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Tom Wolfe
Liste créée par palamede le 17/05/2018
14 livres.

Thomas Kennerly Wolfe, dit Tom Wolfe, est né le 2 mars 1930 à Richmond en Virginie et mort à Manhattan (New York) le 14 mai 2018.



1. Le bûcher des vanités
Tom Wolfe
4.15★ (4013)

Tom Wolfe devrait devenir aussi la coqueluche du public français, et son Bûcher des vanités la plus sinistre, la plus drôle, la plus juste des présentations de la vie new-yorkaise... Il s'avale avec un plaisir qui ne se dément pas. Nicole Zand, Le Monde. Succès phénoménal aux États-Unis, voilà un pavé qui n'a pas fini de ricocher!... C'est "the" roman encore jamais écrit sur cette ville et ses épicentres mondialement nerveux: la Bourse et les conflits raciaux... L'argent, la politique, la presse, la justice, le courage et la lâcheté, du grand spectacle en Cinémascope. Véronique Le Normand, Marie Claire. Cauchemardesque, fascinant, drôle et passionnant. Le Bûcher des vanités s'impose sans doute comme le livre qu'il faut avoir lu sur ce qui est aujourd'hui la "ville moderne" par excellence. Patrick de Jacquelot, Les Échos.
2. Moi, Charlotte Simmons
Tom Wolfe
3.78★ (1439)

Lorsque Charlotte, sage et prude jeune fille d'origine modeste, débarque de sa Caroline du Nord à Dupont University, l'Olympe de la connaissance, qui abrite la crème de la jeunesse américaine, elle est certes brillante et déjà très jolie mais aussi... un peu gourde. Confrontée aux moeurs étranges de cette élite, elle découvre avec désarroi que ce temple du savoir semble surtout celui du sexe, de la débauche, de l'alcool et des ambitions mesquines. Candide et pleine d'illusions, la petite provinciale n'en maîtrise guère les règles. Le tourbillon de sa première année va se charger de la déniaiser. Charlotte Simmons apprend vite: elle n'est pas tout à fait la blanche colombe qu'elle croyait être... Avec cette satire cinglante qui est aussi un magnifique roman d'apprentissage, Tom Wolfe nous offre ses Illusions perdues et le grand roman de la vie étudiante made in America.
3. Acid test
Tom Wolfe
3.73★ (793)

Vue kaléidoscopique de l'Amérique depuis un bus conduit sous acide, Acid Test est une invite à un voyage sans retour. En 1964, Tom Wolfe s'embarque avec un groupe de marginaux californiens, les Merry Pranksters, dans leur bus scolaire conduit par Ken Kesey (auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou) et Neal Cassady (héros de Sur la route de Jack Kerouac). Organisation de concerts-happenings (les Acid tests) et consommation de LSD au coeur du voyage, les rencontres avec les Beatles et Tim Leary, confrontations hilarantes avec la police et trips divers se télescopent ensuite dans un joyeux chaos. Chronique empathique et distanciée, Acid Test, à la traduction hasardeuse, donne à revivre la gestation et l'expansion du mode de vie hippie. Né de la rencontre d'un intellectuel mondain et de pionniers de l'aventure intérieure, il éclaire l'Amérique des années soixante depuis un symbole, la culture psychédélique qui culminera à Woodstock. Au fil des pages, voyager dans le bus devient alors plus qu'un plaisir: une urgence, car le talent de conteur socioréaliste de Wolfe fait de la soif d'expériences contagieuse des Pranksters une épreuve initiatique moderne. --Florian Pittion
4. Bloody Miami
Tom Wolfe
3.60★ (769)

Une invasion armée, c'est une chose, évidemment. Mais Miami est la seule ville d'Amérique – et même du monde, à ma connaissance – ou une population venue d'un pays étranger, dotée d'une langue et d'une culture étrangères, a immigré et établi sa domination en l'espace d'une génération à peine – par la voie des urnes. Je veux parler des Cubains de Miami. Dès que j'ai pris conscience de cette réalité, j'ai trépigné d'impatience: il fallait que j'y aille. C'est ainsi que j'ai passé deux ans et demi dans la mêlée, en plein coeur de l'immense foire d'empoigne qu'est Miami. Il faut le voir pour le croire ; ou bien (oserais-je le suggérer?) le lire dans Bloody Miami. Dans ce livre – ou il n'est pas question d'hémoglobine, mais de lignées –, Nestor, un policier cubain de vingt-six ans, se retrouve exilé par son propre peuple de la ville d'Hialeah, la véritable "Little Havana" de Miami, pour avoir sauvé de la noyade un misérable émigrant clandestin de La Havane ; Magdalena, sa ravissante petite amie de vingt-quatre ans, leur tourne le dos, à Hialeah et à lui, pour des horizons plus glamour en devenant la maîtresse d'abord d'un psychiatre, star des plateaux télé et spécialiste de l'addiction à la pornographie, puis d'un « oligarque » russe dont le plus grand titre de gloire est d'avoir donné son nom au Musée des beaux-arts de Miami (en lui vendant des faux pour soixante-dix millions de dollars...). Un professeur haïtien risque la ruine pour que ses enfants mulâtres soient pris pour des Blancs ; un chef de la police noir décide qu'il en a assez de servir d'alibi à la politique raciale du maire cubain ; le rédacteur en chef WASP de l'unique quotidien anglophone encore publié à Miami, certes diplômé de Yale mais qui ne comprend rien aux contradictions intrinsèques et complètement cinglées de cette ville, meurt de peur de perdre sa place – et ses privilèges ; tandis que son jeune reporter vedette, également sorti de Yale – mais qui, lui, a tout compris –, s'échine (avec succès et avec l'aide de Nestor, notre jeune policier cubain) à traquer le scoop qui lui permettra de se faire une place à la hauteur de son ambition... Et je n'évoque là que neuf des personnages de Bloody Miami, qui couvre tout le spectre social de cette mégapole multiethnique. J'espère qu'ils vous plairont. C'est un roman, mais je ne peux m'empêcher de me poser cette question : et si nous étions en train d'y contempler l'aurore de l'avenir de l'Amérique ?
5. Un homme, un vrai
Tom Wolfe
4.00★ (612)

Charlie Croker, richissime promoteur de soixante ans, a bâti son immense empire à Atlanta. Il est le symbole de l'Amérique blanche triomphante - jusqu'à ce qu'un placement immobilier hasardeux le menace de banqueroute. Fareek Fanon, célèbre footballeur noir tout droit sorti du ghetto d'Atlanta, est accusé de viol par une riche et influente Blanche. Les émeutes raciales menacent la ville: Atlanta la Blanche, ville de pouvoir et d'argent, s'oppose à Atlanta la Noire. Charlie Croker, ancien champion universitaire de football, ne pourrait-il pas réconcilier les deux partis ? La confrontation entre ces deux univers, orchestrée par un jeune et brillant avocat de la bourgeoisie noire, dévoile une Amérique cosmopolite, gangrenée par le racisme et la violence, dans laquelle se joue une inoubliable comédie humaine.
6. L'étoffe des héros
Tom Wolfe
4.14★ (325)

En toile de fond : la guerre froide que se livrent les Américains et les Russes. L'enjeu : rien moins que les étoiles. Le projet : Mercury. Les héros : sept astronautes à la conquête du ciel, courageux, pleins d'expérience, prêts à payer. de leur peau pour goûter à la gloire. Héroïque, Chuck Yeager qui a franchi le premier le mur du son. Héroïque, John Glenn qui effectue le premier vol orbital jamais réalisé par un Américain. Héroïque, Gus Grissom qui réussit sa difficile mission... mais voilà qu'il saute à la mer, pris de panique ! Ils ont peur, ces héros ? Et leurs femmes pleurent ?.. Ça, des as ? Ou " des fils de p..., des salopards ", comme le prétend Pancho Bannes, la patronne du bar, thêàtre de scènes d'un grand comique. Ou des singes, puis-qu'ils subissent les mêmes tests que les animaux de laboratoire et qu'on leur dit sans cesse que le premier à effectuer le projet Mercury sera... un chimpanzé. Ou des pantins entre les mains des médias américains. Un peu de tout cela, donc des hommes, écrit en substance Tom Wolfe. Et leur " Etoffe " est humaine, tout simplement.
7. Embuscade à Fort Bragg
Tom Wolfe
3.46★ (115)

À Fort Bragg, en Caroline du Nord, grande base d'entraînement militaire, un jeune soldat homosexuel a été battu à mort dans les toilettes d'un bar topless et les trois rangers coupables de l'agression sont restés impunis. Jusqu'à ce qu'entre en jeu l'obstiné Irv Durtscher, producteur d'une émission de télévision à succès. Son embuscade va mobiliser caméras cachées, micros espions et strip-teaseuse thaïlandaise sur les lieux du crime... Dans ce court roman à la fois truculent et ciselé au vitriol, c'est tout l'univers de notre "société du spectacle" qui se trouve férocement démonté et mis en pièces par Tom Wolfe.
8. Sam et Charlie vont en bateau
Tom Wolfe
2.86★ (43)

De Tom Wolfe, brillant auteur d’essais, de nouvelles et de romans, Seymour Krim écrivait en1965 : « Il est au journalisme américain d’aujourd’hui ce que Salinger a été à la littérature : délicieux, inattendu, fascinant et incroyablement contemporain. Il est également capable de faire ce qu’il veut de la réalité et même de créer à lui seul une littérature entièrement nouvelle ». Chroniqueur de son temps, en particulier des années 70 qui ont porté tant de visions et de révolutions réelles et rêvées, il traque avec une férocité joyeuse les acteurs de la comédie sociale : - l’écrivain arrivé plein de vanité et de soucis d’argent ; - l’athlète noir tenté par la publicité ; -l’homme d’affaire écartelé entre l’Europe et les États-Unis à la recherche de soi ; - les preneurs d’otages et leurs victimes. La nouvelle s’amplifie en essai avec l’étude des grandes tendances de la société américaine, qui vont du messianisme au mouvement hippie et à la révolution sexuelle. Tenant des deux à la fois : une nouvelle-reportage sur la vie d’un pilote de chasse au Viêt-nam, qui rappelle la veine magistrale de L’Étoffe des héros.
9. Où est votre stylo ?
Tom Wolfe
3.15★ (48)

Les années 1960 comme si vous y étiez. Los Angeles, New York, Londres... Cassius Clay, Cary Grant, Natalie Wood, les Beatles et les Rolling Stones... Phil Spector, le mannequin Jane Holzer, la danseuse topless Carol Doda, le collectionneur d'art contemporain Robert Scull, Hugh Hefner... Bien d'autres encore. Superstars charismatiques à la gloire éternelle, excentriques géniaux tombés dans l'oubli, figures emblématiques des années 1960, tous réunis au générique de ces éblouissantes chroniques d'Amérique et d'ailleurs mises en scène par Tom Wolfe. Tom Wolfe, pionnier du " nouveau journalisme ", cette manière inédite – et très libre – d'évoquer le temps présent. Tom Wolfe, aux premières loges pour témoigner de la phénoménale explosion du rock et de l'affirmation de la jeunesse triomphante. Tom Wolfe, plume acérée et débit mitraillette en bandoulière, utilisant son stylo à la fois comme un micro et comme une caméra. Un monde est en train de naître et de s'inventer dont il est l'observateur privilégié, un monde flamboyant et délirant auquel il donne ses lettres de noblesse littéraires, dont il révèle la syntaxe et la psyché pour nous offrir un voyage fascinant au coeur de la contre-culture.
10. Il court, il court le Bauhaus
Tom Wolfe
3.67★ (23)

Mon premier est un gratte-ciel. Mon deuxième est un grand ensemble. Mon troisième est une banque, ou une école, ou un bureau de poste. Mon tout se trouve à New York, Sarcelles, Rotterdam et la Défense. C'est... le style international, à qui nous devons ces cubes de béton, ces façades en verre fumé et ces intérieurs beige-noir-blanc cassé à quoi semble se réduire l'architecture moderne. Comment en est-on arrivé là ? Pour Tom Wolfe, tout commence en Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec le Bauhaus, qui regroupe les jeunes Turcs de la nouvelle architecture sous la direction de Walter Gropius. Leur devise :anéantir l'architecture bourgeoise. Marxistes, ils rêvent de balayer les décombres de la vieille Europe décadente, baroque et néo-classique, pour y édifier un monde rigoureux et abstrait, célébrant les noces de l'Art et de la Technologie. Chassés par la montée du nazisme, ils se réfugient aux États-Unis. Et c'est alors que se produit le miracle : subjuguée, la classe dirigeante américaine confia à un groupe de théoriciens le soin de définir son art officiel. Entre-temps, Le Corbusier en France et le groupe de Stijl en Hollande occupaient le terrain, propageant des idées analogues qui, formant un nouvel académisme, devaient inspirer le travail de trois générations d'architectes, d'un bout à l'autre de la planète. Oui, il court, il court le Bauhaus. Et nul ne sait où s'arrêtera l'invasion de ce style international, abstrait et incolore. Parce que la beauté est inséparable d'un certain art de vivre, Tom Wolfe s'attaque avec une férocité tonique à cette nouvelle scolastique, dénonçant ses dévots, ses clercs et ses dieux.
11. Le gauchisme de Park Avenue
Tom Wolfe
4.00★ (25)

Des inadaptés, des fainéants, des demeurés, des mystiques, des révolutionnaires, des snobs aussi à leur manière. Noirs et Blancs, garçons et filles, riches et pauvres, en Angleterre, en Amérique, dans les salons de New York, les ghettos de San Francisco, sur les plages de Califormie, au fond des caves londoniennes, ont inspiré à Tom Wolfe une description désopilante et férocement ironique. Ce jeune journaliste diplômé des universités de Yale et de Washington a essayé de découvrir ce que tout cela pouvait bien vouloir dire. Il est devenu le poète du « pop », du « surf », de la voiture personnalisée et du « maumauing » qui est une manière de truandage.
12. Le mot peint
Tom Wolfe
4.00★ (17)

Après Le Gauchisme de Park Avenue, Tom Wolfe s'en prend cette fois au «chic» en peinture. Peu importe ce que fait l'artiste, nous dit-il, ce qui compte, c'est que les prophètes et magiciens de la critique snob en disent du bien. Le mot a peu à peu dévoré l'art. Le processus a commencé au tournant du siècle lorsque toute une élaboration de théories, en révolte contre l'esprit bourgeois, l'art académique et le réalisme du siècle passé, engendra le surréalisme, le fauvisme, le cubisme, l'orphisme, le suprématisme, le vorticisme, etc. Mais il s'agit moins là d'une satire de la peinture moderne que d'une plaisante mise en boîte de la littérature qui fleurit autour d'elle. Pour les grands sorciers de la critique, la seule chance de salut, c'est de ridiculiser toute peinture susceptible de flatter un œil humain normalement constitué. De Po en Op, d'Abstraction perceptuelle en Abstraction postpicturale, de Perceptionnisme en Conceptualisme, en passant par l'Art minimal, les théoriciens et leurs victimes se livrent à une course de vitesse où les modes sont lancées les unes à la droite des autres, à coups de publicité, au nom de la toute-puissance du Verbe.
13. Le règne du langage
Tom Wolfe
3.67★ (66)

" Au commencement était le verbe. " Mais l'était-il vraiment ? Tom Wolfe, le maestro des raconteurs d'histoires, enquête ici sur les origines de son principal outil de travail (et objet de passion) : la langue. Pour lui, pas de doute, c'est bien au langage ? et non à l'évolution ? qu'on doit le développement des sociétés et les réalisations complexes de l'humanité. D'Alfred Wallace, l'autodidacte qui fut le premier, avant Charles Darwin, à défendre la théorie de la sélection naturelle, jusqu'aux néodarwinistes contemporains menés par le linguiste Noam Chomsky et récemment pourfendus par l'anthropologue Daniel Everett, Wolfe examine comment la science a essayé, en vain, de fournir une explication à ce don de la parole. Avec un humour jubilatoire, il suit les errements secrets et grandioses du darwinisme, du temps de la Royal Academy jusqu'au MIT, et signe un petit bijou d'érudition, drôlement passionnant, d'une incroyable férocité envers l'establishment.
14. Le clan Kennedy
Jacques Lowe
Le don Kennedy est une évocation poignante du charme, de la jeunesse, et de la légende des Kennedy. Jacques Lowe fut le photographe officiel des Kennedy depuis le milieu des années 1950 jusqu'à la présidence de John Fitzgerald Kennedy. Ses photographies sont devenues le symbole d'une période qui reste à jamais gravée dans le cœur des Américains et qui prit fin dramatiquement le 22 novembre 1963 à Dallas. Cet ouvrage appelé à devenir un classique propose plus de 600 photographies de Jacques Lowe dont la moitié sont inédites. On y retrouve John, sa femme Jackie et leurs enfants, mais aussi d'autres membres de ce que l'on a appelé le clan Kennedy de Robert à Rose en passant par Edward ou Ethel. Robert F. Kennedy Jr signe la préface de cet ouvrage tandis que Tom Wolfe, ami de Jacques Lowe et auteur de nombreux best-sellers dont Le bûcher des vanités, évoque la mémoire du photographe témoin de l'histoire mythique des Kennedy.
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