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"Mères indignes... ou marâtres sublimes !!"
Liste créée par fanfanouche24 le 04/08/2017
21 livres.

Une thématique présente à mon esprit très fréquemment... Mais la dernière lecture d'une dame suédoise , auteure des "Oreilles de Buster" a relancé mon envie de concrétiser cette sélection... en cherchant dans mes souvenirs... et en ouvrant d'autres horizons.

**** 4 août 2017

**** Voir aussi liste de Orbe "Mères indignes dans la littérature jeunesse"...



1. Les oreilles de Buster
Maria Ernestam
4.11★ (1307)

fanfanouche24---30 juillet 2017 "Une flânerie impromptue dans une librairie de Boulogne [ Hauts-de-Seine], il y a déjà un mois m'a fait "rencontrer" ce livre et cette auteure, que la libraire avait mis en avant , en mettant son commentaire appréciatif sur l'ouvrage... Une toute première découverte de cette écrivaine suédoise ! Un roman aussi prenant que sombrissime ! qui n'empêche pas quelques flamboyances et jolies lumières sur la vie: les rapports entre une grand-mère, et sa petite-fille, un amour fulgurant entre deux êtres blessés, la tendresse et la complicité vécues avec un père faible, le besoin d'écriture et de clarification de sa vie, la passion des fleurs, plus particulièrement , des roses, etc Une petite-fille offre pour les 56 ans de sa grand-mère, un cahier vierge, qui deviendra un compagnon quotidien par la rédaction d'un journal intime... Ce dernier va devenir une occupation centrale pour notre protagoniste , Eva, avec sa passion pour les roses, qu'elle cultive depuis toujours avec le plus grand soin ... Journal intime, tour à tour thérapie, lieu de mise au point, d'émergence des souvenirs... Une fiction fort intéressant que j'ai mis toutefois 3 semaines à achever, en lisant d'autres écrits, en alternance avec des textes plus légers, moins âpres ! Ce roman met en valeur les luttes, les combats parfois surhumains que doivent mener les adultes ayant vécu une enfance "massacrée", pour continuer à se construire... La narratrice pour "survivre", et poursuivre son chemin, a dû écarter définitivement la figure dévastatrice d'une figure maternelle égocentrique et vampirisante... Eva a vécu mais pas complètement: une sorte de dédoublement, comme si elle restait à la lisière, aux marges de son existence...tant les blessures, ainsi que les fantômes du passé a laissé des fissures, des failles impossibles à "colmater" ! L'auteure décrit très justement cette étrangeté de vie dans les lignes qui suivent !! Une existence amputée de sa nourriture première: l'amour d'une mère... Sujet grave traité avec une ironie des plus mordantes, comportant de nombreux rebondissements et suspens !! "Quand j'ai supprimé ma mère, j'ai eu peur de mourir aussi. mais j'en ai réchappé. J'ai trouvé un travail qui me plaisait, j'ai vécu en harmonie avec un compagnon compréhensif et j'ai élevé ma fille qui m'a rendue fière et heureuse pratiquement tous les jours. Non, je ne suis pas morte, mais je suis passée à côté de la vie. Je l'ai regardée défiler sous mes yeux sans jamais m'y plonger, ne serait-ce que brièvement. Je ne suis pas devenue une aventurière mais une spectatrice." (p. 447)"
2. Passage de la mère morte
Jean-Claude Perrier
3.00★ (5)

"C'est une vie bâtie sur une imposture, sur un silence aux allures de mensonge que raconte Passage de la mère morte. La tromperie en question, le narrateur de ce récit où le chagrin, quoique tenu à distance, semble encore à vif n'en est pas l'instigateur, mais la victime - disons, comme le serait le propriétaire d'une maison s'apercevant que celle-ci a été construite sur un gouffre... Qui était-elle, cette mère aujourd'hui décédée mais à laquelle il s'adresse néanmoins en ces pages ? Cette mère qu'il regarde droit dans les yeux tandis qu'il lui parle - et derrière les mots, comme dans un murmure, on croit entendre à tout moment la colère et les larmes retenues. Le nom de sa mère, il ne le connaît pas, il n'en saura jamais rien. Echappant aux arcanes de l'état civil, elle s'était choisi un nom d'emprunt, celui-là qu'elle a transmis à son fils. Aux questions diverses que l'enfant lui posait, elle n'a jamais répondu que par un mutisme glacial. Et la même indifférence, souvent agressive, fut opposée à chacune des demandes du fils : tendresse, complicité, respect, confiance... Pourquoi, devenu adulte, décide-t-on un jour de coucher ainsi sur le papier une blessure d'enfant mal aimé et, de cela, inconsolable à jamais ? Pour tenter de « se mettre au net avec soi », répond simplement l'auteur, qui se déleste ici de son fardeau avec une âpre, sévère et saisissante sincérité. -Natahlie Crom- En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/passage-de-la-mere-morte,28776.php#wxitZXGe6MWzBW16.99"
3. Le pouvoir des mères
Marianne Fredriksson
3.62★ (73)

" " Je n'ai pas la fibre maternelle et je ne suis pas douée pour l'affection. [...] Je crois que je vais faire du mal à l'enfant, tu comprends ! " Katarina, jeune architecte suédoise et impénitente mangeuse d'hommes, semble avoir enfin trouvé la stabilité affective dans les bras de Jack. Un bébé doit bientôt naître. Mais Jack n'est pas l'amant tendre et patient que Katarina espérait. Comme sa mère avant elle, la jeune femme va devoir endurer les violences de cet homme qu'elle aimait, jusqu'à ce que son frère intervienne pour la sauver. Sa convalescence en famille va être l'occasion de guérir des blessures bien plus profondes et d'apprendre à connaître une mère murée dans le silence..."
4. Une mère quelque part
Blandine Gérard
3.86★ (7)

"C'est en frappant ses camarades que Mika combat ses démons : sa mère, qui l'a abandonné et dont il n'a plus de nouvelles. Un jour, Mika contraint Cathy, une surveillante de son lycée, à l'emmener en Belgique où il espère trouver la pièce manquante, la raison de l'absence de sa mère. Mais c'est tout un puzzle qui vole en éclat lorsque Mika comprend pourquoi cette dernière a disparu. Mêlant l'exubérance de l'adolescence au poids des secrets familiaux, l'auteur aborde des thèmes très durs avec une justesse remarquable. Sans verser dans le pathos, elle offre une vision pertinente des questions de société taboues."
7. Une saison de granit
Florian Ferrier
3.78★ (44)

"France, 1943, île de Sainte-Kristen : fille d’aubergiste Léonie, vit au large de la Bretagne, sur une île qu’occupent les Allemands. Pensionnaire dans un lycée de Brest, elle a du rentrer chez ses parents depuis que les Alliés ont bombardé la ville. Pour elle, ce retour à la maison est un cauchemar : sa mère la déteste. Chaque jour, elle va devoir subir les brimades et les vexations de cette femme sublime et hautaine, qui n’a que mépris pour sa fille et son mari, un homme effacé, revenu mutilé de la Grande guerre. Léonie sait que la raison de la haine maternelle se cache sur ce bout de terre. Afin d’échapper à la malveillance de sa mère et enquêter sur ses origines, Léonie passe ses journées à vagabonder sur l’île"
8. Les jeudis muets Moi, Fina, enfant du divorce
Sylvie Hippolyte
"LIRE À 6 ans, mon bonheur d'enfant est arrivé à son terme : mon père quitte la maison après une querelle plus aiguë que les autres. Il paiera très cher son abandon du domicile conjugal. Ma mère l'accablera de tous les défauts, l'abreuvera de malédictions et lui promettra l'enfer. Haine et vengeance la guideront désormais. Elle lui confisquera ses trois filles ; elle se servira d'elles pour contribuer à le détruire. Les coups pleuvront sur deux d'entre elles, rebelles, pour qu'elles se conforment à ses volontés, maman toute puissante. Trois enfants qui grandiront péniblement dans la violence physique et verbale, leurs anniversaires se succéderont sans bougies, sans cadeau, et personne ne s'usera la bouche en baisers pour elles. Peut-on sortir indemne d'une telle situation ? Je suis la dernière-née. J'ai reçu un prénom d'amour, Fina, un prénom parfumé de leur bonté, que j'entendais quelquefois. C'était avant le fiasco. Les jeudis muets sont le témoignage de mon enfance maltraitée passée dans la violence, la haine, le mensonge, la ruse, entre une mère manipulatrice et l'attente d'un père éliminé, considéré comme mort. La lecture et l'écriture m'ont permis de supporter l'insupportable et de grandir malgré le monde inamical dans lequel j'évoluais, pour devenir à mon tour épouse et mère."
9. Mal à ma mère
Corinne Albaut
4.22★ (33)

" A partir de 13 ans. Les Uns, les autres, ce sont des enfants et des adolescents aux prises avec les réalités sociales de leur temps. Leurs histoires donnent des romans ouverts sur le monde pour adolescents . Petite fille, Mélie se rend compte qu’elle a deux mamans : une maman rose, douce et gentille, une maman noire, qui ne cesse de la tourmenter. Il lui faudra beaucoup de temps pour dénouer un à un les nœuds complexes de son parcours, débusquer toutes les fausses croyances auxquelles elle s’était accrochée, et faire l’apprentissage de la séparation en coupant le cordon mortifère qui la liait à sa mère. Un récit poignant traite de la difficile relation d’une mère et de sa fille."
10. Filles impertinentes
Doris Lessing
3.62★ (150)

Rapports tumultueux entre Doris Lessing et sa mère...
11. Chère mère détestée
Madeleine Melquiond
4.17★ (15)

"De son enfance, Madeleine Melquiond ne retient qu'amertume et insatisfaction, mal aimée par une mère dont la seule ambition était l'ascension sociale et par un père accaparé par son activité. De cette situation va naitre chez l'auteure un désir de perfection absolu (et vain) pour obtenir une reconnaissance, désir qui persistera dans sa vie de femme malgré un accomplissement personnel et professionnel. Madeleine mènera une vie tambour battant. Elle devient journaliste après de brillantes études à Normale Sup, élève trois enfants, se marie à deux reprises, s'investit dans des combats politiques qui scandalisent sa mère? C'est dans ce cadre conflictuel que s'invite la maladie d'Alzheimer, emportant les souvenirs de sa mère et toute possibilité d'un pardon formulé, d?une libération des traumatismes du passé. La relation de dépendance s'inverse et conduit la fille à prendre soin de son ainée. Madeleine Melquiond décrit dans ce récit âpre et incarné sa propre difficulté à faire fi de ses ressentiments à l'égard de sa mère, à accepter que ni réparation, ni justification ne pourront plus venir, à construire avec cette femme qui s'éloigne progressivement de ce qu'elle fut une relation nouvelle et apaisée."
13. Rue des Archives
Michel del Castillo
3.68★ (200)

"Depuis des années, j'enterrais ma mère. J'imaginais chaque détail de son agonie. Je tentais d'apprivoiser sa mort comme, dans mon enfance, j'apprivoisais son personnage. En tuant Candida, c'est ma honte que j'aurais voulu supprimer. Non pas la honte de : de la honte tout court. J'ai toujours eu la honte comme d'autres ont la gale. Quand la mort a frappé, j'ai aussitôt ressenti cette démangeaison. Rien pourtant ne s'est passé de la manière dont je l'avais prévu. Je m'étais longtemps raconté des histoires pour échapper à la nôtre. Naturellement, la vérité du récit a fini par me rattraper. En me rendant rue des archives, je savais ce qui m'attendait. Une dernière fois, j'ai convoqué les témoins, interrogé les fantômes, suivi les pistes les plus improbables pour constater que l'énigme subsistait. Entière. Je n'ai pas cédé, en rédigeant ces pages, à un sentiment d'urgence, j'ai seulement désiré mettre un point final au texte qui, depuis ma naissance, s'écrit en moi. M. del C. "
15. Fritna
Gisèle Halimi
3.56★ (265)

"« Ma mère ne m'aimait pas. Ne m'avait jamais aimée, me disais-je certains jours. Elle, dont je guettais le sourire -rare- et toujours adressé aux autres, la lumière noire de ses yeux de juive espagnole, elle dont j'admirais le maintien altier, la beauté immortalisée dans une photo accrochée au mur où dans des habits de bédouine, ses cheveux sombres glissant jusqu'aux reins, d'immenses anneaux aux oreilles (...), elle, ma mère dont je frôlais les mains, le visage pour qu'elle me touche, m'embrasse enfin, elle, ma mère ne m'aimait pas. » G. H.
16. L'Enfant
Jules Vallès
3.73★ (5322)

"Fils d'un professeur de collège méprisé et d'une paysanne bornée, jules Vallès raconte : « Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins. Quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi et rarement plus tard que quatre heures. » Cette enfance ratée, son engagement politique pour créer un monde meilleur, l'insurrection de la Commune, jules Vallès les évoqua, à la fin de sa vie, dans une trilogie : L’Enfant, Le Bachelier et L’Insurgé. La langue de jules Vallès est extrêmement moderne. Pourtant l'histoire de jacques Vingtras fut écrite en 1875 et c'est celle des mal-aimés de tous les temps."
17. L'empire des mères
François Vigouroux
4.17★ (7)

"La mère et l'amour maternel sont-ils toujours des sujets tabous? Peut-on remettre en cause les pieuses images d'amour, de dévouement, de sacrifice qui ont fait de la mère une sainte intouchable ? Cet essai relate l'histoire d'une famille pendant plus d'un siècle, à travers cinq générations, en France et en Allemagne. Il montre comment les mères y développent leur emprise et transmettent cette domination. Songeant à leur propre géniteur, les mères n'ont de cesse de restaurer le mythe du père dans son imaginaire splendeur et de sacrifier leurs enfants à ce rêve. Ce voyage au cœur d'une famille révèle le cours souterrain des passions qui la font vivre. Tous les personnages de cette histoire sont aux prises avec des fantômes qui parasitent leur vie : leurs ancêtres"
18. Câlins assassins
Delphine Paquereau
3.57★ (80)

"Delphine a 4 ans lorsque son enfer commence. On s'est toujours promis, avec maman, qu'on n'en parlerait plus, que c'était fini. Sauf qu'après cette promesse que je me refusais de trahir, j'ai eu de nombreux mauvais moments à passer... J'ai pris peu à peu conscience que mon mal-être venait probablement du vagabondage hospitalier vécu dès mon plus jeune âge, de la façon dont ma mère me manipulait, de toute cette tristesse, ces peurs si bien refoulées depuis des années. Mon esprit ne veut pas se souvenir mais mon corps, lui, n'a rien oublié et me le fait savoir. Le syndrome de Münchhausen par procuration est une forme grave de sévices à enfant : l'adulte qui a la charge de l'enfant provoque de manière délibérée chez lui des problèmes de santé sérieux et répétés avant de le conduire auprès d'un médecin. Née en 1983, Delphine Paquereau grandit en Poitou-Charente au cœur d'une famille dysfonctionnelle. Sa mère est atteinte du syndrome de Münchhausen par procuration, elle passe donc son enfance dans les hôpitaux. "
19. Marâtre
Caroline de Bodinat
3.39★ (159)

"Elle a trente-deux ans, un caractère de chat de gouttières, un sens certain de la répartie, de l'insolence. Elle habite Paris, travaille dans une agence qui organise des séminaires d'entreprises. Affectivement, elle papillonne. La maternité ne l'intéresse pas, elle aime les sorties, les grasses matinées... Elle, c'est Mathilde, avant de rencontrer Jean-Jacques. Lui, est divorcé, vit en banlieue, a quarante-cinq ans et deux enfants. Son fils Vincent a seize ans et Chloé, sa fille bientôt douze. Dès la première rencontre avec les adolescents, la belle romance se complique. Arrivent les week-ends, les agendas modifiés au dernier moment, le retour frondeur des enfants après la semaine chez leur mère, les premières vacances, l'anniversaire de la petite chez sa maman. Vincent et Chloé sont coriaces, ils en ont dévissés plus d'une, mais Mathilde est tenace. Elle s'accroche, s'échine à plaire aux deux ados et passe des heures à échafauder des stratégies de séduction qui échouent. Elle se plonge dans un livre sur la psychologie des familles recomposées, revient avec de nouvelles idées pour sortir les ados de leur nonchalance, les détacher de leur console de jeux, se faire accepter. Avec Vincent et Chloé, Mathilde connaîtra les claquements de portes, la jalousie, la rivalité, l'ambivalence des sentiments, la notion plus ou moins élastique de paix armée, les petites victoires remportées à l'arrachée par chacun des protagonistes de cette famille chamboulée par l'arrivée de cette marâtre en apprentissage. Va-t-elle réussir à les séduire ou abandonnera-t-elle par forfait ?"
20. Les plus mauvaises mères de l'Histoire
Louise-Marie Libert
4.12★ (16)

"Elles sont nombreuses ces mères sans scrupules et sans coeur, ces mères abusives : - de l’ambiguë Agrippine, mère haineuse de Néron à Ma Barker, qui dans les années 20, mit sur pied un gang avec ses fils. - de la flamboyante Aliénor d’Aquitaine qui dressa Richard Coeur de Lion et ses frères contre leur père Henri II d’Angleterre, à la médiocre Athanaïse Claudel qui condamna sa fille Camille, artiste trop libre à son goût, à une atroce et mortelle réclusion dans un asile d’aliénés. Leurs histoires s’écrivent dans le sang et les larmes : - le sang du massacre de la Saint-Barthélemy qui souilla Charles IX, sous la coupe de sa mère, Catherine de Médicis. - les larmes de Marie-Antoinette, comme celles de ses sœurs, mariées contre leur gré, pour assouvir les ambitions européennes de leur mère Marie-Thérèse d’Autriche. - les larmes refoulées de Louis XIII, le timide, bafoué en public par une Marie de Médicis castratrice. 2000 ans d’histoires incroyables, celles de mères qui firent passer leur propre intérêt avant l’amour qu’elles auraient dû porter à leurs enfants."
21. Insecte
Claire Castillon
3.60★ (536)

Suggestion de paestum... Merci
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