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Rails oubliés - Rails d'épouvantes
Liste créée par Alzie le 07/04/2018
67 livres. Thèmes et genres : gare , gares , rail , rails , trains

« Et le train éveilla des gares suisses de style gothique, dont les vitraux tremblèrent. Le Simplon, durant vingt-neuf minutes, donna l'audition d'une grande symphonie de fer, puis sur des chaussées, on passa la rizière du Piémont jusqu'à une station qui finissait sur rien, sur une grande citerne d'ombre, de silence, et ce fut Venise. » (Paul Morand, Ouvert la nuit, 1922.)

Quelques wagons à rattraper avant que tout ne déraille.

Livres restés à quai (en-dehors des nombreuses listes sur le thème).

- Gares ou voyages.

- Nostalgies, égarements ferroviaires.

- Patrimoine et Histoire.

- Mystère, épouvante. Anthologies diverses.

Mise à jour 22/09/2018.

(Autres listes :

Une gare, un train ; L'Orient-express :Trains de rêve ; Le Transsibérien ; Crimes à bord d'un train ou aux abords d'une gare ; Le train ; Romans de gare ; Littérature à petite et grande vapeur ; etc.)



1. Sur les rails
Anne Reverseau
4.00★ (10)

Le train est sans doute, après l'amour et la guerre, le thème favori de la littérature d'hier et d'aujourd'hui. Depuis le XIXe siècle, les auteurs n'ont cessé d'évoquer le voyage en train, les rencontres inattendues, les paysages, mais aussi l'agitation menaçante, les accidents et les terribles séparations. Entre le train que l'on attend, celui que l'on prend et celui que l'on rate, le chemin de fer est un véritable chemin de vie. Les textes et les images relatifs au monde du train appartiennent à notre mémoire collective. Sur les rails regroupe les plus célèbres pages des poètes du train (Verhaeren, Cendrars, Larbaud), des textes plus inattendus de romanciers français (Zola, Huysmans, Proust), des regards étrangers (Whitman, Marinetti, Svevo) et des voix contemporaines (Jacques Roubaud, Valérie Rouzeau, François Bon, Christine Jeanney). En faisant alterner textes anciens et réflexions récentes, témoignages, textes d'imagination et écritures plus expérimentales, accompagnés de gravures et photographies anciennes parfois surprenantes, cet ouvrage chante la richesse des images et des imaginaires du train. Au point de donner envie de passer sa vie dans les trains, propices au rêve et à la lecture.
2. Hergé, Tintin et les trains
Yves Crespel
3.75★ (24)

Si Hergé a offert à Tintin toutes sortes de moyens de transport, c'est souvent sur le quai d'une gare que commencent ses voyages. Le train et son univers foisonnant occupent dans son oeuvre une place de choix que cet album met en valeur. Ce nouvel ouvrage est co-édité par Moulinsart et Casterman, dans le cadre de nouveaux développements autour de l'oeuvre d'Hergé et à l'occasion aussi de l'ouverture, le 24 septembre, du Train World à Bruxelles.
3. A toute vapeur vers Samarcande suivi de Le chemin de fer transcaspien
Eugène-Melchior de Vogüé
4.00★ (8)

Traverser les steppes d'Asie centrale en chemin de fer, dormir sur une draisine en plein désert du Karakoum, profiter d'un changement de train pour se baigner dans l'Amou-Daria puis repartir à toute vapeur vers Samarcande, c'est le rêve que vécut en 1888 Eugène-Melchior de Vogüé, invité à l'inauguration de la gare de la cité de Tamerlan. Réflexion sur les merveilles, la violence et les conséquences de la modernité en Orient, témoignage sur une réalisation comparée au canal de Suez, son récit est aussi enchanteur et brillant qu'un conte des Mille et Une Nuits. Le texte d'un autre voyageur, Napoléon Ney, retrace l'incroyable histoire de la construction du chemin de fer transcaspien.
4. Contes ferroviaires ou le Traîne-savates
Sholem Aleikhem
4.00★ (18)

Le lieu de l'action? Un train dénommé le Traîne-savates. Les personnages? Ces Juifs d'Europe orientale contraints à la débrouillardise par des siècles de vilénies et de pogroms. Munis de cette seule arme, ils s'exercent à affronter les tracasseries quotidiennes et les embrouilles administratives, mais aussi, et surtout, à l'art de compliquer les choses... Dans le train, ils se racontent leurs histoires tragicomiques, font revivre le monde disparu du shtetl et soulignent avec humour l?absurdité de la vie
5. Ligne 1044
Christine Jeanney
Ligne 1044 est né d?un long voyage en train, un voyage banal à la destination sans importance, le genre de situation où s?installe une rêverie mouvante. Les pensées sont prises dans les ressacs du corps, soumises aux vibrations, à la vision rapide et répétée d?agglomérations, banlieues industrielles, zones non habitées ou d?autres, résidentielles, et la répétition des champs qui s?alignent au bord de l?horizon imperturbable. C?est à l?intérieur de ce sas, le train, que l?écriture de Ligne 1044 avance dans le mouvement contradictoire du trajet, à la fois mobile et statique. Ligne 1044 est double, puisqu?il existe sous deux formes. Elles seront présentées ici à la suite l?une de l?autre : La première forme est circulaire : j?ai déterminé arbitrairement des points d?écriture dans l?espace de la page. Ils m?ont permis de traduire le déplacement intime frotté à la présence de figures et de constructions visibles à l?extérieur un court instant. C?est dans cette perspective et ce positionnement que j?ai voulu écrire. La seconde forme est linéaire : elle quitte la mécanique de la spirale et avance, délestée de ses points d?ancrage, sans doute de façon plus rêveuse, suivant ce qui s?écrit en soi et hors de soi, sur une ligne horizontale finalement parallèle à celle de la voie ferrée. Il existe quelques différences minimes entre les deux versions, ce qui prouverait que forme et fond s?ajustent respectivement. Mais dans une forme comme dans l?autre, le point de départ et le point d?arrivée restent indéterminés ? c?est un peu notre lot à tous.
6. Contes du chemin de fer
Hamid Ismaïlov
3.50★ (44)

Contes du chemin de fer. La vie a bien changé à Guilas, paisible bourgade d'Ouzbékistan, depuis que le train s'y arrête : les tribus d'Asie centrale, les voyageurs de toutes origines, et bientôt les populations déportées par le régime communiste y côtoient les autochtones, forcés de s'habituer à leurs nouvelles conditions de vie. Pendant la Seconde guerre mondiale, période sur laquelle s'ouvre cette étonnante polyphonie, le coeur de la petite ville bat à l'auberge de la gare : les bras cassés qui sont restés à l'arrière - Oumareli l'Usurier, réformé pour avoir pris seize kilos pendant son séjour en prison, Tolib le Boucher, si maigre qu'on lui confie le ravitaillement du village, et Koutchar la Tchéka, le représentant de la police politique - y égrènent ragots et anecdotes. Exilés, adultères, orphelins, profiteurs, aventuriers et mendiants de tous poils défilent en une chronique débridée, véritable plongée ethnographique dans un microcosme où l'arrivée du train n'a pas été le seul traumatisme. Le matérialisme historique a en effet pulvérisé la vieille tradition soufie et les habitudes culturelles profondément ancrées d'un islam traditionnel : maintenant, il faut choisir entre bigamie et déportation, transformer les postes de fonctionnaires en charges héréditaires, bref, les petits arrangements avec le communisme sont la matrice de multiples histoires, tragiques ou grotesques, qui s'enchaînent comme autant de motifs dans le tapis. Car c'est bien le charme et la singularité de ce livre exubérant, construit à la manière des contes des Mille et une Nuits, que de faire émerger de la juxtaposition des histoires un univers singulier et d'inviter son lecteur à un éblouissant voyage au pays des contes et légendes d'une Asie centrale méconnue.
7. De Pontoise à Stamboul
Edmond About
3.00★ (5)

Le 4 octobre 1883, l'Orient-Express part de la gare de l'Est à 19 heures 30, emportant vers Constantinople ou, comme le dit Edmond About, Stamboul, des passagers invités. Parmi eux, quelques journalistes et un écrivain sont particulièrement chargés de faire la promotion de l'événement. Deux d'entre eux au moins reviendront du voyage « avec un livre sous le bras », comme l'écrit Octave Uzanne dans Le Livre. Une manière d'exprimer de la reconnaissance envers Georges Nagelmackers, fondateur de la Compagnie internationale des wagons-lits, et qui était du voyage. Edmond About, écrivain alors célèbre et sur le point d'être élu à l'Académie française, rédige De Pontoise à Stamboul, qui occupe à peu près la moitié d'un volume de 300 pages complété par des textes plus brefs. Henri Opper de Blowitz, qui est à Paris le correspondant du Times, fait mieux encore avec Une course à Constantinople, plus de 350 pages.
8. Petit éloge des gares
Pierre Lassus
3.50★ (4)

Qui n'a jamais ressenti la magie d'une gare ? Pour chacun, la vie des gares, ou du moins la vie d'une gare, est un lieu de sa propre histoire : on y a vécu des attentes, des séparations, des retrouvailles, des rencontres, des réconciliations... Lorsque Georges Perec écrit : « Peut- être le bonheur n'est-il que dans les gares ? », il exagère sans doute un peu. Mais il est sûr que la gare peut être considérée comme une métaphore de la vie elle-même : on y débarque un jour, on s'y agite, puis on la quitte pour un ailleurs. Il y a en France 3 029 gares. Construites lors du développement des chemins de fer sur des modèles standard, beaucoup d entre elles présentent un air de famille. Mais chacune a son histoire, particulière, discrète ou inscrite dans la grande Histoire, une histoire de guerre, de paix, de négociations, de départs et de retours. Pierre Lassus nous restitue ici cette âme des gares, et offre à chacun une chance de redécouvrir « sa » gare, de la regarder autrement, de l'« habiter », et de repartir pour un beau voyage dans son imagination et ses souvenirs.
9. La fabuleuse histoire des trains
Philip Steel
4.00★ (7)

Qui inventa la locomotive à vapeur ? Comment voyageait-on à bord de l'Orient-Express? Quel est le train le plus rapide du monde ? Attention au départ ! Des premières machines à vapeur jusqu'aux trains à grande vitesse, du métropolitain à l'Orient-Express, en passant par la construction des lignes transcontinentales, découvrez les grandes étapes de l'histoire du rail. À chaque page, un volet à soulever pour découvrir l'intérieur des voitures et des pages coulissantes à déployer pour voir les trains en entier : locomotive et wagons ensemble. Toute l'histoire du rail, en France et dans le monde, est traitée : les premières voies ferrées et machines à vapeur, le métropolitain, les grands réseaux à travers le monde, les trains de montagne, les trains de marchandises, les trains de luxe de l'entre deux guerres, les machines Diesel et électriques, les TGV et les gares.
10. Feuilles de rail : Les littératures du chemin de fer
Claude Leroy
3.00★ (1)

Ce livre explore la genèse d'une mythologie moderne. Apparu en Angleterre, le chemin de fer se développe en France dans les années 1830 et la littérature cherche à acclimater cet objet incongru, souvent par des périphrases et des métaphores mythologiques. En dépit d'accidents célèbres, il devient vite le symbole du progrès industriel. Bouleversant les conceptions du temps et de l'espace, il est mal accepté par les poètes parce qu'il attente à l'image de la nature et à la contemplation du monde. Dans les wagons, la promiscuité instaure un nouveau rapport à l'autre, surprenant ou troublant. À la fin du siècle, avec Zola, le rail devient partie prenante du paysage, mais il inquiète autant qu'il fascine. Au XXe siècle, le champ de ses représentations et de ses significations s'élargit. Après Proust, le roman moderne s'en empare ainsi que la poésie. Le cinéma exploite la vitesse que le train impose aux paysages et les ressources qu'offrent à l'intrigue des wagons en marche ou à l'arrêt. Après des débuts difficiles, l'imaginaire du chemin de fer s'est considérablement enrichi. En passe de devenir aujourd'hui un objet de nostalgie, il est cependant irrémédiablement marqué par l'Histoire comme l'a montré le mutisme des représentations fictives qui ont suivi les trains de la mort. Parce qu'elle suppose un renouvellement permanent de l'imaginaire du moderne, l'ère des " feuilles de rail " est-elle révolue ?
11. Les trains rêvent au fond des gares
Claudia Canu-Fautré
Egaré en gare [...], de poète en poète, (cette anthologie) prend le bon rail, parfois à quai, jamais bloquée, ni par les grèves ni par les travaux. La poésie va comme un train, droit au coeur, pour nous faire voyager à l'ailleurs de la vie. Avec tous les poètes que nous avons choisis, nous sommes partis en terre d'amour, toujours à l'heure, à la découverte de monts et vallées, de locomotives et wagons, de couchettes, compartiments et sièges, le coeur en poupe, un peu comme Arthur Rimbaud allant de Charleville à Paris, ou de Paris à Londres avec son ami Paul Verlaine. Chemin(s) de fer' ? le dirai chemin(s) de rève, sans grisaille, toujours au soleil, en bohémiens de l'écriture. Un seul sujet, partout : le poème du train, la vie-train, la poésie-train, le son-train, au tintement rythmé de l'émotion, avec une dose de mystère dans nos yeux. [...) Dans ces pages uniques, nous fonçons par campagnes et villes, nuit et jota-, sans arrêt, en retrouvant quelques bribes du sens de notre vie. Jacques Prévert a raison : Le temps nous est train. Giovanni Dotoli
12. Mes trains de nuit
Éric Faye
3.06★ (28)

Les trains de nuit ont offert à Eric Faye ses premières insomnies heureuses. New York, Prague, Samarkand, Sarajevo, Berlin, Pékin... autant de nuits blanches partagées avec le " petit peuple du couloir " : fumeurs, noctambules, bavards impénitents. Espace privilégié où le temps semble s'arrêter, le wagon-lit est un lieu de rêverie et de rencontres, le voyage en train un condensé de l'existence, avec ses séparations et son terminus. Au fil de ses souvenirs parfois incertains et romanesques, l'auteur nous entraîne dans son labyrinthe littéraire et insolite. A bord du transsibérien ou du Kafka express nous traversons des frontières aujourd'hui disparues, des empires rayés de la carte, des bouts du monde ignorés. Enfant, Eric Faye s'endormait en écoutant le chant des locomotives, ce qui lui permet d'affirmer aujourd'hui que certains trains de nuit pleurent. Héritier d'une histoire familiale dans laquelle les chemins de fer ont toute leur place, il nous offre cet éloge de la lenteur, de la contemplation et du nomadisme.
13. Court voyage sentimental
Italo Svevo
3.22★ (20)

Longue nouvelle, rédigée en 1925, alors qu'Italo Svevo commençait à rencontrer un succès très tardif, après la publication de La Conscience de Zeno. Comme la plupart de ses personnages, Monsieur Aghios est un avatar de Svevo. Homme respectable à tous points de vue, il prend congé de sa "vieille épouse", pour entreprendre un voyage en train de Milan à Trieste. Ce périple ferroviaire traversant l'Italie d'ouest en est prend des allures d'épopée burlesque, dans laquelle Monsieur Aghios serait une sorte de Don Quichotte qui aurait lu Freud. Il se laisse griser par un sentiment de liberté retrouvée qui lui permet d'échapper à la prison conjugale, à laquelle il retournera pourtant docilement à l'issue de cette escapade.
14. Paysage fer
François Bon
3.21★ (34)

Tout un hiver, chaque jeudi, le train Paris-Nancy. On suit la Marne, puis la Meuse et la Moselle. Vieilles usines défaites, gares désertes, cimetières au pied des immeubles.... Vient le temps des inondations, ensuite la neige. De semaine en semaine, l'éclairage diminue, les villes s'allument. La cimenterie, la boîte de nuit, c'est à Toul ou à Commercy ? A chaque trajet, de cette matière fascinante et profuse, on enrichit le détail par écrit, sans revenir sur l'état premier. Travail du regard sur ces apparitions répétées, fragmentaires, discontinues, afin d'inscrire la réalité dans un espace recréé jusqu'à ce que forme et construction l'emportent sur le chaos de la vision - beauté arrachée à un paysage dévasté pourtant tellement riche d'humanité.
15. Voyages en train
Delphine de Girardin
4.21★ (19)

Les textes présentés ici nous font voyager de la Russie à l'Inde, en passant par les plaines américaines ; des origines du chemin de fer, que relate Delphine de Girardin dans sa lettre sur l'inauguration du Paris-Saint-Germain, à un voyage mouvementé à travers l'Espagne dont Truman Capote raconta les péripéties dans le New Yorker. Lieu de rencontres et d'aventures, moyen de transport mythique, le chemin de fer a toujours enflammé l'imagination des écrivains. Poètes, dramaturges ou auteurs de romans policiers, ils sont nombreux à avoir investi le thème du train pour en faire le décor de leurs oeuvres. Le train, à l'origine invention formidable et effrayante de par sa vitesse, mais aussi symbole du progrès et emblème de la révolution industrielle, est aujourd'hui devenu un moyen de transport paisible offrant le loisir de regarder défiler le paysage, ou de se plonger dans un bon livre.
16. Mémoires de trains : La grande épopée du rail de 1827 à nos jours
Marc Combier
5.00★ (2)

Nostalgiques des escarbilles, des jets de piston et des coups de sifflet, des tortillards serpentant dans les campagnes, des salons de luxe et des voitures de troisième classe... découvrez dans cet ouvrage la grande épopée du rail !Mémoires de trains retrace l'histoire de ce monstre de métal, symbole du progrès, de 1827 à nos jours. Les rédacteurs de l'ouvrage, historiens et passionnés du chemin de fer, détaillent tous les moments-clés : les débuts, avec la construction de la première ligne, longue de 18 km, reliant Saint-Étienne au port d'Andrézieux sur la Loire ; la création de l'embarcadère de Saint-Germain, première gare parisienne et future gare Saint-Lazare ; mais aussi l'arrivée des locomotives " Pacific " et des " Mountain " pendant l'entre-deux guerres, la disparition du fameux Mistral et le nouveau record du monde de vitesse en avril 2007.Plus encore, ce livre nous immerge dans la vie quotidienne d'une corporation : des gueules noires aux conducteurs de TGV, les seigneurs du rail sont avant tout des hommes soudés. Figures du combat social pendant les grèves d'octobre 1910, d'août 1953 et de mai 1968, les cheminots sont aussi des patriotes : le mouvement Résistance Fer en lutte contre l'occupation nazie fait partie de notre histoire !Mémoires de trains est enfin une superbe invitation au voyage, revenant sur l'apparition du tourisme ferroviaire dans les années 1900. Cette révolution des transports permit aux usagers de toutes classes et de tous horizons de découvrir les paysages de France dans le confort feutré ou l'inconfort pittoresque des voitures, avec leurs innombrables arrêts dans les gares de nos campagnes.Cette approche impressionniste, faite de mots et d'images par centaines, nous invite à remonter le temps pour revivre la fabuleuse aventure du train !
17. La Douce
François Schuiten
3.72★ (179)

À cinquante ans passés, Léon Van Bel, machiniste-mécanicien proche de la retraite, s?accroche passionnément à son métier de cheminot, et à la machine qui l?incarne : la 12.004, somptueuse loco à vapeur de plus de vingt mètres de long, avec laquelle il a déjà fait quatre fois le tour de la terre et qu?il surnomme affectueusement « la Douce ». Mais au fond, il ne se fait guère d?illusions. Dans ce monde qui pourrait être le nôtre, les transports ferroviaires traditionnels seront très bientôt détrônés par le téléphérique, et Van Bel irrémédiablement mis au rancart, sacrifié comme sa machine aux exigences de la modernité. Pour protéger la loco du dépeçage, le vieux cheminot révolté tente, en vain, de voler la Douce. Persuadé néanmoins qu?elle a pu échapper aux ferrailleurs, et qu?il saura la retrouver, il embarque clandestinement à bord du téléphérique, en compagnie d?une jeune femme mutique dont il a déjà brièvement croisé la route, dans des circonstances dramatiques?
18. Les secrets des trains
Clive Lamming
Savez-vous pourquoi les trains roulent à gauche ? Comment, sous le second Empire, des ouvriers creusant un tunnel ferroviaire de 12 km entre la France et l'Italie ont pu, sans GPS ni carte, raccorder leurs deux galeries avec une précision de quelque 30 cm Ou encore comment un TGV peut rouler à plus de 300 km/h en utilisant une énergie vingt fois moindre que celle d'une voiture de course roulant a la même vitesse Avez-vous la moindre idée de la façon dont la vie a bord des trains s'organisait avant l'installation de toilettes? Le chemin de fer, que nous empruntons si souvent et qui a façonné notre environnement, garde pourtant son aura de mystère. Évoquant ce que Proust ou le cinéma doivent au train, perçant les secrets du mythique Orient-Express, brossant le tableau méconnu de la vie dans les gares aux débuts de l'aventure ferroviaire, se livrant a une dissection en bonne et due forme d'une locomotive a vapeur, Clive Lamming nous en livre les clefs... Grâce à lui, c'est sur tout un univers fascinant que le voile est levé. Attendez-vous i en apprendre beaucoup sur ce condense d'ingéniosité qui a révolutionné notre civilisation
19. La France des lignes oubliées : Ces 80 ans qui modifièrent le visage du train en France
Dominique Paris
5.00★ (9)

A son apogée, à la fin des années 20, le réseau ferré principal comptait plus de 42 000 kilomètres de lignes ouvertes au trafic voyageurs, c?est moins de 30 000 aujourd?hui. Ce formidable réseau, qui irriguait la France jusque dans ses coins les plus reculés, se réduit comme peau de chagrin à partir des années 1930 et plus encore trente ans plus tard, pendant la grande vague de fermetures. La priorité au développement de l?automobile sonne le glas des petites lignes sillonnées par les omnibus bicolores. Les gares ferment, les rails disparaissent sous une végétation sauvage, le terroir perd son train. Cet ouvrage raconte par le menu l?inexorable contraction du réseau ferré français avant la reprise en main partielle du trafic par les Régions. Des images, des cartes, des chiffres, des témoignages pour tout savoir sur ces lignes qui se sont endormies dans la douleur sur le sol français.
20. La France des gares perdues
Samuel Delziani
Chomérac, Canfranc, Ornano, La Beaume, Orsay... Autant de noms de gares rayés des cartes ferroviaires, disparus des billets de train et oubliés de la plupart des voyageurs. Aujourd'hui, le réseau ferré français compte 3029 gares en activité, mais il en a compté jusqu'à deux fois plus. Devant les effets conjugués du développement de la voiture individuelle et du transport aérien, le rail a réduit sa présence dans le territoire. De fermeture de ligne en abandon d'arrêts, le désert ferroviaire a gagné du terrain dans tout le pays. A la campagne, mais aussi en ville et dans les faubourgs, ces fermetures ont touché tous les Français, ruraux ou citadins. La mémoire de ces gares est relatée ici en 160 pages et, par ricochet, l'histoire des lieux et des territoires autrefois desservis. Un peu de nostalgie donc, mais pas seulement, puisque ces gares, en perdant leur usage ferroviaire, ont parfois embrassé un tout autre destin...
21. A la recherche des pas perdus : Une histoire des gares parisiennes au XIXe siècle
Stéphanie Sauget
1.00★ (3)

Qu'est-ce qu'a représenté l'arrivée du train et des gares, au XIXe siècle, dans la vie des Parisiens ? C'est là la problématique de l'ouvrage de Stéphanie Sauget, qui n'hésite pas à parler d'une « ferroviarisation » de la capitale. Les gares, en effet, pénètrent toutes les sphères de la vie des Français. Ce sont d'abord des bâtiments modestes, qui s'implantent dans la ville, au prix de batailles et de discussions pour convaincre la population. On hésite encore sur le mot à utiliser pour nommer ces bâtiments nouveaux, souvent encore bien modestes, et c'est le terme « embarcadère » qui s'impose alors plus souvent que « gare ». Quand le trafic se développe, ces constructions grandissent, générant avec elles un univers particulier. Les gares modifient des pans entiers de la société française. Dans ce livre, c'est l'ampleur de cette révolution sociale, culturelle, et mentale que l'auteur envisage. La description qui est faite des gares n'est pas seulement objective. Bien sûr, Stéphanie Sauget nous fournit un tableau du décor et du mobilier ferroviaire, ainsi que la chronologie des différents travaux d'agrandissement opérés pendant la période. Mais elle a également essayé de rendre compte de la manière dont ces édifices étaient perçus par les contemporains et ce, à tous les niveaux. Les gares créent un univers nouveau et convoquent tous les sens. Les machines, le brouhaha de la foule sont autant de sons nouveaux, le charbon et les machines apportent des odeurs particulières dans les villes, tandis que lumière artificielle remplace le flou de l'éclairage naturel.
22. Au bon temps des wagons restaurants
Eve-Marie Zizza
Découvrez l'art de cuisiner et de recevoir à bord des voitures-restaurants les plus célèbres en Europe. Jusqu'en 1975, la compagnie des Wagons-lits réussissait l'exploit culinaire de préparer un repas gastronomique dans les plus petites cuisines du monde. Confortablement installés à la table de l'Orient Express, du Capitole, du Train Bleu, ou du Mistral, les passagers savouraient le plaisir d'être servis à table, sans souci des contingences, goûtant des mets préparés avec soin dans un décor en mouvement perpétuel. S'appuyant sur de nombreux témoignages, une collection de menus d'époque, l'ouvrage richement illustré fait revivre une délicieuse époque côté scène et côté coulisses?.
23. La nostalgie des buffets de gare
Benoît Duteurtre
3.64★ (40)

Ce bref essai raconte la transformation des trains et des gares. Il montre comment un service pratique et bon marché, desservant l?ensemble du territoire, s?est reconverti en entreprise calquée sur le modèle aérien avec ses réservations obligatoires, ses offres low cost et ses galeries commerciales. Décrivant ses errances dans les « trains déclassés » et ses attentes infinies gare Saint-Lazare, Benoît Duteurtre nous fait voir le revers du TGV. Il ne cache pas sa nostalgie des buffets de gare (transformés en Starbucks Coffee) ou des wagons-lits (sacrifiés sur l?autel de la rentabilité). Mais, surtout, il bouscule certaines urgences de notre société comme le démantèlement des services publics, la passion des marques, l?obsession sécuritaire ; tout ce qui contribue à asservir nos vies en éliminant la part d?imprévu et de poésie.
24. L'architecture des gares (1984)
Michel Ragon
5.00★ (8)

Lieu du conflit entre l'innovation et la tradition, entre la technologie de pointe et les beaux-arts, la gare a son histoire, étroitement liée à celle de la civilisation industrielle et de l'architecture moderne. C'est ce lien que Michel Ragon nous montre dans son histoire des gares de chemin de fer depuis les premiers embarcadères sous Louis-Philippe jusqu'aux recyclages et aux restaurations actuelles. portes de la ville au XIXe siècle, portes du loisir aujourd'hui, le paysage ferroviaire est désormais hanté de ruines. Le temps n'est plus où l'on allait rêver dans les gares; ce livre nous appelle néanmoins à rêver sur l'aventure des grandes verrières métalliques qui émerveillaient Zola et Huysmans; sur cette théâtralisation architecturale des grandes gares chères aux poètes des premières décennies du XIXe siècle: Appollinaire, Cendrars, Larbaud, Morand; sur cette esthétique si particulière aux premières gares avec leurs horloges, leurs salles d'attente et des pas perdus, leurs kiosques, leurs buffets somptueux.
25. Gares, ateliers du voyage, 1837-1937
Jean Mesqui
5.00★ (3)

Le patrimoine architectural ferroviaire est ici présenté sous le double aspect de site industriel et d'édifice public. Ainsi, la gare ne saurait se réduit au seul " bâtiment voyageurs ". Lui sont indissociables château d'eau, remise pour locomotives, poste d'aiguillage, atelier, halle pour messageries ou marchandises. Cette approche est complétée par les conditions de logement que les grandes compagnies de chemin de fer accordaient à leur personnel. Animé d'un regard curieux et amical, l'auteur s'attarde sur les gares du temps de la vapeur et révèle un patrimoine largement présent dans notre mémoire collective et néanmoins méconnu.
26. Gares de France : Un patrimoine remarquable
Catherine Grive
Il est, au milieu de nos villes, un patrimoine architectural remarquable, d'une grande diversité, fréquenté par une population dont les préoccupations immédiates - suis-je à l'heure ? sur quel quai ? - n'incitent guère à la contemplation. Et pourtant, les gares de France, avec leurs vertigineuses verrières, leurs volées de marches, leurs larges quais, peuvent s'apparenter, notamment à Paris, à la solennité d'une cathédrale ou d'un palais des Beaux-Arts. A moins que, comme à Valence ou Avignon, au milieu de nulle part elles élèvent leurs courbes de verre comme de véritables temples à la modernité, avalant à intervalles minutés les voyageurs en partance pour ailleurs à grande vitesse. Ou bien encore un charmant pavillon XIXe siècle, sas entre la station balnéaire et le réseau de fer. Ces édifices sont aussi des lieux chargés d'émotion, théâtres de déchirants adieux ou de joyeuses retrouvailles, et point de convergence de millions de destinées vers le travail, les vacances, ou d'autres itinérantes. Gares de France, un patrimoine remarquable passe en revue les plus notables d'entre elles, dans tous les genres, en un texte d'auteur superbement illustré.
27. Manet, Monet, la gare Saint-Lazare : Exposition, musée d'Orsay, Paris (9 février-17 mai 1998) ; National gallery of art, Washington (14 juin-20 septembre 1998)
Juliet Wilson Bareau
5.00★ (2)

Peint en 1874 par Manet, Le Chemin de fer, appelé aussi La gare Saint-Lazare (Washington, National Gallery of Art) fascine toujours historiens et critiques d'art. L'exposition fait le point sur les recherches récentes autour de cette oeuvre énigmatique, évoque le contexte de renouveau artistique qui a suivi les années de guerre avec la Prusse, et met aussi l'accent sur les relations de Manet avec Monet et sur le débat entre peinture d'atelier et peinture de plein air. Incarnation de la modernité et de la liberté retrouvée, la gare Saint-Lazare et ses environs, le nouveau quartier de l'Europe, transformé par les travaux de rénovation du baron Haussmann, constituent un sujet privilégié pour les impressionnistes. Outre des tableaux de Manet et de Monet - celui-ci célébra la beauté moderne et le dynamisme de la gare par une douzaine d'oeuvres - l'exposition réunit des toiles de Gustave Caillebotte, Berthe Morisot, Puvis de Chavannes...
28. Paul Delvaux, peintre des gares
Régine Remon
Paul Delvaux est dans le XXe siècle qu'il aura traversé un rêveur éveillé, l'un des héritiers les mieux dotés du symbolisme, l'ultime descendant d'un art idéaliste. Habité depuis l'enfance par l'atmosphère particulière des gares, il en a fait un de ses thèmes de prédilection, décliné à l'envi en autant de tableaux, croquis, aquarelles et autres fresques. Avec cet ouvrage richement illustré et commenté, l'occasion nous est aujourd'hui offerte de mieux comprendre la démarche artistique du "peintre des gares" et d'admirer une centaine d'oeuvres attachées à cet univers de fer et de vapeur cher à l'artiste.
29. Le petit train de la côte bleue
Edmond Baudoin
4.10★ (9)

Le petit train de la Côte Bleue est le carnet de voyage, en images et sons, d?Edmond Baudoin, fameux dessinateur de bandes dessinées. Les paysages peints à l?encre de Chine décrivent le parcours d?un train régional qui relie Marseille à l?étang de Berre. Ce voyage ferroviaire symbolise pour le peintre le parcours d'une vie humaine, passant sans discontinuer d'espaces préservés, magiques, à l'angoisse d'une industrialisation envahissante?le tout reflet d'une géographie intérieure chaotique, contrastée, intense. Ce film a vu le jour en Provence pour la simple raison qu'il est inspiré de la ligne de chemin de fer Marseille-Miramas. Le petit train de la côte Bleue quitte l?impressionnante cité phocéenne, traverse des zones industrielles abandonnées : les tuileries de Saint André, les savonneries de Saint Henri, la cimenterie de l?Estaque qui offrent au voyageur un spectacle saisissant et désolant? Au fur et à mesure, les paysages se transforment : de tunnels en ponts enjambant des calanques, le train découvre un décor plus naturel et sauvage de falaises et d?horizons, pour en revenir aux usines et sites ravagés par l'urbanisme, à peine un peu plus loin. Ce trajet a inspiré à l'auteur une série de dessins qui sont la matière première du film, et toute une réflexion sur son parcours et son art, qui en est le fil conducteur. Edmond se découvre à travers ses croquis, son discours et ses silences, bercé par le roulis des wagons sur les rails. Il raconte pourquoi il fait ce voyage, pourquoi il le dessine, et évoque son trajet personnel d?artiste et d?homme.
30. L'Egaré : Un peu des gares
Frédéric Bertrand
4.50★ (1)

Inexorablement, les gares scandent les départs et les arrivées. Les gares, ces lieux où l'on ne fait que passer... Et si ces lieux de passage, avec leurs halls, leurs quais, leurs buffets, avaient quelque-chose à nous dire sur nous-mêmes ?... "L'égaré" est un roman visuel qui conjugue les mots avec une grande variété d'mages pour raconter en beauté l'histoire émouvante d'une errance qui nous paraît étrangement familière...
31. Petite anthologie de la poésie ferroviaire
Jean-Paul Caracalla
3.33★ (9)

Les poètes comme les enfants se révèlent des aficionados des chemins de fer, tant il est avéré que le voyage en train est beaucoup plus qu'un simple déplacement. Les grincheux qui prévoyaient que les pires calamités allaient s'abattre sur les premiers voyageurs de ces diligences sans chevaux, tirées par un monstre de feu et d'acier, en sont pour leurs frais. Ils viendront bien vite grossir les rangs de ces errants du voyage, jamais rassassiés de paysages, de dépaysements ou de brèves rencontres. De Vigny à Pirotte, voici un bouquet de poèmes classiques, intimistes, romantiques, symbolistes et surréalistes qui exaltent les tortillards et leur panache blanc ou les grands express de luxe, ces «Harmonica-Zug» emportant express et secrets. Le poète mieux que quiconque sait traduire ces sentiments diffus que font naître en nous les voyages en train.
32. Le Transcanadien
Edmond Cotteau
2.75★ (4)

À peine inaugurée, la toute nouvelle ligne du Canadian Pacific Railway (4 679 km!) attire déjà les amoureux en lune de miel et les globe-trotters modernes. Parmi eux, Edmond Cotteau, reporter présumé, parcourt le Canada de Montréal à Victoria avant d'embarquer pour l'Alaska. Attentif à la vie quotidienne à bord du Transcanadien, il est aussi poétique qu'éloquent pour dépeindre les paysages grandioses de cette traversée mythique. Extrait du récit «Le Transcanadien et l'Alaska» publié dans Le Tour du Monde en 1891.
33. Le Transpatagonien
Benoît Peeters
4.00★ (5)

Le Transpatagonien est un train d'un autre âge, qui traverse interminablement le Chili, de Puerto Montt à la Terre de Feu. À l'intérieur, pour passer le temps, les voyageurs - des représentants de commerce pour la plupart - racontent à tour de rôle leur histoire. Des histoires étranges, glissant de plus en plus dans le fantastique, où il est question d'une malle parlante, d'un enfant de ch?ur devenu lion, d'algues bleues aux troublantes facultés de mimétisme, et de sang qui se change en vin... Mais est-il prudent de s'abreuver de tels récits ? Bientôt, de curieux incidents surviennent dans le train, comme si les histoires commençaient à prendre corps...
34. L'Orient-Express : Du voyage extraordinaire aux illusions perdues
Blanche El Gammal
S'il est un train qui a fait couler beaucoup d'encre, c'est bien l'Orient-Express. Aucune étude sur les grands trains qui ne le cite, des dizaines de monographies qui lui sont consacrées. Les fantasmes qu'il suscite, alimentés par une presse déférente et une littérature facile, sont bien connus. Pourtant, tout n'a pas été dit à son sujet. Ce livre est le premier à fouiller un corpus d'une richesse exceptionnelle : essais sur la question d'Orient, textes publicitaires ou semi-publicitaires, guides touristiques, récits de voyageurs, articles de la presse quotidienne, romans d'aventures, romans policiers, poèmes, pièces de théâtre ou encore feuilletons. Valery Larbaud, Paul Morand, Agatha Christie et Graham Greene ne sont pas les seuls écrivains à avoir évoqué l'Orient-Express et les textes examinés, méconnus pour beaucoup, permettent de mieux cerner la manière bigarrée dont le train a été décrit, perçu et imaginé. En envisageant successivement les itinéraires de l'Orient-Express, les discours tenus sur le train et ses voyageurs, les récits littéraires et les thèmes récurrents qui lui sont liés, Blanche El Gammal bat en brèche un certain nombre d'idées reçues pour finement interroger : pourquoi ce train mythique, présenté dès ses débuts et aujourd'hui encore comme un trait d'union entre les Etats européens, a-t-il bercé tant de nostalgies complaisantes et, à l'inverse, fait sourdre bien des désillusions ?
35. Les liaisons ferroviaires
Jean-Pierre Martin
2.90★ (72)

Les personnages de ce roman ne sont pas forcément faits pour se rencontrer, mais ils se trouvent dans le même train, au même moment, passagers de la voiture 16 d?un TGV, ou employés de la SNCF dans ce même convoi. Une psychanalyste, un ethnologue, un footballeur, une universitaire, un contrôleur, autant de personnages emblématiques qui se croisent?
36. Wagon-lit
Joseph Kessel
3.42★ (129)

Alerté par la silhouette d'une femme entraperçue dans la rue, Estienne est assailli par le souvenir d'une histoire vécue onze ans plus tôt. C'était en 1921. Il voulait rejoindre sur la Volga, pour faire un reportage, une équipe de secours aux affamés envoyée par les Américains. Après une journée d'errance et une nuit de débauche à Berlin, il repart vers l'est et s'arrête en Lituanie où son visa pour la Russie se fait attendre. Il rencontre Nicolas Naoum et ses amis, Russes exilés, militants révolutionnaires animés d'un bel idéal, Nastia, la Tzigane, reine de ses nuits de plaisirs et d'ivresse, et surtout la déroutante Nina, tantôt lointaine et tantôt folle, tenaillée par son désir de connaître Paris. Estienne l'aidera à réaliser ce rêve. D'une bien étrange manière, sans quitter la Lituanie.
37. Caprices et zigzags
Théophile Gautier
3.33★ (5)

Extrait : "Avant de commencer le récit de ma triomphante expédition, je crois devoir déclarer à l'univers qu'il ne trouvera ici ni hautes considérations politiques, ni théories sur les chemins de fer, ni plaintes à propos de contrefaçons, ni tirades dithyrambiques en l'honneur des millions au service de toute entreprise dans cet heureux pays de Belgique, véritable Eldorado industriel."
39. Railway bazaar
Paul Theroux
3.45★ (57)

Railway Bazaar, qui nous conduit d'Istanbul à Delhi, et de Saigon à Osaka, avec un ticket retour Moscou-Londres, est le premier récit de voyages de Paul Theroux. " Les trains sont comme des souks, de fascinants bazars. " A chercher des trains, le voyageur trouve des passagers. Un imprésario, ancien de l'armée indienne. Un junkie piqué à la morphine. Un dentiste chinois expert en prothèses dentaires. Des soldats américains tenant la main à des Thaïlandaises. Chez Theroux, le burlesque et l'émotion sont de véritables révélateurs ethnographiques. Pour savoir regarder les hommes, il sait aussi se fondre dans les villes. Pourquoi personne ne part jamais de Singapour ? Qui veut découvrir l'Asie éternelle et toujours changeante montera dans ce Railway Bazaar.
40. La gare de Wannsee
François-Olivier Rousseau
3.69★ (36)

Le Wannsee, grand lac bordé de forêts, marque aujourd'hui la frontière occidentale de Berlin-Ouest. La gare de Wannsee était autrefois un carrefour important, à l'époque où la capitale allemande attirait les artistes du monde entier ; en particulier les deux héros de ce livre, Sven et Nils. C'est à une magistrale et poétique résurrection d'un monde à jamais disparu que {la Gare de Wannsee} nous convie : monde à mi-chemin de la bohème et de la petite-bourgeoisie, où se côtoient rapins désargentés, fils de famille, logeuses cocasses, une poétesse excentrique, des demoiselles complaisantes, des modèles nus, une écuyère de cirque, sans oublier le génial et inquiétant Pasewalk. Entre les pensions de famille minables et les ateliers de fortune, ce petit groupe d'artistes essaie d'apprivoiser la gloire, au cours de tribulations savoureuses où les intrigues sentimentales alternent avec les premières expositions et les scandales que suscitent leurs tableaux.
41. Le chemin de fer du Yunnan
Odile Bernard
En Chine, au début du xxe siècle, la région du Yunnan, devient le théâtre de l un des projets les plus ambitieux de ce début de siècle : construire un chemin de fer qui relierait le Tonkin de la colonie indochinoise, jusqu à la capitale du Yunnan. Tout concourt à en faire un projet fou : le climat, le relief tourmenté par de hautes montagnes, l approvisionnement des matériaux sur des sentiers que seuls peuvent parcourir des porteurs ou de petits chevaux... Enfin, le recrutement de la main d uvre sur place - il y aura jusqu à 60 000 coolies sur le chantier - ne sera pas moins compliqué. Albert Marie et Georges-Auguste Marbotte décident de participer à ce défi exceptionnel. L un est ingénieur, ambitieux et déterminé à gravir les échelons pour donner à sa famille un avenir meilleur. L autre est comptable, épris d aventure et passionné de photographies. Il sera rejoint plus tard par sa femme et leur nouveau-né. À trois mois de distance épistolaire de leur patrie, tous deux auront une correspondance régulière avec leurs familles respectives, évoquant les difficultés sur le chantier et la vie quotidienne dans le sublime décor du Yunnan. Georges-Auguste Marbotte s y révèlera photographe de grand talent. C est grâce à leurs descendants, qui ont pu conserver tous ces documents et les plaques de verre photographiques d une qualité exceptionnelle, que le témoignage de cette folle épopée peut nous être conté.
42. SNCF, héros et salauds pendant l'occupation
Jean-Pierre Richardot
5.00★ (14)

Entre une organisation collaborationniste, un dirigeant qui dénonce, spolie, ordonne le pillage de commerçants juifs et des employés au coeur de la résistance, cette analyse revient sur la face cachée de la SNCF pendant la seconde guerre mondiale.
43. Les cheminots, Vichy et la Shoah : Des travailleurs ordinaires
Ludivine Broch
La SNCF est un monument national qui participe depuis 1937 à la vie quotidienne de tous les Français. Son histoire est pourtant méconnue, tournée autour du mythe d'une entreprise nationale tout entière résistante. Or c'est plus compliqué : s'il y a eu de nombreux cheminots héroïques, regroupés dans Résistance-Fer ce furent des engagements individuels. La SNCF a été un instrument de Vichy et a collaboré sans rechigner à l'économie de guerre allemande. Elle a transporté les prisonniers de guerre vers les stalags, les STO vers les usines allemandes, les résistants vers les camps de concentration, les juifs vers les camps de la mort. Dans cet essai, Ludivine Broch revisite l'histoire de la Résistance, de la Collaboration et de la déportation dans la France de Vichy à travers l'étude des cheminots français. Elle fait voler en éclats l'image glorifiée de la résistance de la SNCF mise en scène dans le film La Bataille du rail. Pour autant l'auteur réfute la thèse de la responsabilité de la SNCF dans la déportation des Juifs de France. Pourquoi a-t-on gardé aussi longtemps le silence sur le rôle de la SNCF pendant les " années noires " ? Comment les sabotages de cheminots sont-ils devenus une sorte de mythe au fil des ans ? Quelles archives enfin ouvertes peuvent nous permettre de mieux comprendre le rôle des chemins de fer et de leurs employés dans la déportation de 76 000 Juifs ? De la Bibliothèque nationale de France aux Archives nationales, en passant le Centre de Documentation juive contemporaine ou encore l'Association pour l'Histoire des Chemins de fer Français, l'auteur nous fait découvrir des archives jusqu'à lors inconnues du grand public.
44. Le wagon
Arnaud Rykner
4.25★ (64)

En juillet 1944, l?un des derniers convois de déportés met trois jours pour aller de Compiègne à Dachau. Plus de 2000 hommes sont entassés dans 22 wagons, plus de 500 mourront pendant le voyage. Sur ce fait historique, vécu par un membre de sa famille, Arnaud Rykner fait le pari de la littérature, en inventant le monologue d?un jeune homme de 22 ans qui raconte, au fil des heures, l?enfer vécu.
45. Un train en hiver
Caroline Moorehead
4.24★ (186)

La plus jeune a 17 ans, la plus âgée, 67. Un matin glacé de janvier 1943, 230 femmes enfermées dans des camps d'internement français, ces " châteaux de la mort lente ", sont conduites par la Gestapo en gare de Compiègne. Leur destination : Auschwitz-Birkenau. C'est en chantant La Marseillaise qu'elles feront leur entrée dans le camp d'extermination. Seules 49 d'entre elles en reviendront vivantes. C'est l'histoire de ces femmes que Caroline Moorehead nous raconte ici. Des femmes " ordinaires ", dont beaucoup de résistantes, qui ont tout sacrifié pour combattre le nazisme. Venues d'horizons divers, de classes sociales variées, elles vont puiser leurs forces dans l'amitié, la solidarité et l'entraide. Depuis leur arrestation, leur torture par la police française ou la Gestapo, leur voyage dans le train de la mort, leur vie dans le camp jusqu'à leur libération par l'Armée rouge en janvier 1945, ce livre restitue, avec une émotion rare, leur traversée des cercles de l'enfer. " Aussi bouleversant qu'édifiant. " The New York Times Book Review " Un livre déchirant mais nécessaire. " The Washington Post
46. Octobre en wagon : Moscou 1918-1920
Marina Tsvetaieva
Marina Tsvetaïeva est en Crimée chez sa s?ur lorsque éclate la révolution d'Octobre : son mari et ses deux filles sont restés à Moscou. Elle prend le train pour les rejoindre. C'est ce voyage dans une Russie en plein bouleversement qu'elle décrit dans Octobre en wagon. Et ce train l'emmène vers ce qui sera une des pires périodes de sa vie, l'année 1919 : un grenier misérable dans ce qui fut sa propre maison, la faim, la misère, la solitude, la mort de sa fille cadette, les efforts désespérés pour survivre. Ses expériences et ses révoltes, ses réflexions, ses douleurs et ses joies sont chaque jour consignées dans son journal intime. La plupart de ses écrits ont paru, séparément, dans des journaux d'émigrés. Elle désirait les réunir en un livre, mais n'y parvint pas de son vivant ; ce témoignage impitoyable de la vie en Russie pendant la révolution effrayait les éditeurs aussi bien sympathisants qu'adversaires de l'Union soviétique. Marina ne se faisait d'ailleurs pas d'illusions : " C'est un livre de vie frémissant de vérité, ce qui signifie que du point de vue de la politique (c'est-à-dire du point de vue du mensonge) il est condamné d'avance. On y trouve des tchékistes adorables et des officiers blancs sans reproche, les premiers n'y verront que les derniers et inversement. " Livre de vérité, certes, de vérité historique, car ce fut un temps cruel et meurtrier pour beaucoup. Mais il s'agit surtout de la vérité subjective, partiale, partielle d'un grand poète et d'un grand écrivain, d'une femme passionnée, libre et rebelle. Marina avait vingt-quatre ans.
47. L'Homme qui regardait passer les trains
Georges Simenon
3.64★ (185)

Kees Popinga est employé par Julius de Coster qui dirige une maison de fournitures de bateaux. Son patron, qui va faire faillite, s'enfuit en simulant un suicide. Dès lors Popinga est un autre homme. Il ne veut plus obéir à la routine journalière et quitte sa femme, ses deux enfants, son métier. Mais cette «libération» ne sera qu'un échec que Simenon décrit avec ce sens de la fatalité qui rappelle les tragiques grecs.
48. Pietr-le-Letton
Georges Simenon
3.57★ (690)

Pietr-le-Letton arrive à Paris. Nul doute qu'il est là pour réaliser une des colossales escroqueries dont il est coutumier. Le commissaire Maigret, qui a reçu son signalement, le repère à son arrivée en gare du Nord. Il s'apprête à le filer lorsqu'un employé du train l'entraîne vers un compartiment où gît le cadavre d'un homme, parfait sosie du Letton. Mais est-ce bien lui ? Pour en être sûr, le policier retrouve la trace du premier voyageur dans un hôtel parisien. Le soi-disant Letton y a rencontré un comparse avec laquelle il a disparu. La piste semble coupée jusqu'au moment où Maigret trouve un indice qui le mène à Fécamp. La traque continue mais les choses se gâtent lorsqu'on tente de tuer le commissaire. Publié en 1929, Pietr-le-Lettonest un roman important car il s'agit de la première aventure de Maigret. Un policier qui allait s'imposer dans le monde entier pour sa façon très personnelle de découvrir le coupable : loin d'utiliser les méthodes scientifiques, il s'imprègne de la personnalité des personnages pour mieux saisir les coupables. --Christophe Dupuis
49. Les Grandes Affaires Criminelles du rail
Jean-François Miniac
4.00★ (4)

À l'instar du chemin de fer, la criminalité ferroviaire a sa propre mythologie. Et ses noirs héros, victimes ou criminels, anarchistes ou militaires, gangsters ou terroristes, les Saint Leger Goold, les Albert Prince, les Carbone et les Spirito. C'est à un train d'enfer qu'ils assouvirent leurs desseins crapuleux, politiques ou passionnels : attaques de diligences, braquages de convoyeurs, casses épiques et affaires de malles sanglantes, attentats séditieux ou encore chantages au terrorisme. Si tout un chacun a entendu parler de la série d'explosions ferroviaires qui frappa Paris en 1986, instrumentalisée par le Hezbollah, et de la vague d'attaques islamistes en 1995 revendiquée par le GIA, qui se souvient des crimes du rail qui défrayèrent la chronique au xixe et au xxe siècle ? - Saviez-vous que l'inventeur du cinéma disparut tragiquement en gare de Dijon en 1890 ? - Que deux détraqués transportèrent leur victime sur un Paris-Cherbourg en 1896 ? - Qu'un vainqueur de Wimbledon devint assassin en 1907 ? - Qu'un magistrat de l'affaire Stavisky tomba dans un guet-apens ferroviaire en 1934 ? - Que l'or du Congo fut dérobé à Marseille en 1938 ? - Que les casses ferroviaires de la Résistance en 1944, celui du milliard de la Banque de France en Auvergne et celui du Périgueux-Bordeaux érigèrent quelques fortunes à la Libération ? - Qu'une cellule communiste fit dérailler un express Paris-Tourcoing en 1947 ? - Que l'OAS causa le déraillement d'un Strasbourg-Paris un certain 18 juin 1961 ? - Que le mystérieux M5 fit chanter le gouvernement en 1984 ?... Non, vous l'ignoriez ? Alors, en voiture ! À toute vapeur, remontez avec Jean-François Miniac le fil du temps comme celui du rail !
50. Trains étroitement surveillés
Bohumil Hrabal
3.87★ (235)

Une petite gare de Bohême pendant la guerre.Un stagiaire tente de s'ouvrir les veines par chagrin d'amour. L'adjoint du chef de gare profite d'une garde de nuit pour couvrir de tampons les fesses d'une jolie télégraphiste. Mais il y a aussi l'héroïsme, le sacrifice, la résistance. Dans un pays qui a donné tant de richesses à la littérature mondiale, Hrabal est un des plus grands.
51. Train de nuit avec suspects
Yoko Tawada
3.05★ (45)

"La gare avait un air quelque peu anormal. Il y avait étrangement peu de monde sur le quai et le personnel semblait nerveux, comme s'il cachait quelque chose. Mais ça ne se fait pas d'attraper un employé pour lui demander ce qui se passe. Il ne vous restait plus qu'à les observer sans rien dire. La gare entière semblait jouer à cache-cache, et pas moyen d'y voir clair." Un brin de décalage, un soupçon d'étrangeté, un zeste d'exotisme et un sens de l'observation particulièrement affiné : les treize récits qui composent ce recueil ne manquent ni d'extravagance, ni d'originalité. De Paris à "nulle part" en passant par Graz, Zagreb, Belgrade, Pékin, Irkoutsk, Khabarovsk, Vienne, Bâle, Hambourg, Amsterdam et Bombay, on glisse d'une gare à l'autre, d'un trajet à l'autre, comme dans un rêve aux multiples facettes. "En rêve, il y a des gens qui se jettent par la fenêtre, d'autres qui sont abandonnés au lieu de départ ou qui sont déjà arrivés à destination. Depuis le début, nous ne nous trouvons pas dans le même espace. Tiens, vous entendez le bruit des noms de lieux qui courent à toute vitesse sous les couchettes ? La vitesse à laquelle on perd le lieu qu'on a sous les pieds n'est pas le même pour tous. Personne n'est obligé de descendre. Tous, nous sommes ici sans y être, tous, nous courons vers des destinations différentes."
52. Le blues du train de nuit
André Sempoux
2.00★ (2)

Carnet-refuge d?un temps où la culture italienne sous contrôle (TV, Istituti, etc.) se contorsionnait comme le serpent du conte, susurrant : «?Ayez confiance?». Et surtout, traduction d?Antonio Tabucchi?: «?Ne pensez plus?». L?Italie, celle d?hier qui fait rêver, celle d?aujourd?hui qui met l?auteur en colère, mais toujours en de courtes nouvelles, ciselées de main de maître.
53. Trains du mystère : 150 ans de trains et de polars
Michel Chlastacz
3.00★ (1)

Train et roman policier sont issus de la modernité qui imprime une extraordinaire accélération à la marche du monde durant la seconde moitié du XIXe siècle. Ils se développent dans une époque qui invente la statistique criminelle, la médecine légale et la police scientifique. Comme la presse et l'édition populaires diffusées dans... les kiosques de gares ! Cette évocation des liens entre rail et polar, faits divers et crimes ferroviaires voisinant avec la fiction littéraire, est soutenue par les principes intangibles du lieu clos et de la rencontre qui structurent la mise en place de l'énigme à base ferroviaire. Le premier est au c?ur de l'oeuvre Le crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie, et le second s'incarne dans L'inconnu du Nord-Express de Patricia Highsmith. Deux types de narration criminelle dans un cadre ferroviaire, comme les centaines de récits évoqués dans cet ouvrage...
54. Trains de cauchemar
Philippe Gontier
4.25★ (10)

Être assis dans un train qui fonce à travers la nuit constitue une expérience poétique à laquelle les individus les moins romanesques et les moins imaginatifs ne peuvent rester insensibles. Et il suffit parfois de peu de chose pour que cette poésie se teinte d'inquiétude, et même, en certaines circonstances, tourne au malaise ou à l'angoisse. Car dès son apparition, le chemin de fer suscita l'inquiétude. Avec les premiers accidents et les premières catastrophes, cette inquiétude se changea en appréhension et en peur. Aux déraillements, collisions, écrasements s'ajoutèrent bientôt les vols, assassinats, viols et autres agressions commis dans l'univers clos des wagons. Les faits divers sanglants se multiplièrent à la «une» des journaux et hantèrent l'imagination des voyageurs, donnant naissance à une angoisse particulière, propre au chemin de fer. Cette matière ne pouvait manquer d'inspirer les auteurs: Guy de Maupassant, Marcel Schwob, Jean Lorrain, Maurice Level et Paul Hervieu sont ainsi au sommaire de cette anthologie de 26 textes, aux côtés de ces «petits maîtres» injustement oubliés de la littérature fantastique que sont notamment Rémy Saint-Maurice, Michel Jules Verne ou Alfred de Sauvenière. Des témoignages authentiques des premières catastrophes de l'histoire ferroviaire viennent compléter ce volume. Une anthologie à lire la nuit... En train, de préférence!
55. Trains de Terreur
Philippe Gontier
5.00★ (4)

Le train constitue aujourd'hui le moyen de transport le plus sûr, devant l'avion. Mais il n'en fut pas toujours ainsi, et, de ses débuts jusque dans les années 1920, les accidents ferroviaires furent monnaie courante. L'apparition presque simultanée des premiers crimes liés au train -- assassinats, vols, viols, attentats ?, mais aussi des premiers suicides, contribuèrent à faire naître dans l'esprit du public une sourde angoisse ferroviaire dont les écrivains ne tardèrent pas à s'emparer. Aujourd'hui encore, le moindre accident de train mobilise tous les médias, alors que les 3500 morts et les 30000 blessés dûs à la circulation routière passent quasiment inaperçus et ne suscitent qu'indifférence. Le train, et plus largement le monde ferroviaire, a donc constitué très tôt un cadre anxiogène propice aux récits de ?ction. Est-il besoin de rappeler les classiques que sont La Bête humaine, Le Crime de l'Orient-Express ou Bon baisers de Russie, sorti en France sous le titre Échec à l'Orient-Express? La présente anthologie se propose de rassembler les récits d'angoisse de langue française situés dans le cadre du chemin de fer. Voici donc, après Trains de cauchemar, une nouvelle série de 23 textes -- contes, nouvelles ou extraits de romans ? publiés entre 1886 et 1927, et qui illustrent chacun à leur manière la peur liée à l'usage du train. Signés d'auteurs connus comme Gustave Geoffroy, Georges Rodenbach, Edmond Haraucourt, Maurice Renard, ou d'écrivains oubliés, chacun d'eux est accompagné d'une notice. Ce corpus ?ctionnel est complété de documents, articles et faits-divers puisés dans la presse de l'époque.
56. Chemins de Fer et de Mort
Philippe Gontier
4.33★ (7)

De Charles Dickens à Robert Bloch en passant par Marcel Schwob, Maurice Leblanc, Claude Farrère ou Jean Ray, nombreux sont les auteurs qui ont écrit des récits fantastiques ou d'angoisse situés dans le cadre du chemin de fer. Le cinéma fantastique, de SF ou d'horreur a également largement exploité ce décor avec des films comme Le Train des épouvantes, Un soir... un train, Terreur dans le Shangaï Express, Le Monstre du train, Red Eye, Train, Source Code, Snowpiercer... C'est que l'univers ferroviaire exhale une poésie équivoque qui tourne facilement au fantastique, et que le train, lieu clos en mouvement d'où l'on ne peut s'échapper, est naturellement propice à l'angoisse et au drame. Ce recueil de textes contemporains d'angoisse ferroviaire renoue avec les anthologies que donnèrent en leur temps Dany de Laet (Histoires de trains fantastiques, 1980), Jean-Baptiste Baronian (Trains rouges, 1990) ou plus récemment Philippe Gontier (Trains de cauchemar, 2012). Au gré des pages, vous y trouverez un tunnel habité par une créature monstrueuse, une gare presque désaffectée ou franchement improbable, un contrôleur particulièrement zélé, un tueur en série traqué... Jouant sur toutes les nuances des littératures de l'imaginaire ? fantastique, science-fiction, horreur, steampunk ? cette anthologie vous propose d'embarquer sur des trains roulant à travers les espaces désertiques d'autres mondes, des trains futuristes sous-marins, ou plus sournoisement, sur des trains d'apparence banale où le temps et l'espace sont pourtant soumis à d'autres règles. Mais voici le signal du départ... En voiture pour un voyage dont vous avez hélas peu de chance de revenir...
57. Train fantôme et autres nouvelles d'épouvante
Charline Quarré
3.33★ (11)

Il y a le moment où l'on s'apprête à partir en voyage, à quitter une boîte de nuit ou à rejoindre l'hôtel qu'on a réservé. Le moment où l'on va chercher ses enfants à l'école, et celui où on les emmène à la fête foraine. Celui où l'on va rencontrer ses beaux-parents, ou décrocher le téléphone qui sonne au milieu de la nuit. Il y a cet instant d'ordinaire, fluide et banal. Celui au cours duquel on ne s'attendait pas à basculer dans l'horreur. Charline Quarré plonge ses lecteurs dans le cauchemar avec ce recueil de 9 nouvelles d'épouvante.
58. La Folie des trains électriques
David-Paul Gurney
5.00★ (3)

Locomotives Pacific 231 de la compagnie PLM, Atlantic du Nord BB de la SNCF, wagons à ranchers ou voitures de voyageurs chics de la Compagnie des wagons-lits, ce livre vous entraîne dans l'univers fascinant des trains miniatures à travers les productions des plus grandes fabriques de jouets que furent aux alentours de 1900 Märklin, Bing, JEP, Paya, CR et les autres. Et ne vous étonnez pas, si après vous être octroyé quelque cinq minutes d'arrêt entre deux pages, vous sursautez au bruit strident d'un sifflet de chef de gare vous intimant l'ordre impérieux de poursuivre le chemin de votre lecture...
59. TRAIN BLEU
Didier Baux
Un voyage, c'est du temps qui ne fait que passer. Pourtant, dans l'univers clos d'un train, de bien surprenantes histoires se nouent... Le Train Bleu est l'histoire d'une quête, d'un rêve à portée de la main. Mais, au-delà de la métaphore, fil conducteur du roman, c'est aussi une tranche de vie d'hommes et de femmes, avec ses rires, ses pleurs, ses rebondissements. Un prétexte, enfin, pour nous emmener à bord des derniers trains mythiques du début des années quatre-vingt.
60. Train bleu train noir
Maurice Gouiran
4.19★ (64)

1943...1993. A cinquante ans d'intervalle, deux trains quittent Marseille et font route vers le nord. 1993. Un train bleu, bouillonnant de cris, de rires et de chants, emmène un millier de supporters marseillais vers Munich où leur club sera sacré champion d'Europe. 1943. Un long train noir, pétrifié par la torpeur et l'angoisse, achemine plus de mille six cents habitants des vieux quartiers de Marseille au camp de Compiègne. Puis pour la plupart, ce sera ensuite Drancy et le camp d'extermination de Sobibor. 1943. Bert, Miche et Jo font partie du sinistre convoi et l'ombre du long train noir va les hanter toute leur vie. 1993. Bert, Miche et Jo sont à nouveau du voyage, mais le foot semble aujourd'hui assez loin de leurs préoccupations... Et ces trois P38 planqués dans le wagon font-ils vraiment partie de la panoplie du parfait supporter de l'OM ? Que cherchent-ils ? Derrière le mystère de ces trois honorables papys, surgissent les ombres du passé et une terrible interrogation qui plane sur les raisons de la destruction des vieux quartiers en 1943. Nettoyage des bas-fonds autour du Vieux-Port ou juteuse opération immobilière, l'histoire officielle a parfois bon dos !
61. La modification
Michel Butor
3.67★ (1644)

Lors d'un aller Paris-Rome en train, un passager remet en question son existence, ses choix, avant de se résigner à la médiocrité. Léon Delmont, 45 ans, est un homme qui a réussi. Pourtant, il étouffe auprès d'une épouse acariâtre et de quatre enfants qui sont pour lui des étrangers. Tandis qu'il se rend à Rome, comme chaque mois, il repense à sa maîtresse, la belle romaine, Cécile, qu'il a l'intention de faire enfin venir à Paris pour qu'ils vivent ouvertement ensemble. Il a donc pris une décision. Mais la fatigue du voyage en troisième classe et les souvenirs de nombreux autres voyages effectués seul, avec sa femme ou avec Cécile, vont peu à peu modifier cette décision. Avec La Modification, récompensé par le prix Renaudot en 1957, Michel Butor réussit le pari de raconter le bouleversement d'une vie à l'intérieur d'un compartiment, en l'espace de vingt heures. Le style extrêmement original, néo-réaliste, partagé entre le présent du voyage en train, le passé immédiat et le futur proche, caractéristique du Nouveau roman, est notamment remarquable par l'utilisation de la deuxième personne du pluriel : "Vous êtes encore transi de l'humidité froide qui vous a saisi lorsque vous êtes sorti du wagon". De ce huis clos, Delmont n'est pas le seul à sortir "modifié" : le lecteur, directement interpellé par l'auteur, reste subjugué. --Céline Darner
62. La grève : Atlas shrugged
Ayn Rand
3.89★ (749)

Une lecture de saison proposée par Aleatoire.
64. D'un quai à l'autre
Bruno Le Floc'h
3.83★ (6)

En initiant la publication de cet ouvrage, la SNCF - partenaire actif pour la promotion de la lecture auprès du grand public - et Quai des Bulles (Festival de la bande dessinée et de l'image projetée de Saint-Malo) ont souhaité montrer leur engagement en faveur du livre, et soutenir plus particulièrement le travail d'auteur de bande dessinée. Ce livre est né de cette démarche et du désir commun de permettre au lecteur de s'ouvrir à tout un pan de la bande dessinée qui, s'il est moins connu que les grandes séries traditionnelles, représente aujourd'hui une des parties les plus créatives du 9e art. Merci à tous ceux qui se sont engagés dans l'aventure Jimmy Beaulieu, Bibeur Lu, Guillaume Bouzard, Daphné Collignon, Vanessa Crequer, Laurence Croix, Etienne Davodeau, Laure Del Pino, Joub, Olivier Josso, Laurence Croix, Bruno Le Floc'h, Morvandiau, Nicoby, Karine Norris, Christian Ryo et Jean-Luc Simon.
65. Un train peut en cacher bien d'autres
Alain Laurent
Cachés par les TGV et des nouveaux trains devenus trop uniformes et banalisés à force de vouloir ressembler aux avions et se cadencer comme des métros, d'autres trains, plus pittoresques et charriant autant d?histoire que d?histoires, continuent à cultiver singularité et vitesse à mesure humaine : trains au long cours roulant aux quatre coins de la planète et petits trains touristiques bien de chez nous, estivales excursions " vapeur " ou ultimes ? grandes lignes ? circulant sur le réseau SNCF, tortillards du bout du monde et certains TER ruraux. C?est en invitant à voyager à leur bord et à visiter des lignes hors du commun que l?auteur illustre les diverses manières dont peut se vivre la passion ferroviphile ? qui n?oublie pas les trains de marchandises et honore les fabuleuses locomotives à vapeur. Plus soucieux d?hédonisme, d?esthétique et d?aventures ou rencontres en tous genres que de technique ou de performances, ce vagabondage sur rails (volontiers mené en compagnie des écrivains qui ont aimé et célébré le chemin de fer) redéfinit le ? train de rêve ? et réinvente les ? trains de plaisir ?. Tout en se réjouissant, sans vain passéisme, du retour contemporain du goût du train?
66. Déraillements
Robert Lévesque
3.00★ (2)

« C?est la nuit, dans mon enfance, entre veille et sommeil, que m?est venu l?attrait des trains. À chaque nuit, au passage du train venant des provinces maritimes, le charme agissait toujours autant à mes oreilles, comme à celles d?Ulysse le chant des sirènes. Je l?écoutais naître au loin, et mourir au loin, cette grande plainte sifflante qui m?était une invitation au voyage, la séduction extatique d?un train traversant une ville en perçant l?air de la nuit, une cavatine, le médianoche du dormeur éveillé. » Robert Lévesque ne savait pas, lorsqu?il écoutait siffler les trains de son enfance, à quelles aventures cet appel le conduirait plus tard : appel du lointain, de l?étranger, aussi attirant qu?une patrie perdue ; mais appel, aussi, du monde grand ouvert devant lui, là, tout près, dans les livres qu?il lirait.
67. Compartiment tueurs
Sébastien Japrisot
3.76★ (872)

Quand vous prenez une couchette dans un train de nuit, méfiez-vous des rencontres. Quand on retrouve une femme étranglée dans votre compartiment, méfiez-vous de vos voisins. Quand on supprime un a un tous vos voisins, méfiez-vous tout court. Si vous n'êtes pas vous-même l'assassin, c'est embêtant !
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