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Paris...par ceux qui l'ont fait, aimé, peint, décrit...
Liste créée par fanfanouche24 le 03/12/2018
53 livres.

Plongée dans un des derniers ouvrages de Patrick Cloux " Au Grand comptoir des Halles " (Actes Sud, octobre 2018), je retrouve des auteurs comme Michel Ragon, Robert Giraud, J.P. Clébert, ... et en découvre d'autres, totalement , comme Jacques Yonnet, Charles Lancar, !...Récit très captivant sur les Anciennes Halles mais pas seulement...L'auteur-poète par ce texte nous fait l'hommage de rencontres d'historiens, écrivains-prolétaires et autres, photographes, artistes de tous poils...qu'il estime... et affectionne ! Ma sélection met en mémoire pour moi et les camarades les noms cités, certains méconnus, qui méritent qu'on vienne à nouveau à leur rencontre ! *******Autre raison de cette liste suggérée par les anciennes Halles parisiennes : rendre un hommage affectueux à mon père,qui appartenait à la communauté des émigrés auvergnats... dont les débuts se firent dans les années 50, comme "limonadier" ["garçon de café"] dans ces anciennes Halles., justement...J'en ai beaucoup entendu parler dans ses récits mais je ne les jamais vues, en vrai !!...

*** le 3 décembre 2018 - ***En vignette, tableau de Léon Lhermitte, "Les Halles".*** revue le 5 février 2024

*****à revoir.... la déjà existante liste passionnante , avec des convergences avec celle-ci ... cf "Paris peut-être.." [de steka.]



1. Au grand comptoir des halles
Patrick Cloux
3.67★ (17)

Ce 3 décembre 2018... lecture passionnante en cours !---"Au milieu des étals, des bons mots et des souvenirs en rubans de fumée, Patrick Cloux ravive d?une main amie le devenir palpitant d?un quartier magistralement installé sur les banquettes des troquets et, ce faisant, la mémoire collective de Paris. Un Paris illégitime et troublant, vivant et canaille, à boire et à lire. Une autre histoire de la ville, moins éclatante, moins riche, mais tout aussi vraie. Ce livre évoque les anciennes halles au centre de Paris et leurs foisonnants équipages, leur luxuriante énergie populaire et baroque. Puis brusquement leur ?n. Chaque chapitre est un sous-titre au doigt mouillé, comme dans un bon vieux « Club des Cinq ». Car ils sont cinq, ces vieux amis des années d?après-guerre. On les poursuit dans ces drôles de quartiers, près des comptoirs de bistrot que la ville leur o?re. Cendrars, Seignolle, Yonnet, Clébert et Giraud sont sur le pont. On s?autorise à les accompagner au long de leur belle vie d?auteurs trop discrets. Un photographe est de la partie, c?est Robert Doisneau, notre plus célèbre mémorialiste. Il est tard. On a fait un vin chaud. Prévert a mal aux pieds. La faim et la misère rançonnent de tous les côtés, comme elle le fait encore à sa manière aujourd?hui. Une foule d?inconnus rapplique, ce sont d?autres témoins de ces trente années pas si glorieuses que ça : des photographes. Des seconds couteaux. Des naïfs. Des paumés. Des voyous. Tous amateurs du temps perdu.?
3. Une histoire de Paris : Par ceux qui l'ont fait
Graham Robb
3.92★ (86)

**Patrick Cloux--- "Les aventures qui figurent dans ce livre ont été écrites comme une histoire de Paris racontée par de nombreuses voix différentes. Elles débutent à l'aube de la Révolution française et s'achèvent à l'époque actuelle, s'autorisant parfois quelques incursions dans le passé médiéval et préhistorique. Par cette entreprise, je me proposais de composer une mini Comédie humaine de Paris, dans laquelle l'histoire de la ville serait éclairée par l'expérience vécue de ses habitants. Rien n'a été artificiellement ajouté et personne, mis à part le baron Haussmann, Adolf Hitler et quelques présidents de la République, ne disserte sur l'évolution du système d'égouts ou du réseau de transports." Au lecteur, amoureux de Paris ou curieux d'Histoire, de se délecter de ce merveilleux livre, pour y rencontrer une foule de personnages inconnus ou illustres : le tout jeune lieutenant Buonaparte, en goguette au Palais- Royal; l'architecte Guillaumot, l'homme qui sauva Paris, dont aucune rue de la capitale ne porte le nom aujourd'hui; Marie- Antoinette, reine en détresse, perdue un certain jour de 1791 aux abords du palais des Tuileries; le grand Vidocq, qui pouvait se changer à loisir en botte de foin; mais aussi Proust, Charles de Gaulle, Juliette Gréco, et tant d'autres..."
4. Paris-Misère
Jean Lasserre
**Patrick Cloux---
5. Les lumières du zinc
Robert Giraud
3.88★ (8)

**Patrick Cloux--- ***Voir excellente critique de SZRAMOWO
7. La banlieue de Paris
Blaise Cendrars
4.21★ (19)

**Patrick Cloux--- "Durant plus de soixante ans, Robert Doisneau (I9I2-I994) a créé une incomparable documentation sur la vie des Parisiens et des banlieusards, des Halles au Gentilly d'avant-guerre, le grand vide de l?Occupation en 40-44, sa banlieue sud natale, du Saint-Germain des Prés existentialiste aux villes nouvelles des années quatre-vingt? Ses milliers d'images dépassent largement leur valeur documentaire, obéissant à une perspective d'ensemble, elles forment une ?uvre exprimant une vision unique. Aucune catégorie n'est parvenue à définir la richesse et la diversité de son travail. Doisneau est avant tout le témoin engagé d'une histoire en mouvement, hanté par une réflexion profonde sur le temps qui passe, le superflu, l'inachevé, la modernité au sens baudelairien du terme.... C'est la raison pour laquelle il a su si bien capter ce qui allait irrémédiablement disparaître."
8. Le vin des rues
Robert Giraud
3.82★ (45)

**Patrick Cloux--- " L'eau, Robert Giraud la laisse à la Seine et au grand ciel au-dessus des toits qui parfois s'ouvrent en deux comme s'il se fendait d'un grand chagrin. Dans le monde de Giraud, on boit parce qu'il faut bien vivre un peu, continuer, se dire quelques mots, se donner quelques regards, afin de se croire moins seuls, moins perdus. " P.C.
9. Trois secondes d'éternité
Robert Doisneau
3.00★ (6)

**Patrick Cloux---
10. Paris
Robert Doisneau
4.63★ (69)

**Patrick Cloux--- "« Je me souviens de Paris casquettes et chapeaux melons et de Paris révolté, Paris humilié, Paris bigots-bourgeois, Paris putains mais Paris secret et puis Paris barricades, Paris ivre de joie, et voici Paris bagnoles, Paris combines, Paris jogging... »
11. Les Beaux Quartiers
Louis Aragon
3.89★ (455)

**Patrick Cloux--- "Ce roman est l'histoire de deux frères, Edmond et Armand Barbentane. Le premier devra sa fortune à l'abandon qu'un homme riche lui fait de sa maîtresse. Armand, lui, abandonnant les siens, est devenu ouvrier dans une usine de Levallois-Perret : son avenir s'en trouvera changé. Ce roman est le second du Monde réel qu'inaugurait Les Cloches de Bâle."
12. D'une berge à l'autre
Michel Ragon
3.50★ (30)

**Patrick Cloux--- "En 1945, Michel Ragon arrive de sa Vendée natale dans un Paris que la fin de l'Occupation emplit d'un formidable appétit de vivre. Fou de peinture et de poésie, fidèle au peuple dont il est issu, Michel Ragon va se ranger, à rebours de toutes les modes, aux côtés des écrivains dits populistes ". Insensible à la domination du Parti communiste sur les intellectuels, c'est au c?ur du mouvement anarchiste qu'il trouvera le sens de son combat.Ce sont ces années d'apprentissage que nous conte ici le romancier des Mouchoirs rouges de Cholet. Années exaltantes, marquées par des rencontres inoubliables - Armand Robin, Henry Poulaille -, habitées d'une curiosité intellectuelle qui fera également de lui, dans la revue Arts, le défenseur de l'avant-garde picturale - Atlan, Mathieu, Soulages, le groupe Cobra. Itinéraire d'un homme libre et inclassable, ce livre est en même temps un passionnant témoignage sur la vie intellectuelle française de ce temps."
14. Enchantements sur Paris
Jacques Yonnet
5.00★ (8)

**Patrick Cloux---
15. Une traversée de Paris
Éric Hazan
3.96★ (67)

**Patrick Cloux--- "« Mon trajet est plutôt diurne et va d'Ivry à Saint-Denis, il suit à peu près la ligne de partage entre l'est et l'ouest parisiens ou, si l'on veut, le méridien de Paris. Cet itinéraire, je l'ai choisi sans réfléchir mais dans un deuxième temps il m'a sauté aux yeux que ce n'était pas un hasard, que ce tracé suivait les méandres d'une existence commencée près du jardin du Luxembourg, menée pendant longtemps face à l'Observatoire et poursuivie au moment où j?écris plus à l'est, à Belleville, mais avec de longues étapes entre-temps à Barbès et sur le versant nord de la butte Montmartre. Et de fait, sous l'effet de cet incomparable exercice mental qu?est la marche, des souvenirs sont remontés à la surface au fil des rues, jusqu'à des fragments de passé très lointains, à la frontière de l?oubli. » E. H. Une traversée de Paris du sud au nord, où se réveillent, au fil des pas, les souvenirs de l'auteur (l'enfance, la jeunesse, les études, les pratiques de la médecine, puis de l'édition) et ceux de la ville dans son entassement d'époques et d'événements. "
16. L'invention de Paris
Éric Hazan
3.85★ (246)

**Patrick Cloux--- "La capitale française a inspiré de nombreux historiens. Pour les plus récents : Jean Favier a écrit Paris, deux mille ans d'histoire ; Pierre Pinon, Paris, biographie d'une capitale et Atlas du Paris haussmannien, ou encore François Loyer, Paris XIXe siècle, l'immeuble et la rue. Cette fois c'est à un chirurgien qu'est revenue la charge d'écrire le carnet intime de Paris. Est-ce la raison pour laquelle Éric Hazan n'a pas son pareil pour disséquer le développement de la Ville Lumière? à sa manière, selon ses humeurs. Il déteste les travaux d'Haussmann, fustige certains architectes contemporains, attaque les boutiques des grands couturiers qui dénaturent le Quartier latin. Sans être pour autant un passéiste outrancier. Éric Hazan continue en ouvrant le ventre de Paris. Il offre des flâneries déambulatoires des boulevards jusqu'aux venelles dignes d'un parfait érudit. Il nous raconte la transformation des quartiers, le déplacement des limites successives de la ville jusqu'à sa forme actuelle. Louis XIV, Gambetta y côtoient Hugo, Balzac? lesquels rencontrent leurs propres héros, Gavroche, Rastignac? fantômes ressuscités, pour redonner vie à une place, à une rue, à un jardin ou à un bâtiment. Ces flâneries parisiennes, à la manière de Walter Benjamin, nous révèlent un Paris insolite, hanté, mutant. À la fois un document d'histoire et un roman à dévorer pour tous les amoureux de Paris. --Franck Mimar
17. Lutetia
Pierre Assouline
3.86★ (1411)

**Patrick Cloux--- "Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l'Europe s'enfoncer dans la guerre mondiale. Edouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l'hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu'il pense. Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme est hanté par une question : jusqu'où peut-on aller sans trahir sa conscience? De 1938 à 1945, l'hôtel Lutetia - l'unique palace de la rive gauche - partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps. En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia."
18. L'assassinat de Paris
Louis Chevalier
4.20★ (12)

**Patrick Cloux--- "L'enlisement, telle est en définitive la principale explication de ce livre : la certitude que, dans un petit nombre d?années facile à calculer, plus personne n'aura la moindre idée de ce que Paris était, il y a quinze ans à peine, si ce n?est en allant en exhumer l?image, toujours déformée, dans les livres ; plus la moindre empreinte où poser ses pas, comme il était possible autrefois de le faire ; plus la moindre pierre, si ce n'est douteuse, où asseoir ses rêves, où bâtir le passé de la ville sur son propre passé. Oubli inéluctable, insupportable."
19. Romans et nouvelles - Intégrale, tome 3 : La Nuit des Halles
Claude Seignolle
4.45★ (52)

"Le troisième et dernier volume de cette intégrale rassemble tous les contes que l'écrivain a consacrés aux fantômes du vieux Paris dans le sillage de Villon mais surtout de Nerval -; ainsi que le roman bref intitulé La Brume ne se lèvera plus. Où le fantastique fraternise avec la poésie des rues... et avec la « nuit électrique » des grandes cités, chère à Mac Orlan et à tous les promeneurs des deux rives. « On est rapidement séduit, et pour finir intimement "seignollisé", à la lecture de cette oeuvre à laquelle un curieux goût de mystère donne sa densité poétique » - Lawrence Durrell « Le plus beau florilège d'histoires à faire peur de la littérature d'aujourd'hui. » - Hubert Juin « Claude Seignolle en ce siècle est notre Edgar Poe, notre Nerval. » - Jean Contrucci, Le Provençal"
20. Troquets de Paris
Jacques Yonnet
5.00★ (17)

**Patrick Cloux--- "Résistant sous l?Occupation, vagabond céleste, sculpteur et dessinateur de talent, Jacques Yonnet est surtout connu pour son livre Rue des maléfices, un chef-d??uvre paru en 1954 et salué comme l?un des plus grands ouvrages consacrés à Paris. Quelques années plus tard, L?Auvergnat de Paris lui propose de tenir une chronique dans ses colonnes. Il y explorera pendant treize ans bistrots et troquets, lieux magiques qui servent de fil conducteur à une déambulation littéraire et historique dans le Paris des marges. Ses récits ensorcèlent les lecteurs chaque semaine. S?y succèdent secrets des habitués du zinc, portraits de personnages hauts en couleur, légendes des différents quartiers de la capitale et contes empreints de sagesse populaire."
22. Rue des maléfices : Chronique secrète d'une ville
Jacques Yonnet
4.11★ (209)

**Patrick Cloux--- "Raymond Queneau (il n'était pas le seul) regardait Rue des maléfices comme le plus grand livre jamais écrit sur Paris. Un livre qui l'empêchait de dormir, car les histoires "vraies" que l'ami Yonnet, connaisseur des plus sombres venelles de la rive Gauche, raconte dans ces pages (photos de Doisneau à l'appui) ne sont pas de tout repos."
23. Paris,ses organes, ses fonctions et sa vie jusqu'en 1970
Maxime du Camp
**Patrick Cloux--- "[ cf. L'Express / Farid Chenoune; 5 mai 1994 ] "Il fallait de l'audace pour rééditer en fac-similé ce monstre de papier publié entre 1869 et 1875. Ni flânerie curieuse ni anthologie pittoresque, cette enquête relève de la dissection d'un Paris conçu comme un gigantesque corps, pourvoyeur de services pour ceux qui l'habitent. L'ami et compagnon de voyage de Flaubert ne se lasse pas d'explorer les organes du géant pour expliquer, en haussmannien convaincu, comment ils marchent, de la poste aux transports, du ravitaillement aux hôpitaux, des banques aux prisons, de l'assistance publique au mont-de-piété, de la prostitution à l'éclairage des rues. A lire après avoir vu l'exposition de Beaubourg sur la ville. "
24. Monsieur Bob
OIivier Bailly (II)
5.00★ (3)

**Patrick Cloux--- "Un homme marche dans la nuit. Cet homme c'est Robert Giraud (1921-1997). Sur un trottoir parisien, un rectangle de lumière l'invite à franchir le seuil. L'homme, surnommé Bob, entre dans le bistrot comme on entre dans une nouvelle vie. A l'heure où les braves gens dorment, du côté de Saint-Germain-des-Prés, de la place Maubert, de la rue Mouffetard ou des Halles, il prend des nouvelles d'un monde peuplé d'excentriques, d'anciens forçats devenus clochards, de tatoués, de pégriots, de putains. Acteur et témoin de la nuit parisienne de l'après-guerre, il se fait naturaliste, y glane la substance de ses récits, dans la lignée des MacOrlan, Carco, Fargue et Brassaï. Débarqué à la Libération de Limoges, Bob n'a plus quitté le pavé parisien. Grand ami de Doisneau, devenu son frère de la nuit, et de Prévert, il publie en 1955 Le Vin des rues, chez Denoël, qui deviendra un livre mythique, un bréviaire de la nuit, un reportage poétique sans équivalent. Poète, chroniqueur, romancier, lexicologue, collectionneur, Robert Giraud est l?auteur d'une trentaine d?ouvrages. Il est demeuré, malheureusement, étrangement méconnu. C'est donc son portrait, celui d'un homme libre dont l'oeuvre est tout entière tournée vers l?humain et sa part d'insolite, et la peinture d'un Paris passionnant aujourd'hui disparu, qu'Olivier Bailly dépeint à travers un récit biographique vivant et poétique."
25. Paris, mon pote
Robert Giraud
2.00★ (11)

**Patrick Cloux--- "Recueil de reportages (parus dans Franc tireur, France observateur ...) dans lequel Bob Giraud fait revivre le Paris d'après-guerre. Un Paris outragé, martyrisé, libéré, un « débarcadère des volontés » dont les Halles étaient le coeur. Croquis, anecdotes et tableaux d'une capitale populaire aujourd'hui disparue."
26. Paris est une fête
Ernest Hemingway
3.54★ (4337)

**voir chronique de Aela : "Paris est une fête, est un hymne à la vie, à l'amitié, à la création et un magnifique hommage rendu à Paris. Le dernier film de Woody Allen « Midnight in Paris » m'avait amenée à relire cet excellent auteur qu'est Ernest Hemingway. Ici il s'agit d'une oeuvre mineure, mais qui laisse éclater tout le talent de son auteur. Ici il évoque son premier séjour à Paris dans les années 20, en compagnie de sa première femme Hadley. Un séjour difficile financièrement, pauvre en revenus mais ô combien riche en joie de vivre, en découvertes, en amitié. Nous voyageons à travers le temps pour découvrir la vie nocturne dans le Paris des « années folles », les causeries à la Closerie des Lilas, la trépidante Gertrude Stein et son cercle brillant, des écrivains connus comme Ezra Pound, James Joyce et Scott Fitzgerald, moins connus comme le poète irlandais Ernest Walsh. Son amitié avec Scott Fitzgerald est une amitié rare qui mêle envie, admiration et franchise. Les personnages féminins ne sont pas laissés de côté et le portrait de Gertrude Stein et de Zelda Fitzgerald sont particulièrement vivants et attachants. Deux dames au caractère bien trempé, issues de milieux très différents, sudiste pour Zelda, juif new-yorkais pour Gertrude Stein. Un livre divertissant qui nous fait voyager à travers le temps en bonne, en très bonne compagnie."
27. Paris insolite
Jean-Paul Clébert
3.99★ (135)

**Patrick Cloux--- "Où l'on suivra le piéton écrivain clochard Jean-Paul Clébert dans ses vagabondages parisiens au coeur des années 50. Où l'on découvrira les incroyables photos d'époque de Patrice Molinard qui accompagnent le texte. Où l'on s'immergera dans un Paris oublié à la fois tendre, rude et populaire. Où l'on aura entre les mains un livre exceptionnel réédité avec soin par les jeunes éditions Attila. L'un des événements de l'automne littéraire 2009."
29. Le peuple des berges
Robert Giraud
4.00★ (52)

**Patrick Cloux--- "Du 8 octobre au 3 décembre 1956, semaine après semaine, l'hebdomadaire Qui ? Détective publie "La vie secrète des clochards de Paris", neuf articles signés Robert Giraud, envoyé spécial au royaume de la cloche. Cette exploration de la Ville lumière côté ombre est aussi une chronique du petit peuple des rues, un hommage à ceux "qui paient d'une incommensurable misère une liberté toute relative". Quand paraît cette "pittoresque enquête", ainsi est-elle présentée au lecteur, son livre, Le vin des rues, publié il y a tout juste un an, lui confère une réputation, pourtant non revendiquée, d'expert ès "gens bizarres" : tatoués, putes, clochards, mais aussi mythomanes, illuminés et excentriques. Ce sont les derniers représentants d'un Paris véritablement insolite. A la manière de leurs lointains ancêtres de la légendaire cour des Miracles. Est-il utile de le préciser, Bob travaille dans la finesse. Il ne s'intéresse pas au tout-venant. Non pas qu?il soit snob, mais il aime le particulier, l?histoire singulière dont il pourra régaler les copains. C'est son moteur, cette quête d'insolite, de fantastique social."
30. La légende des cafés
Georges Haldas
4.00★ (13)

**Patrick Cloux---
31. Oeuvres complètes - Tome 1 : Les nouveaux mystères de Paris - Nestor Burma : Premières enquêtes
Léo Malet
3.94★ (261)

"Léo Malet (1909-1996) a toujours été passionné de mystères. Né à Montpellier d'un père employé de commerce et d'une mère couturière, il est élevé par son grand-père, tonnelier de son état, qui l'initie au socialisme de Jean Jaurès et à la littérature de Victor Hugo, de Maurice Leblanc et d'Alexandre Dumas. A huit ans, il écrit ses premiers romans ; à seize, il vit à Paris de petits boulots et de chapardage et se produit comme chansonnier au cabaret de La Vache enragée. André Breton l'introduit auprès des surréalistes et l'encourageà publier ses poèmes (Ne pas voir plus loin que le bout de son sexe, 1936; L'Arbre comme cabane, 1937; ...Hurle à la vie, 1939). Déporté dans un camp de travail allemand, il revient à Paris huit mois plus tard et aborde le roman policier par des chemins buissonniers, servi par une plume acérée et des penchants libertaires. Il commence à publier des " polars " à l'américaine sous les pseudonymes de Frank Harding et Léo Latimes. C'est en 1943 qu'il signe sous son vrai nom 120, rue de la Gare, la première enquête de Nestor Burma, un " détective de choc " qui lui ressemble (signes particuliers: libre et aventurier) et qui lui survivra. Léo Malet est mort le 3 mars 1996, laissant une ?uvre placée sous le double sceau de l'humour et de la poésie. Cette nouvelle édition en quatre volumes des romans de Léo Malet suit pas à pas la biographie fictive de Nestor Burma. Le lecteur découvrira en lui l'un des personnages les plus originaux de toute la littérature policière."
32. Le vent des marchés
Charles Lancar
2.33★ (8)

"Paris, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les halles, qui alimentent les marchés, sont la scène où se côtoient anciens combattants et résistants, collabos repentis, marchands de toujours, syndicalistes et étudiants, voire, certains jours, les dames des beaux quartiers. On y suit la vieille Adélaïde, surnommée la Lionne des marchés pour son engagement de toujours dans la défense du métier. Son fils Antoine, ancien poilu respecté de tous, a repris son étal mais aussi son combat, devenant à son tour chef du syndicat des marchands. Au contraire, son second fils, Adrien, a définitivement quitté les halles pour devenir avocat, puis s'engager en politique, en prenant soin de faire oublier ses compromissions dans le régime de Vichy. Cédric, jeune lycéen à la recherche de la vérité sur la mort de sa mère, se chargera de les lui rappeler. Au fil de leurs rencontres se dessine peu à peu un tragique secret de famille. Cette saga familiale attachante est aussi l'occasion pour Charles Lancar de faire revivre le Paris d'après-guerre qui entre dans la modernité. Un Paris festif malgré les rationnements et les règlements de comptes, croqué d'une plume alerte et parsemé de tableaux authentiques."
35. Les années insulaires
Philippe Le Guillou
3.61★ (23)

**Patrick Cloux--- "Paris, au début des années 1970 : les pavillons de Baltard sont détruits, l'ancien ventre de Paris devient un immense chantier, le visage de la capitale change. Des hommes résolument hostiles à cette défiguration urbaine s'insurgent et fondent une association, «Les Insulaires». Parmi eux, un peintre, Kerros, lui aussi attaché à la forme immémoriale de Paris. Mais, à la différence des autres membres des Insulaires, il connaît bien celui que les protestataires appellent le «prince des modernes», Georges Pompidou, décidé à faire entrer le pays et sa capitale dans la civilisation future, cele de la voiture et de la vitesse. Kerros voit le président à l'Élysée et en Bretagne, dans son atelier parisien également, il lui demande de poser, l'écoute évoquer ses projets et son dessein moderniste, observe l'usure du pouvoir et bientôt les effets de la maladie. Il brosse le portrait d'un homme et d'un régime, d'une ville en pleine métamorphose, d'un palais - l'Élysée rénové par Agam et Paulin - et d'un quartier - celui des Halles et de Beaubourg -, d'une utopie sur le point de se briser. Les années insulaires déroule, entre 1969 et 1974, le roman des années Pompidou, leurs contradictions et leurs mirages, leurs audaces architecturales et esthétiques ; c'est aussi, à travers la confrontation de deux univers, le dialogue imaginaire de deux hommes épris d'art et de beauté."
36. C'était quand hier ?
André Vers
5.00★ (5)

**Patrick Cloux--- " C'était quand, hier ? » se demande André Vers. Et les souvenirs reviennent : ce quartier des Halles à Paris, qu'il n'a jamais quitté, les bords de Marne et les guinguettes, la voix d'Édith Piaf surgie d'un vieux « phono »... Des images un peu jaunies, telles qu'on peut les revoir dans les films de Renoir et de Carné. « C'était quand hier ? » se demande-t-il. Les visages de ceux qu'il a aimés se raniment : Georges Brassens, René Fallet, André Hardellet, mais aussi les frères Prévert et Blaise Cendrars. Jamais il n'a manqué un seul « rendez-vous des bons copains ». Avec eux, il a fait les « quatre cents coups » dans ce Paris de l'après-guerre et des années soixante. Son style est savoureux, plein d?humour et de tendresse. Il fait parfois sonner la langue verte de Paname. On entend alors la voix d'un conteur qui nous émerveille, celle d'un ami qui se confie. On se laisse prendre par sa chaleur, son enthousiasme, son humanisme. Une belle leçon de générosité..."
37. Tout autour des Halles, quand finissait la nuit
Gérard Landrot
3.73★ (58)

"Hermine, après un bref passage comme pensionnaire dans une maison close, devient concierge dans un immeuble parisien. Elle raconte son quotidien pendant la Seconde Guerre mondiale."
38. Baltard : Les Halles de Paris 1853-1973
Patrice de Moncan
4.00★ (4)

"Au cours du XIXe siècle, " on n'a bâti qu'un seul monument original, un monument qui ne soit copié nulle part, qui ait poussé naturellement dans le sol de l'époque ; ce sont les Halles centrales, une ?uvre crâne, " écrivait Zola. Ce sont pourtant ces bâtiments magnifiques, construits par Baltard en 1853, que les années 1970 ont osé détruire au nom du modernisme, au moment où l'on anéantissait le quartier Montparnasse en y plantant sa haute tour solitaire. Certes, il était urgent que les Halles quittent le c?ur de Paris pour rejoindre Rungis. Mais pourquoi avoir détruit ces chefs-d??uvre de l'architecture de métal et de verre - le style appelé aujourd'hui "Baltard" -, qui auraient pu être préservés en abritant des galeries d'art, des boutiques de mode, et même un centre commercial ? C'est l'histoire emblématique de leur construction, de leur vie jusqu'à leur massacre que raconte ce livre, images à l'appui, dont la fin a été miraculeusement photographiée par Gérard Glanard qui en fut un témoin tristement privilégié."
39. Les Mémoires d'Haussmann
Georges-Eugène Haussmann
5.00★ (16)

"Les Mémoires de Haussmann sont la saga du combat quotidien qui, en dix-sept années, a métamorphosé Paris : inventaire des obstacles rencontrés, bilan des travaux accomplis, magistral discours de la méthode, plus que jamais d'actualité. Mais les Mémoires livrent aussi, sur fond d'histoire politique, un insolite tableau de la France, de son territoire, de ses richesses et de ses institutions, entre la révolution de 1830 et le début de la Troisième République. De cette fresque se détache un portrait singulier, construit par petites touches, de Napoléon III, autour duquel la figuration est assurée par la quasi-totalité des grands protagonistes de l'époque. Enfin, au fil des pages, le lecteur va découvrir la personnalité hors du commun du redoutable Préfet : ses faiblesses, ses passions, mais aussi ses curiosités innombrables, ses compétences scientifiques et hydrologie, géologie, botanique, son engagement pour la médecine et la psychiatrie d'avant-garde... et cet amour de la nature auquel nous devons quelques pages anthologiques sur les paysages français."
40. L'Homme aux lèvres de saphir
Hervé Le Corre
3.90★ (722)

Suggestion de si-bémol ---"Paris, 1870. Une série de meurtres sauvages semble obéir à une logique implacable et mystérieuse qui stupéfie la police, fort dépourvue face à ces crimes d'un genre nouveau. Le meurtrier, lui, se veut " artiste " : il fait de la poésie concrète, il rend hommage à celui qu'il considère comme le plus grand écrivain du XIXe siècle, Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, dont il prétend promouvoir le génie méconnu. Dans le labyrinthe d'une ville grouillante de vie et de misère, entre l'espoir de lendemains meilleurs et la violence d'un régime à bout de souffle, un ouvrier révolutionnaire, un inspecteur de la sûreté, et deux femmes que la vie n'a pas épargnées vont croiser la trajectoire démente de l'assassin. Nul ne sortira indemne de cette redoutable rencontre."
41. Le mal de Paris
Régine Robin
4.00★ (7)

"Paris a été chanté, filmé, raconté tant de fois ! Mais Paris, aujourd’hui, fait-il encore rêver ? Des photos de Robert Doisneau aux films de Marcel Carné ou aux polars de Léo Mallet, une vision en noir et blanc, réverbères et pavés luisants sous la pluie, a façonné notre imaginaire, avant de se transformer en clichés de cartes postales. La ville estelle condamnée à devenir un musée à ciel ouvert, centré sur sa splendeur patrimoniale ? Ou peut-elle se redéployer, se muer en capitale du XXIe siècle et se projeter dans un nouvel imaginaire grand parisien ? Amoureuse des mégapoles et nouvelle flâneuse de notre post-modernité, Régine Robin revisite Paris à l’aune de cette incertitude. Le Belleville populaire de son enfance, inventorié par Georges Perec, n’existe plus depuis longtemps. Il n’était pas vraiment joli, reste un peu de mélancolie. Le quartier où elle habite, près de la gare Montparnasse, à l’ombre de la tour, a été métamorphosé dans les années 1960. On le dit moche, pour elle qui l’arpente, il a son atmosphère, sa poésie, comme les nouveaux espaces, du côté de Bercy ou de la Bibliothèque de France. Foin de nostalgie donc, de « c’était mieux avant », comme si on ne pouvait choisir qu’entre l’image carte-postale d’autrefois et les quartiers-villages pour bobos qui se jouent la comédie de « l’authenticité ». Ses déambulations nous mènent au delà du périphérique, découvrant ce qui palpite derrière cette frontière, dans ces banlieues malaimées de la petite et de la grande couronne, où vivent 10 millions d’habitants et où des mondes se rencontrent. Les parcours insolites auxquels elle nous invite croisent aussi la littérature et le cinéma. Dans ses pas, et ceux des architectes, des artistes, des écrivains avec lesquels elle chemine, on prend le pari d’un Grand Paris, avec des rêves à sa mesure."
42. Les grandes largeurs
Henri Calet
4.20★ (77)

Contribution de DanD --"Au hasard des rues, Henri Calet nous offre son quatorzième arrondissement, puis il remonte jusqu'aux Ternes de son enfance. Les souvenirs affluent. Quartiers pauvres où fleurissaient quelques irréguliers, n'hésitant pas à braver, à leur rang très modeste, les lois de la société. Quartiers riches visités, comme on s'offre une fête."
43. Le piéton de Paris
Léon-Paul Fargue
4.50★ (20)

Suggestion de DanD
44. Le Paysan de Paris
Louis Aragon
3.54★ (857)

"Ce livre est né d'un sentiment inédit du paysage parisien. Comme un paysan ouvrant à tout de grands yeux, le poète nous apprend à voir d'un regard neuf les passagers, les boutiques des coiffeurs à bustes de cire, les bains, les immeubles les plus ordinaires, les affiches, les extraits de journaux, semblables aux collages des peintres. Deux morceaux célèbres du livre, Le Passage de l'Opéra et Le Sentiment de la nature aux Buttes-Chaumont donnent l'éveil à " la lumière moderne de l'insolite ".
45. Au rendez-vous des Mariniers
Frédéric Vitoux
3.82★ (44)

Suggestion de enjie77... Merci
46. Les chiffonniers de Paris
Antoine Compagnon
3.78★ (57)

"L'âge d'or du chiffonnage à Paris, c'est la monarchie de Juillet et le Second Empire. Dans ces années 1820, on lit, on écrit de plus en plus, la presse et la librairie produisent sans relâche, et le papier manque. Le chiffon devient une matière précieuse avant l'invention de la cellulose du bois. Créature de la nuit, le chiffonnier est abondamment représenté dans les caricatures de Daumier, Gavarni ou Traviès, avec sa hotte au dos, son crochet à la main et sa lanterne. On le croise dans la poésie de Hugo, Gautier, Baudelaire et dans les romans réalistes d'Eugène Sue ou Champfleury. Le chiffonnier, on l'a compris, est l'alter ego de l'écrivain, l'un n'existerait pas sans l'autre. Dans ce livre très richement illustré, il est question de littérature, mais aussi d'images, car celles du chiffonnier sont innombrables, et peu de passagers du siècle ont été portraiturés autant que lui, ou encore d'économie, de société, de politique, dans une histoire culturelle intégrée du moment du chiffon."
47. Les Halles de Paris et leur quartier (1137-1969)
Anne Lombard-Jourdan
"Il est surprenant qu'une fonction aussi importante que l'approvisionnement quotidien d'une agglomération telle que Paris n'ait suscité que peu d'études d'ensemble, depuis 1137 et l'apparition d'un marché spontané dans le cimetière des Champeaux. L'auteur traite des Halles de Paris dans leur totalité, depuis ses origines jusqu'en 1969, date de leur transfert de Baltard à Rungis. L'ouvrage envisage les péripéties successives de l'implantation des Halles et de la construction des bâtiments, ainsi que leurs modalités de fonctionnement (exposition des marchandises, techniques de vente, propreté, circulation, accueil des marchands forains) et en retrace les étapes depuis le cimetière des Innocents jusqu'aux pavillons de Baltard. Il raconte les multiples événements historiques (émeutes, révoltes) qui se déroulèrent dans ce quartier et qui en firent l'un des plus vivants de Paris."
48. Les Halles : La fin de la fête
René Fallet
5.00★ (3)

"Qu'on ne s'attende pas, dans ces pages, à une neutralité de ma part. Elles seront d'un partisan. Ma foi, cela changera du ronron habituel. Je ne suis pas le seul à avoir pensé que Paris sans ses Halles ne serait plus jamais Paris, mais une tout autre ville. C'est fait. Le parisien, sans le savoir, a déménagé. Il habite à présent Nécropolis ou Paripolis, avec ou sans jeu de mots au choix. Il n'y a plus que les Japonais de l'été pour y retrouver leurs petits. A ces photographieurs, il restera toujours des Centres Pompidou à se mettre sous la pellicule. Ou un de ces clochards que les Offices de Tourisme, les Syndicats d'initiative seront obligés d'élever au gros rouge dans des réserves de pittoresque pour que "Paris demeure toujours Paris" ! Les passéistes, - c'est ainsi que dans l'immobilier on dénomme les poètes - connaissent la chanson que les muezzins de l'avenir leur serinent depuis un bon moment du plus haut de leurs tours : "Vous avez la religion du taudis ! Nous sommes, nous, pour le Paris de demain ! Propre ! Sain ! Clair ! Aseptisé ! Pasteurisé ! Lyophilisé ! Cultivé, parfaitement ! Vous en aurez de la Culture ! A la louche ! Au jet ! Et si vous n'aimez pas, tant pis, z'aurez rien d'autre !" Et la-dessus, on rase ! Et pas gratis ! Et on édifie les taudis du futur ! Et pas donnés, ceux-là ! Cinq mille francs en moyenne le mètre carré ! Avec vide-ordures ! Bidet bleu ciel ! Gazon à tous les étages ! C'est pourquoi j'ajoute aujourd?hui mes violettes à celle que Martin Monestier dépose sur ce qui fut le Carreau avant de devenir le Caveau..."
49. Les Halles de Baltard : Métiers du jour et de la nuit
Charlotte Lacour-Veyranne
4.00★ (1)

"Les Halles de Baltard évoquent une activité incessante, un foisonnement de marchandises et une multitude de petits métiers. Flaireurs, découpeurs, tasseurs, cabocheurs...composent un monde dont beaucoup de Parisiens se souviennent aujourd'hui et dont la présence semble bruisser encore au c?ur de la Capitale. Cet ouvrage invite à le redécouvrir grâce aux gravures, dessins et photographies, aux sculptures et aux objets appartenant aux très riches collections du musée Carnavalet. " Les pavillons du beurre et de la volaille alignaient leurs petites boutiques treillagées, allongeaient leurs ruelles désertes sous les files des becs de gaz. Le pavillon de la marée venait d'être ouvert ; des femmes traversaient les rangées de pierres blanches, tachées de l'ombre des paniers et des linges oubliés. Aux gros légumes, aux fleurs et aux fruits, le vacarme allait grandissant [...] Mais, dans les grandes rues couvertes, la vie affluait. ." Emile Zola, le Ventre de Paris, 1873"
50. Belleville Ménilmontant
Didier Daeninckx
4.40★ (14)

Suggestion de doublepage...
51. Paris, éternellement
Willy Ronis
4.24★ (34)

"Willy Ronis et Paris ? L'histoire tendre d'un amour jamais démenti, aussi fort qu'au premier jour, voilà bientôt un siècle... Né en 1910 dans le IXe arrondissement, l'artiste n'a en effet jamais cessé de photographier sa ville et le quotidien de ses habitants. Ce travail, entrepris à partir des années 1930, couvre tous les aspects de la vie parisienne. En plongeant dans ses archives, Willy Ronis a exhumé de nombreuses images inédites qu'il a organisées en séquences : la Seine et ses rives où on taquine le gardon, la rue, la nuit, les bistrots, les Parisiens au travail, le quartier des Halles, le jardin du Luxembourg, la rue de la Huchette... Sa sélection s'achève sur la ville d'aujourd'hui, les secteurs récents et ses arrondissements de prédilection. Cinquante ans après la parution de Belleville-Ménilmontant, son livre-culte sur la capitale, le photographe est retourné arpenter son quartier à la recherche du Paris perdu. Ici, comme aux abords du canal Saint-Martin, la métropole embaume encore la province. Consacré en 1979 par le Grand Prix national des Arts et Lettres pour la photographie, l'?uvre de Willy Ronis témoigne d'un art subtil du cadrage et de la lumière qui lui inspire des compositions rigoureuses, distanciées et singulièrement mélodieuses. "
53. Paris sans fin
Alberto Giacometti
4.25★ (15)

Ajout le 5 février 2024 "Ce livre mythique, publié en 1969 à deux cents exemplaires, est enfin accessible à un large public. Souvent présenté comme le testament de Giacometti, car le texte rédigé par l¹artiste qui accompagne ses cent cinquante dessins est resté inachevé. Paris sans fin est une sorte de grand reportage à travers la ville. Cette pérégrination graphique a duré près de dix ans. On y découvre des rues, des façades, des bars de la capitale, des voitures de l’époque (une Dauphine, une 2 CV), parfois des personnages ; et bien sûr cela ne pouvait ressembler à rien d¹autre qu’à du Giacometti. Paris sans fin fait partie de ces rares livres conçus entièrement par des artistes, un livre qui restera comme un classique d¹un dessinateur, peintre et sculpteur majeur du XXe siècle. Dans un avant-propos très documenté, Sylvie Wuhrmann raconte la genèse et l’histoire de cette entreprise singulière et poignante."
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