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L'art du faux
Liste créée par Dossier-de-l-Art le 09/01/2017
29 livres. Thèmes et genres : art , beaux-arts , peinture , Faux , faussaires

A l'heure où la polémique enfle autour du "brouillard" retrouvé de Van Gogh, à propos duquel un ouvrage a été récemment publié au Seuil - carnet de dessins considéré comme un faux manifeste par les conservateurs du Van Gogh Museum d'Amsterdam -, il semble intéressant de se pencher sur les notions fluctuantes de faux et d'authenticité en art et sur leur évolution à travers les siècles. (Illustration : Han Van Meegeren peignant Jésus parmi les docteurs pour apporter la preuve de sa paternité des faux Vermeer en 1946-47.)



1. De main de maître : L'artiste et le faux
Clément Chéroux
4.00★ (7)

Actes de colloque qui a eu lieu en 2004 au musée du Louvre, qui a fait l’objet d’une émission sur France Culture et qui a réuni les plus brillants spécialistes du domaine sur la question du faux et de sa perception.Évaluer les frontières du faux et de l’authentique, en matière d’œuvres d’art, revient inévitablement à interroger le statut de l’artiste en tant qu’auteur. A examiner des notions essentielles à la pensée de l’histoire de l’art : la valeur de la signature et du style, la pratique de la copie et du pastiche, les liens entre maître et atelier, les méthodes d’attribution, l’histoire du goût et des institutions, enfin le questionnement de l’authentique dans la reproduction et le multiple. Les attitudes spéculatives et paradoxales des artistes eux-mêmes vis-à-vis de la falsification et de l’imposture ont souvent montré, par ailleurs, combien le faux a partie liée avec l’invention. Sans oublier que la notion du faux et du vrai, de l’original et de la copie, aux yeux des artistes diffère radicalement en Asie et en Occident. La présente publication pourrait se réclamer d’une approche encyclopédique, dans la mesure où toutes les disciplines, confiées aux meilleurs spécialistes, ont été mises à profit pour cerner les différents aspects du phénomènes : esthétique, technique, juridique, sociologique et culturelle, en couvrant principalement le champ des arts visuels, mais aussi celui de la littérature et de la musique.
2. Dossier de l'art, n°245 : Le faux en art
Dossier de l'art
2.00★ (7)

En art, l’idée de faux est protéiforme et plus que jamais pose question. À partir de la définition légale du faux, ce dossier interroge l’évolution d’une notion aux contours flous du XVe siècle jusqu’à nos jours, du règne de la copie vertueuse aux voies nouvelles ouvertes par l’art contemporain, en revenant sur des affaires et faussaires célèbres qui suscitent tout à la fois l’admiration et l’indignation : - Van Meegeren et les faux Vermeer - Les faux étrusques acquis par le Metropolitan et le British Museum - Giovanni Bastianini, « plus grand sculpteur italien de la Renaissance ayant vécu au XIXe siècle » - La tiare de Saïtapharnès, chef-d’œuvre d’orfèvrerie qui ridiculisa les conservateurs du Louvre - Les époux Beltracchi, « Bonnie and Clyde de l’art » - …
3. Qu'est-ce qu'un faux ?
Federico Zeri
4.75★ (8)

Le grand historien de l'art Federico Zeri (1921-1998) était passionné par les faux et les faussaires. Il a réalisé de nombreuses expertises pour des institutions et des collectionneurs. Il connaissait et même admirait certains faussaires. Avec le ton vif, simple et concret qui le caractérise, il nous fait entrer dans une sorte d'atelier imaginaire. Il décrit les procédés parfois étonnants grâce auxquels on donne à une oeuvre une patine ancienne artificielle ; et il raconte comment il traque les faux, à la manière d'un détective, en repérant des détails stylistiques incohérents. Car les faussaires, quelle que soit leur habileté, achoppent toujours sur le style, qui est inimitable et ne peut être reproduit. Nul ne peut s'immerger dans le passé au point de retrouver exactement la sensibilité qui lui correspond, nous enseigne Zeri, qui dresse aussi, au cours de ces conversations, une fresque fascinante du destin des images, des formes, des styles à travers les siècles, de l'Antiquité à nos jours.
4. Le brouillard d'Arles, carnet retrouvé
Vincent van Gogh
3.75★ (7)

Les conservateurs du Van Gogh Museum d'Amsterdam contestent l'authenticité de ce carnet. Du livre de comptes, autrement appelé "brouillard", offert par monsieur et madame Ginoux, les propriétaires du Café de la Gare à Arles, Vincent Van Gogh a fait un carnet de dessins qu’il a emporté avec lui pendant deux années cruciales, dans ses pérégrinations en Provence, entre février 1888 et mai 1890, pour réaliser des paysages, des esquisses, quelques portraits, dont celui de Gauguin, et son autoportrait, de face, saisissant. On découvre ainsi toute la gamme du génie dans les derniers mois de sa vie, juste avant la remontée fatale vers Auvers-sur-Oise. Ce document d’une valeur historique et esthétique inestimable a traversé plus de cent vingt ans d’oubli pour ressurgir aujourd’hui comme un trésor intact, dont l’analyse détaillée de Bogomila Welsh-Ovcharov permet de saisir toute la mesure et le retentissement. Elle raconte l’histoire passionnante de ce "brouillard", et resitue chaque dessin dans le contexte de l’œuvre de Van Gogh et de son séjour à Arles puis à Saint-Rémy-de-Provence. Ce livre est l’acte de divulgation d’un carnet enfin retrouvé, et porté à la jouissance de chacun. "Voici la découverte la plus révolutionnaire de toute l’histoire de l’œuvre de Van Gogh. Non pas un dessin, ni dix, ni même cinquante, mais soixante-cinq !"
5. L'objet d'art, n°530 : Enquête : Vrais ou faux Van Gogh ?
L'Objet d'Art
NUMÉRO SPÉCIAL 30 ans du musée d'Orsay Voilà déjà trente ans que ce « musée polyphonique fait chanter en même temps la peinture, la sculpture, les arts décoratifs et ­l’architecture ». Projet d’extension, acquisitions, expositions, publications : Orsay fait preuve d’une remarquable vitalité. EXPOSITIONS La première chambre de Napoléon à Fontainebleau. Léon Bakst, le 150e anniversaire. Florilège de dessins français du XVIIe du musée des Beaux-Arts de Besançon. La collection Marc Ladreit de Lacharrière au quai Branly. ENQUÊTE Alors que le Seuil vient de publier un carnet « inédit » de Van Gogh rassemblant 65 dessins de l'artiste, la querelle entre experts fait rage quant à leur authenticité.
6. Le faux dans l'art
Jean-Jacques Breton
2.50★ (8)

Au fond de chacun se tapit un rebelle qui s'amuse, sans trop se l'avouer, lorsque Guignol rosse le gendarme. C'est parfois le même sentiment amusé quand un mystificateur dupe des experts pontifiants ou quand le faussaire van Meegeren vend un faux Vermeer au pillard Goering. Cependant ne soyons pas dupes les faussaires ne sont pas des Robin des bois et leur motivation est l'appât du gain ou la soif de reconnaissance par vanité. Pire, de fausses gravures préhistoriques jetèrent pendant des années le discrédit sur l'art rupestre, retardant de trente ans son étude. Après avoir montré les différences entre copies se déclarant comme telles et faux destinés à duper, avec parfois un peu de confusion entre les deux, nous retraçons ici l'histoire de quelques faussaires de génie, d'autres qui sont si mauvais que la seule explication est l'aveuglement volontaire de leurs victimes et de quelques mystificateurs qui vont de Michel Ange lui-même à Cesare Tubino dont la fausse Vierge aux chats figura longtemps dans le catalogue des oeuvres de Léonard de Vinci.
7. Droit du marché de l'art 2016/2017 - 6e éd.
François Duret-Robert
Le droit du marché de l'art existe. Entre droit d'auteur, droit de la vente et de la responsabilité, l'achat-vente d'oeuvre d'art répond à un ensembel de règles devenues très spécifiques de nature à assurer l'authenticité des oeuvres proposées et à permettre un recours effectif contre les vendeur, experts et opérateurs de vente en cas de doute sérieux sur l'origine. L'ouvrage aborde la réglementation des ventes publiques aux enchères, profondément modifiée depuis la loi du 20 juillet 2011 ainsi que l'ensemble des activités du marché de l'art : vente en galerie, expertise, courtiers, catalogue raisonné des oeuvres. Il décrit également les droits des auteurs et de leurs ayants droit, que ce soit en matière fiscale ou de protection des droits moraux et patrimoniaux, le statut des commissaires-priseurs modifié par la loi du 6 août 2015 ainsi que le rôle de l'Etat et des collectivités locales en soutien au marché de l'art.
8. Le faux en art et en droit
Claude Ducouloux-Favard
4.00★ (4)

Ce livre part d'un constat : l'oeuvre d'art est devenue un produit du commerce mondial que des galeries, généralement multinationales, proposent aux amateurs dont beaucoup sont de véritables spéculateurs. Dans ce contexte, si la marchandise vient à manquer, elle se fabrique via de nombreux faussaires plus ou moins habiles. L'oeuvre d'art, immergée dans le monde de l'argent, fait alors l'objet de tractations illicites dont certaines affaires - de Michel-Ange à Courbet en passant par Brancusi - ont fait grand bruit... C'est ici que le juge apparaît et qu'il pénètre dans un univers quelque peu à part : celui des artistes. Dans sa création, l'artiste est loin des contingences matérielles : le droit est là pour assurer la protection de ce qui n'appartient qu'à lui. Mais si le juge est amené à rétablir l'ordre dérangé par les faussaires et autres trafiquants, il n'a pas pour rôle d'apprécier l'oeuvre d'art, pas même son authenticité. Qu'est-ce qu'un "faux" pour un artiste ? Pour un juriste ? Si la notion de "faux" pour les esthètes ne coïncide pas complètement avec celle que retient le droit, il faut entrer dans une définition juridique de droit commun, du droit pénal ou du droit civil, ce qu'explore ici cet ouvrage inédit et illustré.
9. Art et Crime
Ghislaine Guillotreau
Le trafic des biens culturels est une activité criminelle en pleine expansion, très internationale, qui rapporte aux malfaiteurs un milliard de dollars par an, leur deuxième source de profit après les stupéfiants. Un ouvrage informé sur les méthodes et textes s'intéressant à la répression de la criminalité propre au monde de l'art.
10. Les procès de l'art : Petites histoires de l'art et grandes affaires de droit
Céline Delavaux
4.12★ (10)

Loin du secret des ateliers ou de la reconnaissance des musées, quand l'oeuvre devient l'héroïne des prétoires, quel regard porte la justice sur le geste artistique, son sens et ses limites? Si les tribunaux sont les reflets de leur époque, leurs jugements en matière d'art répondent toujours à d'étonnantes questions, qu'il s'agisse de création, de commerce, ou encore de la capacité de l'art à transgresser les normes. Les empaquetages de Christo sont-ils des œuvres que l'on peut protégeables ? Le peintre Whistler pouvait-il refuser de livrer un tableau commandé et déjà payé ? Une jeune femme avait-elle le droit d'embrasser un monochrome de Twombly ? L'art peut-il librement s'emparer des symboles religieux à des fins publicitaires ? Peut-on légitimer l'exposition publique de cadavres humains ? Nourris d'archives inédites, Les Procès de l'art parcourent des siècles de création, de Véronèse à Dan Flavin, en passant par Poussin, Renoir ou Magritte. Au fil de ces affaires, les « règles de l'art » se dessinent peu à peu, qui confèrent un statut si particulier à l'?uvre et à l'artiste. Qu'est-ce qu'un auteur ? Qu'est-ce qu'une oeuvre ? Que sont le faux, l'originalité, l'authenticité ? À ces grandes questions esthétiques et philosophiques, il existe des réponses... juridiques. Près de 80 affaires, célèbres ou confidentielles, révèlent que le droit est amené à donner sa propre définition de l'art.
11. Vrai ou faux : l'expertise des objets d'art et de collection
Union française des experts
Cet ouvrage original a pour but de donner les points de repère à l'amateur parfois désorienté. Les faux ont existé de tout temps. La technologie moderne, en particulier les techniques de reproduction, facilitent le travail des faussaires mais, en même temps, la science met à la disposition de l'expert de nouveaux moyens d'investigation. Présenté sous forme de chapitres par spécialité, il apporte des explications claires sur certains points de critères d'expertise. La technique y côtoie l'anecdote.
12. De l'authenticité : Une histoire des valeurs de l'art (XVIe-XXe)
Charlotte Guichard
En 1989, le tableau David et Jonathan de Rembrandt perdait sa prestigieuse signature. Pour un temps seulement : exposé au musée de l'Ermitage (Saint-Pétersbourg), il est de nouveau considéré comme une oeuvre du grand maître hollandais. L'authenticité, en effet, a une histoire. A travers elle, ce sont les critères mêmes qui président à la valeur de l'art qui sont interrogés dans ce volume : que signifie d'attribuer une oeuvre à un artiste ? Quelle est la valeur du nom dans les mondes de l'art ? Marque de fabrique, style, génie singulier ? Comment passe-t-on de la cosa mentale de la Renaissance à la fascination pour la main, la performance et la matérialité du geste artistique ? A travers la touche s'exprime une conception individualisée du style et des savoirs artistiques. Celle-ci deviendra un élément clef de la valeur des oeuvres dans les hiérarchies produites par l'histoire et le marché de l'art. Différentes conceptions de l'authenticité se sont déployées à travers les âges ; ce livre nous mène des ateliers d'artistes dans l'Italie renaissante aux collections du siècle des Lumières et aux controverses des historiens de l'art du XXe siècle. Il invite aussi à une perspective comparatiste en s'interrogeant les mutations de l'authenticité dans la Chine des Qing et dans l'Europe du XXe siècle, confrontée aux arts africains.
13. L'authenticité des oeuvres d'art
Stéphanie Lequette-de Kervenoaël
L'authenticité est, en matière d'œuvre d'art, une notion dont la prise en compte est relativement récente. Pendant des siècles, le primat a été donné à la forme. Ce n'est qu'à partir de la Renaissance et surtout du XIXe siècle, avec la conception romantique de l'artiste, être exceptionnel et inspiré, que l'authenticité est devenue la qualité essentielle des œuvres d'art. Reflet de cette personnalité hors du commun, l'œuvre d'art trouve son identité dans le lien qui l'unit à son créateur. Néanmoins, assez rapidement, la définition de ce lien de filiation a soulevé de multiples difficultés. Sous couvert d'authenticité, ce sont, en effet, des hypothèses très diverses qui sont envisagées (répliques, participation de l'atelier du maître à la réalisation de l'œuvre, présence de multiples, de restaurations...). En outre, lorsque l'anonymat de l'auteur ne peut être percé, il faut donner à l'œuvre une identité de rechange. L'authenticité ne peut donc pas se ramener à un rapport de paternité entre un artiste et une œuvre : il existe une subtile gradation, à laquelle le marché de l'art porte une vive attention. Dans ces conditions, établir ou contester l'authenticité d'une œuvre se heurte presque toujours à des difficultés insurmontables. La valeur économique des œuvres d'art dépend donc en grande partie d'un critère aussi incertain que volatile. Comment, dès lors, les instruments forgés par un droit des obligations soucieux de sécurité juridique peuvent-ils permettre d'appréhender de manière satisfaisante une réalité aussi mouvante ? Tel est le défi que jurisprudence et doctrine ont relevé en s'appuyant sur le droit commun des obligations conventionnelles et sur le droit de la responsabilité civile. Ceux-ci se sont non seulement révélés tout à fait aptes à résoudre les difficultés soulevées par l'authenticité, mais s'en sont encore eux-mêmes trouvés régénérés, démontrant ainsi la capacité de la théorie générale des obligations à répondre aux situations les plus diverse.
14. Du canular dans l'art et la littérature
Alain Pessin
Dans le domaine de la littérature comme dans celui des arts plastiques, le canular est une entreprise de déstabilisation et de remise en question des institutions légitimantes. Il met à jour les phénomènes de croyance et les systèmes de valeurs qui soutiennent les entreprises de fiction. A ce titre il est un décodeur particulièrement efficace des conditions de fabrication et de réception de l'illusion. Mais il remplit d'autant mieux cette fonction qu'il mime plus exactement les apparences du produit q'il met en défaut. Moraliste immoral, pédagogue inspiré, le canular est complice de la dérision du jeu du monde de l'art, fiction de fiction qui dit le vrai, en quelque sorte, mais sous les habits du mensonge. Toute la comédie des apparences s'y retourne sans s'y abolir. Le canular est également parent de la mystification, cousin du plagiat, proche de la supercherie, voisin du faux. Il fait aussi bon ménage avec les théories du complot, auxquelles il fournit les armes du doute et de la suspicion généralisée. On a vu certain historien mettre en doute l'existence de Lautréamont, certain sociologue interpréter l'oeuvre du douanier Rousseau comme un canular monté par Picasso et Apollinaire, un ethnologue se distraire de ses recherches en essayant de démontrer que seul Corneille pouvait être l'auteur des oeuvres attribuées à Molière. Cet historien, ce sociologue ou cet ethnologue existent-ils ? Le canular est l'épreuve de vérité du fictif, le fictif l'épreuve de vérité du canular. Parfois le réel s'en mêle. Ce sont ces rapports entre réel, fiction, vérité, croyance et valeur que le canular interroge dans le cadre des quatrièmes rencontres de sociologie de l'art de Grenoble.
15. Copier et contrefaire à la Renaissance. Faux et usage de faux
Colette Nativel
Poser la question de la contrefaçon et des usages de faux à la Renaissance peut sembler incongrue, tant l'époque pratique l'imitation en littérature comme en art et prise peu l'originalité. On tente pourtant alors pour la première fois de faire la part du licite et de l'illicite en matière de production manufacturée et de création intellectuelle. Face à la multiplication de pièces de monnaie rognées, de tissus alourdis en eau et, de façon nouvelle, d'oeuvres, de tableaux ou de sculptures attribuées fallacieusement à un auteur ou à un maître prestigieux, de livres publiés sans l'accord d'un précédent imprimeur, des juristes et des hommes de lettres posent les linéaments d'une déontologie de la reproduction. Tous les champs d'exercice de la reproduction sont concernés, y compris ceux qui nécessitent l'identification des personnes : la littérature, les arts, le commerce, la politique, les sciences et la religion.
16. Faussaires d'Égypte
Jean-Jacques Fiechter
3.00★ (7)

Egyptologues et faussaires se livrent depuis plus d'un siècle une âpre guerre. Si les uns ont l'oeil et l'érudition, les autres ont l'ingéniosité et le talent et nous avons vu de multiples exemples d'objets d'une beauté exceptionnelle ayant été tenus pour incontestables pendant des décennies avant d'être retirés des collections des musées du monde entier. Fort de sa connaissance des faux en art égyptien, Jean-Jacques Fiechter remonte le cours de l'histoire et nous entraîne à la découverte de marchés occultes, de sculpteurs de génie et de marchands d'art suspects. Infiltrant les réseaux contemporains, il montre comment les faussaires d'aujourd'hui déjouent les dernières avancées de la détection scientifique et continuent d'alimenter la chronique des grandes maisons de vente et des collections les plus renommées.
17. Restaurateurs et faussaires des primitifs flamands
Hélène Verougstraete
5.00★ (4)

Voici plus d'un siècle (1902) avait lieu à Bruges une grande exposition consacrée à l'art de l'époque de Van Eyck. La paternité des œuvres ne faisait pas l'unanimité et donna lieu à des discussions enflammées, qui suscitèrent un intérêt accru pour les " primitifs flamands ". Musées et personnes privées se firent acquéreurs et, les tableaux étant parfois dans un piteux état, ils s'adressèrent à des restaurateurs. Le plus connu d'entre eux est Joseph Van der Veken, artiste-peintre de formation, qui " restaura " de nombreux tableaux de maîtres anciens. Mais ce qui était considéré voici cent ou cinquante ans comme une restauration justifiée se voit aujourd'hui parfois qualifier de falsification. Les auteurs de cet ouvrage abordent cette problématique par le biais d'une démarche objective et scientifique, et tentent d'évaluer l'influence exercée par l'histoire de l'art dans l'évolution du jugement porté sur la restauration d'œuvres d'art. Ils ont pour objectif d'encourager le dialogue entre le public, les musées, les chercheurs et les restaurateurs à propos des frontières nébuleuses entre restauration et falsification.
18. Primitifs italiens : Le vrai, le faux, la fortune critique
Esther Moench
Le catalogue accompagne une exposition intitulée Vrai ? Faux 7 Le primitif italien était presque parfait, qui trouve tout son sens au Palais Fesch-musée des Beaux-Arts. Le cardinal Fesch appartient en effet à la génération des "pionniers" dans la découverte de la peinture italienne avant Raphaël, ignorée ou méprisée jusque-là. Le parcours se propose d'évoquer l'évolution du goût pour les Primitifs italiens, depuis leur découverte au XVIIIe siècle, jusqu'à l'engouement pour les "fonds d'or" et la création de faux ayant parfois défié les meilleurs experts. Mais il ne se limite pas à une exposition de contrefaçons et entend mener une réflexion sur l'oeuvre et son double, sur les "copies, répliques et pastiches" présents dans la peinture italienne dès le Moyen Age : la pratique des copies dans les ateliers des peintres de la Renaissance (Botticelli, Lorenzo di Credi, Ghirlandaio), la question des signatures, la persistance de certains modèles copiés sur plusieurs siècles, les portraits d'hommes illustres qui prendront place dans les galeries historiques. Au XIXe siècle, la passion pour les "cabinets de gothicités" invita collectionneurs et marchands à des transformations, des maquillages ou des détournements d'oeuvres parfois insolites. Cette "flambée médiéviste" eut aussi pour conséquence ultime l'explosion des falsifications à la fin du siècle. Le Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d'Ajaccio propose au public une exposition jusqu'alors jamais organisée sur le goût des Primitifs et tente de répondre à une question que se pose la majorité d'entre nous : qu'est-ce qu'un "vrai", qu'est-ce qu'un "faux" ?
19. La double vie de Vermeer
Luigi Guarnieri
3.62★ (360)

Voici l'incroyable et véridique histoire de Han Van Meegeren, peintre traditionaliste né aux Pays-Bas en 1889, qui, éreinté par les critiques de son époque, décida de se venger de manière grandiose : il réalisa plusieurs faux Vermeer dont certains furent considérés par la presse comme des chefs-d'œuvre du maître de Delft. Ce n'est qu'en 1945 que la supercherie fut découverte, quand la police saisit la collection de Goering, et que Van Meegeren fut accusé de haute trahison pour avoir vendu un Vermeer à ce maréchal du Reich nazi. S'ensuivit un procès mémorable, qui vit défiler responsables de musée, critiques d'art et experts de renom... Croisant les biographies de Vermeer et de Van Meegeren, mais également celles de Proust et de Goering, Luigi Guarnieri signe un palpitant roman à l'ironie délicieuse, tout à la fois enquête policière et réflexion jubilatoire sur la relativité des œuvres d'art et des jugements qu'elles suscitent, sur la folie, la passion du beau, et les infinies séductions du mensonge.
20. Le roman d'un faussaire
David Stein
3.00★ (6)

Pour la première fois, le roman vrai d'un grand faussaire, l'un des plus grands du siècle : David Stein. Ses dons de peinture, son habileté, la variété de sa production sont prodigieux. Ses faux Chagall, Matisse, Dufy, Modigliani, Picasso, ont été achetés par les collectionneurs et les marchands de tableaux les plus fameux, les musées les plus réputés. Dans ce livre, David Stein nous raconte avec truculence les folies de sa vie d'artiste et de faussaire aux prises avec les véritables maîtres de la peinture contemporaine : les marchands de tableaux, la mafia internationale des grandes galeries. De Saint-Germain-des-Prés à Milan, de New York à Miami, la route de David est semée de pièges. Il n'y tombera qu'en 1966 lorsque Chagall, de passage à New Yord, découvrira avec stupéfaction à la vitrine d'une galerie de Park Avenue de magnifiques Chagall qu'il dénoncera comme faux.. Pris en flagrant délit et accusé par le F.B.I. d'avoir vendu pour plus de 2 millions de dollars de faux, il dut payer sa dette envers la société par de longues années de prison aux Etats-Unis puis en France. La mémoire de David Stein est infaillible. Aujourd'hui il dit tout sur le réseau de combines et de complicité qu'est le commerce de la peinture.
21. Incroyable mais faux
Jacques Harvey
3.00★ (4)

«Depuis 1978, j'ai peint environ 1250 faux tableaux. Ils sont accrochés aux murs de milliardaires et de petites gens, de célébrités et d'inconnus, de collectionneurs et de simples amateurs. Mes clients sont en grande majorité des Américains : une bonne moitié de mes toiles sont exposées dans les villas de producteurs de cinéma et de stars internationales. Aucun de mes clients n'ignore l'origine de ces œuvres, car je ne vends jamais une de mes copies comme œuvre originale. Conséquence logique: jamais je ne suis passé devant un tribunal pour plagiat ou contrefaçon... Il faut dire que je ne suis pas un faussaire... authentique. La majeure partie de mon travail consiste en œuvres "à la manière de", c'est-à-dire que j'invente des compositions en empruntant le style de peintres célèbres. Ces toiles ainsi réalisées deviennent en quelque sorte des œuvres "originales", bien que fausses. Je les vends comme telles en prenant toutes les précautions pour que des individus malhonnêtes ne puissent les revendre pour autre chose que ce qu'elles sont.» Ainsi se présente Jacques Harvey, personnage haut en couleur, coqueluche de la jet-set internationale et doué d'un talent d'imitateur sans égal. Le récit de sa vie - de ses premiers « coups » dans le Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre à sa consécration médiatique - est une suite d'anecdotes cocasses (sur ses riches clients américains, souvent d'une incroyable mégalomanie, par exemple) et de révélations inattendues (sur Corot, Picasso, Utrillo, Van Dongen...) concernant le marché de la peinture. Jacques Harvey est propriétaire à New York d'une galerie qui expose ses « œuvres ». Travaillant pour l'essentiel sur commande, il voyage beaucoup pour réaliser les souhaits de ses clients, mais passe néanmoins le plus clair de son temps aux États-Unis (côtes Est et Ouest) et en France (Fontainebleau, Saint-Tropez).
22. Autoportrait d'un faussaire
Guy Ribes
3.67★ (49)

Picasso, Chagall, Dali, Léger, Modigliani, Renoir... Pendant près de quarante ans, Guy Ribes, faussaire véritable, a imité les plus grands peintres, avec une maîtrise technique et un talent hors du commun. Personnage truculent, fumeur de pipe aux mains d'ours mal léché, " le peintre des voyous ", comme un juge l'a surnommé, naît dans un bordel à la fin des années 1940. Il grandit dans une famille où, dit-il, " on pratiquait plutôt le revolver que le pinceau ". Après un passage dans la marine puis dans la Légion, il commence à fabriquer des faux, par orgueil et par jeu. Il fait ses gammes, perfectionne ses techniques de vieillissement des toiles, oublie son propre style et apprend sur le bout des doigts à peindre comme les autres. Ribes ne fait pas de copies, il peint " à la manière de ". Autrement dit, il crée de nouvelles ?uvres de Chagall, Picasso, Dali... Au point de tromper les experts. Et d'attirer une bande de trafiquants d'art, qui exploite son talent et arnaque plusieurs collectionneurs. Jusqu'au jour où la police vient frapper à sa porte...
23. L'Affaire Beltracchi : Enquête sur l'un des plus grands scandales de faux tableaux du siècle et sur ceux qui en ont profité
Stefan Koldehoff
3.87★ (35)

Ce livre raconte comment Wolfgang Beltracchi a pu vendre comme toiles de maître des tableaux qu'il avait créés lui-même, et comment lui est venue en aide une "industrie" dont les marges de profit sont égales à celles du commerce des armes ou de la prostitution : le marché de l'art.
24. Faussaires de génie - Autoportrait
Wolfgang Beltracchi
4.33★ (20)

Cette autobiographie signée Beltracchi permet de se glisser dans l’alchimie du fameux couple de faussaires, qui met à nu tout le système de marchandisation de l’art où experts, galeristes et investisseurs se donnent la main – par appât de gain.
25. The art of forgery
Noah Charney
The Art of Forgery: The Minds, Motives and Methods of Master Forgers chronicles the mystery, intrigue and scandal of forgery, often considered the world's most glamorous crime. The history of art and cultural forgery is packed with true-crime stories - both fabled and lesser-known - that are fascinating, illuminating and often bizarre. This book examines the adventures and misadventures of master forgers from antiquity to today, delving into criminal minds driven by an intriguing mixture of geniues, pride, revenge, fame, crime, opportunism, money and power. Art crime expert Noah Charney investigates how and the world's most artful tricksters - often ingenious and charming - succeeded in deceiving the art world. He exposes the tricks of their trade, and describes how they were eventually caught, through shrewd detective work, scientific examination or sheer luck. He also reveals how the art world is, in many ways, complicit, stepping eagerly into the traps laid by these crafty criminals. Welcome to the world of forgery. A word of warning - don't always believe your eyes.
26. False Impressions
Thomas Hoving
With his trademark humor and irreverence, Thomas Hoving, former director of the Metropolitan Museum of Art and bestselling author of Making the Mummies Dance, delves into an important aspect of modern culture - art forgery - to reveal the appalling scams, the duplicitous perpetrators, and the hapless dupes, from the beginning of civilization to the present. This is a big, broad book on art fakes, fakers, and suckers written in Hoving's signature style - amusing, wicked, and mischievous. From the shroud of Turin to Pre-Columbian pottery, Hoving covers the biggest, the best, the most embarrassing, and the most costly forgeries - most never before published, some he himself collected. He explains the differences between out-right forgeries and works so overly restored and tarted up the result is tantamount to forgery. Hoving exposes the scams and tells why people, including knowledgeable collectors, continue to fall for them. He characterizes the fakers, their middlemen, and the "marks, " the greedy, gullible, and moneyed private collectors and institutions who got taken in by some of the most amusing and imaginative con games of all time. He examines the motives of the fakers and the dupes (it's not always money), and introduces us to the talented "fakebusters" whose job it is to expose the truth. And he answers the question, "If a fake fools everybody, why isn't it as good as the genuine article?"
27. Art Forgery
Thierry Lenain (II)
The art world has become increasingly obsessed with verifying and ensuring artistic authenticity especially with the recent advent of technologies that make detecting art forgeries a more certain science. In Art Forgery: The History of a Modern Obsession, rather than suggesting new methods of detection, it is the genealogy of faking as well as the anxious, sometimes neurotic, reactions triggered in the modern world of art by these clever frauds that are examined. Art Forgery delves back into history by exploring the prevalence of forgery in the Middle Ages, when the issue of false relics and miracles often arose. During this time, if a relic gave rise to a cult, it would often be considered as genuine even if it obviously had been forged. Thierry Lenain’s account charts the changing status of art forgery from the time of its appearance in the Renaissance, when it was initially hailed as a true artistic feat, to its condemnation as the art crime par excellence. Even Michelangelo, the most revered artist of this period, copied drawings by other masters lent to him by unsuspecting collectors. Michelangelo would even keep the original for himself and return the copy in its place. Art Forgery also examines the work and attitude of modern master forgers including Eric Hebborn, Thomas Keating and Han van Meegeren, whose productions baffled the art world during their time. Ultimately, Art Forgery proposes that the science of accurately deciphering an individual artist’s unique characteristics has reached a level of forensic sophistication matched only by the forger’s skill and the art world’s paranoia.
28. The Deceivers
Aviva Briefel
The nineteenth century witnessed an unprecedented increase in art forgery, caused both by the advent of national museums and by a rapidly growing bourgeois interest in collecting objects from the past. This rise had profound repercussions on notions of selfhood and national identity within and outside the realm of art. Although art critics denounced forgery for its affront to artistic traditions, they were fascinated by its power to shape the human and object worlds and adopted a language of art forgery to articulate a link between the making of fakes and the making of selves. The Deceivers explores the intersections among artistic crime, literary narrative, and the definition of identity.Literary texts joined more specialized artistic discourses in describing the various identities associated with art forgery: the forger, the copyist, the art expert, the dealer, the restorer. Built into new characters were assumptions about gender, sexuality, race, and nationality that themselves would come to be presented in a language of artistic authenticity. Aviva Briefel places special emphasis on the gendered distinction between male forgers and female copyists. "Copying," a benign occupation when undertaken by a woman, became "forgery," laden with criminal intent, when performed by men. Those who could successfully produce, handle, or detect spurious things and selves were distinguished from others who were incapable of distinguishing the authentic from the artistic and human forgeries. Through close reading of literary narratives such as Trilby and The Marble Faun as well as newspaper accounts of forgery scandals, The Deceivers reveals the identities both authentic and fake that emerged from the Victorian culture of forgery."
29. Scientific Investigation of Copies, Fakes and Forgeries
Paul Craddock
The faking and forgery of works of art and antiquities is probably now more extensive than ever before. The frauds are aided by new technologies, from ink jet printers to epoxy resins, and driven by the astronomic prices realised on the global market. This book aims to provide a comprehensive survey of the subject over a wide range of materials, emphasising how the fakes and forgeries are produced and how they may be detected by technical and scientific examination. The subject is exemplified by numerous case studies, some turning out not to be as conclusive as is sometimes believed. The book is aimed at those likely to have a serious interest in these investigations, be they curator, collector, conservator or scientist. Paul Craddock has recently retired from the Department of Conservation, Documentation and Science at the British Museum, where he was a materials scientist.
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