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La vigne et le vin : histoire et civilisation
Liste créée par Alzie le 06/05/2018
47 livres. Thèmes et genres : Vignobles , Cépages , vin , oenologie , vignes

Breuvage divin ou poison mortel "Le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde" selon Rabelais. Histoire mythologie et culture, économie de la vigne et du vin. Routes, Paysages, Terroirs, Métiers. Du cep aux étiquettes beaucoup de passion et d'ivresse sans haute surveillance.

(Image : étiquette Château Mouton-Rothschild 2015 par Gerahrd Richter).

- Autres listes : Vins & Littérature ; La littérature et l'ivresse.



1. L'âme du vin
Maurice Constantin-Weyer
3.25★ (5)

L'Ame du vin appartient à un temps béni où le plaisir de boire était naïf. Le vin n'était pas saturé de sens comme aujourd'hui. Les ?nologues n'existaient pas. Il n'y avait ni expert, ni consultant, ni journaliste du vin. Il n'y avait que des amateurs. Maurice Constantin-Weyer appartient à cette espèce en voie de disparition. L'amateur est celui qui aime tout simplement, sans se laisser influencer par la doxa, comme on dit aujourd'hui, c'est-à-dire l'opinion admise, le politiquement correct. L'expert voudra toujours confisquer la parole de l'amateur évidemment incompétent. Paru en 1932, L'Ame du vin est, dans l'?uvre de M. Constantin-Weyer, un livre à part. C'est à la fois un hymne au mystère de la vigne et à l'ivresse, un parfait guide des vins qu'il décrit région par région et un ouvrage polémique. Un livre à consommer sans modération.
2. Le Vin & le Sacré : A l'usage des hédonistes, croyants et libres-penseurs
Evelyne Malnic
De l'Antiquité aux grandes religions monothéistes, puis sous le prisme des philosophies, la place du vin dans les civilisations et les textes est soigneusement étudiée.Le plan de l'ouvrage retrace cet itinéraire passionnant :- Les liaisons sacrées : le vin des dieux de l'Antiquité.- Ce que nous partageons : La Bible, la vigne et le vin.- Le vin sanctifié : le vin dans le rituel juif.- Ceci est mon sang : le vin dans le rituel chrétien.- Au nom de Dieu et du vin : les moines et le vin.- Au cœur du paradis d'Allah : le vin et l'Islam.- Entre tolérance et interdiction : le vin dans les régions d'Extrême-Orient.- Par-delà le bien et le mal : ivresse sacrée et vin mystique.
3. Vignes et vins : Paysages et civilisations millénaires
Raphaël Schirmer
L'essentiel des ouvrages sur la vigne et le vin part des vignobles et élabore des théories plus ou moins convaincantes sur le rôle du milieu. Les consommateurs sont les grands oubliés de ces analyses et le rôle multiforme des villes est passé sous silence. Le propos de cet ouvrage est tout autre. Il prétend démontrer que l'on ne peut pas comprendre les vignobles sans les interactions qui les lient au monde urbain et à leurs consommateurs. Il cherche aussi à replacer la vigne et le vin dans une approche mondiale. La supériorité française en termes de vins de qualité est une construction historique, sociale et culturelle. Le monde change : partout naissent ou renaissent des vignobles de qualité ; les consommateurs de New York, Buenos Aires ou Pékin découvrent les crus du monde ou de leurs pays avec une passion sans égale et Greve-in-Chianti, Santa Cruz au Chili, ou Sonoma en Californie se sont orientées dans le tourisme lié à la vigne et au vin. Cet ouvrage tend enfin à s'intéresser à des domaines peu analysés des vignobles, pour en brosser un panorama plus synthétique. L'histoire et son influence sur les paysages, l'architecture vernaculaire comme celle plus contemporaine, ou encore la notion de terroir, sont explorées avec pour illustrations des photographies prises par l'auteur.
4. Le vin et la musique: Accords et désaccords
Florence Gétreau
5.00★ (1)

Bacchus est le dieu de l'ivresse, des plaisirs sensuels, de la fertilité comme de l'inspiration. Son cortège est animé par des satyres et des ménades dont les activités sont associées à la danse, à l'amour et la musique. L'allégorie de la musique est elle aussi fréquemment associée à l'amour, à la sensualité et au vin. Depuis l'Antiquité, cette double inspiration mythique et symbolique est au coeur d'innombrables oeuvres plastiques et visuelles, mais aussi d'objets utilitaires au décor festif, d'oeuvres musicales ou chorégraphiques et d'instruments de musique. A toutes les époques, la fête, le banquet et la taverne ont associé le vin et la musique dans tous les milieux, qu'ils soient princiers, bourgeois ou populaires. Des grands décors de palais à la peinture de cabinet ou à l'imagerie, des ballets de cour à l'opéra, des chansons à boire aux airs à danser, les évocations du vin et de la musique sont omniprésentes sous des formes renouvelées de la Renaissance à la fin du XIX ? siècle. A travers une centaine d'objets et d'oeuvres d'art, musicales et littéraires, le présent ouvrage aborde des thématiques tantôt mythiques ou historiques, tantôt profanes, tantôt épicuriennes ou élégiaques, souvent sociales et parfois moralisantes. Les recueils de chansons imprimés, les livrets de ballets et d'opéras, leurs projets de décors et de costumes ainsi que leurs accessoires de scène, les manuscrits musicaux préparés pour la bibliothèque du roi ou recueillis par des amateurs passionnés font écho aux oeuvres visuelles comme aux objets dans toute leur variété et montrent l'expression multiple de cette rencontre entre le vin et la musique dans la civilisation occidentale.
5. Le Vin & l'Amour : Entre littérature, sexe et sentiments
Philippe Brenot
L'ivresse des sens n'a d'égale que l'ivresse des mots lorsque le sexe et l'amour se mêlent au sang de la terre. Philippe Brenot nous entraîne ainsi dans une quête millénaire. Depuis l'aube de l'humanité, le vin et l'amour enlacés font route commune, souvent très proches, parfois confondus, compagnons inséparables des agapes de la nuit, complices dans l'intimité, solides ennemis quand la fête a mal tourné... Pourquoi tant de proximités et tant de points communs ? Pourquoi, parfois, tant de haine et de défiance l'un envers l'autre ? Pour répondre à ces questions, l'auteur interroge leur nature afin de comprendre les raisons de ces mots communs : la séduction, la première fois, le coup de foudre, les façons d'en parler, le fantasme, le désir, l'excitation, le plaisir... Vient alors l'ivresse amoureuse. Notre écrivain en dévoile l'histoire. Elle commence dans les premiers moments où ces deux principes s'entraident, le vin pour l'amour et l'amour pour le vin. Elle se poursuit dans les fêtes sexuelles de l'Antiquité où tous deux participent à l'excitation du carnaval. On en trouve mention dans la Bible, puis à Babylone, en Grèce, à Rome, aussi bien en Orient qu'en Occident. Au fil des siècles, du Moyen Age à celui des lumières, des cabarets et guinguettes aux fêtes modernes, elle demeure jusqu'à l'intimité partagée entre deux amants, pour qui les charmes de l'amour et du vin officient toujours de concert. Le vin prépare à l'amour comme l'amour se nourrit du suc de la vigne pour atteindre l'ivresse suprême des ceps et des corps emmêlés. Philippe Brenot nous rappelle enfin qu'il existe de nombreuses manières de goûter un vin, de l'approcher, de l'observer, de le déguster, et autant de façons d'être en amour, de se connaître, de se séduire, de s'aimer. Que ce soit dans le vin ou dans l'amour, on peut pécher par défaut ou par excès, connaître l'apothéose ou bien quelques déboires. Ce sont en amour les errances d'Éros, et pour le vin, les errances de l'alcool. Il suffit alors de raisonner. À faible dose, le vin est l'allié de l'érotisme. Du côté des sentiments, le vin peut encore guérir du mal d'amour comme l'amour, lui, se nourrit du vin. Si ce très beau livre illustre les liens secrets qui unissent le vin, l'amour et la littérature, les passions charnelles et le sentiment amoureux, l'amour du vin et de la chair, il est aussi un cri du coeur : Vivez ! Vivez de vin et d'amour !
6. Une histoire mondiale du vin : De l'Antiquité à nos jours
Hugh Johnson
4.00★ (16)

Voici l'aventure tumultueuse du vin depuis l'Antiquité. Mettant à profit sa connaissance de vignobles aussi divers que ceux de la Géorgie, des pentes du Vésuve, des hauteurs du Golan ou des coteaux de Champagne, l'auteur analyse l'évolution du vin à travers les civilisations qu'il a accompagnées, les mythes qu'il a fait naître, les croyances qu'il a suscitées, l'économie et les techniques qu'il a développées et les hommes qui lui consacrèrent leur vie. Recherche des origines du vin, de son élaboration à travers les âges et du goût qu'il avait chez les Egyptiens, les Grecs ou les Romains, ce livre est un véritable travail d'archéologue et d'historien. Hugh Johnson nous dit la fascination du vin sur l'homme et le rôle de l'Eglise dans son implantation en Occident, la recherche de la qualité, la naissance des grands vins, les progrès de l'oenologie, les drames de la viticulture, les nouveaux vignobles en Californie et en Australie... Sans oublier la question des vins que nous boirons demain. Une histoire du vin et du goût, du plaisir et d'un art de vivre.
7. Le vin et l'huile dans la Méditerranée antique
Jean-Pierre Brun
Le vin et l'huile ont joué un rôle essentiel dans l'Antiquité, à la fois dans la vie quotidienne, le commerce et - donc - l'économie, mais également dans les rites religieux, la pensée philosophique et dans l'art. Cela, on le sait depuis longtemps. En revanche sont moins connus les résultats de recherches engagées récemment sur les conditions de production et de commercialisation de ces produits. Ces recherches sont, pour la plupart, nées de fouilles d'urgence et de prospections systématiques non seulement dans l'Europe classique mais aussi dans le Moyen-Orient, à la fois sur terre et sous l'eau. Elles ont conduit, à leur tour, à réétudier la documentation écrite et iconographique. Ainsi, naît une vision renouvelée.
8. Les Vins de l'Antiquité : A la recherche des saveurs d'autrefois
Michel Bouvier
4.00★ (3)

Qui nous redira l'ardeur capiteuse, le bouquet enivrant du Falerne ? Depuis que le vin a été inventé il y a environ 10000 ans, il joue un rôle central dans les sociétés, boisson des rois, boisson des dieux, puis boisson du peuple. Consommation distinguée en Grèce, brutale chez les barbares du nord, abondante chez les Romains. Les auteurs antiques, Grecs ou Romains, ont relaté l'extrême diversité des crus, issus des différents terroirs, cépages et climats, révélé toutes les méthodes de vinification et de conservation des vins, l'usage des plantes et des aromates, ont même créé un premier vocabulaire de la dégustation, mais aucun vin n'a pu traverser les siècles pour nous faire apprécier ses arômes. Si l'archéologie et les textes nous apprennent beaucoup de choses sur les vins antiques, comment peut-on retrouver leurs saveurs ? Six auteurs romains (Caton, Varron, Pline, Columelle, Martial et Paladius) nous ont laissé suffisamment d'informations pour nous donner une idée précise des méthodes de production du vin à leur époque. Les connaissant, il suffit de chercher parmi les milliers de vignerons qui exercent leur art dans les pays du bassin méditerranéen, ceux dont les méthodes sont les plus approchantes, voire identiques. Pour le reste, c'est-à-dire les procédés abandonnés de nos jours, seule l'expérimentation peut apporter quelque éclairage. Dans cet ouvrage, Michel Bouvier, après avoir retrouvé un certain nombre de ces méthodes anciennes et en particulier celles faisant appel à diverses plantes utilisées par les Grecs et les Romains pour protéger, voire améliorer leurs vins, nous décrit un grand nombre d'essais réalisés dans la durée, avec souvent des résultats impressionnants. Aboutissement de longues recherches, ce livre, érudit et très vivant, animé par l'enthousiasme de la découverte, nous rappelle comment l'homme a su, à travers les siècles, préserver, en enrichissant ses connaissances sur le vin, un rapport harmonieux avec la nature.
9. Dégustations fabuleuses dans la cave des écrivains
Anne-Marie Royer-Pantin
3.00★ (2)

On boit de succulente manière dans les auberges de la littérature ; on y apprend mille choses passionnantes sur le vin, ses féeries, ses métamorphoses, et aussi ses boissons cousines : eaux-de-vie de haut lignage, liqueurs vieillottes, décoctions incendiaires, et autres élixirs du même tonneau. On prend du bonheur à vagabonder par les sentiers buissonniers de la prose et des vers, les papilles en alerte et les narines frémissantes, à lire en claquant la langue, à s'attarder sous la tonnelle, au cellier, sur un coin de table, voire au bistrot, bien plus volontiers que sous les portiques, à trinquer avec les héros aimés et les poètes élus, dans une grande fête de l'esprit et des sens. Voici l'inventaire intime d'une cave pleine d'enchantements savoureux, de bonnes bouteilles et de bons livres de derrière les fagots - pêle-mêle nectars d'anthologie, millésimes de légende, petits crus sans prétention. Voici quelques Dégustations fabuleuses, qui, de Villon à Chardonne, de Rabelais à Don Juan, du sauternes au vin de Bohême, du porto au cognac, des liqueurs d'or au champagne, nous invitent à voyager parmi les territoires innombrables et secrets du vin.
10. Montesquieu. Les vendanges de la liberté
Jean Lacouture
4.25★ (17)

Montesquieu, ce gentilhomme d'Aquitaine, épistolier persan et familier des Grâces de Chantilly, fut aussi l'un des inventeurs de ce siècle qui, de Marivaux à Watteau, a donné au monde l'exemple d'un art de vivre hors de la pesanteur. Et ce viticulteur gascon n'a pas seulement contribué à l'épanouissement du grand bordeaux, ?uvre d'art qui n'a pas fini de nous enchanter, il a su faire de cette merveille le trait d'union avec une société anglaise faite non seulement de consommateurs exigeants, mais aussi d'inventeurs d'une société plus libre. Ainsi Jean Lacouture peut-il faire valoir que, si les lois ont un " esprit " qui doit tendre à l'harmonie sociale, la vie de Montesquieu fut en quelque sorte une vendange de la liberté.
11. Les écrivains du vin
Marc Lagrange
Rabelais et le chinon, Colette et le jurançon, Mistral et le tavel, Proust et le château-d'yquem, Simenon et le pouilly fumé, Julien Gracq et le muscadet... Mêlant littérature et oenophilie, cet ouvrage rend hommage à vingt-huit écrivains français qui ont été inspirés par nos nectars. Si Colette, burgonde de palais et bourguignonne de coeur, demeure la première ambassadrice de "Monseigneur le vin", ces auteurs ont en commun une histoire avec un terroir, un vin auquel ils vouent fidélité et respect. Empruntant au vocabulaire amoureux (la robe, le bouquet, le corps, la cuisse), tous disent la rencontre, l'émotion, la passion. Ainsi, ce livre, écrit à la plume et au pinceau, capte-t-il ces moments où la littérature célèbre le vin.
12. Traité de bon usage de vin
François Rabelais
4.36★ (32)

Dans ce petit traité de savoir-vivre, Rabelais s'amuse à déplacer sur l'échelle des valeurs la place qui est accordée au vin. Pour ce faire, il mêle usage usage savant du langage et traditions orales populaires, multipliant les jeux, farces, railleries, mensonges, argotismes, détournements et sophismes. Partant, il déclame une véritable éthique de la vie : la consommation du vin est érigée en vertu, voire devient un attribut anthropologique majeur. Le plaisir que suscite la lecture de ce Traité de François Rabelais est tout d?abord attisé par la curiosité concernant la nature même du texte. En effet, ce Traité n?est pas la version originale de l?auteur, mais une version traduite du tchèque vers le français, alors même que le texte tchèque émanerait d?une version allemande. La traductrice a fort judicieusement opté pour une traduction qui ne cherche pas à restituer le texte original dans la langue de Rabelais. Elle a adopté une langue située à mi-chemin entre le français de l?époque et le français contemporain. Elle parvient ainsi à restituer la saveur du verbe rabelaisien tout en le rendant accessible au public. Traduit du tchèque par Marianne Canavaggio.
13. Du bon usage de l'ivresse
Georges Picard
3.50★ (13)

" Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question " selon Baudelaire. Qui n'est jamais sorti de l'enclos de la sèche sobriété n'a qu'une connaissance étriquée de la vie et de lui-même. Il faut oser les expériences qui nous portent aux limites de la conscience, car l'ivresse est aussi un mode exaltant d'appréhension du Réel, comme l'ont montré jadis les poètes chinois et les mystiques persans, amateurs de poésie et de vin. Le secret en serait-il perdu dans nos sociétés partagées entre l'euphorie artificielle desrave parties et la prophylaxie maussade des hygiénistes ? Sans chimères et sans ivresses, la vie ne connaîtrait que des passions tristes " affirme l'auteur. Ce livre réhabilite une conception intimiste des ivresses maîtrisées, qu'elles soient ivresses du vin, de la mystique ou de la poésie, ivresse des sens ou ivresse de l'esprit.
14. Le vin de la mythologie à l'oenologie
Jean-François Gautier (II)
Le sous-titre, "L'esprit d'une civilisation", est plus représentatif de l'approche de l'auteur: l'historien du vin, Jean-François Gautier, nous propose de nous pencher sur notre Histoire, pour nous montrer à quel point le vin tient une place de tout premier plan dans les fondements de notre civilisation. Fort judicieusement, il ne choisit pas une approche chronologique continue, mais sélectionne certains épisodes de notre histoire, en les regroupant selon 4 axes d'études: la mythologie, le religion, les conflits et l'ère moderne. Ainsi, sans prétendre à l'exhaustivité, il couvre un champ suffisamment large pour nous apporter matière à réflexion. Le texte est d'un abord très facile, il se lit aisément. Chaque chapitre nous plonge dans un univers différent et le livre fourmille de détails, parfois insolites ou amusants, mais toujours passionnants. Voici donc un livre qui ne peut qu'intéresser le lecteur attiré par l'Histoire. Mon seul regret est qu'il ne fut pas plus épais.
15. Triomphe de Dionysos
Sébastien Lapaque
Ivresses fondatrices, Ivresses sacrées, Ivresses gothiques, Ivresses françaises, Ivresses étrangères : autant de têtes de chapitre autour desquelles sont rassemblés cinquante textes glanés dans la littérature de tous les temps pour célébrer le triomphe de Dionysos. De Homère à Guy Debord, en passant par Rabelais, Molière, Apollinaire, Huysmans, Antoine Blondin, Malcolm Lowry ou Vénédikt Erofeiev, mais aussi la Genèse, sainte Thérèse d'Avila ou Proust, tous ces extraits choisis proposent, par le biais du regroupement thématique, un véritable manifeste littéraire, où plus que jamais, l'on apprend que " la littérature n'est pas l'écriture d'une histoire, mais l'histoire d'une écriture. Lecture du monde et manifeste esthétique, cette anthologie est avant tout une promenade au pays des lettres, dont le parcours est balisé avec brio par Sébastien Lapaque et Jérôme Leroy, tous deux écrivains auteurs d'une préface et de notices introductives où ils laissent libre cours à une inspiration très personnelle.
16. Histoire de la messe : Le théâtre divin
Philippe Martin (II)
En bref Une fresque passionnante sur la messe, du XVIe siècle à nos jours. Le livre Rite central de la religion catholique, attaquée par les protestants pendant les guerres de religion et par les libres-penseurs sous la IIIe République, la messe nous est ici présentée comme objet d'histoire, des prescriptions officielles du concile de Trente, qui ne furent appliquées que près de trois siècles plus tard, aux appropriations et expériences individuelles d'aujourd'hui. Entre miracles et querelles de préséance, entre élans spirituels et courses aux vanités, entre prescriptions ecclésiastiques et jeux amoureux, entre manipulations d'argent et piété personnelle, ce livre dévoile les innombrables stratégies par lesquelles les catholiques se sont approprié la cérémonie pour vivre une religion au quotidien. L'auteur Philippe MARTIN est professeur d'histoire moderne. Il dirige l'Institut Supérieur d'Étude des Religions et de la Laïcité.
17. L'âme du vin : Symbolisme et spiritualité dans les trois religions
Georges Ferré
4.25★ (3)

Le vin occupe une place très importante dans les grandes religions révélées que sont le judaïsme, le christianisme et l'islam. Il est réminiscence de la Terre promise lors de la bénédiction du shabbat juif, l'une des deux espèces sous lesquelles le Christ se fait chair, la boisson divine réservée aux élus dans le paradis d'Allah. En s'appuyant sur les différents textes sacrés, la théologie, l'exégèse, l'histoire sainte et l'histoire tout court, Georges Ferré, en historien érudit, appréhende l'influence du fruit de la vigne, tant dans l'imaginaire religieux que dans les rituels et la vie quotidienne. Dans cette aventure historique, religieuse et viticole, l'auteur a choisi un cheminement chronologique, de Noé au XXIe siècle, où il met en scène les grands personnages de la Bible, du Coran et de la cité - patriarches, prophètes, théologiens, évêques, moines, rois, princes, califes, imams, mais aussi la grande foule des anonymes - à travers les banquets, les liturgies, les moeurs. Présent dans tous les textes des trois religions, le jus de la treille apparaît ainsi comme la boisson qui favorise une culture de métissage entre tous les enfants de Noé, susceptible de créer rapprochement avec l'autre, dépassement de soi et, pour certains, fusion avec l'Ailleurs. L'âme du vin est un ouvrage à consommer sans modération.
18. Anthologie du vin et de l'ivresse en Islam
Malek Chebel
4.00★ (8)

De la Perse aux contreforts de l'Atlas, les " terres d'Islam " ont toujours produit du vin. Il semble qu'il ait longtemps fait bon boire dans ces régions. Puis vint l'interdit prophétique : " Dieu a maudit le vin, celui qui le boit, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui le presse, celui qui le transporte et celui qui jouit de l'argent qui en est tiré. " Adieu douce ivresse... Et pourtant ! Le Coran décrit comme suit le paradis : " Il y aura des fleuves dont l'eau est incorruptible, des fleuves de lait au goût inaltérable, des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent, des fleuves de miel purifié. " Et de nombreux mystiques musulmans ont fait d'une ébriété mesurée et employée à bon escient un véritable instrument de leur foi. Malek Chebel, amateur éclairé d'un Islam ouvert et tolérant, ne pouvait manquer de s'intéresser à ce paradoxe. Sa connaissance sans faille de la tradition littéraire musulmane, de sa poésie et de ses contes, lui permet de nous livrer un succulent florilège de textes consacrés au vin, accompagnés de commentaires et d'indications historiques qui permettront à chacun d'en mesurer la portée et le sens.
19. Le vin et l'encre: La littérature française et le vin du XIIIe au XXe siècle
Sophie Guermès
4.00★ (3)

Cette anthologie réunit près de deux cents poètes, romanciers, dramaturges, essayistes du Moyen Age à nos jours. Les textes choisis présentent un intérêt à la fois littéraire et documentaire. Leur classement chronologique rend compte de l'évolution de la langue, mais aussi des coutumes. On assiste à la constitution d'un art de vivre, d'une véritable civilisation du vin. « Copyright Electre »
20. Colette, la passion du vin
Bernard Lonjon
3.00★ (2)

Dans sa hiérarchie des plaisirs, Colette a accordé une place de tout premier ordre à celui du divin nectar. Bien avant d'incarner cette femme audacieuse qui a pris en main sa propre destinée, elle a été très tôt initiée au vin, durant son enfance à Saint-Sauveur-en-Puisaye dans l'Yonne. À l'instar de Montaigne et Rabelais, elle a donné ses lettres de noblesse au vin, grâce à son exceptionnel talent de plume et sa sensibilité féminine. La correspondance inédite produite dans cet ouvrage contient plus d'une centaine de lettres adressées à Jean Guillermet, éditeur et viticulteur du Beaujolais, et à Lucien Brocard, négociant en vins et spiritueux de Bercy, qui constituent une véritable ode au vin. Colette raconte ses rencontres avec la vigne et les vignerons, ses visites dans les caves. Elle n'hésite pas à prodiguer ses conseils avisés pour associer mets et boissons. Durant ses dernières années où elle souffrait d'arthrose, elle utilisa aussi le vin comme médication. Les amateurs de l'écrivain redécouvriront par cette lecture la vie et les passions de Colette, au rythme de pages riches d'une gourmandise bien française.
21. Le vin des peintres
Jean Serroy
Le vin a toujours été source d'inspiration pour les hommes et les artistes qui au fil des siècles ne cesseront d'en faire un thème fertile où s'exprime la fête des sens. En s'appuyant sur une centaine de tableaux, l'auteur retrace une histoire de l'art du XVe au XXIe siècle.
22. Les Vins de Gala
Salvador Dalí
4.50★ (2)

Sur les talons, ou plutôt dans les pinces de homard des Dîners de Gala, phénomène éditorial signé Salvador Dalí, précédemment publié par TASCHEN, voici Vins de Gala, sa suite ?nologique, tout aussi surréaliste et sensuelle. Cette interprétation dalínienne des plaisirs de la grappe, déjà recherché comme objet de collection, classe les nectars les plus fins «selon les sensations qu?ils procurent au plus profond de nous». Riche en informations éclectiques sur leurs méthodes de production, leur poids et leur couleur, ce livre regroupe les vins du monde dans des catégories aussi créatives et fidèles à Dalí que «Vins de Volupté», «Vins de l?Impossible» ou «Vins de Lumière». Ce livre foisonnant compte plus de 140 illustrations de Dalí, dont beaucoup sont des ?uvres réinterprétées: des nus classiques rehaussés d?une petite touche de surréalisme à l?Angélus de Jean-Francois Millet, une des références favorites et durables de Dalí. Le maître catalan y a aussi glissé ce qui est aujourd?hui considéré comme une ?uvre majeure de son ultime période «mystique nucléaire», Le Sacrement de la dernière Cène (1955), qui inscrit l?illustre scène biblique dans un dodécaèdre translucide en lévitation face à un paysage de la côte catalane. Dalí est alors un fervent catholique, mais toujours captivé par la science, l?illusion optique et l?ère atomique.
23. Pur jus : Cultivons l'avenir dans les vignes
Justine Saint-Lô
4.32★ (36)

Cette bande dessinée documentaire propose de suivre un cycle complet de la culture de la vigne, de partir à la rencontre des vignerons et de leurs interrogations et de découvrir les traditions qui diffèrent selon les lieux, notamment dans le Beaujolais, la Loire, la Champagne, en Auvergne.
24. A la rencontre des cépages modestes et oubliés
André Deyrieux
4.00★ (5)

Nombreuses sont ces variétés de raisins délaissées et pourtant épatantes qui ont failli disparaître. Fort heureusement, des vignerons de valeur, partout en France, les remettent en culture et en bouteilles, non sans bataille mais avec un succès croissant. Quel tour de passe-passe ! Quel pied de nez à la mondialisation ! Découvrez tout un pan de notre héritage viticole à travers cet ouvrage délicieux consacré aux cépages modestes et oubliés, à la fois témoins d'un patrimoine riche d'histoires, de traditions et de savoir-faire, et garants d'un avenir ?nologique novateur. Ce livre, plus qu'un simple guide, est une source d'aventures formidables destinée à tous les épicuriens amoureux du vin.
25. Le silence
Jean-Claude Pirotte
4.14★ (45)

« J'aime le vin parce qu'il m'est étrange, parce qu'il m'est familier, parce qu'il est incompréhensible et fabuleux. J'aime le vin parce que je ne peux m'empêcher d'aimer les hommes. Dans ma cave, il n'y a pas de vin. Il n'y a que d'heureuses espérances. » J.-C. Pirotte Si l'ombre et la mort planent dans ce magnifique récit posthume, on n'y ressent nulle plainte, on est invité à la célébration du paysage et du souvenir chers à l'auteur.
26. Vins, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français
Marcel Lachiver
3.67★ (10)

Comment sont nés nos vignobles de qualité, comment, tour à tour, les conditions humaines, politiques, physiques ont servi ou desservi des crus illustres ou oubliés, comment le vin aristocratique est devenu le vin populaire : c'est toute la civilisation du vin et de ses artisans que retrace ce livre, une longue histoire au cours de laquelle le génie de l'homme mais aussi les sols, les pentes, le climat et les cépages ont lentement élaboré les vins que nous connaissons. Blanc ou clairet, rouge quelquefois, le vin a longtemps été considéré à la fois comme un aliment et un tonique et, dès le Moyen Age, la vigne est présente dans toute la France. Mais ces vins, qui restent un produit de luxe, sont fragiles et ne vieillissent que rarement. Peu à peu la viticulture produit des vins épais et grossiers, car les humbles, eux, veulent des vins colorés, ceux qui donnent des forces. Les grands vins ne prennent naissance que vers la fin du XVIIe siècle, grâce aux nouvelles techniques de vinification et de conservation. Le vin de Champagne mousseux, le bordeaux puis le bourgogne attirent les consommateurs raffinés des Lumières, tout comme les Anglais et les Hollandais. Le XIXe siècle voit triompher les grands crus : le classement de 1855 officialise les meilleurs clos et les meilleurs terroirs. Dans la France de 1875, le vin a gagné toutes les tables. Mais les fléaux qui s'abattent sur le vignoble, notamment le phylloxera, et les impératifs du monde moderne entraînent un remodelage complet du vignoble : la production s'accroît, souvent au détriment de la qualité. La révolte des vignerons du Languedoc, la grande crise des années 1930 obligent les pouvoirs publics à intervenir et en 1935 sont créées les " appellations d'origine contrôlées ". Que sera demain ? A l'heure où se multiplient les boissons standardisées, le vin doit demeurer l'expression d'un terroir et la vigne rester présente là où des dizaines de générations de vignerons, grâce à leur sens de l'observation, à leur savoir, à leurs efforts, lui ont fait un berceau naturel.
27. Les plus beaux Villages du Vin de France
François Morel (II)
4.00★ (2)

Le vin est par essence et par définition produit de terroir, en tout cas le vin authentique. Le principe même des appellations françaises est enraciné dans l'extraordinaire diversité des régions et les AOC de France s'énoncent comme une symphonie de villages - petits hameaux ou grosses bourgades - aux noms évocateurs, aux architectures typées, aux traditions fièrement revendiquées : ils disent au promeneur, par leur configuration, leur habitat, leurs monuments, que le vin n'est pas seulement le produit de la vigne, mais qu'il a aussi une histoire, un mode de vie, un destin collectif. Il suffit de parcourir les rues d'Eguisheim ou d'Arbois, d'Irancy ou de Vougeot, de Margaux ou de Saint-Emilion, de Bergerac ou de Collioure, pour sentir l'identité profonde des vins d'Alsace, de Bourgogne, du Bordelais, du Sud-Ouest ou du Languedoc-Roussillon, avant même de les découvrir verre à la main dans la cave d'un vigneron. Images du vignoble qui s'associent aux goûts et aux saveurs du vin, les villages ont été ici choisis - parmi tant d'autres pour leur personnalité et leur rôle d'ambassadeur du vin. Ils dessinent une géographie des provinces, une cartographie de l'âme du vin. Ils donnent un visage concret aux sensations les plus subtiles et les plus fugaces, et enrichissent la mémoire de l'amateur de grands vins.
28. La Loire : Un fleuve de vins
Henri Nochez
Ou l'histoire du plus grand fleuve français et celles des vignobles qu'il traverse, des hommes qui ont vécu la grande aventure de la navigation fluviale, de l'organisation du commerce et des aléas du transport. Qui se souvient que les vins de Tavel ou les Côtes Roannaises ont connu leur succès à Paris grâce à la Loire et aux canaux adjacents ? Qui se souvient que l'on produisait du vin à Aurec-sur-Loire ? Qui a lu l'histoire des confréries de mariniers et de leurs bagarres légendaires contre l'autorité politique ? La Loire a été aménagée voire détournée, mais ses rives ont conservé les traces de plusieurs siècles d'aventure humaine. Elle est le lien naturel entre le nord et le sud de la France et en a longtemps représenté le moyen de transport le plus rapide. Objet de convoitise et de craintes, elle a façonné les économies locales, régulé la vie de milliers d'êtres et véhiculé la peur et la détresse. A Saint- Rambert, à Roanne, à Pouilly-sous-Charlieu à Digoin ou à Decize... les hommes ont construit des bateaux, risqué leurs vies pour affronter les glaces et les sables et toujours vénéré Saint-Nicolas. Les vins du Languedoc, des Côtes du Rhône, des Côtes du Forez et du Roannais, les vins du Beaujolais et du sud de la Bourgogne, le Sancerre..., tous ont connu les transbordements sur les quais de la Loire, la lente remontée vers le canal de Briare et les déchargements sur les bords de la Seine avant de rejoindre les tables qui font ou détruisent les réputations.
29. Les routes du vin en France au cours des siècles
Roger-Paul Dubrion
Véritable carnet de voyage, ce beau livre vous transporte sur les "routes" françaises du commerce du vin de l'époque gréco-romaine à nos jours. Ses magnifiques illustrations vous conduiront sur les mers et les océans, les fleuves et les rivières, les canaux et les chemins de fer. L'auteur vous décrit également : les conteneurs successifs : amphores, fûts, bouteilles ; la fiscalité sur le vin ; les conditions de son transport ; les marchands, les négociants, les courtiers et tous les métiers liés aux manipulations et à la livraison du vin, des chemins de halage aux quais spécialisés. Les routes parcourues par les vins reconstituent l'histoire des grandes provinces viticoles et de leur patrimoine : les monastères et les abbayes ; la batellerie ; le canal du Midi ; le quai des Chartrons à Bordeaux ou celui de Bercy à Paris ; la vallée de la Loire ; Beaune et le négoce bourguignon ; la Champagne... Le lecteur sera surpris par la découverte d'itinéraires qu'il n'imaginait pas à travers les Pyrénées, le Jura, la Bretagne ou sur le Rhin... Mais parler du transport du vin, c'est aussi parler de son économie. Outre le contexte économique du vin à travers les siècles, l'auteur présente les différentes réglementations de l'Union européenne et leurs implications. De plus, il évoque les problématiques liées à la mondialisation ainsi que le rayonnement commercial du secteur en matière d'exportations. Un vocabulaire, une bibliographie et une chronologie du domaine vitivinicole complètent un texte qui passionnera tous ceux qui s'intéressent au vin et à son histoire. Un voyage dans le temps et l'espace magnifiquement illustré par les créations de Gaétan Nocq dont le talent a su mettre en lumière toute la documentation d'époque de l'auteur.
30. Voyage à Bordeaux 1989 - Voyage en Champagne 1990
Jean-Paul Kauffmann
3.77★ (24)

Souvent impénétrable, le bordeaux est un vin qui s?apprend, il joue sur le dévoilement. Comment se révèle l?extravagance du sauternes, la retenue sensuelle du saint-julien et du pauillac, l?esprit charnel du pomerol et du saint-émilion? À Bordeaux, il faut posséder les clefs pour que s?ouvrent les portes des grands châteaux dont l?organisation et le raffinement sont dignes des romans du XIXe siècle. Tout aussi paradoxal est le champagne, vin de la fête et du luxe, élaboré à l?origine dans un climat frileux par un janséniste, Dom Pérignon. C?est à un voyage à travers ce vin miraculeux que nous convie aussi Jean-Paul Kauffmann.
31. Bordeaux Bourgogne : Les passions rivales
Jean-Robert Pitte
3.50★ (6)

Bordeaux, Bourgogne : deux civilisations qui s'opposent, deux ambitions rivales de produire les meilleurs vins du monde. Quoi de commun entre ce Bourguignon tout en rondeur, et ce Bordelais, grand bourgeois raffiné, sinon leur commune passion pour l'excellence . Pour ressouder cette fracture française, Jean-Robert Pitte mobilise toute l'histoire culturelle et économique des deux vignobles et des sociétés qui les exploitent. Car la qualité a bien une histoire, et n'est pas due au seul terroir physique, comme certains se plaisent à l'affirmer. Elle est surtout le fruit des savoir-faire qu'ont développés au fil des siècles ces professionnels sans qui il n'y aurait pas de grands vins pédologues, agronomes, biologistes, ?nologues, sommeliers, etc. Ces talents conjugués n'ont toujours eu pour seul but que la satisfaction de l'amateur éclairé. Aujourd'hui, la concurrence internationale met en question la suprématie des vins français en les attaquant sur un terrain où ils n'auraient jamais pensé être contestés : la qualité. Les vins de Bordeaux et de Bourgogne ne pourront continuer à s'imposer sur le marché international qu'en affirmant leur spécificité respective, sans céder à la facilité d'un goût mondialisé.
32. Cahors : Le roman du vin noir
Jean-Charles Chapuzet
Greffées sur les collines qui drapent la vallée du Lot, les vignes environnant Cahors recèlent bien des secrets. Avec ses âges d'or, ses drames et ses bonheurs, l'histoire de ce vignoble, réputé pour son vin noir, regorge de péripéties. Intrigante, mystérieuse, elle relève du roman. Ainsi, Jean-Charles Chapuzet nous offre beaucoup plus que la simple histoire du vignoble. Avec son regard d'historien et sa plume de romancier, il fait vivre les hommes, les mentalités, les odeurs, les coutumes, les émotions... tout ce qui a façonné, depuis deux millénaires, le paysage quercynois, son vignoble et ses vins. Il signe ici un ouvrage gourmand : gourmand de vies, gourmand d'histoires. Car boire un verre de Cahors, c'est un peu, se remémorer la construction et la légende du Pont Valentré au XIIIe siècle ; guidé par un vigneron de Puy-l'Evêque ou d'Albas, c'est se souvenir des ancêtres qui luttèrent contre le phylloxéra ; c'est aussi s'asseoir, une fin d'après-midi d'été, sur la fontaine de Prayssac et savourer le bonheur de l'instant. Un livre indispensable pour découvrir une région et des vins passionnants.
33. Châteauneuf-du-Pape: La quatrième dimension
Jean-Charles Chapuzet
Plus ancienne AOC viticole (décret du 15 mai 1936), l'appellation Châteauneuf-du-Pape s'inscrit aujourd'hui dans une modernité affirmée et revendiquée que cet ouvrage, résolument contemporain, nous présente comme une évidence. Ce qui frappe quand on entre dans l'intimité de ce vignoble, c'est, tout autour de son village et de son donjon, cette extraordinaire diversité de paysages et de terroirs, une géométrie complexe qui interpelle. Plateau et collines à l'épreuve du mistral, vallons où les brumes s'attardent, petites routes et chemins sinueux, la cohabitation de la vigne, des arbres et arbustes, et ces sols si différents : galets roulés, éclats calcaires, grès rouges, sables d'où les 13 cépages (8 rouge avec une part belle accordée au grenache, 5 blanc) s'en donnent à c ur joie pour nous offrir une grande variété de vins. Cette dimension « géométrique » est omniprésente dans l'ouvrage. La verticale tout d'abord, c'est l histoire du village, du vignoble, de l'AOC avec ses grandes figures, le tout débouchant sur la nouvelle génération de viticulteurs et viticultrices. Suit l'horizontale : la géographie, la géologie, les terroirs, les pratiques culturelles, les cépages, etc. Viennent ensuite les diagonales, ces petites histoires qui font le tempérament provençal : le village et le vignoble regorgent d anecdotes, une prise d'otages, les marchands de café, un vigneron fou, le clan des Italiens ou les ingénieurs de Suez, Hannibal ou la descente des vignerons septentrionaux, etc. Et pour conclure la « quatrième dimension » : la conjonction de ces géométries, l'aboutissement, la profondeur, la dégustation avec ses millésimes de légende, les grands chefs, les sommeliers, les amateurs. On est dans le vin et au-delà...
34. Les parfums du vin : Sentir et comprendre le vin
Richard Pfister
3.50★ (11)

Les parfums du vin plonge le lecteur dans le monde fabuleux des odeurs et des arômes de ce noble breuvage : quelles sont les étapes de la vinification ? Quelles sont les origines des odeurs ? Que sent-on ? Comment sent-on ? Quel est le rôle de notre cerveau ? Quelles influences subit l?olfaction ? Comment mémoriser les odeurs ? Grâce à ce guide du parfait dégustateur, vignerons, sommeliers, oenologues, analystes sensoriels ou simples amateurs trouveront toutes les informations et toutes les méthodes pour progresser sur le chemin de l?olfaction des vins grâce à deux disciplines ici réunies : l?oenologie et la parfumerie. Anis, cannelle, safran, fleur d?oranger, chêne, cuir, pain grillé, banane, foin, thé noir? plus de 150 odeurs réparties au sein de 20 familles sont décrites, comparées, illustrées selon une méthode novatrice appelée Oenoflair. Ces descriptions permettront de mieux comprendre la grande complexité des vins et de mieux mémoriser les odeurs afin d?apprécier la grande diversité des vins. Pour parfaire la description du bouquet des vins, des conseils pratiques d?entraînement et des recommandations de dégustation jalonnent l?ouvrage.
35. D'Yquem à Fargues
Alexandre de Lur Saluces
Un seul verre par pied de vigne ! Tel est le rendement idéal de production du vin de Sauternes, dû à une cueillette extrêmement sélective. A notre époque impatiente et financière, ce résultat fait figure d'extravagance. Elixir unique, "lumière bue", disait de lui Frédéric Dard, le sauternes est aujourd'hui fragilisé par la réduction des parcelles qui lui sont consacrées, au profit d'un vin blanc sec, facile à produire, et par les menaces qu'un projet ferroviaire fait peser sur l'écosystème de la région. Alexandre de Lur Saluces, fort de quarante ans d'expérience au service des domaines familiaux d'Yquem et de Fargues, dresse ici un véritable plaidoyer pour le sauternes, s'appliquant à partager sa passion et à expliquer l'élaboration de ce vin liquoreux si singulier, fruit du travail de l'homme, d'un savoir-faire ancestral, d'un terroir unique et d'un phénomène naturel miraculeux. Il offre au lecteur une plongée dans un univers hors temps, par une forme de déclaration d'amour à un nectar qui, depuis le XVIe siècle, enchante les amateurs et esthètes du monde entier.
36. Voyage au coeur d'une bulle de champagne
Gérard Liger-Belair
Le champagne comme vous ne l'avez jamais vu ! L'odyssée d'une bulle de champagne révélée grâce aux outils de la science. Gérard Liger-Belair et Guillaume Polidori ont mis au point des techniques de prise de vue qui permettent d'obtenir des images inédites de ce vin d'exception. Elles ouvrent les portes d'un nouvel imaginaire du champagne. Dans une simple flûte, la course des bulles donne lieu à des phénomènes spectaculaires et insolites qui réconcilient l'art et la science. Ces images, outre la prouesse technique qu'elles supposent, contribuent à la compréhension du phénomène d'effervescence. Elles permettent aussi d'optimiser les conditions d'une bonne dégustation. Une approche scientifique inédite pour découvrir et apprécier au mieux le champagne.
37. Corrèze-près-Bordeaux
Florian Arfeuillère
2.83★ (9)

Les pionniers du négoce du vin originaires de Meymac XXIe siècle : la Corrèze règne avec discrétion sur une part importante du vignoble bordelais. À la fin du xixe siècle, les vins de Bordeaux sont déjà la vitrine de l?excellence de la production française. Corrèze-près-Bordeaux raconte l?épopée des négociants de vin, descendus des plateaux limousins pour conquérir un Bordeaux florissant, en vendant ses vins en Belgique. Au fil des pages, Corrèze-près-Bordeaux se boit sans modération, distillant avec humour et amour des aventures ayant pour toile de fond le vin, son histoire, sa dégustation et les idées les plus farfelues pour promouvoir sa vente.
38. Le rouge et le blanc
Jean-Marie Laclavetine
3.34★ (40)

Un même amour du vin (cadeau des dieux, cadeau du diable) réunit et agite les personnages de ces dix nouvelles. Quoi de commun, sinon, entre un pêcheur à la mouche, deux jeunes dégénérés, une héritière sans états d'âme, un vigneron concupiscent, des amants d'un soir, un fantôme terré dans une cave, un père naïf et son fils rusé, un sorcier, deux copains comme cochons, un buveur en plein cauchemar, un curé mélancolique ? Tous ont une passion - joyeuse ou funèbre, passagère ou fatale, raisonnée ou délirante, érudite ou bestiale - pour le vin.Qu'il fasse rire ou qu'il inquiète, c'est bien le vin, sous tous ses aspects et dans tous ses éclats, qui forme l'unique miroir de ces vies et leur donne leur coloration, leur acidité, leur saveur.
39. Loin des vendanges
Nicole Lombard
3.50★ (6)

" Ma vigne et moi, maintenant, nous devons préparer à la venue de l'hiver. La couleur de ses feuilles, chaque jour plus somptueuse, me parle de pays que j'ai cru oubliés. En un seul plant de vigne, de lointains paysages à nouveau se révèlent, s'éclairent, s'enluminent ; la pierre s'adoucit, la terre est tiède et parle de repos. "
40. La guerre et le vin : Comment les vignerons français ont sauvé leurs trésors des nazis
Donald Kladstrup
4.08★ (29)

Un million et demi de bouteilles : tel est le butin prélevé par l'occupant allemand parmi les meilleurs crus français entre 1940 et 1944. Comme les musées et les galeries d'art, le vignoble français a été pillé. Pourtant, la guerre du vin a bien eu lieu, grâce à des vignerons qui ont dépensé une ingéniosité sans pareille pour sauver une partie du trésor. Ce sont des histoires que racontent Petie et Don Kladstrup, après quatre ans d'enquête dans les vignobles, sur le terrain même.
41. Le goût et le pouvoir
Jonathan Nossiter
3.62★ (28)

Tout commence autour d'une bouteille de vin blanc mystérieusement défectueuse, que Jonathan Nossiter, cinéaste cosmopolite amoureux du vin (ou globe-trotter oenologue amoureux du cinéma) rapporte un beau jour à son caviste parisien préféré. C'est le point de départ d'un long voyage et d'une intense réflexion autour de cet objet si particulier qu'est le vin. Nossiter visite les caves et les plus grandes tables de Paris, nous convie à une dégustation à l'aveugle dans le sud du Brésil, et nous emmène surtout à la rencontre des vignerons de la Bourgogne, ahurissants personnages, farouches paysans et vrais seigneurs de la vigne. De rêveries proustiennes en dialogues sur le vif autour d'un gargantuesque repas, de réminiscences cinématographiques en plongées au coeur du fameux terroir français, de coups de gueule contre les « critiques de vin » en pâmoisons devant les plus belles bouteilles, une question en forme de fil rouge : Comment parler du vin ? Dans ce liquide « divin » autant que terrien, insaisissable et saisissant, Nossiter voit la quintessence de notre humanité, de notre mémoire, de notre identité. Mais le vin est aussi, en ces temps de mondialisation, un enjeu politique et culturel majeur. Enjeu de toutes les passions, de tous les snobismes, de toutes les rivalités ? enjeu de tous les pouvoirs. C'est à la recherche de ce Graal (in vino veritas) que nous entraîne ce livre pareil à nul autre, profond et léger comme un Gevrey-Chambertin 2004 ? ou comme certaine mystérieuse bouteille de vin blanc&hellip.
42. Bacchus et moi
Jay McInerney
3.91★ (33)

Ce livre de Jay McInerney réunit soixante-six de ses chroniques parues dans House and Garden et dans le Wall Street Journal, chroniques qui se nourrissent des connaissances qu?il a accumulées avec le temps sur toutes sortes de vins, sur les gens et les lieux qui les produisent à travers le monde. On voyage ainsi avec lui des châteaux légendaires de la culture vinicole à l?Australie, la Nouvelle-Zélande, en passant par les collines de Santa Rita et Paso Robles, l?Argentine et le Chili. On rencontre ces "fous de raisin", vigneron, sommelier, expert, qui ont mis leur énergie au service de leur passion et les personnalités du monde vinicole deviennent les personnages des récits oenophiles de McInerney. De même qu?un récit d?explorateur nous fait découvrir des contrées lointaines et exotiques, ceux du romancier new-yorkais connu pour ses goûts de luxe traitent de vins très rares et très chers. Mais il s?intéresse aussi à des vins obscurs ou sous-évalués. Si on apprend beaucoup de ses réflexions sur le monde du vin, on s?amuse également de ses nombreuses anecdotes et de ses comparaisons brillantes et cocasses. - Qu?est-ce qui différencie Lafite et Mouton ? - Comment lire les étiquettes de vin allemand ? - Quels sont les champagnes accessibles (ou décidément pas) ? - Que boire avec les cuisines asiatiques ? - Par quel miracle l?expression "vin californien" a-t-elle cessé d?être un oxymore ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles ce recueil instructif et réjouissant permet de répondre en toute subjectivité car, pour McInerney, le goût du vin doit rester une affaire hautement sentimentale.
43. La Bouteille de vin: Histoire d'une révolution
Jean-Robert Pitte
4.00★ (10)

Par leurs formes qui varient dans le temps et d'une région à l'autre, les bouteilles de vin racontent une histoire passionnante.Cet ouvrage novateur le montre avec beaucoup de science et de verve. Jamais les vins n'auraient pu vieillir à l'abri de l'air et de la lumière et jamais la personnalité des terroirs et des millésimes n'aurait pu se révéler avec autant d'éclat sans l'invention de la bouteille.La révolution date du Ier siècle de notre ère, c'est la mise au point de la canne à souffler. Au début du XVIIe siècle, les productions européennes, trop fragiles, ne peuvent servir à déplacer des liquides à longue distance. C'est alors qu'un pays importateur, l'Angleterre, réalise la bouteille en verre épais et noir, élaborée dans un four chauffé au charbon. Les mêmes Anglais découvrent au Portugal les vertus du liège qui permet un bouchage hermétique et de confier aux bouteilles du vin de qualité, de les coucher, les transporter et les conserver. Bientôt ils inventent encore le champagne mousseux que les Français ne confectionneront qu'à partir de la Régence.Les bouteilles d'outre-Manche sont en oignon, en poire, puis cylindriques à épaules plus carrées. Les françaises, elles, sont plutôt ovoïdes, à épaules tombantes, tant en Champagne et en Bourgogne qu'à Bordeaux où, au XIXe siècle, s'impose la forme cylindrique à épaules carrées. À côté de ces deux grands modèles, certains vignobles en ont imaginé d'autres : la flûte rhénane, la fiasque paillée de Toscane, le bocksbeutel en forme de gourde de Franconie, le clavelin du Jura, la petite bouteille à col allongé du Tokaji ou du constantia sud-africain, etc.
44. Les Etiquettes de vin
Georges Renoy
4.00★ (3)

Ce livre reprend un premier ouvrage publié en 1981, Les étiquettes de vin. Un monde merveilleux. C'est d'abord un livre d'?nographilie pour des collectionneurs d'étiquettes. Mais il sera fort utile à des historiens de la société. Il leur apporte peu de choses sur l'histoire même de l'étiquette, incomplète car difficile. Mais les habiles rassemblements thématiques montrent que les fonctions publicitaires de l'étiquette sont des réponses à des demandes économiques, sociales et culturelles qui n'ont pas cessé d'évoluer pendant deux siècles. À l'origine sobrement informative sur un contenu ? " Est hic Quaestio... " ?, l'étiquette se fit aristocratique au XIXe siècle et résolument démocratique au XXe. Diversement ? et plutôt mal ! ? réglementée aujourd'hui, elle permet désormais de rêver sur les significations culturelles et les pouvoirs mythiques du vin : religion, histoire, ethnographie, botanique et zoologie côtoient l'érotisme et l'humour. Depuis peu, s'introduit une recherche très dépouillée de formes et de couleurs par un large appel aux artistes les plus contemporains : elle vise à évoquer le vin seul, dans toutes ses composantes sensorielles. Un retour aux sources en quelque sorte.
45. Jamais en carafe
Sandrine Goeyvaerts
3.88★ (6)

"La Pinardothèque, mon espace de jeu (de mots), a presque quatre ans maintenant. Ce livre en est un peu le prolongement naturel. Vous n'y trouverez pas des listes d'appellations à étudier, mais plutôt des réponses à des questions courantes : en comprenant comment marchent les choses, on s'y intéresse naturellement. Vous pourrez lire ce livre d'une traite ou, au contraire, piocher dans un chapitre quelques sujets pour revenir aux autres plus tard. Il va vous offrir - j'espère - quelques bases pratiques. Ne jamais rester en carafe, c'est tout le mal que je vous souhaite et le pourquoi de ce clin d'oeil : car, pour ce qui est de mettre le vin en carafe, vous verrez tout au long de ces pages que je vous y encourage plutôt deux fois qu'une. Pourquoi ? A vous de lire ! " Sandrine Goeyvaerts répond à toutes les questions qu'un amateur de vin se pose sans jamais oser les formuler. Un ouvrage au ton unique pour : - comprendre le vin - savoir en parler - savoir le choisir - savoir le servir
46. Le vin est tiré...
Robert Desnos
4.05★ (50)

Le Vin est tiré? : Un poète surréaliste qui se mue en romancier ? Un roman, excellent au demeurant, mais quasi sociologique, un roman sur l?addiction, qui narre l?histoire d?un groupe de jeunes gens « accrochés » à des substances diverses dont bien peu survivront. Le Vin est tiré? paraît en 1943 sous l?occupation. Mais le public est pris à contrepied par ce « roman à thèse » : ce sera le plus grand échec littéraire de Robert Desnos. Aujourd?hui, nombreux sont ceux qui réhabilitent ce roman remarquable dont nous vous souhaitons, comme nous l?avons été, d?être pris par l?histoire et le destin de ces personnages attachants. La part autobiographique du roman (Robert Desnos s?est « essayé » à l?opium dans les années vingt et Barbara, dans l?histoire, peut être aisément identifiée à Yvonne George, La Mystérieuse de ses poèmes dont il fut amoureux sans être payé de retour et qu?il veilla dans ses derniers instants) lui donne une justesse de ton et une authenticité que l?on ne retrouve pas toujours dans des écrits « de l?extérieur » sur l?addiction. « Maints livres sur le monde de la drogue ont été écrits soit par des intoxiqués, soit par des ignorants, remplis d?ailleurs de bonne volonté. Mais, malgré eux, les premiers [?] ont toujours présenté la muse noire ou blanche sous des aspects séduisants. Les seconds n?ont pas tenté de pénétrer le drame qui se joue en ces hommes et ces femmes voués à un destin tragique. Surtout on n?a jamais tenté de poser la question de la drogue sur un plan réaliste. Pourquoi y a-t-il des intoxiqués ? Les intoxiqués valent-ils d?être sauvés ? Les lois actuelles permettent-elles ce sauvetage ? Le présent livre essaie, sans que l?auteur croie y être clairement parvenu, de prouver que la question sociale est responsable de la diffusion chaque jour plus grande des drogues. [?] Il en va des drogués comme des fous. Un siècle et plus après Pinel notre organisation des asiles reste encore en deçà des théories médicales. Ce n?est pas non plus la police et les tribunaux qui pourront enrayer les progrès des poisons [?]. Tant que l?ordre social continuera à brimer le libre développement de l?individu, des hommes et des femmes chercheront dans l?opium et l?héroïne d?illusoires compensations et la clef d?un suicide lent. »
47. Menaces sur la civilisation du vin
Raoul Marc Jennar
3.00★ (4)

Quelles menaces pèsent sur le vin aujourd'hui? Rien moins que légaliser au niveau européen "l'arrangement" de nos vins, afin de les rendre compatibles avec un standard de consommation imaginé par les spécialistes du marketing des grands alcooliers internationaux. On pourra aromatiser le vin, lui enlever de l'alcool, lui rajouter du glycérol, fermenter en Europe des moûts concentrés d'Argentine ou bien encore importer des jus de raisin pour fabriquer des "vins" suédois! On pourra mélanger les continents et mettre en concurrence les misères afin de profiter de l'exploitation des travailleurs des nouveaux pays producteurs pour payer son vin moins cher en supermarché. Ce livre est un appel à résister à toutes les réformes européennes, qui font fi de la dimension culturelle, sociale, économique et environnementale de la viticulture et condamnent le vin à l'insignifiance. Il reprend en conclusion l'"Appel ultime contre les naufrageurs du vin" lancé par la Confédération paysanne.
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