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" Femme de... aimante ou mégère ??!!"...
Liste créée par fanfanouche24 le 10/08/2017
30 livres.

Frappée par un très court texte de Elisabeth Laureau- Daull, "La Jument de Socrate", qui par cette fiction tente de réhabiliter Xanthippe, la femme de Socrate...ayant eu la réputation d'être une horrible mégère, grincheuse, toujours de mauvaise humeur. Elisabeth Laureau- Daull nous en offre un tout autre visage... plus subtil ...!

Cette lecture étonnante m'a fait réfléchir aux destins féminins , qui ont accompagné , vécu, aimé, inspiré de grands écrivains ou artistes, en tant qu'épouse, amante, ou amour secret ! [*** J'ai fait le choix de privilégier le monde des écrivains et penseurs ]

****10 août 2017***

***** voir aussi très belle liste de KRISS45, "Muses, épouses ou mères dans l'ombre d'un géant..."



1. La jument de Socrate
Elisabeth Laureau-Daull
3.56★ (24)

"Athènes. Socrate vient d'être condamné à boire la ciguë après un singulier procès. L'aube se lève sur sa dernière journée. Ses amis affluent de toute l'Attique pour faire leurs adieux au penseur. Seule la voix pleine de colère de Xanthippe - sa femme au mauvais caractère légendaire - s'élève : "Les Athéniens comprendront, les Athéniens se réveilleront ! Mais ce n'est pas demain qu'il faut les réveiller, c'est aujourd'hui." Pour tenter de réhabiliter et de sauver son mari de près de quarante ans son aîné, père de ses trois enfants, elle se lance donc dans une course effrénée dans les rues d'Athènes - et dans ses souvenirs. Selon le principe de l'unité de lieu, d'action et de temps, ce roman raconte, en mêlant histoire et fiction, l'entêtement d'une véritable héroïne de tragédie, et fait de Xanthippe une femme d'aujourd'hui. (Quatrième de couverture)"
2. Chers disparus
Claude Pujade-Renaud
3.81★ (89)

"Leur " cher disparu " s'appelle Jules Michelet, Robert Louis Stevenson, Marcel Schwob, Jules Renard ou Jack London. Elles ne se connaissent pas mais ont en commun d'être veuves d'écrivain et, depuis lors, de veiller sur l'?uvre. Tour à tour elles prennent la parole, évoquent le passé, se remémorent la vie conjugale, feuillettent les livres, raturent les journaux intimes et parfois découvrent, avec amertume ou résignation, quelque turpitude qu'il eût fallu ignorer. Mais par-delà toute indiscrétion, c'est au c?ur des obsessions et du mythe personnel qu'elles plongent un regard attentif, où entre une part d'amour fidèle et indulgent. Cinq disparus, et donc cinq portraits subtilement agencés, dont la finesse nous ouvre de nouvelles clefs de lecture, en même temps que Claude Pujade-Renaud dévoile le versant caché de la littérature des hommes : celui, bien sûr, dont seules les femmes - dont seule une femme pouvait témoigner."
3. Sonia, comtesse Tolstoï
Anne Edwards
4.33★ (8)

"Sonia a dix-huit ans quand elle épouse Léon Tolstoï, trente-quatre ans, déjà célèbre et qu'elle admire plus que personne ; au fond de la campagne, elle se consacre à l'oeuvre de son mari, relit et recopie chaque manuscrit, édite ses livres. Elle met treize enfants au monde, gère le propriété agricole, coud les vêtements de la famille, soignes les villageois. Rien ne peut l'arrêter. A côté d'elle, Tolstoï déploie une activité spirituelle et créatrice intense. Il écrit, publie et connait la plus grande gloire. Très vite après leur mariage, il prône un nouvel ordre social et familial d'où sont banni notamment le profit, la propriété privée et la vie sexuelle. Cette croisade fait de lui une sorte de prophète vers qui affluent des milliers d'hommes et femmes. Mais Sonia est un être de chair, épouse possessive et mère inquiète qui s'oppose chaque jour à ces théories d'avant-garde. Eclatent entre les deux époux des drames et de nouvelles flambées de tendresse dont l'alternance ronge Sonia et qui sont célèbres dans tout le pays."
4. ... Et pourtant j'étais libre
Clara Malraux
4.42★ (20)

"Après avoir, pendant vingt ans, connu aux côtés d'André Malraux une vie d'amour et d'aventures, Clara Malraux se retrouve seule au lendemain de la défaite de 1940. Elle plonge dans la Résistance et y engage sa fille, la petite Florence. Sa lutte clandestine est un mélange de tragique et de comique, de saugrenu et de courage. Toute une époque revit ici, éclairée par une enfant qui transporte de faux papiers sous le pain de son goûter. Clara Malraux sera de tous les combats de l'après-guerre, jusqu'aux journées de Mai 68, qui marquèrent, selon elle, la fin de sa jeunesse : elle avait soixante-dix ans."
5. Clara Malraux
Dominique Bona
4.11★ (161)

"4° de couverture « Nous avons été deux » « Malraux, ce n'est pas seulement André. C?est aussi Clara : sans elle, sa vie, sa légende auraient sans doute été différente. Entre eux a existé un lien fait de complicité et de passion. Ils se sont aimés déchirés, rongés. Ils ont tout connu ensemble, sauf l'ennui. Vivant éperdument et en communion les fêtes des années vingt, à la confluence des débats intellectuels, politiques et artistiques, ils ont trouvé dans les voyages l'exotisme, la révolution chinoise, la drogue qui convenait à leurs tempéraments survoltés. L'initiatrice du voyage en Indochine et du pillage des temples d'Angkor, c'est elle. Mais c'est elle aussi qui sauve Malraux de la prison et se lance avec lui dans toutes ses aventures, y compris la guerre d'Espagne. Amoureuse mais libre, vivant ses amours à sa guise, elle supporte mal que son illustre compagnon lui rende la pareille. Supplantée par d?autres femmes - Josette Clotis, Louise de Vilmorin -, elle souffre de l'abandon mais ne se résigne pas. C'est une battante. Faute de partager les combats de Malraux, elle se dresse contre ses idées. Elle milite de plein coeur du côté des faibles, des opprimés et rêve de fraternité universelle. Destin magnifique et cruel. Ce livre montre comment une femme moderne, libre, tente d?exister à l?ombre d?un grand homme. Non pas par lui mais avec lui. Et même, sans lui. » B. B.
7. Madame Hemingway
Paula McLain
3.75★ (408)

"Chicago, octobre 1920. Dans la ville qui vibre sur les derniers airs de jazz de la Nouvelle Orléans, la douce Hadley Richardson rencontre un garçon de vingt ans, grand et svelte, cheveux noirs et yeux noisette, avec, sur la joue droite, une fossette irrésistible. Il s?appelle Ernest Hemingway et méduse l?assistance avec ses récits sur la Grande guerre dont il est rentré blessé à la jambe pour avoir tenté de sauver des vies en Italie. Hadley qui ignore tout du jazz mais joue Rachmaninov avec passion succombe à l?air bravache et aux regards de braise du jeune homme. Elle a vingt-huit ans. Mariés en un éclair, follement amoureux, les Hemingway embarquent le 8 décembre 1921 à bord du Leopoldina pour Paris la trépidante où ils se retrouvent vite au coeur d?une « génération perdue » d?écrivains expatriés qui compte déjà Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, F. Scott et Zelda Fitzgerald? Entre l?alcool qui coule à flots, la guerre des ego et la beauté des femmes qui l?entourent, Ernest travaille péniblement à ce qui sera bientôt Le soleil se lève aussi. Son premier roman lui apportera fortune et consécration. Mais à quel prix ? Hadley, qui s?acharne à rester fidèle à ses valeurs, saura-t-elle répondre à ses exigences et rester sa muse, sa complice, son épouse ?face à la belle et perfide Pauline Pfeiffer?..."
8. Madame Zola
Evelyne Bloch-Dano
4.08★ (191)

"4° de couverture La vie d'Alexandrine-Gabrielle Meley (1839/-1925) aurait pu être écrite par Emile Zola. Née dans le Paris des petits métiers, cette grisette sans le sou canotte sur les bords de seine et pose pour les impressionnistes. Un jour, elle rencontre un Aixois travailleur. ce sera l'unique passion de sa vie. Le couple qu'Alexandrine forme avec Emile Zola va symboliser le succès bourgeois du second Empire. Dans leur propriété de Médan, l'ancienne cousette, aux accents de "poissarde", selon Edmond de Goncourt, reçoit l'élite de l'art, de Flaubert à Maupassant. Un vulgaire bonheur ? Une muse en cuisine ? Vive, altière, généreuse, Alexandrine ne cesse jamais de se battre. Elle est à la fois forte et fragile, matrone et moderne, mère et fille. Sans doute a-t-elle construit sa vie autour d'un secret profondément enfoui, mais révélé ici pour la première fois. Cette biographie de Madame Zola, entraînante et précise, riche de correspondances inédites, traverse différentes époques: de l'affaire Dreyfus à la Grande Guerre, de la locomotive à vapeur aux années folles. On y voit l'intimité d'un écrivain. On y voit une anticonformiste entrer au Panthéon au côté de Jeanne Rozerot, qui fut la maîtresse de zola et la mère de ses enfants. Alexandrine fut, sous les traits de l'éternelle épouse, une femme libre."
9. ''Mon grand petit homme...'' : Mille et une lettres d'amour à Victor Hugo
Juliette Drouet
4.25★ (27)

"Pendant cinquante ans, Juliette Drouet a écrit à Victor Hugo deux fois par jour. Le total de ces lettres retrouvées s'élève à dix-huit mille. Les mille et une lettres qui composent ce recueil ont été choisies avec soin ; elles témoignent de cette passion dans la tourmente du XIXe siècle.C'est toute l'histoire d'un amour exceptionnel qu'elles racontent, un amour partagé, qui va de la jalousie à la tendresse en passant par toutes les nuances du sentiment, une incroyable flamme de passion. Jamais une femme n'aura élevé à un homme un tel monument d'adoration : " Si grand que vous soyez, j'ai de l'amour par-dessus votre tête. "
10. Le coeur battant
Suzanne Chantal
3.83★ (22)

"André Malraux aima passionnément Josette Clotis, jeune provinciale montée à Paris. Cette liaison ardente demeura longtemps secrète. Elle commença en 1933, année où Malraux reçut le prix Goncourt pour {La Condition humaine}, et s'acheva tragiquement en 1944, quand Josette Clotis fut renversée par un train. Suzanne Chantal, amie intime de Josette Clotis, fait revivre son amour, ses drames et ses joies, révélant, à travers elle, un Malraux méconnu."
11. La mort du papillon. Zelda et Francis Scott Fitzgerald
Pietro Citati
3.68★ (56)

"Francis Scott Fitzgerald fut un grand explorateur de la fêlure de l'être. C'est cette fêlure qui parcourt le livre bref et intense que Pietro Citati consacre au romancier américain et à la coquette et fantasque Zelda Sayre qui devint son épouse en 1920, l'année même où Scott publiait L'Envers du paradis. Si ce premier roman valut à Fitzgerald une immédiate célébrité, son succès ne l'empêcha pas de deviner tout près de lui l'ombre de futures catastrophes. Il pressentait que l'euphorie des roaring twenties - cette " orgie la plus coûteuse de l'Histoire " - devait un jour prendre fin. Alors que Scott observait le monde à travers sa propre fêlure, Zelda ne révélait, en apparence, aucune faille. Leur amour les rapprochait passionnément l'un de l'autre. Comment en vinrent-ils à blesser cet amour, à le déchirer, avant même d'être submergés par la folie ? Le couple ne comprit pas la raison du naufrage, pas même Fitzgerald qui représenta cette perte dans ses livres, car ses livres comprirent ce que lui ne comprit jamais. Tout en contant le pathétique destin de Scott et de Zelda, Pietro Citati évoque avec finesse et vivacité l'?uvre d'un écrivain plus sensible qu'aucun autre à la musique des choses perdues"
12. Fanny Stevenson : Entre passion et liberté
Alexandra Lapierre
3.85★ (420)

"Lorsque, en 1876, Robert Louis Stevenson rencontre Mrs. Osborne, une Américaine de trente-cinq ans, séparée de son mari et mère de deux enfants, c'est le coup de foudre immédiat. Cette jeune femme joyeuse, sauvage, qui a derrière elle le passé rude et mouvementé d'une pionnière de l'Ouest, incarne aux yeux du jeune Écossais un nouvel idéal féminin. Entre ces deux êtres passionnés naît un amour extraordinaire, qui défiera les conventions et les frontières, de l'Angleterre à la Californie, jusqu'aux lointaines îles Samoa. Biographie à la fois fidèle et romancée, fruit d'une enquête de cinq années, le Fanny Stevenson d'Alexandra Lapierre retrace la vie hors du commun d'une femme résolument moderne, douée d'une volonté de fer et qui, muse et compagne d'un de nos plus grands écrivains, est devenue une légende à elle seule. "
13. Castor de guerre
Danièle Sallenave
3.83★ (78)

"Castor de guerre « Castor de guerre » : ces mots que Simone de Beauvoir écrit en 1939 au dos d'une photographie dessinent le programme d'une vie aussi exigeante dans les choix publics que dans les choix privés. Les affrontements politiques de l'après-guerre la poussent à une radicalité qui offre peu de place au compromis. La réussite éclatante de son oeuvre et notamment l'écho immense du Deuxième Sexe suscitent une image d'elle qu'accentueront encore ses Mémoires. Construite, contrôlée, masquant les contradictions d'une femme passionnée, prise entre l'ardeur de vivre et l'horreur du néant. Ce portrait d'une femme engagée offre aux générations nouvelles une occasion saisissante de méditer l'héritage controversé de cet « âge des extrêmes » que fut le XXe siècle. "
14. Lettres au Castor et à quelques autres, tome 1 : (1926-1939)
Jean-Paul Sartre
4.02★ (125)

"Lettres au Castor est un recueil des lettres écrites par Jean-Paul Sartre à Simone de Beauvoir (surnommée Castor) et à quelques autres, et que Simone de Beauvoir fit publier après la mort de Sartre."
16. Aimer encore
Sophie de Vilmorin
2.83★ (16)

"Mon livre raconte l'histoire de l'amour qui nous a unis, André Malraux et moi, jusqu'à sa mort en 1976, après la disparition de ma tante Louise de Vilmorin. Dans le vide de mon silence, au fil de vingt années, des mensonges ont surgi que je n'a pas démentis. C'est en 1996, à l?occasion du transfert des cendres d'André Malraux au Panthéon, que les produits de l'imagination débridée des uns et des autres ont eu raison de mon mutisme. J 'ai alors entrepris d'écrire mes souvenirs sans rien laisser dans l'ombre, de recréer la réalité de la vie d'un homme vieillissant avec une femme plus jeune de trente ans qui l'entourait de ses soins. Et puis la dernière maladie est venue, et la mort d'André Malraux. J'en livre les circonstances exactes, puisque j'ai décidé de ne plus rien tenir secret "
17. Notre aventure aux Samoa
Fanny Stevenson
3.79★ (24)

"Cette chronique à deux voix relate non sans émotion la dernière aventure des Stevenson. Au fil de ce livre de bord se dessine le rêve quasi rimbaldien d'un appel au ressourcement de l'imaginaire à la faveur d'un contact "pur" avec l'Ailleurs, avec une culture non encore pervertie par le mirage du progrès. C'est cependant sans la moindre idéologie que Fanny réussit, sous le regard de son génie de mari, à rendre avec les mots les plus simples la poésie de ces lieux battus par les houles du Pacifique et le mystère de ces êtres du bout du monde dont la compagnie donne des idées pour un Nouveau Monde à bâtir."
18. Journal intime
Sophie Tolstoï
4.67★ (40)

"Source inestimable de renseignements pour le spécialiste, cri bouleversant pour le simple lecteur. le Journal intime de Sophie Tolstoï, qui a consacré sa vie à Léon Tolstoï et lui a donné treize enfants, nous force à constater que le génial créateur d'Anna Karénine n'a jamais rien compris à la femme qui a vécu dans son ombre quarante-huit années durant. Sophie Tolstoï entame la rédaction de son journal dès son mariage et la poursuivra jusqu'à la mort de l'écrivain. Elle y tient la chronique d'une vie conjugale éprouvante où les maternités à répétition, l'éducation des enfants et la gestion du domaine d'Iasnaïa Poliana et de la maison de Moscou viennent s'ajouter à son activité de secrétaire, dactylographe, copiste et correctrice de Léon. Jusqu'à cette nuit de l'automne 1910 où Tolstoï s'enfuit pour mourir, quelques jours plus tard. dans une gare de campagne. Sophie ne pourra même pas lui dire adieu : leurs enfants lui interdisent l'entrée de la pièce où il agonise. Elle s'éteindra en 1919, en pleine guerre civile, dans son domaine nationalisé. Aujourd'hui rassemblés en un volume, les deux tomes de cette passionnante confession projettent une lumière crue sur la vie intime du célèbre écrivain et les rapports complexes qui l'unissaient à sa femme."
19. Ma vie avec Virginia
Leonard Woolf
4.24★ (55)

"Extraites du volumineux journal de celui qui partagea la vie de Virginia Woolf de 1912 à 1941, les pages de ce livre jettent une lumière inédite autant que passionnante sur la personnalité de cette immense figure de la littérature anglaise du XXe siècle. Esprit fort et lucide, Leonard diagnostiqua très tôt la psychose maniacodépressive de son épouse et les pulsions suicidaires qui s'ensuivirent. « Sans lui, a dit son neveu Cecil Woolf, Virginia n'aurait pas vécu assez longtemps pour écrire ses chefs d’oeuvre. » Les révélations de Leonard Woolf sur les instants de vie douloureux avec Virginia dont il évoque la violence, l’anorexie comme les basculements vers la folie font de ce livre un texte essentiel pour tous les admirateurs de Virginia."
20. Les Femmes du braconnier
Claude Pujade-Renaud
3.85★ (255)

"C'est en 1956, à Cambridge, que Sylvia Plath fait la connaissance du jeune Ted Hughes, poète prometteur, homme d'une force et d'une séduction puissantes. Très vite, les deux écrivains entament une vie conjugale où vont se mêler création, passion, voyages, enfantements. Mais l'ardente Sylvia semble peu à peu reprise par sa part nocturne, alors que le "braconnier " Ted dévore la vie et apprivoise le monde sauvage qu'il affectionne et porte en lui. Bientôt ses amours avec la poétesse Assia Wevill vont sonner le glas d'un des couples les plus séduisants de la littérature et, aux yeux de bien des commentateurs, l'histoire s'achève avec le suicide de l'infortunée Sylvia. "
21. Zut, on a encore oublié madame Freud
Françoise Xenakis
3.01★ (185)

"Eh oui, il y avait une Mme Freud! Une gracieuse et sereine bourgeoise mais que son instinct et quelques "images" d'enfance avaient instruite très tôt de ces choses que son cher Sigi peinerait tant à découvrir... Et Mme Marx, vous connaissez? Elle s'appelait Jenny von Westphalen, et c'était une jolie baronne. Dans l'ombre du génial et coléreux prophète, l'attendait une vie écrasée par la plus noire misère. Et Xanthippe, la femme-enfant de Socrate, était-elle vraiment la méchanceté même? Et Adèle Hugo étaitelle réellement aussi sotte? Dans ces biographies semi-imaginaires et pimentées d'érotisme, Françoise Xenakis a voulu sauver de la médisance ou de l'oubli ces femmes qui toutes ont vécu un amour hors du commun. Mais qu'il est dur parfois d'être l'épouse d'un grand homme!"
22. Jenny Marx ou la femme du diable
Françoise Giroud
3.64★ (69)

"Elle était belle, très belle. Intelligente, altière. On la disait "magique". Elle fut aussi la femme du "diable":.. Jenny von Westphalen et Karl Marx ont été mariés trente-huit ans. Étrange alliance que celle d'une aristocrate prussienne et d'un révolutionnaire impécunieux... Ils ont vécu une authentique histoire d'amour. D'une espèce terrible. "Celle qui enchaîne une femme à un homme de génie?' Ensemble, ils ont tout connu : la bohème, l'exaltation révolutionnaire, la faim, les persécutions policières, l'exil... Si Jenny fut aimée, elle fut aussi trahie et versa des larmes amères lorsqu'en 1851 leur domestique donna naissance à l'enfant de Karl... Aujourd'hui, l'idole Karl Marx est tombée à terre. Mais son oeuvre demeure, magistrale. Nourrie du sang de Jenny. Source : Pocket"
24. Madame Freud
Gérard Badou
3.67★ (8)

" Ma mère croyait en mon père mais pas en la psychanalyse ", a dit un jour Anna Freud. C’est sans doute la raison pour laquelle on sous-estime trop souvent Martha, née Bernays (1861-1951). Elle fut pourtant une épouse dévouée durant un demi-siècle et donna six enfants à ce père qui ne fut pas seulement celui de la psychanalyse. Elle a vingt ans lorsqu’elle fait la connaissance de Sigmund, de six ans son aîné, mais ils restent longtemps séparés avant de se marier, ce qui inspire au fiancé près d’un millier de lettres. Très vite, il s’emploie à affranchir Martha de l’influence de sa mère et de sa foi religieuse. Cet homme qui va devenir un patriarche autoritaire aura pour disciples et amies des femmes exceptionnelles avec qui Mme Freud devra compter, ainsi Lou Andreas Salomé ou Marie Bonaparte, sans oublier sa propre soeur, Mina Bernays, puis sa fille cadette, Anna. Après la naissance de celle-ci en 1895, le professeur impose à sa compagne une chasteté totale. À trente-quatre ans, Martha semble bien destinée à n’être plus qu’une parfaite maîtresse de maison s’employant, comme elle le dit, à " préserver [son] mari des petites misères de la vie quotidienne ". Mais à partir des années 1920, et malgré la forte présence d’Anna, le douloureux cancer de Freud donnera toute sa mesure à l’indicible tendresse du vieux couple."
25. Mes années d'intimité avec Dostoïevski
Apollinaria Souslova
3.70★ (11)

"Apollinaria Souslova, fille d'un paysan affranchi devenu industriel, est une des figures féminines les plus marquantes du XIXe siècle russe. Amante et l'«éternelle amie» de Dostoïevski, puis femme du philosophe Rozanov, elle fascina plusieurs générations. Elle fut une ardente adepte du mouvement nihiliste, proche de Herzen par ses idées ; pourtant, aucune cause ne put l'arracher à sa solitude ni lui ôter son indépendance, même si sa préoccupation principale était de ne pas vivre pour rien, de grandir spirituellement et d'enrichir les autres. On sent dans cette jeune femme, oscillant entre l'exaltation et le désespoir, l'alliance de la fierté, de la perversité, de la fragilité et des forces destructrices qui fascina Dostoïevski. Apollinaria devint l'un des personnages leitmotive de son ?uvre, particulièrement sous les traits de la Pauline du Joueur. Écrivain, elle mit sa plume au service de ses idées. Son journal, où la violence des passions n'a d'égale que la sincérité avec laquelle elle retrace son itinéraire, est aussi un témoignage sur la vie intellectuelle des Russes à Paris, dans les années 1860. "
26. Alabama Song
Gilles Leroy
3.44★ (2201)

"Alabama, 1918. Quand Zelda, " Belle du Sud ", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout - New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister.. . Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand " roman américain ". source : amazon"
27. Blanche Meyer et Jean Giono
Annick Stevenson
3.10★ (16)

"Il faut relire tout Giono, de 1940 à la fin de sa vie. Les circonstances, c'est elle. Cette femme imprudente, passionnée, immiscée derrière l'Adelina de Pour saluer Melville et de Noé, la jeune Pauline d'Angelo et du Hussard sur le toit, la vieille Pauline de Mort d'un personnage, la Julie du Moulin de Pologne, l'Absente de L'iris de Suse, absente de tous les écrits sur Giono, omniprésente dans toute son œuvre dès les premiers instants de leur rencontre, et au travers de laquelle il atteignit le sublime, c'est toujours elle. Ou quelque chose d'elle, des "morceaux d'elle", lui dira-t-il au fur et à mesure qu'il les concevait. Et remonte ainsi des profondeurs de l'oubli, de roman en nouvelle, d'allégorie en métaphore, le colossal mystère de toute une vie."
28. Mrs. Hemingway
Naomi Wood
4.02★ (320)

"Durant l'été éclatant de 1926, Ernest Hemingway et sa femme Hadley partent de Paris pour rejoindre leur villa dans le Sud de la France. Ils nagent, jouent au bridge et boivent du gin. Mais où qu'ils aillent, ils sont accompagnés de l'irrésistible Fife, la meilleure amie de Hadley, et l'amante d'Ernest... Hadley est la première Mrs. Hemingway, mais ni elle ni Fife ne sera la dernière. Au fil des décennies, alors que chaque mariage est animé de passion et de tromperie, quatre femmes extraordinaires apprendront ce que c'est que d'aimer - et de perdre - l'écrivain le plus célèbre de sa génération."
29. D'amour et d'eau fraîche
Annabel Buffet
3.27★ (33)

"Dès l'âge de quinze ans, Annabel, l'une des figures du Saint-Germain-des-Prés de la grande époque, la chanteuse, la romancière, la femme du peintre Bernard Buffet depuis vingt-sept ans, a bu comme on respire. Il y a deux ans, elle a décidé de cesser de boire et a commencé ce livre. A mesure qu'elle nous décrit, avec une impitoyable lucidité, la terrible épreuve de la désintoxication, elle fouille au plus profond de ses souvenirs pour y déterrer les racines de son alcoolisme. Elle revit les déchirures de son enfance, le suicide de sa mère alors qu'elle avait huit ans; la guerre qu'elle traverse en se cachant parce qu'elle est juive, tandis que son père a fui aux Etats-Unis... De ce périlleux voyage intérieur, Annabel sortira victorieuse et elle saura pourquoi, deux ans auparavant, elle a fait le pari de vivre d'amour et d'eau fraîche. Source : Le Livre de Poche, LGF "
30. Dans l'ombre de la lumière
Claude Pujade-Renaud
3.92★ (289)

"Dans la vie de saint Augustin se tient une ombre, une femme, nommée Elissa dans le roman, qui partagea sa foi manichéenne, fut sa concubine, lui donna un fils, vécut avec lui à Carthage, Thagaste, puis en Italie où le jeune rhéteur la congédia de son existence… Quand Elissa prend la parole, aux premières pages de ce livre, presque douze ans ont passé depuis sa “répudiation”. Revenue vivre à Carthage, elle s’est liée d’amitié avec un couple dont le mari, Silvanus, a pour métier de consigner sur des parchemins les discours d’avocats, rhéteurs ou prédicateurs. C’est par lui qu’elle apprend le passage prochain à Carthage d’Augustinus, désormais évêque d’Hippone… Roman tout en miroitements, par lequel une vie scintille dans une autre, ce livre aux accents d’anti-confessions passe au crible de celle qui sait les débuts puis la carrière du saint homme. La mémoire d’Elissa est tenace, en elle la fidélité l’emporte sur la désillusion. Et l’auteur excelle à revisiter les textes augustiniens, interpréter les silences, traquer les demi-aveux, pressentir les non-dits, déchiffrer l’insidieuse pesée du lien maternel, restituer l’intime, effleurer la peau des souvenirs… Avec ce portrait en creux d’un “cher disparu”, Claude Pujade-Renaud réplique à l’histoire officielle, témoigne pour le témoin qu’est Elissa, et poursuit sa réflexion – constante dans toute son oeuvre – sur les coulisses des pouvoirs… temporel et spirituel. «Elle a vécu une quinzaine d’années avec celui qui deviendra saint Augustin. On ne connaît pas son nom. On ne sait pas ce qu’elle est devenue après avoir été répudiée par l’homme aimé. Et qui l’aimait. Certains biographes de saint Augustin suggèrent que, peut-être, elle serait entrée dans une communauté de femmes chrétiennes. Fait sur lequel on ne détient aucune trace historique. Cette “fin édifiante” ne me plaisait pas. D’où le désir d’imaginer pour cette femme un tout autre itinéraire, dans cette ville de Carthage où l’homme aimé, devenu un évêque célèbre, vient parfois prêcher. Sur le couple. Sur la grâce et le péché. Sur l’effondrement de Rome. Elissa demeure discrètement dans l’ombre et le silence, mais aspire à la lumière, fidèle au manichéisme partagé autrefois avec Augustinus (j’ai préféré conserver le nom latin, plus chantant). Et c’est seulement après avoir achevé ce roman que j’ai compris combien certains traits de ma mère avaient nourri le personnage féminin de ce roman."
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