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Les écrivains parlent d'art et Les artistes parlent de littérature..
Liste créée par fanfanouche24 le 28/11/2017
78 livres.

*****Sélection élargie avec la découverte en ce mois de décembre 2020 d'une publication exceptionnelle d'Actes Sud,

" Les Livres de Vincent--Les écrivains qui ont inspiré Van Gogh " de Mariella Guzzoni...*******

Ce sujet m'est venu à l'idée en finissant la découverte de lignes sublimes d'un auteur qui m'était encore parfaitement inconnu, il y a 3 jours.... Je souhaite nommer Robert Marteau , avec "Le louvre entrouvert" [ éd. Champ Vallon, 1997 [ sauvé du pilon à ma médiathèque]... Une visite très personnelle de "son Louvre", avec les toiles, les oeuvres qui ont capté sa sensibilité, son oeil... Une lecture magique , qui nous offre des cours d'histoire de l'art, de façon non conventionnelle... Que du bonheur !!!

Je repense aux écrivains qui me touchent, retiennent toujours mon attention... et qui sont très réceptifs à l'Art , sous toutes ses formes. Je songe à Charles Juliet, Michel Ragon, Jean Genet, Tahar Ben Jelloun, Hubert Haddad, etc. Et je ne peux résister à réunir la littérature et les Beaux-Arts...

*** le 28 novembre 2017

** 8 decembre 2023**25 janvier 2024

@Soazic BOUCARD@



1. Les livres de Vincent
Mariella Guzzoni
4.25★ (12)

Ajout le 22 décembre 2020
2. Le Louvre entrouvert
Robert Marteau
3.00★ (10)

"Le musée est une forêt, soit aussi bien une porte qui donne sur le lieu du musée, qui fut, pour ce qui est du Louvre, celui des loups. C'est le lieu où chacun s'invite à voir, à regarder, à regarder voir ce qui survient. A l'improviste, au 6e tour, c'est la surprise, c'est l'étonnement, parfois la soudaine illumination, seuil de la révélation. Par l'art, par le métier, par le charme et la magie, le naturel apparaît vêtu de sa vraie couleur et de sa vraie lumière. Hors de tout chemin tracé, recueillir comme sous la dictée ce que dit l'?uvre muette devenue parlante, tel est le propos, et tel est le mode selon lequel se constitue la matière du présent ouvrage. "
3. Huit peintres
Robert Marteau
3.00★ (4)

"Les huit peintres réunis dans ce volume sont Hals, Rembrandt, Vermeer, Chardin, Goya, Ingres, Corot et Monet. Ce n'est pas là un recueil dû au hasard ; on peut y lire, en filigrane, tout un itinéraire personnel d'écrivain, toute une vision du monde, merveilleusement accordée à celle de ces peintres (de la même façon, Robert Marteau avait consacré un beau livre aux vitraux de Chagall, Mazo, 1971, traduit aux États-Unis la même année). Ces peintres, Robert Marteau ne les regarde pas en technicien, ni en critique d'art, mais dans le contexte où ils lui ont été donné à voir : un voyage à Amsterdam, un autre dans le Valois, plusieurs aux États-Unis. C'est donc un écrivain qui parle, qui dit l'émotion perpétuelle que suscitent en lui ces huit peintres (et tant d'autres), les échos qu'il perçoit entre la nature, les peintres et lui-même : échos et émotion qu'il sait dire ici simplement, dans une prose qui semble avoir elle-même les épaisseurs et les transparences de la peinture qu'elle évoque."
4. Giacometti
Charles Juliet
4.17★ (42)

"Giacometti est l'exemple type de l'artiste aux prises avec les difficultés de la création. A la fois dessinateur, peintre et sculpteur, il a édifié l'essentiel de son oeuvre au cours des vingt dernières années de son existence. bien que tragique, sa vision de l'homme n'a rien de désespéré. Ses portraits aux regards effarés et qui interrogent, ses sculptures filiformes expriment certes notre solitude, la douleur d'être, la précarité de notre condition, mais ils affirment aussi avec autorité que la vie est finalement plus forte que tout ce qui la ronge et cherche à l'abattre. "
5. Rencontres avec Bram van Velde
Charles Juliet
4.48★ (63)

"Ce texte a été publié pour la première fois en 1978 par Fata Morgana. Lorsque commencent ces rencontres, Charles Juliet est un homme en proie au doute, à la détresse (ses journaux rendent bien compte de ces années noires) et Bram Van Velde un artiste dont la notoriété est loin d?atteindre celle qu?il connaîtra plus tard. Mais sa rigueur, son intransigeance, sa volonté d?aller toujours plus loin dans une démarche qui n?est pas sans évoquer celle des mystiques sont lumineuses et produisent sur Charles Juliet une grande impression. Sont ici retranscrites les paroles brèves de Bram van Velde, si pleines d?énergie et si profondes, et les circonstances des rencontres, les pensées qu?elles inspirent à Charles Juliet. La première rencontre entre Bram Van Velde et Charles Juliet a lieu le 25 octobre 1964. La dernière de celles qui seront racontées dans le livre, le 7 novembre 1977. Ce sont donc treize années d?une fréquentation irrégulière mais intense qui font la matière de cet ouvrage."
7. Les ateliers de Soulages
Michel Ragon
4.00★ (8)

"« Soulages aime se trouver absolument seul et dans une pièce en ordre, comme s'il faisait une peinture pour la première fois. Aussi, lorsque l'on pénètre dans un atelier de Soulages, est-on toujours frappé par le grand vide d'un espace où rien ne traîne. Toutes ses peintures sont cachées, sauf (et encore cela est exceptionnel), celle à laquelle il s'attaque. Jamais il n'étale ses peintures terminées, comme la plupart des artistes, mais les range hors de la vue. Homme de toutes les curiosités, homme de l'outil, Soulages s'est attaché à créer des objets porteurs d'émotions esthétiques, que ce soient de ces objets peints que l'on appelle des tableaux, ou de ces objets gravés que l'on appelle des estampes, ou des planches de ces gravures devenues bas-reliefs de bronze, ou de ces objets tissés que l'on appelle des tapisseries, ou de ces objets qui captent et émettent la lumière que l'on appelle des vitraux. Tous ces objets (il préfère dire : ces ''choses'') sont la composante d'une ?uvre unique, dont l'ampleur paraît de plus en plus évidente. »Michel Ragon"
10. Cézanne un grand vivant
Charles Juliet
4.33★ (46)

"Si les tableaux de Paul Cézanne ramènent Charles Juliet sur les lieux de sa propre adolescence, ils provoquent aussi en lui un questionnement sur la création, qu´elle soit celle du peintre ou celle de l´écrivain. Ce livre est un face-à-face troublant entre deux oeuvres, il est aussi un échange, un dialogue entre deux solitudes tendues vers l´autre et vers la vérité, au-delà du temps, au-delà de la mort. Contributeurs : frederiqueM "
11. Shitao et Cézanne : Une même expérience spirituelle
Charles Juliet
4.50★ (17)

"Ce texte a été lu lors d'un colloque qui s'est tenu à Aix-en-Provence les 10 et 11 juillet 2002 pour marquer le centième anniversaire de la construction de l'atelier de Cézanne, Chemin des Lauves. "Ecrire un texte sur Cézanne est une tâche ardue. De si nombreuses études, de si nombreux essais ont été consacrés à l'homme et à l'oeuvre, qu'il est difficile de ne pas répéter ce qui a déjà été dit. Pour tenter de contourner cette difficulté, j'ai choisi d'aborder un sujet qui a peut-être été moins traité que d'autres. Ce matin, je vous entretiendrai donc de l'aventure spirituelle de Cézanne. Et pour vous parler de cette aventure, il m'a paru intéressant de montrer qu'elle était assez semblable dans son essence, à celle qu'a vécue Shitao, un peintre chinois du dix-septième siècle." Charles Juliet "
12. Marie Morel : Peintre
Charles Juliet
4.00★ (2)

"Charles Juliet, écrivain, interroge Marie Morel, peintre, sur son parcours d'artiste, ses aspirations, son travail. Elle parle de son enfance, de sa vie en famille dans le Jura et de ses grands tableaux riches de mille et un détails. Charles Juliet: Votre aventure a commencé très tôt? Marie Morel: Oui. Dès que j'ai pu tenir un crayon. Tout a commencé, me semble-t-il, avec mes premières sensations de la vie. Mes parents ont tout gardé, et j'ai des cartons pleins de ces dessins. C'est tellement inexplicable. J'ai le sentiment d'être venue sur la Terre avec ce besoin. Je ne peux rien faire d'autre que ce que je fais."
13. Van Gogh ou l'Enterrement dans les blés
Viviane Forrester
3.92★ (80)

"Au centre du parcours de Viviane Forrester dans la vie et dans l??uvre du peintre génial, « suicidé de la société » selon la formule d?Antonin Artaud, il y a un fait biographique précis et lourd de conséquences : Vincent Van Gogh est né le 30 mars 1853, soit un an jour pour jour après son frère portant le même prénom, mort-né le 30 mars 1852. D?où, chez lui, le sentiment tenace et obsessionnel d?usurper la vie d?un autre, cet aîné qui le hante comme un fantôme. Quand il part à l?aventure et abandonne le domicile paternel, il a ces mots : « L?assassin a quitté la maison ». Génie méconnu, entretenant une relation passionnelle avec son autre frère Théo, amant éperdu d?une vie qu?il ne sait pas vivre, massacré, écorché, déserté par tous, Vincent Van Gogh crée une ?uvre énorme. Il meurt le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, à l?âge de trente-huit ans."
14. La petite danseuse de quatorze ans
Camille Laurens
3.50★ (750)

Chronique de fanfanouche24 - 14 septembre 2017- "Quelle rentrée... pleine de pépites et de promesses... dont cet ouvrage de Camille Laurens, où j'ai eu d'emblée un coup de coeur pour le sujet ! Je méconnais cette auteure , j'ai lu il y a fort longtemps "Dans ces bras-là", avais assisté à une rencontre avec l'écrivaine à cette parution, mais je n' en ai guère de souvenirs; en revanche, j'ai lu plus tard un texte qui m'avait passionnée, il s'agit du "Grain des mots", une réflexion vivante, jubilatoire, poétique sur les mots et la langue.... Dans ce dernier texte captivant , le sujet interpelle vivement le lecteur ! En plus des informations sur l'histoire de l'art, et plus spécifiquement sur une sculpture de Edgar Degas, "La petite danseuse"... Il est à la fois question des codes, des normes esthétiques de l'époque, mais aussi de tout le contexte social , dont les conditions de vie terrible pour les enfants pauvres qui doivent travailler, ou plus exactement "trimer" ... Nous prenons connaissance des coulisses des modèles qui posent sur les artistes, dont cette adolescente, marie van Goethem, petit rat à l'Opéra de Paris, existence quotidienne qui se situe bien loin des paillettes !! "Marie van Goethem n'est qu'une jeune ouvrière de la danse et une petite fille seule, solitaire. Personne ne se soucie de son sort. Degas la modèle dans sa simplicité, dans son dénuement. La sculpture permet de figurer le vide autour d'elle : pas de décor, pas de compagnie. (...) Degas désire abattre le stéréotype, asséner une vérité que la société ignore- veut ignorer. La danse n'est pas un conte de fées, c'est un métier pénible. Cendrillons sans marraine, les petits rats ne deviennent pas des princesses, et leurs cochers sans carrosse restent des souris grises comme le coutil de leurs chaussons." (p. 47) Très bel ouvrage... qui ne me fera plus jamais regarder une sculpture de la même manière. J'aimais cette sculpture de Degas... mais après la lecture du texte incroyable de Camille Laurens, je me rends compte que mon regard manquait d'attention et de véritable profondeur...Je regardais, admirais sans vraiment voir ni comprendre la densité de cette oeuvre ! Comme son auteure... j'ai du mal à quitter ce livre et cette jeune danseuse si vaillante... [...]
15. Jean Dubuffet
Michel Ragon
5.00★ (3)

" Le vrai parcours de Dubuffet va donc de la physique à la métaphysique, du chaos de Mirobolus à la maïeutique du néant des Non lieux . Michel Ragon. Avec 16 reproductions contrecollées, en couleurs dont Mire G 21, Site avec trois personnages, Site activé, Cafetière IV ... .Bibliographie "
16. Atlan, mon ami : 1948-1960
Michel Ragon
3.00★ (2)

"De 1948 à 1960, Michel Ragon a été l?ami intime de Jean-Michel Atlan. Il a consacré à celui qui était son aîné de onze ans de très nombreux articles et plusieurs livres. Toutes ces publications sont depuis longtemps introuvables. C?est pourquoi les éditions Galilée ont réuni dans ce volume les principaux textes de Michel Ragon consacrés à Atlan. Notamment, dans leur intégralité, L?Architecte et le magicien, publié en 1953 par J. Rougerie et la monographie sur Atlan parue en 1962 aux éditions Georges Fall. Une dizaine de lettres inédites d?Atlan, où celui-ci s?explique sur son travail, ses recherches, ses aspirations, complètent utilement ce livre de l?amitié, ainsi que des documents d?archives (photos, couvertures de revues et de livres, etc.). À la fois livre d?un témoin et jalons d?un historien d?art, cet ouvrage arrive opportunément à un moment où l??uvre d?Atlan intrigue et captive un nombre de plus en plus considérable d?amateurs d?art."
18. L'atelier d'Alberto Giacometti
Jean Genet
4.41★ (87)

Voir ma chronique du 26 janvier 2014 Une découverte inattendue en fouinant à ma médiathèque. Un texte fort intéressant, alternant des dialogues de Jean Genet avec Giacometti, des réflexions, questionnements sur les sculptures, dessins de son ami... la propre réalisation de son portrait... Un aspect complètement inattendu de Jean Genet, que l'on sent fortement interpellé par le travail de cet artiste... Des passages étonnants sur l'ampleur du mystère contenu dans toute oeuvre d'art... "C'est l'oeuvre de Giacometti qui me rend notre univers encore plus insupportable, tant il semble que cet artiste ait su écarter ce qui gênait son regard pour découvrir ce qui restera de l'homme quand les faux-semblants seront enlevés. Mais à Giacometti aussi peut-être fallait-il cette inhumaine condition qui nous est imposée, pour que sa nostalgie en devienne si grande qu'elle lui donnerait la force de réussir dans sa recherche. [...] "
19. Lettre à Delacroix
Tahar Ben Jelloun
3.72★ (42)

"" Parce que vous êtes "le plus suggestif de tous les peintres", je pense pouvoir vous faire revenir au Maroc par la magie du verbe. Je vous imagine en ce début d'année 1832, jeune homme élégant et réservé, quitter votre atelier de la rue des Fossés-Saint-Germain, laissant derrière vous une lumière retenue, empêchée par un ciel gris et bas d'éclater, une lumière brève et faible à laquelle les Parisiens finissent par s'habituer. Vous sortez de ce quartier et vous vous trouvez, quelques jours après, inondé par une lumière si vive, si pleine et même brutale que vous subissez un choc. Vous êtes à la fris en Méditerranée et face à l'océan Atlantique ". Tahar Ben Jelloun rend hommage à Eugène Delacroix, converti à la lumière lors de son voyage en Afrique du Nord. Mais au-delà du peintre génial, c'est la beauté de tout un pays qu'il célèbre : celle du Maroc. "
20. Lettre à Matisse et autres écrits sur l'art
Tahar Ben Jelloun
4.42★ (29)

"Je vous écris assis sur un tas de ruines. Le vent venu de l?Est fait trembler les chênes hauts dans le ciel. Il soulève une poussière d'or et des platanes aux racines meurtries. Le vent et des hommes de plus en plus jeunes à califourchon sur un muret. La mer, là-bas. Blanche, verte, bleue. Une chevelure dérangée par les caprices de la lune. Les bruits de la ville se retirent laissant au vent sa musique sans harmonie. Quelque chose de moderne. Des gifles, des claques, des draps gonflés se déchirent. Tanger tangue. Des têtes retenues par les mains. Le ciel est d?un bleu inquiétant. Ce bleu-là, vous allez l?adopter.» Tahar Ben Jelloun nous offre, au plus près de l?émotion, les pensées d?un amateur d?art. Après Lettre à Delacroix, il rend hommage cette fois à Henri Matisse, célèbre aussi bien les ?uvres des peintres marocains Jilali El Gharbaoui et Chaïbia que celles de Claudio Bravo et de Mimmo Rotella."
21. Giacometti, la rue d'un seul - Visite fantôme de l'atelier
Tahar Ben Jelloun
3.81★ (28)

"Il existe dans la médina de Fès une rue si étroite qu'on l'appelle "la rue d'un seul". Elle est la ligne d'entrée du labyrinthe, longue et sombre. Les murs des maisons ont l'air de se toucher vers le haut. On peut passer d'une terrasse à l'autre sans effort. Les fenêtres aussi se regardent et s'ouvrent mutuellement sur des intimités. Si une seule personne peut passer à la fois, il est bien sûr exclu que les ânes, surtout chargés, puissent y trouver passage. [...] En observant les statues de Giacometti, j'ai su qu'elles ont été faites, minces et longues, pour traverser cette rue et même s'y croiser sans peine. Il me semble même les avoir rencontrées, alors enfant. Le chien en bronze, si long, si maigre, rasait les murs, comme on dit, avec son horizontalité rigide et interminable, pendant qu'un homme filiforme marchait, la tête dépassant les terrasses, éclairées par une lumière forte. "La rue d'un seul" est devenue, grâce à Giacometti, la rue pour plusieurs et les animaux pouvaient, paresseusement, la longer comme un fil entre deux points inconnus.» Tahar Ben Jelloun.
22. Rosa Bonheur : Liberté est son nom
Gonzague Saint Bris
3.29★ (25)

"Rosa Bonheur a connu, dans la seconde moitié du XIXe siècle, un succès si extraordinaire en France, ainsi qu'à l'étranger, qu'on la considérait comme le peintre le plus célèbre de son temps, alors que cette même époque maintenait les femmes dans une dépendance totale, ne leur reconnaissant aucun droit et, le plus souvent, les empêchant autant de s'exprimer que de créer. Mais Rosa Bonheur, petit bout de femme en apparence et grande artiste dans l'âme, sut très jeune s'affranchir des préjugés, avant d'assurer, par son talent, une émancipation qui fit d'elle un des peintres les plus essentiels de son temps, une femme qui aimait les femmes avec franchise et la première femme artiste à recevoir la Légion d'honneur. Acharnée au travail et jalouse de son indépendance, cette rebelle qui se forma toute seule apprit, au fil des années, à devenir un être pleinement libre. Emule de Delacroix, de Géricault et de Corot, qui lui vouèrent une grande admiration, très appréciée de l'impératrice Eugénie, du duc de Morny, de la reine Victoria ou de Buffalo Bill, la petite bordelaise d'origine modeste, qui finit châtelaine dans la forêt de Fontainebleau, sut imposer à l'Europe cultivée la force de son caractère et la virtuosité de son style. Saint-simonienne convaincue, adorant les animaux, cette vestale de l'art qui, selon sa volonté, vécut et mourut vierge, n'a cessé de peindre ces présumés inférieurs parce que, disait-elle, " ils ignorent les passions ". En leur compagnie, celle que Rustin surnommait la " French Lady " a ainsi composé, à travers des milliers de dessins, de tableaux et de sculptures aussi subtilement savants que formidablement vivants, la dernière grande géorgique de l'histoire de l'art occidental, signant ainsi un véritable épilogue du temps passé."
23. Rosa Bonheur ou l'insolence. L'histoire d'une vie, 1822-1899
Danielle Digne
4.50★ (24)

Chronique de fanfanouche24 --- 05 novembre 2013 "Une biographie passionnante, alerte, de Danielle Digne sur une grande figure du XIXe, de la peinture animalière , publiée en 1980 dans une excellente collection "Femme" chez Denoël/ Gonthier. Rosa Bonheur, d'origine modeste, et alors que les écoles d'art sont fermées aux filles, réussit très tôt, à force de talent et de travail, à s'imposer: à dix-neuf ans, elle est reçue au Salon. Dans ce parcours non conventionnel, des parents pauvres, mais aimants, cultivés, et attentifs aux dons et la vive personnalité de Rosalie-Rosa. Une figure paternelle bienveillante, qui encourage les dons de sa fille. le Papa, Raimond Bonheur, peintre lui-même, au début essaya de refreiner sa fille dans le choix d'une carrière artistique, n'ayant pas pu faire vivre correctement sa famille, avec sa propre peinture Rosa se moquera de toutes les conventions, de toutes les hypocrisies: elle aime une femme et vit avec elle; elle refuse insolemment les commandes qui ne lui plaisent pas. Elle suit les élans de son coeur même quand ils la mènent, elle, la farouche républicaine, vers l'impératrice, Eugénie. Elle chasse, elle fume, elle est indépendante, sans jamais renier sa féminité. Biographie très riche , où Danielle Digne a restitué abondamment des dialogues, avec l'aide de la lecture de la correspondance de Rosa Bonheur, ainsi que des témoignages de sa compagne, Anna Klumpke.... N.B : Anecdote lointaine....je me souviens d'une visite trop courte du château de By, le lieu de Rosa Bonheur où elle vécut avec sa compagne, Anna Klumpke et peignit en pleine nature, au milieu de ses animaux, qui avaient pour eux, un vaste parc. Aujourd'hui, propriété privée... on ne voit qu'une infime partie de son espace, Je me souviens d'un document manuscrit, où elle avait demandé l'autorisation très exceptionnelle de porter " pantalon"...."
26. Être ici est une splendeur
Marie Darrieussecq
3.87★ (720)

voir ma chronique et les autres bien sûr ! ...." fanfanouche24 - 18 mars 2016 "Un vrai "coup de coeur" , déniché toujours au hasard de mes pérégrinations personnelles en librairie..."Coup de coeur" lu avec avidité en quelques heures... J'avoue bien humblement ne jamais avoir lu de textes de Marie Darrieussecq, mais le thème de celui-ci a d'emblée capté mon attention; l'existence trop brève de cette femme peintre, allemande , amie de Rilke, Paula Modersohn-Becker (dont j'ignorais jusqu'au nom !!) a piqué ma curiosité..."
27. Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis
Françoise Cloarec
3.91★ (244)

"Présentation de l'éditeur Elle porte un prénom d'ange, chantant, ardent. Pourtant, le destin qui attend Séraphine Louis, née dans une famille pauvre de l'Oise à l'automne 1864, est des plus terre à terre. Orpheline, Séraphine entame une vie de domestique, comme celle de Félicie, l'héroïne d'Un C?ur simple de Flaubert. De cette terne réalité, il s'agit de s'évader. Séraphine communie avec la nature, Séraphine rêve, Séraphine prie. Et, un jour, cédant à un ordre impérieux de la Vierge, Séraphine peint. L'exaltée de Senlis est moquée pour ses toiles chatoyantes où les arbres, les fruits et les fleurs deviennent sensuels ou inquiétants. Mais le jour où un collectionneur parisien, Wilhem Uhde, découvreur de Picasso, de Braque et du Douanier Rousseau, croise la route de la talentueuse femme de ménage, il l'infléchit singulièrement... "
28. Charlotte
David Foenkinos
4.13★ (13756)

"Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une ?uvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie." Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche"
29. Vie de Joseph Roulin
Pierre Michon
4.19★ (162)

" Je voudrais faire des portraits qui un siècle plus tard aux gens d?alors apparussent comme des apparitions » écrivait Van Gogh il y a justement un siècle. Ces portraits, on peut douter qu?ils apparaissent aujourd?hui : comble de la valeur marchande, ils sont aussi peu visibles que les effigies des billets de banque. C?est que Van Gogh, qui accessoirement était peintre aussi, est une affaire en or. Dans cette affaire, il est bien au-delà de son ?uvre maintenant, nulle part. J?ai voulu le voir en deçà de l??uvre ; par les yeux de quelqu?un qui ignore ce qu?est une ?uvre, si ce phénomène était encore possible à la fin du siècle dernier ; quelqu?un qui vivait dans un temps et dans un milieu où la mode n?était pas encore que tout le monde comprît la bonne peinture : ce facteur Roulin qui fut l?ami d?un Hollandais pauvre, peintre accessoirement, en Arles en 1888. Et bien sûr je n?y suis pas parvenu. Le mythe est beaucoup plus fort, il absorbe toute tentative de s?en distraire, l?attire dans son orbite et s?en nourrit, ajoutant quelques sous au capital de cette affaire en or, sempiternellement. Cet échec est peut-être réconfortant : il me permet de penser que le facteur Roulin se tient nécessairement devant qui l?évoque à la façon d?une apparition, comme le voulait celui qui le fit exister."
30. D'où jaillit le chant: la voie des oiseaux et des fleurs dans la tradition des Song
François Cheng
4.31★ (27)

Voir chronique de Fleitour : "Difficile d'échapper à la magie de cet ouvrage que François Cheng a imaginé et réalisé pour nous initier à l'art pictural Chinois . Chaque tableau est expliqué et accompagné du poème écrit par le peintre , peinture et poésie dialoguant sans cesse dans cette culture qui ne distingue pas le coloriste du lettré . le livre s'ouvre sur un tableau célèbre du XIème siècle de CUI BO "lièvre dérangeant un gîte de pies" Il s'achève sur un peintre contemporain ZHANG DA -ZUHANG Hommage à la mémoire du grand Poète (Fête populaire en Chine) "le soir elle loge dans les parvis du ciel" François Cheng a utilement et habilement ouvert cet ouvrage par une courte présentation de cet univers si particulier qui va de la calligraphie à la peinture en passant par la philosophie et la poésie . Des choix de textes et de peintures utilisés régulièrement dans les écoles de peintures comme par Wenjue Zhuang à Nantes . "
31. Toute beauté est singulière : Peintres chinois à la Voie excentrique
François Cheng
4.64★ (33)

"Imaginer une sorte de catalogue idéal des artistes " excentriques " de notre vieil Occident, c'est feuilleter en esprit des images curieuses, passionnantes souvent, marginales presque toujours. En Chine au contraire l'Excentricité majuscule s'est débrouillée à toute époque pour tenir la dragée haute à l'art officiel. Jusqu'à incarner, aux yeux des esprits libres et de certains lettrés épris d'irrévérence, la part la plus haute de l'expression de la Beauté. Rendant hommage à ces insoumis qui ont sévi sans discontinuer depuis mille ans et plus, François Cheng nous fait savourer deux cent quarante pages durant, ce paradoxe riche de merveilles : en Chine, l'art des farfelus, des trublions, des fols, des mauvaises têtes n'est autre que l'Art à son sommet. On le pressentait après avoir fréquenté Zhu Da (Chu Ta) et Shitao. On était loin de penser que ces deux " exceptions " n'étaient jamais que deux excellences parmi cent autres, parmi mille autres. Il est rare qu'un livre d'art apporte de si bonnes nouvelles."
32. Pèlerinage au Louvre
François Cheng
4.40★ (25)

Rappel bienvenu de Piatka... sur un ouvrage exceptionnel par le "grand" François Cheng ...
33. Artemisia : Un duel pour l'immortalité
Alexandra Lapierre
3.77★ (580)

"A seize ans, Artemisia Gentileschi est la seule apprentie de sexe féminin dans le quartier des artistes : un statut exceptionnel dans la Rome baroque du XVIIe siècle, un monde d'hommes où la concurrence entre les peintres reste terrible. Fille d'Orazio Gentileschi, lui-même peintre réputé, elle devient plus célèbre pour le scandale d'un viol et du procès retentissant qu'elle ose intenter à l'homme qui l'a déshonorée, que pour son talent. L'une des plus grandes femmes peintres de l'histoire devra attendre trois siècles avant d'être à nouveau reconnue et universellement appréciée. Aujourd'hui la puissance de son vocabulaire pictural lui assure enfin une juste renommée."
34. Suzanne Valadon
Jeanne Champion
3.78★ (186)

"Elle se voulait libre d'aimer et de peindre. Qui était donc cette Suzanne Valadon qui, au début du siècle, brave préjugés et interdits par amour de son art ? Au-delà de tout scandale, sa vérité à elle ne tenait qu'en un seul mot : la peinture. De ce désir d'être pleinement et sans entrave naquit en effet __ et quel fut le prix à payer pour elle et pour ses proches __ une oeuvre puissante et singulière, que l'on méconnaît aujourd'hui. Il n'est pas de livre sur le Montmartre de la Belle Époque qui ne parke de "Suzanne la folle", "la mauvaise mère" d'Utrillo le maudit. Les biographes de Toulouse-Lautrec ou d'Erik Satie évoquent la maîtresse du peintre et du musicien : Valadon n'existait qu'à travers les hommes de sa vie. Jeanne Champion, romancière et peintre elle-même, nous donne le premier livre consacré entièrement à l'insolente, fantastique et géniale Suzanne Valadon. Cet ouvrage a obtenu la Bourse Goncourt de la biographie."
35. Marie Laurencin
Flora Groult
3.00★ (15)

""Née en 1883 - enfant naturelle - Exilée - Femme de Boche - Et puis quoi encore?" C'est ce que Marie Laurencin écrivait à Nicole Groult. Dès son enfance Flora Groult a bien connu l'artiste, amie proche de ses parents. A l'aide de ses souvenirs et de documents inédits, elle a brossé un portrait frappant de cet être d'exception et de cette époque extraordinaire, où les artistes du monde entier affluent vers Paris afin de participer à l'éclosion de l'art moderne."
36. Le message de Paul Cézanne
Robert Marteau
5.00★ (1)

"«Le message de Paul Cézanne est là, devant nous, écrit dans toute sa peinture et par elle transmis sans qu’il soit besoin d’aucun néologisme pour le transcrire.Il y est dit que n’est moderne que cela qui s’est alimenté, nourri, sustenté de la tradition d’abord reconnue par l’esprit, l’âme, l’intelligence et les cinq sens.Rien de neuf ne peut germer s’il n’a pas d’abord été enfoui, s’il n’a pas d’abord développé ses racines-antennes dans la nuit de la terre, qui est celle du ciel, mais densifiée.» C’est à une découverte de l’œuvre de Cézanne que nous sommes conviés, en même temps qu’à une véritable promenade dans les salles du Grand Palais, lors de la grande rétrospective de 1995, et l’on comprend en quoi Cézanne est un peintre qui «a exigé de lui-même d’être résolument moderne».
37. Et Picasso peint Guernica
Alain Serres
4.07★ (41)

"Fifibrinda 17 mai 2016 ★★★★★ ★★★★★ En 1937, face à la guerre civile d'Espagne et au bombardement de Guernica par les aviations italienne et allemande, l'artiste espagnol qu'est Picasso réagit : il peint en 35 jours une toile de près de 8m sur 3m50, destinée à l'Exposition Internationale de Paris en juin de la même année. L'oeuvre rejoindra ensuite le Musée d'Art Moderne de New York où elle séjournera 42 ans, le temps que l'Espagne retrouve un régime démocratique. Et Alain Serres porte sur ces événements un regard citoyen, ne se limitant ni à l'Histoire, ni à l'histoire de l'art, mais nous montrant l'artiste en résonance avec les événements, dont il est à la fois le témoin et le héraut. Cet album s'appuie sur des documents et photos d'époque – entre autres celles de Dora Maar prises pendant l'élaboration de la toile – mais aussi sur les croquis et différentes étapes de Guernica pour nous en montrer tout le sens et toute la force."
38. Nicolas de Staël : Le vertige et la foi
Stéphane Lambert
3.31★ (38)

Suggestion d'Alzie [**voir sa critique]
39. Mark Rothko, rêver de ne pas être
Stéphane Lambert
3.68★ (34)

Contribution d'Alzie [**voir sa critique]
40. La visite au musée
Henri Lewi
4.67★ (17)

"Le temps d'une visite au musée, rêvant devant les toiles de Rembrandt, Botticelli ou Delacroix, Henri Lewi se demande s'il est nécessaire d'être docte pour aller à la rencontre d'un tableau, ou s'il n'existe pas au contraire un charme et un bienfait du non-savoir... Le visiteur est bien conscient que le commentaire même savant des oeuvres change au fil du temps, que le regard le plus juste, à toute époque, est le plus personnel. A travers ce voyage parcourant le temps et les formes, il se confirme que la beauté trouve son origine dans notre propre désir, un désir d'éblouissement. Proust pensait que la vraie vie se situait dans la littérature : le surcroît d'existence vient ici se loger dans le Marot peint par Corneille de Lyon ou encore sur la pulpe des fruits rêvés par Chardin, et non dans la voix du conférencier qui commente les oeuvres. Au gré d'une érudition fluide et malicieuse, l'auteur nous invite à l'abandon et au coup d'oeil impertinent. Les réflexions de son visiteur ne cherchent pas forcément une cohérence, ni une vérité permanente ; le Louvre lui-même est changeant, vivant, paradoxal. Dans cet espace de la froide raison et de l'ordre social, le chef-d'oeuvre se dérobe à la mort ainsi qu'aux explications. Echappant à l'histoire et peut-être même à l'intention de son créateur, le tableau nous somme de deviner en lui l'ineffable et la grâce, ce qui - le visiteur honnête en conviendra - se passe de tout commentaire."
42. Vivant Denon ou l'Âme du Louvre
Jean Marchioni
3.33★ (12)

"La singularité de Vivant Denon (1747-1825) est d'être pluriel en toute chose. Multiples talents, métiers divers, incessants voyages ont façonné non pas une vie mais des vies . Aussi, les biographies qui lui ont été consacrées n'ont pas manqué jusqu'aux années 1990. Or, depuis, deux sources archivistiques majeures ont paru et éclairent de façon nouvelle la vie de Denon : les Lettres à Bettine (Actes Sud, 1999) dévoilent le secret bien gardé d'un amour durablement partagé, et pénètrent la psychologie de l'homme ; sa Correspondance administrative permet de suivre au jour le jour le labeur prodigieux du protecteur des arts sous le règne de Napoléon ler. Bâti sur le dépouillement systématique de ces lettres, cet essai se veut comme une interview de Denon. L'ensemble permet d'offrir un portrait tout à fait inédit de l'homme et de son activité créatrice. Mystérieux, insaisissable, déconcertant, surprenant, secret, cet homme pétri de l'humanisme encyclopédique du XVIIIe siècle a fait de sa vie une aventure prodigieuse guidée par le génie et le talent. De l'atelier de gravure au feu du combat, de Paris à Louxor et aux capitales européennes, il a tout connu des hommes comme des événements de son époque. A la nation a été dévolu son véritable héritage moral et artistique. Sans lui, nous n'aurions ni le Louvre actuel, ni la primeur de la recherche égyptologique, ni la colonne Vendôme, et le musée de Versailles n'abriterait pas l'iconographie picturale du Premier Empire dont il avait su inspirer les commandes."
44. Aristide Caillaud l'enchanteur, 1902-1990
Jacques Lacarrière
4.00★ (1)

Belle suggestion d'aleatoire- ce 1er décembre 2017----""Aristide Caillaud, natif des Deux-Sèvres, passa son enfance, son adolescence et les trente dernières années de sa vie en Poitou. De là son attachement à ce pays de bocage, d’eau, de forêt mais aussi de légende, de mythes, de religion et d’art et leur présence, leur prégnance dans son œuvre. Ami de Dubuffet et de Chaissac, son voisin vendéen, Caillaud participa en 1949 à la première manifestation de 1’art brut. Cependant, son œuvre ne peut ni être identifiée à ce mouvement essentiel, ni être limitée au qualificatif de naïve. Elle est celle d’un poète de l’image, inventeur de formes et de structures très élaborées, œuvre unique, original et originel plain-chant où les quatre règnes de la vie se confrontent et se conjuguent. Grâce aux textes de Jacques Lacarrière, cet ouvrage richement illustré permettra au lecteur de découvrir l’univers fascinant de ce peintre inclassable." [ SOMOGY]"
45. Le Musée imaginaire
André Malraux
3.74★ (163)

Suggestion d'aleatoire
46. L'image survivante
Georges Didi-Huberman
4.38★ (39)

Suggestion d'aleatoire
47. Essais sur la peinture - Salons de 1759 - 1761 - 1763
Denis Diderot
3.86★ (42)

Proposition d'aleatoire--------"Ce volume réunit les textes de Diderot, les premiers Salons et les Essais sur la peinture, qui contiennent l'essentiel de ses idées sur l'art de 1759 à 1765. Diderot, dans ses écrits, tâche de ramener les artistes à une observation plus sincère de la nature. Il n'envisage pas l'oeuvre d'art sous le seul angle des qualités formelles, mais s'attache aussi à la décrire dans ses rapports ambigus, souvent déterminants, avec la société et les institutions politiques. "Métier d'écrivain, métier de peintre, le texte de Diderot va de l'un à l'autre. Il ne lui suffit pas de regarder, de décrire, de penser, de juger, il va expérimenter la peinture par l'écriture dans sa capacité à rendre le visible... Il fait entrer l'écriture dans le tableau, et pas par la petite porte." Le Monde"
48. Le Musée imaginaire de Marcel Proust : Tous les tableaux de A la recherche du Temps Perdu
Eric Karpeles
4.30★ (54)

"A la recherche du temps perdu est l'un des romans les plus profondément visuels de la littérature occidentale. I.c texte de Marcel Proust abonde en références picturales : le personnage d'Elstir est directement inspiré des peintres James Whistler et Paul Helleu ; l'apparence de Bloch enfant a de nombreux points communs avec le portrait du sultan Mehmet II par Gentile Bellini ; Odette de Crécy frappe Swann par sa ressemblance avec une figure peinte à fresque par Botticelli. D'un personnage secondaire, une certaine Mme Blatin, Proust va même jusqu'à écrire que " c'est exactement le portrait de Savonarole par Fra Bartolomeo ". De même que le jeune narrateur, à bord d'un train le menant à Balbec, ne cesse de "courir d'une fenêtre à l'autre (...) pour rentoiler les fragments (de son) beau matin écarlate et versatile et en avoir une vue totale et un tableau continu ", l'auteur du présent ouvrage tente de réunir dans un même volume les tableaux fugitivement évoqués et imbriqués dans la trame de ce roman émouvant, afin d'offrir pour la première fois au lecteur " une vue totale et un tableau continu ". Toutes les ?uvres du roman, qu'elles soient nommément citées ou simplement évoquées par Proust, sont ici reproduites avec, en vis-à-vis, le passage de La Recherche dans lequel elles sont mentionnées. Anges de Botticelli, courtisanes de Manet, guerriers de Mantegna et saints de Carpaccio se mêlent ainsi aux nymphéas de Monet et aux gravures de Rome par Piranèse...."
49. La sainte réalité
Marc Pautrel
3.75★ (17)

ajout le 15 août 2018-- Lecture très intéressante du moment...Hommage passionné de Marc Pautrel au peintre, Chardin !
50. Le diable et le condottiere
Jean-Olivier Tedesco
Ajout le 15 août 2018..."Voici l'histoire très picaresque du voyage entrepris par Brunelleschi et Donatello au printemps 1401 pour aller de Florence à Rome. Les deux artistes ont décidé de quitter leur cité natale - où leur génie n'est pas reconnu -, pour découvrir une nouvelle forme d'esthétique dont ils ne savent pas encore que ce sera l'esthétique de la Renaissance. En chemin, ils rencontrent des démons, des moines, des brigands, des chimères..., chacune de ces créatures illustrant un aspect ténébreux du Moyen Age dont ils veulent, confusément, prendre congé... Ils rencontrent surtout le Diable qui, sous des formes diverses, vient les tenter. Car le Diable, lui, sait que Brunelleschi et Donatello vont "inventer" la Renaissance, et cela lui déplaît. Car, avec la Renaissance, adviendront les découvertes et la pensée scientifique qui, à terme, ruineront l'enfer... Bientôt, nos héros arrivent donc à Rome : on est passé du Moyen Age à la Renaissance, des Ténèbres aux Lumières, de l'initiatique au baroque, de la drôlerie au flamboyant."
51. Histoires d'images
Robert Walser
3.17★ (16)

Ajout le 18 octobre 2019--"Saveurs des tableaux galants de Fragonard, bruissements de vie au détour d'un album d'Anker, conversation avec l'Olympia de Manet ou coup d'oeil désopilant sur les miniatures de Daumier : à travers ces vingt et un textes et les oeuvres d'art qui leur correspondent, Robert Walser nous fait découvrir sa galerie intérieure empreinte d?une sensibilité perçante, virtuose et délicieusement espiègle. Traduit de l'allemand par Marion Graf Le premier interlocuteur de Robert Walser fut un peintre, Karl Walser, son frère aîné. Même dans les années 1920 à 1933, lorsque cessent leur complicité et leur collaboration, le dialogue avec la peinture reste pour l'écrivain une source d'inspiration essentielle. En témoignent les textes présentés dans ce volume. L'exactitude de la description importe moins, ici, que l'aventure d'une transposition: les tableaux, ou parfois leur reflet dans la mémoire, libèrent l'imaginaire, la réflexion et le style. Pensant à Fragonard ou à Delacroix, à Bruegel ou à Anker, à Daumier, à Renoir ou à Beardsley, Walser entraîne le lecteur dans un jeu qui allie de façon inimitable l'insolence et l'admiration. M.G."
52. Nuit espagnole
Adel Abdessemed
4.38★ (72)

Ajout le 18 octobre 2019--"Adel Abdessemed, l'un des plus audacieux artistes d'aujourd'hui, connu dans le monde entier pour sa liberté irréductible exercée contre tous les pouvoirs, reçoit une mystérieuse invitation à passer une nuit dans le musée Picasso, au coeur de l'exposition "Guernica" . Mais la toile mythique y sera absente. Peinte au lendemain des bombardements fascistes, qui le 26 avril 1937 ont réduit en cendres la ville basque, elle ne peut plus quitter l'Espagne. Il sera accompagné d'un écrivain qui admire son travail, et a reçu la même invitation, sans plus d'explication. Il sera le "scribe" de l'artiste. Le temps d'une nuit intense, sillonnée par les éclairs lancés par les oeuvres d'art, les confessions de l'artiste sur son travail et l'Algérie, et ses dessins au charbon, ils vont traverser le musée comme deux Orphée qui ne peuvent pas se retourner. Dans ce pas de deux sensuel et électrique, on ne sait plus qui manipule qui."
53. Le temps des Bohèmes
Dan Franck
4.19★ (106)

Ce 19 octobre 2019- suggestion de jvermeer---"Le temps des Bohèmes est le roman vrai des aventuriers de l?art moderne, quand Paris était la capitale du monde. Ils étaient peintres, poètes, écrivains, sculpteurs, musiciens. Leurs vies furent flamboyantes comme leurs ?uvres. Et leurs ?uvres, belles comme la vie. Ils demeurent à jamais les personnages de leurs propres légendes. Première saison : Bohèmes. Sur les trottoirs de Montmartre et de Montparnasse, entre le Bateau-Lavoir et la Closerie des Lilas, allaient les sublimes trublions : Jarry, son hibou et ses revolvers, Picasso sympathisant anarchiste, Apollinaire l'érotomane, Max Jacob et ses hommes, Modigliani et ses femmes, Aragon le flambeur, Soutine le solitaire, Man Ray, Braque, Matisse, Breton et les autres... Ils venaient de tous les pays. Fauves, cubistes, surréalistes, fêtards, amoureux - libres.(...) "
54. Peints à leur tour
Thadée Natanson
5.00★ (2)

Suggestion de jvermeer***voir sa chronique "Thadée Natanson, âgé, écrit en 1948 cette merveilleuse et savoureuse galerie de portraits d'artistes, peintres pour la plupart. Journaliste, critique d'art et fondateur de la Revue Blanche, Thadée fut l'un des maris de la fameuse Mitsia, la "Reine de Paris". Le couple recevait dans leur propriété les personnages du monde littéraire et artistique : Vuillard, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Vallotton, Mirbeau, Proust, Renard, Mallarmé, etc. Du beau monde ! Ce livre exceptionnel dépeint sur un ton humoristique et tendre tous les grands noms de la peinture de la fin du 19e et début 20e que Thadée Natanson avait tous connus. La richesse des descriptions et le style brillant de l'écrivain font de cet ouvrage ancien une référence que je ne me lasse pas de lire et relire. La citation que j'ai mise, un portrait de Toulouse-Lautrec, et j'en mettrai d'autres car c'est un régal, fait que j'emporterais volontiers cet ouvrage sur île déserte. Lien : HTTP://WWW.HTTPSILARTETAITCO.. "
55. La toile du paradis
Maha Harada
3.92★ (110)

Ajout le 19 octobre 2019*** voir ma chronique " extrait ----Un grand coup de coeur...lu en 2 jours....Je ne rentrerai pas dans les détails de l'histoire, pour garder tout le suspens de cette narration-enquête....qui ne manque pas de rebondissements et de surprises !... Dans les grandes lignes : ...un vieux collectionneur mystérieux, et fort riche, va faire appel à deux spécialistes du peintre Henri Rousseau, pour authentifier une de ses dernières oeuvres, "Le Rêve"... -" le Rêve, 1910. L'ultime chef-d'oeuvre d'Henri Rousseau. Lorsqu'il réalisa cette toile majeure, le peintre était âgé de soixante-cinq ans. Il ne s'était réellement mis à peindre qu'une fois la quarantaine franchie, après avoir longtemps travaillé à la perception des taxes pour l'Octroi de Paris. Un artiste infortuné, à peine reconnu de son vivant, moqué pour la puérilité de ses tableaux. Celui que le monde entier allait aimer et révérer comme "l'ancêtre de l'art naïf" devait se consacrer à cette toile jusqu'à l'aune de sa mort." (p. 39)"
57. Trois jours dans la vie de Paul Cézanne
Mika Biermann
3.34★ (138)

Ajout le 3 mai 2020***Voir ma chronique : https://www.babelio.com/livres/Biermann-Trois-jours-dans-la-vie-de-Paul-Cezanne/1195607/critiques/2171771
58. Guerre et Térébenthine
Stefan Hertmans
3.91★ (273)

Ajout le 3 mai 2020--"Quand Stefan Hertmans entreprend la lecture des centaines de pages de notes laissées par son grand-père, il comprend que cette vie-là vaut la peine d?être racontée. Une enfance très pauvre à Gand, le rêve de devenir peintre, puis l?horreur de la Grande Guerre dans les tranchées de Flandre sont les étapes d?une existence emblématique de tout un siècle. Mais l?histoire de cet homme nommé Urbain Martien ne se réduit pas à ce traumatisme et, grâce à son talent de conteur, Hertmans nous fait ressentir à quel point la peinture mais également un amour trop tôt perdu auront marqué l?existence de son grand-père "
59. Des opéras de lumière
Jean-Noël Blanc
4.25★ (10)

Ajout le 3 mai 2020-***voir ma chronique : https://www.babelio.com/livres/Blanc-Des-operas-de-lumiere/1166821/critiques/2029281
60. L'école du ciel
Elisabeth Barillé
3.30★ (34)

Ajout le 14 juillet 2020 ***voir ma chronique de cette lecture qui m'a enthousiasmée https://www.babelio.com/livres/Barille-Lecole-du-ciel/1204978
61. Conter la peinture : Si les oeuvres parlaient
Alain Yvars
4.69★ (35)

Ajout le 14 juillet 2020
62. Ce qui n'a pas de prix
Annie Le Brun
4.17★ (70)

Ce 14 juillet 2020, proposition de steka. MERCI !
63. Malakoff
Gregory Buchert
4.00★ (24)

Suggestion prometteuse d'aleatoire...avec ce premier roman , où l'auteur met à l'honneur , l'artiste, Sam Sazfran dans cette narration... ! Merci
64. Journal : 1822-1863
Eugène Delacroix
4.43★ (52)

Ajout le 22 décembre 2020
65. Dernière lettre à Théo
Metin Arditi
3.93★ (33)

Ajout le 20 août 2021, grâce à la chronique de LydiaB. Merci à cette dernière ! "Metin Arditi, que je découvre, imagine la dernière correspondance de Vincent van Gogh à son frère Théo. En peu de pages (une quarantaine), on perçoit déjà le personnage, confus, déchiré mais dont le talent artistique prend le pas. Toutes ces pages évoquent les couleurs, celles pour lesquelles le peintre vivait. On imagine également sa souffrance. Certes, nous savons qu'il avait des accès de folie mais il regrettait également le manque de considération de sa famille, et notamment de son père, envers lui. Je trouve que Metin Arditi est très fort dans son genre. Concentrer autant d'idées, de ressentis, de sentiments, en si peu de pages, c'est de l'art ! Au même titre que le peintre doit tout nous faire comprendre en un coup d'oeil sur sa toile, l'auteur a réussi avec brio cet exercice." [LydiaB ]
66. Maîtres anciens
Thomas Bernhard
4.15★ (331)

Proposition intéressante de jamik...
67. Le Chef-d'oeuvre inconnu
Honoré de Balzac
3.65★ (3204)

Suggestion de jamik...
68. Récits avec figures
Antonio Tabucchi
3.25★ (15)

Ajout le 17 septembre 2021--"Que ressent-on devant une oeuvre d'art ? La partition que joue Antonio Tabucchi dans ses Récits avec figures nous fait voyager à travers ses textes inspirés, de façon apparente ou non, par des peintures, des dessins et des photographies. Entre jour et nuit, pluie, soleil et songes, ce recueil explore et célèbre le lien de toujours entre l'art et la littérature. L'auteur nous emmène à Lisbonne, en Toscane, auprès de Pessoa ou au coeur de l'oeuvre de Robert Louis Stevenson, par le biais de nouvelles, de courts textes analytiques ou de récits à la frontière entre la rêverie et l'autobiographie."
69. Les bourgeois de Calais
Michel Bernard
4.17★ (205)

Ajout le 17 septembre 2021--"Le monument des Bourgeois de Calais – hommage à l’héroïsme de six riches habitants qui se livrèrent au roi d’Angleterre à l’issue d’un long siège, au début de la guerre de Cent Ans, pour que soient épargnés leurs concitoyens – exerce une fascination universelle. De cette bouleversante chorégraphie de bronze, il existe douze exemplaires dans le monde : à Calais, Paris, Copenhague, Mariemont en Belgique, Londres, Philadelphie, Bâle, Washington, Tokyo, Pasadena, New York et Séoul. Ils n’y seraient pas si un homme, Omer Dewavrin, notaire, maire de Calais en 1884, n’avait décidé de confier à un sculpteur alors inconnu la réalisation du monument pour la ville portuaire et industrielle en pleine expansion. L’œuvre, dont l’installation était prévue lors du centenaire de la Révolution française, ne fut inaugurée que dix ans après la commande, en 1895. Les Bourgeois de Calais est le roman de la création de ce groupe statuaire, où un bourgeois du XIXe siècle finissant mena à son terme, avec le soutien de sa femme, un projet allant contre le goût académique, contre ses propres habitudes et celles de son milieu, en dépit des controverses historiques et des luttes politiques entre radicaux et conservateurs, malgré une crise financière et une épidémie de choléra. Roman, aussi, de l’amitié entre deux hommes – un sculpteur à la poursuite de l’inconnu et un bourgeois de son époque ..."
70. La petite libraire de la rue Bonaparte
Françoise Pitt-Rivers
4.17★ (23)

Ajout le 29 octobre 2021-- Voir ma chronique de ce jour... Lorsque , entre autres sujets de ce texte, Pierre-Henri Roché, auteur de "Jules et Jim" parle d'art et se révèle un collectionneur acharné ! "Le destin d'une femme, amie des arts, pionnière d'un féminisme qui bouscule les conventions de son époque. Au lendemain de la guerre de 1914, Yvonne Vierne, jeune femme intrépide, crée à Paris La Porte étroite, une petite librairie située au 10 rue Bonaparte, spécialisée dans la bibliophilie, l'art et la poésie. Elle y fait la rencontre de Henri-Pierre Roché, le futur auteur de Jules et Jim, grand ami des peintres et grand collectionneur, qui l'introduit dans un monde pour elle fascinant, celui de la modernité littéraire et artistique parisienne."
71. Le regard de la mémoire
Jean Hugo
3.83★ (17)

Ajout le 27 novembre 2021
72. Murmures pour Jean Hugo
Marie Rouanet
3.50★ (7)

Ajout le 27 novembre 2021- Découverte et lecture du moment...empruntée à ma bibliothèque !
73. Manifeste incertain, tome 6
Frédéric Pajak
4.17★ (17)

Ajout le 19 mars 2022
74. Manifeste incertain, tome 4
Frédéric Pajak
3.65★ (21)

Ajout le 19 mars 2022
75. Manifeste incertain, tome 7
Frédéric Pajak
4.03★ (36)

Ajout le 19 mars 2022 "Nous partons virtuellement pour le Massachusetts et voyageons réellement en Russie – à Saint-Pétersbourg, à Moscou, à Kazan, à Samara, à Koktebel, à Yalta. Ce septième volume est consacré à deux poétesses majeures : une Américaine du XIXe siècle et une Russe de la première partie du XXe siècle. Emily Dickinson et Marina Tsvetaieva n’ont apparemment pas grand-chose en commun. La première reste recluse chez elle, à Amherst, dans la vallée du Connecticut, tandis que la seconde, née à Moscou, étudie à Nervi, Lausanne et Paris ; contemporaine de la révolution d’Octobre, elle séjourne à plusieurs reprises en Crimée, avant de s’exiler en 1922 à Berlin, puis en Tchécoslovaquie et en banlieue parisienne. En 1939, elle retourne en Union soviétique où elle se suicide deux ans plus tard. À travers les vies héroïques de ces deux femmes, le livre évoque deux aventures littéraires qui ont survécu à l’indifférence, à l’hostilité, voire à la censure. Femmes, elles ont refusé de se plier aux convenances et aux procédés du genre poétique, faisant preuve d’une inspiration existentielle à la fois féminine et universelle. Formellement, rythmiquement, métaphoriquement, elles ont bousculé l’ordre littéraire pour imposer un art poétique nouveau. Ni Dickinson ni Tsvetaieva n’ont douté de leur postérité, convaincues que leur œuvre, surgie du plus profond de leur être, entrerait un jour dans la grande histoire de la poésie moderne."
76. Aragon et l'art moderne
Christiane Moutel
4.25★ (2)

Ajout le 21 septembre 2022
77. Bric à Brac Hopperien
Thomas Vinau
4.25★ (41)

Ajout le 8 décembre 2023---- ""À neuf ans, Ed s'est perdu en plein centre de Nyack. Il n'avait jamais pensé qu'il pourrait y avoir d'autres rues et d'autres maisons autour de sa rue et de sa maison... Lorsqu'il est arrivé à New York, Ed a commencé à se perdre mais cette fois avec un certain plaisir et sans aucune peur. Dans les dernières années de sa vie, il inscrivait parfois au dos de ses peintures la phrase suivante : "Il est préconisé de se perdre dans une ville inconnue pour comprendre ce tableau"" Portrait interne du peintre Edward Hopper réalisé à partir de listes, de notes et de chutes autobiographiques par Thomas Vinau, l'auteur de "Nos cheveux blanchiront avec nos yeux" (Alma, 2011) et "Ici ça va" (Alma 2012)
78. La femme qui pleure
Zoé Valdés
2.80★ (95)

Ajout le 25 janvier 2024----***Lecture en cours ------- "« Peut-être voulait-elle sous le poids des souvenirs et de la solitude s'éloigner des anciennes extravagances parisiennes. Effacer par un voyage toute une vie. »Photographe et peintre surréaliste au style insolite et dérangeant, Dora Maar va croiser la route de Pablo Picasso. À ses côtés, elle va incarner la Femme qui pleure ; ce célèbre portrait qui témoigne de sa déconstruction dans l'ombre du génie auquel elle avait voué sa vie. Amante, muse et victime de l'artiste, Dora Maar, quelques années après sa rupture avec Picasso, décide de passer quelques jours à Venise. Dans le dédale des rues de la cité des Doges, Dora, muse abandonnée, artiste inaccomplie, retrouvera-t-elle le chemin de sa vie de femme ? À l'issue de cet ultime voyage, elle se retirera du monde pour vivre mystique et recluse dans son appartement parisien. Le temps d'une escapade vénitienne, Zoé Valdés se glisse dans l'âme tourmentée de Dora Maar, cette femme capable de tout par amour, et nous livre un roman ardent et subtil sur la passion amoureuse sans limite."
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