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Hubert Robert, 1733-1808. Un peintre visionnaire
Liste créée par Dossier-de-l-Art le 08/03/2016
15 livres.

Le musée du Louvre consacre jusqu'au 30 mai une exposition au fascinant Hubert Robert, dit Robert des ruines, homme des Lumières, peintre des ruines romaines et des jours sombres de la Révolution française, talentueux paysagiste, à la fois visionnaire et poète. (Portrait d'Hubert Robert par Élisabeth Vigée Le Brun. Paris, musée du Louvre)



1. Hubert Robert
Guillaume Faroult
4.00★ (7)

Hubert Robert fut l’un des créateurs les plus séduisants du siècle des Lumières. Artisan de cet art de vivre poli, galant et souriant qui paraît l’une des quintessences de l’esprit français au XVIIIe siècle, l’artiste attire d’emblée la sympathie. Il parvint à s’introduire dans les cercles les plus brillants de son temps, édifiant une carrière exemplaire dans la France de l’Ancien Régime jusqu’au règne de Napoléon. Formé à Rome vers le milieu du siècle, en pleine fièvre antiquaire, Robert s’impose dès son retour à Paris comme « peintre d’architecture ». Le philosophe Denis Diderot célèbre aussitôt la «poétique des ruines » du jeune artiste. La production de Robert fait preuve au cours de sa carrière d’une exceptionnelle dynamique d’amplification: les œuvres, les projets, les charges y atteignent une dimension considérable. L’artiste devient très recherché pour la production de vastes ensembles de décors peints. Il se lance enfin avec succès dans une forme d’« art total » en tant que créateur de jardins, dont le parc de Méréville (de 1786 à 1793) fut sans doute le chef-d’œuvre. Frappé par le bouleversement historique de la Révolution française, il en consigne les premières manifestations en représentant, dès l’été 1789, La Bastille dans les premiers jours de sa démolition. En 1795, il réintègre sa fonction de conservateur du «Muséum national », c’est-à-dire du musée du Louvre qui vient d’ouvrir ses portes, et dont il avait préparé activement la création. Sans aucun doute, l’œuvre de Robert est parcourue par un sens de l’écoulement inexorable du temps et, par-delà, par une conscience de la marche de l’histoire, tour à tour triomphante ou déplorable, qui en constitue l’impressionnante grandeur.
2. Dossier de l'art, n°237 : Hubert Robert, peintre poète des Lumières
Dossier de l'art
5.00★ (3)

Admiré pour ses paysages de ruines, ses vues saisissantes de Paris mais aussi les décors qu’il conçut pour le roi et l’aristocratie, Hubert Robert traversa la fin de l’Ancien Régime en visionnaire. Au fil de 140 œuvres où se mêlent dessins, peintures, esquisses et ensembles décoratifs, le Louvre célèbre l’un de ses tout premiers conservateurs et un grand créateur des Lumières.
3. Hubert Robert
Jean de Cayeux
5.00★ (4)

Exceptionnellement protégé par la famille de Choiseul et son milieu lorrain, Hubert Robert arrive à Rome, à vingt ans, avec l'ambassade du futur duc. Il va y passer onze ans: il lui restera de ce long séjour le surnom de " Robert des ruines ", alors que son rôle dans la création des jardins de la fin de l'Ancien Régime n'est pas moins important que son oeuvre peint. Hubert Robert a travaillé pour Louis XVI, Marie-Antoinette et la famille royale, pour les ducs et pairs, en particulier Choiseul et La Rochefoucauld-Chabot, et les financiers les plus riches, notamment le marquis de La Borde. Sa carrière permet donc de faire une étude sociologique du marché de l'art et de la peinture de 1765 à la Révolution. Soutenu par l'amitié du comte d'Angiviller, directeur des bâtiments du roi, Hubert Robert a pris une part importante dans la création du musée du Louvre, pour lequel il a peint nombre de projets, jusque dans les années de la Première République. Emprisonné sous la Terreur, il sera libéré après le 9 thermidor et finira sa vie dans sa maison d'Auteuil, au milieu de sa collection considérable. Marchand de tableaux et de dessins, expert réputé pour la peinture française et vénitienne du XVIIIe siècle, Jean de Cayeux a publié, outre plusieurs articles consacrés à Hubert Robert, deux ouvrages sur ce peintre avec lequel il a entretenu une " longue amitié ".
4. Hubert Robert : Embarcadère pour le musée de Valence
Hélène Moulin-Stanislas
5.00★ (6)

Peintre par excellence des ruines de la Rome antique, Hubert Robert (1733-1808) séjourna onze ans dans la cité des papes, à partir de 1754. Il en cultiva le souvenir jusqu'à la fin de sa carrière bien qu'il ait été également un chroniqueur inlassable du Paris du XVIIIe siècle. Hubert Robert a enchanté ses contemporains par sa verve, sa poésie et son inventivité - qualités qui ne pouvaient qu'enthousiasmer un critique comme Diderot. Le succès de ses paysages lui valut même la commande de plusieurs jardins qu'il peupla de "fabriques" et de grottes à la manière des tableaux qui avaient fait sa célébrité. L'oeuvre d'Hubert Robert est traversée du sentiment de la nature qui se peuple de temples à l'antique, grottes, passerelles et chaumières rustiques. Nature cultivée d'un peintre jardinier, où veduta associe exactitude topographique et pittoresque de la scène de genre, et capriccio juxtapose nature et éléments d'architecture réels ou inventés pour recomposer un paysage illusoire à l'apparence du réel. Réinvention d'un monde mêlant réalité et fiction, passé, présent et futur imaginé. Vision préromantique d'un artiste du XVIIIe siècle, dont l'oeuvre devient l'expression d une sensibilité personnelle devant la nature, les créations humaines et l'écoulement du temps. Connu pour sa collection incomparable de dessins d'Hubert Robert offerte par l'amateur d'art Julien-Victor Veyrenc en 1836, le musée de Valence, aujourd'hui rénové et réinventé, s'est attaché depuis plus d'une vingtaine d'années à étoffer ce fonds par l'acquisition de toiles significatives de l'artiste. Les Hubert Robert du musée de Valence constituent, avec ceux de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, la plus importante collection d'oeuvres de l'artiste conservée dans un musée.
5. Hubert Robert et les jardins
Jean de Cayeux
5.00★ (7)

Contribution essentielle à l’histoire du jardin et du «paysagisme» français, ce livre est un guide irremplaçable dans la découverte des «paradis perdus» du XVIIIe siècle et de ce qui en subsiste de nos jours. Dessinateur des Jardins du roi sous Louis XVI, Hubert Robert (1733-1808) est aussi l’un de nos plus grands peintres. Ayant vécu en Italie de 1754 à 1765, il revint en France passionné d’architecture. Dans ses tableaux, les ruines à l’antique, les arbres et l’eau se marient en paysages de rêve à la poignante poésie. Chacun peut imaginer être l’un des personnages qui se promènent dans les jardins d’Hubert Robert et y trouvent immanquablement le bonheur.
6. Les Hubert Robert de Besançon
Henry Ferreira-Lopes
Le musée des beaux-arts et d'archéologie et la bibliothèque municipale de Besançon conservent un fonds exceptionnel de dessins d'Hubert Robert, célèbre peintre de paysages connu au XVIIIe siècle sous le nom de "Robert des ruines". Pour la première fois, l'intégralité de ces oeuvres, qui proviennent des collections constituées par Pierre-Adrien Pâris et Jean Gigoux, est publiée dans un catalogue raisonné. Les notices détaillées permettent d'affiner la chronologie des dessins d'Hubert Robert et d'éclairer les pratiques d'atelier de cet artiste si prolifique. A l'occasion de cette publication, le musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon expose une sélection des soixante plus belles feuilles du fonds, qu'accompagnent des tableaux et gravures.
7. Hubert Robert (Français)
Jean-François Méjanès
3.33★ (4)

Le Louvre conserve un exceptionnel ensemble de dessins d’Hubert Robert (1733-1808). La curiosité de l’artiste, sa capacité à saisir et à traduire tout ce qu’il voit de l’Antiquité sans en écarter la vie qui l’anime toujours provoquèrent l’admiration de son temps. Elles éveillent aujourd’hui notre intérêt.
9. Sur la route d'Italie : Peindre la nature d'Hubert Robert à Corot
Gennaro Toscano
Avec l'exposition Sur la route d'Italie : peindre la nature d'Hubert Robert à Corot, le musée d'Art, Histoire et Archéologie d'Evreux, le Musée de Picardie à Amiens et l'Institut national du patrimoine engagent une expérience tout à fait nouvelle : organiser ensemble, de bout en bout, une exposition présentée pour la première fois au public, en en confiant la conception et la mise en oeuvre à des conservateurs venant de sortir de l'Inp ou même encore en formation. A l'origine de ce partenariat, une rencontre, un projet scientifique et artistique partagé, un défi. La rencontre, c'est celle d'un historien de l'art, Gennaro Toscano, directeur de la recherche et directeur des études du département des conservateurs de l'Inp, et d'un collectionneur, Michael Pächt, qui a voulu faire partager au public sa passion pour la peinture de paysage. L'ensemble exceptionnel qu'il a constitué à la fin du XXe siècle rassemble des artistes qui, des néoclassiques aux grands représentants de la peinture de paysage, ont exprimé une même fascination pour la nature : Hubert Robert, Michallon, Bidauld, Granet, Corot, Rousseau... Le projet scientifique et artistique, c'est celui, à partir de cette collection, de concevoir un parcours ordonnant des oeuvres de peintres français qui, de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle, ont fait le voyage en Italie. Un point commun à toutes ces oeuvres s'imposait de lui-même : la nature captée dans toute sa variété. Non pas la nature prônée par les humanistes ou les classiques, mais une nature saisie sur le vif, parfois réorganisée dans le calme de l'atelier. C'est cette nature dans toute sa magnificence qui s'imposa au regard sentimental de ces jeunes artistes français en route vers l'Italie. La collection Pächt permet donc de retracer une histoire du paysage français qui commence avec Hubert Robert et Simon Denis en passant par Granet et Corot pour arriver à Rousseau, Chintreuil et Chaigneau.
10. Tivoli : Variations sur un paysage au XVIIIe siècle
José-Luis de Los Llanos
5.00★ (6)

Le site de Tivoli, près de Rome, villégiature connue depuis l’Antiquité, a été l’un des lieux les plus fréquentés par les artistes depuis la Renaissance. A son emplacement s’élevait l’antique Tibur, où vivait la Sibylle. Il en reste une acropole où s’élèvent en particulier deux petits temples célèbres, l’un quadrangulaire, l’autre rond. Plus tard, l’Empereur Hadrien s’y fit construire une villa demeurée fameuse pour son luxe. Beaucoup plus tard encore, à la Renaissance, c’est le cardinal d’Este qui fit élever à son tour une villa située vers les hauteurs, d’où dévalent des jardins en pente agrémentés de célèbres jeux d’eau. A travers l’histoire du temple rond de Tivoli dans la peinture, c’est l’histoire du paysage qui est en fait développée : les Flamands, précurseurs de l’histoire du paysage naturaliste en Europe, en inventent le motif. Les Français du XVIIe siècle lui confèrent une beauté classique et emblématique : Tivoli devient l’expression même du lieu sacré (confondu parfois avec Delphes). Au XVIIIe siècle, la fantaisie s’en empare : le site est travesti, pour les besoins du pittoresque. En une cinquantaine d’oeuvres, l’exposition du musée Cognacq-Jay nous propose de suivre cette évolution. Entre rêve et réalité, les visions des artistes se déclinent en variations subtiles : Vernet, Boucher, Hubert Robert, Piranèse se succèdent pour notre plaisir.
11. Salons 03 - Ruines et paysages - Salon de 1767
Denis Diderot
4.75★ (13)

Prophète et lexicographe, homme de la synthèse géniale et du tâtonnement prudent, Diderot, dont les Salons fascineront Ledoux, Balzac, Baudelaire et tant d'autres, magnifie dans cet ouvrage le deuil somptueux de toute transparence, de toute transcendance. Ce texte s'impose par ses dimensions et par la maîtrise du genre dont il témoigne. Diderot domine son sujet, il perçoit plus nettement les chemins qui mènent des beaux-arts aux problèmes politiques et à l'interprétation de la nature ; c'est le creuset où se préparent les grandes synthèses des années suivantes.
12. Futures & Ruins: Eighteenth-Century Paris and the Art of Hubert Robert
Nina L. Dubin
In this timely and provocative study, Hubert Robert’s paintings of urban ruins are interpreted as manifestations of a new consciousness of time, one shaped by the uncertainties of an economy characterized by the dread-inducing expansion of credit, frenzied speculation on the stock exchange, and bold ventures in real estate. As the favored artist of an enterprising Parisian elite, Robert is a prophetic case study of the intersections between aesthetics and modernity’s dawning business culture. At the center of this lively narrative lie Robert’s depictions of the ruins of Paris—macabre and spectacular paintings of fires and demolitions created on the eve of the French Revolution. Drawing on a vast range of materials, Futures & Ruins understands these artworks as harbingers of a modern appetite for destruction. The paintings are examined as expressions of the pleasures and perils of a risk economy. This captivating account—lavishly illustrated with rarely reproduced objects—recovers the critical significance of the eighteenth-century cult of ruins and of Robert’s art for our times.
13. Ruines : Représentations dans l'art de la Renaissance à nos jours
Michel Makarius
3.25★ (15)

Témoins de l'Histoire, les ruines conjuguent savoir et imaginaire, fascinant artistes et écrivains. Depuis la Renaissance, chaque époque a projeté sur les ruines sa vision du temps, de la grandeur, de la décadence, de la nature et de la destinée humaine. Puisant dans tous les domaines de la création occidentale, de la peinture à l'art des jardins, Ruines décrypte les significations symboliques, philosophiques et culturelles de leurs représentations artistiques, sans oublier le débat théorique sur leur conservation et leur restauration. Figure du fragment et allégorie de la temporalité, la ruine est aussi un objet conceptuel ; l'ouvrage en expose la place singulière dans la sensibilité européenne. Une série d'oeuvres analysées en détail permet de suivre l'évolution d'un thème aux implications multiples. Par l'importance de son iconographie et la richesse de ses références, Ruines propose une synthèse inédite sur un sujet qui n'a jusqu'alors jamais fait l'objet d'une étude globale.
14. Le Temps des ruines : Le Goût des ruines et les Formes de la conscience historique à la Renaissance
Sabine Forero-Mendoza
3.00★ (7)

C'est au prix d'une généralisation hâtive d'un trait de la sensibilité de son temps que Chateaubriand déclare : " Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines ". S'il est en effet des époques où le spectacle des ruines a fait naître une émotion et un plaisir singuliers, il en est d'autres où il n'a suscité qu'indifférence voire horreur. Tout permet de désigner la Renaissance comme le moment où le goût des ruines s'est manifesté pour la première fois en Occident. Cette apparition elle-même peut être interprétée comme révélatrice de l'émergence d'une nouvelle forme de conscience historique. Située à la croisée de l'histoire de l'art, de l'esthétique et de la philosophie de l'histoire, cette étude s'attache à l'examen du traitement poétique, pictural et philosophique du motif de la ruine, du début du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle et appréhende, à travers lui, la transition d'une approche théologique et allégorique de l'histoire à une conception séculière, prenant pour modèle le cycle biologique de la croissance et du déclin.
15. Ruines
Michel Makarius
4.00★ (4)

Témoins de l'Histoire, les ruines conjuguent savoir et imaginaire : leur pouvoir d'évocation n'a cessé de fasciner artistes et écrivains. Depuis la Renaissance, chaque époque y a projeté sa vision du temps, de la nature et de la destinée humaine. Puisant ainsi dans tous les domaines de la création occidentale (peinture, littérature, architecture, art des jardins...), Ruines décrypte les significations symboliques, philosophiques et culturelles de leurs représentations artistiques, sans oublier le débat sur leur conservation et restauration. Figure du fragment et allégorie de la temporalité, la ruine est un objet conceptuel ; l'ouvrage en expose la place singulière au sein des grands mouvements. Par l'importance de son iconographie et la multiplicité de ses références, ce livre rend justice à un sujet qui n'avait jamais donné lieu à une synthèse globale.
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