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" Les Malades de la Vie..."
Liste créée par fanfanouche24 le 30/01/2018
18 livres.

La découverte toute récente d'une auteure québécoise, et de son roman " Ceux qui restent" (parlant d'un suicide d'un proche...) m'a fait réfléchir au différentes lectures faites sur ce sujet difficile...

*** 30 janvier 2018



1. Ceux qui restent
Marie Laberge
3.74★ (557)

"En avril 2000, Sylvain Côté s'enlève la vie, sans donner d'explications. Ce garçon disparaît et nul ne comprend. Sa femme Mélanie s'accroche férocement à leur fils Stéphane ; son père Vincent est parti se reconstruire près des arbres muets ; sa nièce Muguette a laissé échapper le peu de vie qui lui restait. Seule la si remuante et désirable barmaid Charlène, sa maîtresse, continue de lui parler de sexe et d'amour depuis son comptoir. Ce n'est pas tant l'intrigue qui fait la puissance hypnotique du roman de Marie Laberge que ses personnages, qui parlent, se déchirent, s'esquivent et luttent dans une langue chahutée, turbulente, qui charrie les émotions et les larmes, atteignant le lecteur au c?ur. "
2. Petits suicides entre amis
Arto Paasilinna
3.51★ (3357)

"" SONGEZ-VOUS AU SUICIDE ? Pas de panique, vous n'êtes pas seul. Nous sommes plusieurs à partager les mêmes idées, et même un début d'expérience. Ecrivez-nous en exposant brièvement votre situation, peut-être pourrons-nous vous aider. Joignez vos nom et adresse, nous vous contacterons. Toutes les informations recueillies seront considérées comme strictement confidentielles et ne seront communiquées à aucun tiers. Pas sérieux s'abstenir. Veuillez adresser vos réponses Poste restante, Bureau central de Helsinki, nom de code " Essayons ensemble ". " Deux suicidaires se retrouvent fortuitement dans une vieille grange où ils souhaitaient partir tranquilles. Entravés dans leurs funestes projets, ils se mettent en tête de rassembler d'autres désespérés pour monter une association. Commence alors, à bord d'un car de tourisme flambant neuf, un périple loufoque mené à un train d'enfer, des falaises de l'océan Arctique jusqu'au cap Saint-Vincent au Portugal pour un saut de l'ange final. Un récit désopilant doublé d'une réflexion mordante sur le suicide. "
3. Point de rupture (Moins une)
Annie Talbot
4.00★ (13)

"La vie de trois adolescentes bascule brutalement lorsqu'ils doivent faire face à la disparition d'une amie dont ils portent, à des degrés divers, la responsabilité. Ils doivent dès lors jongler avec une équation complexe : la soustraction d'une vie, la multiplication des remords, l'addition des responsabilités d'adultes, la division de leur amitié."
5. Parfum de glace
Yôko Ogawa
3.74★ (694)

"Il y a quelque chose dans le suicide de l'être aimé qu'on ne parvient jamais à accepter. C'est le cas de Ryoko, lancée irrésistiblement dans une espèce de quête, gouvernée par la volonté de comprendre pourquoi Hiroyuki, parfumeur de métier, à mis fin à ses jours en buvant de l'éthanol anhydre. Et de partir alors pour la narratrice sur les traces d'un homme étrange et secret. Un voyage dans le temps, qui passe par Prague, par la recomposition des pièces d'un puzzle éclaté, familial, social. Avec une écriture clinique, presque distanciée, Yôko Ogawa parvient justement à rendre compte de cette quête, des premiers moments passés à la morgue aux souvenirs pêle-mêle, d'un sentiment d'échec aux côtés irrémédiables des choses, d'une conscience rongée par les tourments, jusqu'à l'incapacité à se survivre. Tout ce qu'il y a d'universel dans le ratage, dans un suicide, qui glace et qui demeure ici remarquablement tendu et déployé. -"-Céline Darner
6. Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps
Jean Teulé
3.58★ (129)

"Une épouse et son mari voulaient une jolie petite fille à cajoler, ils ont eu un garçon tout vilain et cassé. L'enfant a grandi, cabossé, pour devenir Charlie Schlingo, improbable auteur de bandes dessinées décérébrées, de blagues foireuses et de chansons branques, mort à 49 ans en 2005. Florence Cestac et Jean Teulé, qui l'ont bien connu, ont décidé de réaliser sa bio : le portrait d'un poète déglingué, une vie incroyable entre tragédie et farce énorme, et surtout un époustouflant destin d'homme."
7. Ma vie ne sait pas nager
Elaine Turgeon
3.87★ (203)

"Extrait du texte d'une chanson, le titre de ce roman évoque à lui seul la gravité du sujet et résume le naufrage de cette famille marquée par une dépression héréditaire et détruite par le suicide d'une adolescente. Sans porter de jugement, l'auteur laisse son personnage raconter comment ce deuil fait s'enfoncer chacun des membres d'une famille dans une douleur abyssale et solitaire. Heureusement, l'espoir atténue la noirceur de ce roman poignant et empreint de délicatesse. Il ressort que les mots écrits ou dits sont importants car ils permettent le partage indispensable des émotions et des évènements présents ou passés. De plus, la vie, porte en elle-même les germes du réconfort et du soutien. Bien qu'ouvrant une porte sur l'espoir et le désir de vivre, l'intensité de cet ouvrage ne permet pas de le recommander sans réserve à tous les adolescents."
8. Tout ce qu'on ne s'est jamais dit
Celeste Ng
3.82★ (1746)

"Lydia Lee, seize ans, est morte. Mais sa famille l'ignore encore? Élève modèle, ses parents ont placé en elle tous leurs espoirs. Sa mère, Marylin, femme au foyer, rêve que sa fille fasse les études de médecine qu'elle n'a pas pu accomplir. Son père, James, professeur d'université d'origine chinoise, a tant souffert de sa différence qu'il a hâte de la retrouver parfaitement intégrée sur le campus. Mais le corps de Lydia gît au fond d'un lac. Accident, meurtre ou suicide ? Lorsque l'adolescente est retrouvée, la famille Lee, en apparence si soudée, va devoir affronter ses secrets les mieux gardés."
9. Le ciel est immense
Marie-Sabine Roger
3.14★ (120)

"- Tu veux voir ma cabane ? - Hein ? - Je me suis fait une cabane. Tu veux la voir ? J'allais dire : " Non, pas le temps, tu m'excuseras, j'aurais bien voulu tu sais, mais... " Je n'ai pas osé refuser. Il me regardait à présent. Il ne posait pas seulement les yeux sur moi : il me regardait. Il y avait de l'espoir, dans ses yeux. Un espoir très grave, sensible. Comment aurais-je pu le décevoir ? D'ailleurs, je n'avais pas grand-chose au programme, aujourd'hui. A part mourir, peut-être ? "
10. Veronika décide de mourir
Paulo Coelho
3.66★ (5088)

"Une après-midi d'hiver, à sa fenêtre, une jeune femme observe la ville. Pour la première fois, son regard est serein. Veronika vient d'avaler quatre boîtes de somnifères. Elle ne veut plus subir l'insupportable monotonie des jours et l'angoisse des nuits. À l'hôpital psychiatrique où elle se réveille, elle apprend que sa mort n'est retardée que d'une semaine. Durant ce sursis, elle fait la connaissance de Zedka, la rêveuse philosophe, de la douce Maria et de son syndrome de panique, et surtout d'Eduard, le schizophrène mélomane, qui écoute la jeune femme des nuits entières lorsqu'elle joue au piano. Peu à peu s'élève en Veronika le désir nouveau de se livrer, "à un homme, à la ville, à la vie". Paulo Coelho poursuit son pèlerinage auprès des lecteurs, leur apprenant à suivre leur légende personnelle, comme le préconisent les quatre ouvrages qui ont établi sa réputation de "sage des temps modernes" : L'Alchimiste, Sur le bord de la rivière Piedra, Le Pèlerin de Compostelle et le Manuel du guerrier de la lumière. --Laure Anciel "
12. Sweet home
Arnaud Cathrine
3.55★ (183)

"Trois étés où se joue le destin d'une famille. Trois étés à dix ans d'intervalle. Et la même plage, au bord de la Manche. Dans ce "doux foyer", Susan, la mère, veut mettre fin à ses jours. À son chevet : un mari abîmé par plusieurs années de désamour et son frère cadet, Remo, son double fantomatique. Mais surtout trois enfants - Lily, Vincent et Martin - qui vont tour à tour prendre la parole, tentant de démêler leur vérité parmi les silences pesants dont ils ont hérité. Avec "Sweet home", Arnaud Cathrine livre une saga intimiste, un tombeau lumineux pour une mère défunte, un exercice de deuil et d'émancipation. Le drame en sourdine qui anime cette fiction à trois voix permet à l'auteur de donner, en pleine maturité, toute la mesure de son écriture sensible et acérée."
13. Nuit de septembre
Angélique Villeneuve
4.13★ (119)

" « Une nuit, ton fils s’est tué dans sa chambre, au premier étage de votre maison. Au matin à huit heures, avec son père tu l’as trouvé. Depuis, à voix basse, tu lui parles. Tu lui demandes s’il se souvient. La mer étale à huit heures du soir, les talus hérissés d’iris, les pierres de la cour tièdes sous la peau du pied, les filles dont les yeux sourient, toutes les choses belles et la lande silencieuse. Tu espères tant qu’il est parti gonflé d’elles. Mais comme tu n’es pas sûre qu’en aide, en ailes, ces choses lui soient venues cette nuit-là, tu les lui donnes par la pensée, la respiration, le murmure. » Avec une sensibilité vibrante, lumineuse et poétique, Angélique Villeneuve dit l’après : comment exister sans celui dont on respecte silencieusement le choix d’être parti ? Quelle place trouver parmi les vivants et comment leur dire, à travers ce livre, toute la beauté du monde ?"
14. Dans tes pas
Guillaume de Fonclare
3.69★ (70)

"« Un matin, mon meilleur ami s'est donné la mort, sans s'expliquer ni s'être lamenté. Il a déposé ses deux filles devant l'école, il a rejoint l'immeuble du bureau où il travaillait, il a garé sa voiture, il est entré dans le hall, il a pris l'ascenseur jusqu'au cinquième, l'étage en travaux où il n'y avait personne, il a déposé sa veste sur le dossier d'une chaise, il a poussé une table sous une fenêtre qu'il a ouverte, il est monté sur la table et il a sauté, sans un cri. Et comme c'était un garçon solide, il n'est pas mort tout de suite, il nous a laissé croire quelques heures qu'il allait se remettre, et qu'il pourrait nous expliquer ce que nous avions raté. Mais non, il est mort et nous ne saurons pas d'où lui venait cette grande résolution à fuir. Moi, cela fait dix ans que je n'en finis plus de me déliter dans un corps rongé par une maladie dont on ne sait rien, ou si peu. Je perds la marche comme j'ai perdu tant d?autres choses : la finesse de préhension et la précision du geste, la possibilité de courir, la capacité à me mouvoir librement et sans contrainte. Pourquoi Serge a-t-il choisi de mourir ? Pourquoi ai-je choisi de vivre coûte que coûte ? » G. de F."
15. Les Exigences
Olivia Profizi
3.72★ (37)

"Rachel vient de porter atteinte à ses jours. Ainsi se retrouve-t-elle dans une clinique après avoir confié à sa mère les raisons de son geste. Une passion, un amour beaucoup trop grand pour un amant pervers, un homme à qui Rachel a tout offert jusqu’à sa capacité à supporter l’insupportable : le don d’elle-même à l’extrême. Brisée par la violence subie auprès de cet homme, Rachel se reconstruit dans un lieu protégé. Pendant quatre mois et au-delà de toutes attentes, elle prend des notes, décrit avec une implacable lucidité et un humour étonnant le cheminement de sa pensée, de sa volonté et de ses exigences. Car au fil des pages la jeune femme s’impose non pas en victime mais en individu responsable de ses actes et de sa chute, qui trouve en lui l’énergie de sa reconstruction. Au fil des jours l’écriture devient une raison d’être, la dépression s’éloigne, l’imaginaire peut reprendre sa place. Ce livre dit combien la violence peut être acceptée et non seulement subie. Il dit le mal fait aux femmes et le rôle du regard qui leur est porté dès l’enfance. Il dit la difficulté de lutter contre ces images d’ellesmêmes culpabilisantes et destructrices. Ce livre dit aussi et surtout la force de l’art face à la souffrance."
16. Suite à un accident grave de voyageur
Éric Fottorino
3.57★ (175)

"«En septembre 2012, à quelques jours de distance, trois personnes se sont jetées sur les voies du RER, derrière chez moi, dans les Yvelines. Un vieillard, une mère de famille, un homme qui n?a pu être identifié. À la violence de leur mort a répondu le silence. Il ne s'est rien passé. Nul n?a désigné la souffrance par son nom. Une voix neutre a seulement résonné dans les haut-parleurs de la gare : "Suite à un accident grave de voyageur?" Nos vies ont pris un peu de retard. À cause de trois détresses qui n?ont jamais existé.»
17. Le Pavillon des enfants fous
Valérie Valère
3.66★ (1845)

"A treize ans, Valérie Valère a été internée au pavillon des enfants fous d'un grand hôpital parisien. A quinze ans, elle écrit le récit de ce séjour. Son livre n'est pas seulement une vision du monde hospitalier, des traitements pour les malades mentaux, le cri pathétique d'une adolescente de treize ans qui, un jour, a refusé toute nourriture : elle prend conscience des raisons profondes qui l'ont amenée au comportement suicidaire qu'est l'anorexie."
18. Une bonne raison de se tuer
Philippe Besson
3.66★ (728)

"À Los Angeles, tandis que l'Amérique s'apprête à élire un nouveau président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable, et Samuel, dévasté par la mort de son fils, vacillent au bord du précipice, insensibles à l'effervescence de leur pays. Ils ne se connaissent pas. Leurs destins vont se croiser. Pourront-ils se sauver l'un l'autre ? L'action se déroule le 4 novembre 2008, date de l'élection de Barack Obama. A Los Angeles comme partout ailleurs, c'est une journée d'exaltation, d'espoir de renouveau et d'attente fiévreuse. Mais tandis que l'Amérique semble retenir son souffle, impatiente de connaître l'issue de ce jour historique, pour Laura et Samuel, cette journée sera la plus longue et la plus terrible de leur vie. Car aujourd'hui Samuel doit se rendre aux funérailles de Paul, son fils de dix-sept ans qui vient de se suicider. Laura, femme seule de quarante-cinq ans, serveuse dans une cafétéria, a décidé, quant à elle, de se donner la mort le soir venu. Pour chacun d'eux, l'enjeu sera le même : comment échapper au déroulement implacable de cette journée ? Samuel pourra-t-il surmonter son chagrin, ne serait-ce que le temps de la cérémonie ? A-t-il même le droit de survivre à l'absence de celui qui n'aurait jamais dû partir avant lui ? Et quel sens donner au geste de son fils...."
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