est ainsi, donné, direct, décidé : une tentative d'appropriation du monde, l'éloge du pacte qui nous ramène aux arbres et à l'herbe, aux traces et aux mots. Patrick Cloux"
10. Un vin de paille
Patrick Cloux
3.50★ (5)

"" Soif de vins clairs, aériens, volubiles et sentis cruellement insolubles au chaos, au zinc et à l'acier. Je les veux et les rêve d'une innocence plénière comme sont l'arbouse et le milan. Vins d'un premier vocabulaire à la fois merveilleux et émietté. Installé pour durer. ""
11. Rond comme un caillou en bois
Patrick Cloux
2.00★ (6)

"Un jeune garçon rêveur, un peu rond et solitaire, amoureux de la nature et aussi collectionneur raconte ce qu’il fait de son temps libre. Il adore les cailloux, bouts de bois, de verre et les coquillages. Les trouver sur les chemins et dans les endroits reculés constitue pour lui une vraie chasse au trésor. Il observe ce qui ne bouge pas trop vite, loin des cris des enfants. « Les petits miracles nichent loin du bruit. »
13. La vie en rêve
Marcel Béalu
4.00★ (9)

"Un recueil de rêves notés par l?auteur qui peut se lire comme des contes brefs mais aussi comme une libre divagation sur le thème du songe."
15. Rue de l'Odéon
Adrienne Monnier
4.43★ (25)

"« Adrienne Monnier était comme un jardinier, et dans la serre de la rue de l'Odéon où s'épanouissaient, s'échangeaient, se dispersaient ou se formaient les idées en toute liberté, en toute hostilité, en toute promiscuité, en toute complexité, souriante, émue et véhémente, elle parlait de ce qu'elle aimait : la littérature. » Jacques Prévert évoquait ainsi la fondatrice de « La Maison des amis des livres ». Inaugurée en 1915 au 7, rue de l'Odéon, cette librairie devient très vite le rendez-vous du Tout-Paris littéraire. Louis Aragon, Walter Benjamin, André Gide, Nathalie Sarraute, André Breton s'y croisent lors de lectures, expositions ou soirées musicales. Foyer de la vie culturelle de l'entre-deux-guerres, dont la renommée franchira les frontières françaises avec la traduction en 1929 de l'Ulysse de Joyce, édité par Adrienne Monnier, ce lieu mythique est indissociable de la personnalité qui l'habite et l'anime. Autoportrait d'une femme de passion et d'idées, subtile évocation de l'incroyable atmosphère d'émulation qu'elle sut créer autour d'elle, ce livre de référence est avant tout un hommage à la littérature. "
16. Shakespeare and Company
Sylvia Beach
4.42★ (21)

"Scott Fitzgerald, mais aussi Gertrude Stein, James Joyce, Ezra Pound, Ernest Hemingway, Natalie Sarney, André Gide, Valery Larbaud, Léon-Paul Fargue, Paul Valéry, Sergueï Eisenstein, George Gershwin, Erik Satie... Écrivains anglo-saxons, auteurs français avides de découvrir la littérature d'avant-garde, cinéastes, musiciens... Dans Shakespeare and Company, Sylvia Beach (1887-1962) brosse une galerie de portraits éclectiques, drôles et tendres. Déjà célèbres ou encore inconnues, toutes ces personnalités fréquentèrent la librairie qu'elle tenait rue de l'Odéon. Mêlant faits marquants de l'histoire littéraire et anecdotes personnelles, conversations érudites et bons petits plats, celle qui fut l'intime d'Adrienne Monnier et l'éditrice d'Ulysse livre une chronique atypique de la vie artistique foisonnante de l'entre-deux-guerres."
17. Souvenirs désordonnés
José Corti
3.97★ (35)

"Avec Souvenirs désordonnés, José Corti évoque son métier d'éditeur, ses rencontres, ses passions. "Comme la terre est peuplée de plus de morts que de vivants, il se trouve dans ces pages plus d'ombres de disparus que d'amis auxquels je puis encore serrer la main. Je regrette d'avoir mal su, même un moment, rendre les couleurs de la vie à ces fantômes. C'est que j'ai si bien connu ceux qu'ils furent que, la moindre évocation me les rendant présents, tels que je les ai aimés, j'en viens trop facilement à croire que je les ai ressuscités. Aujourd'hui, chers fantômes, je vous rends à votre paix. Je vous remercie de m'avoir tenu compagnie pendant que la boule roule et frappe à tort et à travers. Pour quelque temps encore, je retourne au monde – mais sans vous quitter jamais pourtant. Il me semble que l'on n'y parle qu'une langue morte et que cette langue morte ne redevient vraiment vivante qu'au cours de nos longs entretiens secrets. Je vous parle, j'apprends à vous parler sans le secours des mots, puisque c'est ainsi que se feront nos conversations quand je vous aurai rejoints et à jamais retrouvés. Pendant plus de cinquante ans, j'ai rêvé un long rêve qui m'a révélé le bonheur ; mieux même, qui me l'a positivement donné. Le plus cruel des cauchemars l'a brusquement anéanti. Plus que dépossédé, il ne me reste désormais qu'à attendre la suprême émotion du réveil." José Corti
18. Emilie, une aventure épistolaire
Gérard Oberlé
2.93★ (21)

"De longtemps, je chéris les livres, les vins, les cigares, les chiens et les vauriens. Jamais je n'ai eu à me plaindre de ces préférences, car j'ai largement été payé de retour, ce qui n'eût peut-être pas été le cas si je m'étais passionnément adonné aux duchesses, minets, cigarettes, whiskies et petites sauterelles. Que votre maman vaque en paix, adorable Emilie, aujourd'hui je me bornerai à vous transmettre le virus des livres. Pendant plusieurs années, Gérard Oberlé a correspondu avec Emilie, jeune élève d'un collège dans lequel il était venu présenter ses livres. Lettre après lettre, sur un ton bienveillant, intime et complice, l'écrivain aborde à sauts et à gambades toute sorte de sujets : ici l'amour, là le tutoiement, là encore le latin, le gigot ou l'été... Ce sont des leçons de vie, des lettres sur le vice, c'est une éducation facétieuse et un autoportrait éclaté. Un roman épistolaire jubilatoire."
19. Nil rouge
Gérard Oberlé
3.30★ (40)

"Claude Chassignet aime à penser qu'il a pour ancêtre improbable le poète baroque du XVIe siècle, Jean-Baptiste Chassignet. Épicurien et bibliophile érudit, il peut disserter à l'infini sur les vertus gustatives du porc, et sa passion pour les grands crus n'a d'égale que sa fringale sexuelle. Bref, Chassignet aime la vie. Il la dévore à pleines dents avec une frénésie que l'âge n'a pas atténuée.Sa sensualité exacerbée s'épanouit surtout en Égypte où les corps sonnent au diapason de son c?ur. La disparition, dans ce pays, de son ami le pianiste Denis Versenna va le conduire à mener une enquête riche en péripéties dans des lieux peu fréquentés par les touristes.Gérard Oberlé mène son récit à bride abattue et son humour noir fait merveille, y compris dans les situations les plus scabreuses. La trouble séduction de ce roman enchantera les lecteurs, bien au-delà des amateurs du genre."
20. Retour à Zornhof
Gérard Oberlé
3.85★ (55)

"C'est l'ultime pèlerinage d'un écrivain insoumis. Henri Schott est un homme des sentiments anciens qui ne reconnaît plus le monde où il vit désormais. Il pressent, en son âme " charbonneuse ", que ce retour à Zornhof, un bourg forestier du plateau lorrain où il avait passé ses étés d'enfant, le porte une dernière fois vers cette terre ombreuse aux confins de l'Est dont il est issu. Passé et présent, réel et rêverie, drôlerie et douleurs se mêlent bientôt en une ronde macabre. Surgissent alors de sa mémoire les âmes bouffonnes ou tragiques de Zornhof : une " cow-girl " des Vosges, un fils de la forêt, Gus, " vidame de la braguette ", une Baba en sabots qui lance des pierres. Retour à Zornhof est une Odyssée immobile, un voyage d'hiver, tantôt fiévreux. tantôt nostalgique, rythmé par les mélodies du cycle de Schubert. Réconcilié avec lui-même, comme apaisé, Henri Schott pourrait reprendre les paroles de la mélodie : " Je suis arrivé au bout de mes rêves. Pourquoi m'attarder parmi les dormeurs ? " Ce livre a obtenu le prix des Deux Magots, le Prix Erckmann-Christian et le prix de la découverte Le Figaro Magazine-Fouquet’s - 4ème de couverture LDP 2006"
21. Sang dessus dessous
Claude Izner
3.11★ (184)

Série de romans policiers dans le monde des bouquinistes, rédigée par deux sœurs elles-mêmes bouquinistes sur les quais... "L'aînée des deux sœurs, Liliane Korb, est chef monteuse de cinéma, avant de devenir bouquiniste sur la rive droite de la Seine à Paris. La cadette, Laurence Korb, étudie l'archéologie jusqu'à l'obtention d'une licence, puis publie deux romans à la fin des années 1970, avant de devenir à son tour bouquiniste sur les bords de Seine. Le besoin d'écrire, et de préférence en commun, les prendra (ou reprendra) à partir de la fin des années 1980, leur carrière d'écrivains étant menée de front avec leur activité de bouquinistes et de cinéastes."
22. Le Libraire de Wigtown
Shaun Bythell
3.40★ (847)

Ajout le 19 avril 2018- Lecture des plus distrayantes et instructives sur le quotidien et le parcours d'un bouquiniste écossais...
23. Passeurs de mots
Michel Giard
3.72★ (39)

Ajout le 28 novembre 2018
24. Mes oncles du dimanche
Patrick Cloux
5.00★ (4)

Ajout le 28 novembre 2018 --"«Le peuple étriqué et coincé dont je sortais, jeune, meurtri, curieux, timide et assez mal assuré, avait donc lui aussi ses artistes, son droit de voir, ses perplexités et ses accroches lumineuses. Un arbre plein de lucioles m?éclairait. Il me changeait de la misère ambiante, du rétrécissement familial où je végétais, de l?absence de perspective et de beauté. Le Merveilleux était derrière ces portes. Il fallait avancer?» Fidèle à une méthode éprouvée dans ses livres précédents, l?auteur examine diverses manifestations de l?art à la lumière de souvenirs de sa jeunesse, évoquant une enfance démunie dont l?art et la littérature sont venus combler les manques affectifs. En «nostalgique de l?avenir», c?est à la «création libre des couches populaires» qu?il s?intéresse principalement, à quelques naïfs, à divers singuliers, bruts répertoriés comme bricoleurs oubliés qu?il entasse dans sa brocante imaginaire, son insolence stimulée par l?insolite et son goût du coq à l?âne bousculant les «conventions esthétiques». Sa rêverie buissonnière nous invite ainsi à un inspirant dimanche à la campagne. "[ éditeur Le Temps qu'il fait]
25. Au grand comptoir des halles
Patrick Cloux
3.67★ (17)

Ajout le 28 novembre 2018--"Au milieu des étals, des bons mots et des souvenirs en rubans de fumée, Patrick Cloux ravive d?une main amie le devenir palpitant d?un quartier magistralement installé sur les banquettes des troquets et, ce faisant, la mémoire collective de Paris. Un Paris illégitime et troublant, vivant et canaille, à boire et à lire. Une autre histoire de la ville, moins éclatante, moins riche, mais tout aussi vraie. ?Ce livre évoque les anciennes halles au centre de Paris et leurs foisonnants équipages, leur luxuriante énergie populaire et baroque. Puis brusquement leur ?n. Chaque chapitre est un sous-titre au doigt mouillé, comme dans un bon vieux « Club des Cinq ». Car ils sont cinq, ces vieux amis des années d?après-guerre. On les poursuit dans ces drôles de quartiers, près des comptoirs de bistrot que la ville leur o?re. Cendrars, Seignolle, Yonnet, Clébert et Giraud sont sur le pont. On s?autorise à les accompagner au long de leur belle vie d?auteurs trop discrets. Un photographe est de la partie, c?est Robert Doisneau, notre plus célèbre mémorialiste. Il est tard. On a fait un vin chaud. Prévert a mal aux pieds. La faim et la misère rançonnent de tous les côtés, comme elle le fait encore à sa manière aujourd?hui. Une foule d?inconnus rapplique, ce sont d?autres témoins de ces trente années pas si glorieuses que ça : des photographes. Des seconds couteaux. Des naïfs. Des paumés. Des voyous. Tous amateurs du temps perdu.?
26. Un domaine sous le vent
Patrick Cloux
4.00★ (1)

Ajout le 28 novembre 2018---"" J'allais par deux fois l'été et l'hiver, entre douze et treize ans, vivre et partager une partie de ce monde entier, plein de lui-même, fermé, menaçant et contradictoire. J'en sentais la détermination et la fin cependant, le lent déclin. L'élevage d'estive allait péricliter. Les gens s'en allaient chercher du travail en ville. Eau contre la pierre, ce leitmotiv abîmait chaque geste, rouillait frauduleusement chaque parole. Ce fut cependant en ces mêmes années, devenues secrètement lumineuses, ambivalentes et raides, dans ces lieux isolés et farouches comme le sont ces paysages blessés, que j'allais curieusement naître à moi-même. " P.C.
27. Toutes les barques s'appellent Emma
Christian Estèbe
3.00★ (26)

Ajout le 2 octobre 2019--"fanfanouche24 14 décembre 2014 Déjà plus de 10 jours que j'ai achevé ce roman fort jubilatoire de Christian Estèbe ; auteur que je lisais pour la première fois, avec ce texte publié par l'excellente maison d'édition « Finitude »?, dont je salue au passage le catalogue de qualité, dans son ensemble? Entre farce, fantaisie et fable?Steve, un libraire, qui a du mal avec la vie, avec l'Amour?se rattrape avec les livres, l'amour de l'écriture et des textes?qu'il partage avec ses clients, et ses amis? Je ne rentrerai pas les détails de l'intrigue, l'amour tumultueux pour une stagiaire homosexuelle, travaillant avec lui, à la librairie, qui aime écrire et dont il tombe « en amour »?liens, rapports complexes et houleux, plus souvent sous les hospices de l'orage?mais ils partagent au moins, ces deux-là? « l'amour des mots » !...
28. Petit exercice d'admiration
Christian Estèbe
5.00★ (8)

Ajout le 2 octobre 2019--"L?auteur vient de rompre avec sa compagne lorsqu?il lit La Mort de la bien-aimée de Marc Bernard, un livre dans lequel le vieil écrivain raconte avec pudeur la mort de sa femme Else, après trente années de bonheur à deux. Il est bouleversé par cette lecture, Else devient pour lui un double de sa Rébecca et il part sur les traces de Marc Bernard, auteur aujourd?hui oublié, qui décrocha le Prix Goncourt en 1942. Il rencontre ceux qui l?ont connu, ceux qui l?ont aimé, découvre les lieux où il vécut. Se révèle alors peu à peu l?histoire de Marc et Else, qui le laisse rêver à travers l?écriture à celle qu?il vient de vivre avec Rébecca. [ éd. Finitude ]
29. Le petit livre de septembre
Christian Estèbe
3.14★ (9)

Ajout le 2 octobre 2019--"À plus de quarante ans, après quelques revers de fortune, un écrivain se retrouve placé par l?ANPE dans un petit collège du Tarn-et-Garonne, pour y animer la bibliothèque. Il n?avait pas revu une salle de classe depuis sa lointaine communale. Avec patience et sensibilité il apprivoise doucement ces enfants d?aujourd?hui qui lui renvoient l?image de celui qu?il fut hier. Il tente de partager avec eux un peu de son goût pour la lecture, pour l?écriture, tout en essayant de faire la sourde oreille aux injonctions de fermeté de la machine scolaire, ou aux discours parfois désabusés des professeurs. Le petit livre de septembre est le récit touchant de cette année passée avec des enfants qu?il apprend à comprendre et à aimer."
30. Durer encore
Patrick Cloux
4.50★ (3)

Ajout le 2 octobre 2019--"Journal de deuil intermittent, entre travail de mémoire et d'accompagnement de l'aimée qui lutte pour durer encore. Un livre-portrait écrit avec et sans distance, à l?épreuve de la maladie, et qui est avant tout un chant d'amour, de tristesse et de force."
31. La gardienne du château de sable
Christian Estèbe
2.33★ (13)

Ajout le 2 octobre 2019
32. Un libraire
Mérédith Le Dez
3.71★ (64)

Ajout le 21 septembre 2021--"L'histoire d'une amitié entre un libraire et l'autrice, construite au fil des lectures. Un destin bouleversant " Raconter Jacques et témoigner de son destin singulier, si beau et si tragique à la fois, ce serait raconter au nom des libraires, pour eux et pour nous tous qui faisons ensemble société, quel libraire, essentiel parmi les essentiels, il demeure à jamais. Jacques Allano était libraire en Bretagne, à Saint-Brieuc. Faute de successeur, il était sorti de sa retraite, prise presque dix ans plus tôt, pour revenir en octobre 2019 à la tête de la librairie dont il était le cofondateur, Le Pain des rêves, et empêcher sa fermeture. Il en a été profondément heureux jusqu'au 16 mars 2020. Confronté à ses fragilités pendant le premier confinement, il s'est suicidé quelques jours après la réouverture de la librairie, le 16 mai 2020. Jacques était de la haute lignée des libraires. Un serviteur avant tout, humble et tenace, à la mémoire encyclopédique, au désordre savant parmi lequel seul un libraire peut se retrouver, et à l'amour inconditionnel des livres. Un homme qui, dans sa soixante-dixième année, avait repris du service dans cette librairie – sa vie, son œuvre. Et moi qui ne supportais pas l'idée que ce lieu fût déserté et réduit au triste état de dent creuse dans un centre-ville en souffrance, je l'avais accompagné, abandonnant mes rêves d'écriture. Devant les clients et les représentants, Jacques m'appelait sa collaboratrice, faisant sonner clairement chaque syllabe. Pour le taquiner, entre nous, je lui disais patron. Un jour, presque à la fin, en riant, lui qui n'avait pas d'enfant, et moi non plus, il se rendit compte que j'aurais pu être sa fille. J'avais travaillé à ses côtés jusqu'au 15 mai ; soucieuse, j'avais aussi veillé sur lui comme sur un fils. Puis je me suis retrouvée seule. Brutalement seule dans la librairie le samedi 16 mai à 10 heures. Le téléphone. Le silence. Jacques était mort. Dans un premier temps, l'idée de raconter Jacques me parut révoltante à différents égards. Comment écrire sans trahir sa pudeur ? Comment faire avec les trous, les lacunes, les mystères, les contradictions ? Comment faire avec mon chagrin ? Mais un dimanche de novembre, alors que chaque jour depuis sa mort je lui parlais intérieurement, comme au temps du Pain des rêves que nous avions partagé en frère et sœur de livres, je commençai à lui écrire. " Mérédith Le Dez "
33. Trois ruches bleues
Patrick Cloux
3.81★ (39)

Ajout le 7 octobre 2022.*** Dernier livre magnifique d'un ancien.libraire et représentant des éditions Actes Sud...
34. Une sédentarité heureuse
Patrick Cloux
4.75★ (19)

Ajout le 7 novembre 2023 ***voir ma chronique
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