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EAN : 9782259278225
312 pages
Plon (06/06/2019)
3.7/5   23 notes
Résumé :
Alors que sonne la quarantaine, le commissaire Galien a perdu ses illusions de jeune flic. Hanté par le souvenir d'une opération qui a mal tourné, il a choisi de laisser derrière lui les frissons de la Brigade Criminelle à Paris pour un poste confortable à l’État Major.
Jamais il n'aurait pensé que sa route croiserait à nouveau celle de Pauline Raumann, la seule femme qu'il ait jamais aimée et qui l'a quitté dix ans plus tôt. Mais lorsque le fils de cette der... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
On retrouve nos amants, Arsène et Pauline dix après. Mais en 10 ans, il s'est passé beaucoup de choses, dont la séparation du couple.

Arsène n'est plus le flic du 36, déjà parce que le 36 n'existe plus, mais surtout parce qu'il a évolué, monté en grade. Il est maintenant commissaire à l'état-major. Cela claque ! Mais Arsène n'est plus que l'ombre de lui-même, déprimé, solitaire. Même son boulot ne l'intéresse plus. Jusqu'à…

Pauline, quant à elle, est mariée et mère d'un petit garçon. Elle a tourné le dos à son métier de journaliste. Elle vit confortablement et se consacre à l'éducation de son enfant. Elle a fait une croix sur sa vie d'avant et est plutôt satisfaite. Jusqu'au jour où…

Le sort a décidé de remettre Pauline et Arsène en relation de façon dramatique.

Encore une fois, j'ai été sous le charme de ce duo. C'est toujours très plaisant de voir évoluer des personnages que l'on a aimés, même s'ils ne deviennent pas ce que l'on avait imaginé. On leur pardonne, on les laisse s'expliquer et finalement, tels des amis, on est heureux de les retrouver avec leurs défauts et qualités.

Et l'histoire dans tout ça !

Le fils de Pauline a été kidnappé en pleine rue de Paris. de façon assez brutale. L'enquête commence par une équipe qui suit les codes. Arsène qui a assisté à ce kidnapping de l'état-major, décide de suivre ces propres règles afin de retrouver l'enfant et peut-être reconquérir la femme de sa vie.

Voilà vous avez en gros, très très gros les grandes lignes de ce roman. Comme le précédent, il se lit à une vitesse folle. Les personnages sont très humains. Les situations également. Pas de scènes grandiloquentes, c'est presque finalement leur marque de fabrique cette simplicité et cette réalité.

Deux plumes qui s'accordent parfaitement pour notre plus grand plaisir.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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À corps perdu de Marie Talvat et Alex Laloue.

Mon avis:
Une histoire à deux voies qui nous narre une intrigue menée autour d'un enlèvement d'enfant. Les auteurs nous plongent dans l'histoire dès le début ! Il y a donc deux points de vue , "ELLE", la mère de l'enfant et "LUI", le flic. J'ai vraiment préféré les chapitres de "LUI", qui m'ont semblé plus forts, plus bruts, plus " rentre dedans ".
J'ai vite eu un doute sur une partie ( et seulement une partie) de la fin, non pas à cause d'un indice lâché mais j'ai simplement eu une intuition.
J'ai eu un peu de mal à accrocher car j'attendais vraiment un thriller psychologique ou roman noir ( comme indiqué dans la 4ème de couv) et cette histoire est, à mes yeux, un polar. Un polar prenant, avec un suspens qui joue le jeu et une fin qui nous pousse à ne pas poser le livre sans en connaître le dénouement !

Résumé :
Le retour, 15 ans plus tard, du commissaire Arsène Galien et de Pauline Raumann, héros de Comme des Bleus.

Alors que sonne la quarantaine, le commissaire Galien a perdu ses illusions de jeune flic. Hanté par le souvenir d'une opération qui a mal tourné, il a choisi de laisser derrière lui les frissons de la Brigade Criminelle à Paris pour un poste confortable à l'État Major.
Jamais il n'aurait pensé que sa route croiserait à nouveau celle de Pauline Raumann, la seule femme qu'il ait jamais aimée et qui l'a quitté dix ans plus tôt. Mais lorsque le fils de cette dernière est kidnappé dans des circonstances étranges, Arsène Galien ne peut s'empêcher de se mêler de l'enquête.

Lancés dans une impitoyable course contre la montre, entre remords, griefs et faux-semblants, les anciens amants vont devoir faire face à leurs vieux démons pour tâcher de retrouver l'enfant.
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Ce second roman de Marie Talvat et Alex Laloue, s'avale avec une facilité déconcertante, pour ne pas dire se dévore. le suspens est là. 2 protagonistes. Pauline et Arsène. 2 angles de vue, un double regard. Elle et Lui. Elle est journaliste, il est flic. Ils ont été ensemble. Il a déconné. Elle l'a quitté. Arsène Galien est devenu commissaire. Il a la quarantaine hantée par une opération qui a dérapée, un 36 abandonné (du quai au Bastion) et par l'absence de Pauline. Elle a refait sa vie, mariée à Lionel, un homme riche et bon. Pourtant quand le fils de Pauline est kidnappé, en plein 16ème arrondissement de Paris, Galien, aidé de son seul ami, Yacine « Chuck », ne peut qu'intervenir en parallèle de ses collègues chargés de l'affaire. La quête d'indices commence pour essayer de sauver Gabriel, le petit garçon. Réseau pédophile, mafia, vengeance, rançon, paradis fiscaux, les enquêteurs officiels et les officieux envisagent chaque possibilité. Que ne ferait-on pas pour sauver un enfant enlevé ?
Une écriture à 4 mains. Elle et Lui. Marie Talvat, ex journaliste et Alex Laloue, Flic en disponibilité, tous deux 29 ans. Ils ont repris leurs personnages de Comme des Bleus, mais des années plus tard. Ils ont vécu chacun de leur côté, parfois ont été cabossé. Voir des personnages évoluer de la sorte est agréable.
Pauline et Arsène. Elle et Lui. Cette alternance de points de vue, varie les approches. Les personnages passent par une palette d'émotions, le désespoir bien entendu, puis la colère. Les remords et la frustration, mais aussi le sens de l'amitié et de l'amour. Et s'ils doivent faire face aux procédures, à la hiérarchie, ils devront apprendre à se jouer des faux-semblants. Alors ok, cela reste un roman. Il y a quelques légèretés avec la réalité et le plausible et même un petit côté eau de rose. Mais c'est aussi parce que c'est romanesque que je m'y suis attaché. La lecture glisse. On s'immerge avec aisance dans le style.
C'est un moment de lecture presque apaisant
Lien : https://nigrafolia.fr
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Dix ans qu'Arsène et Pauline ne se sont pas vus. Il a quitté la police de terrain pour les bureaux cossus de l'état-major. Elle l'a quitté pour refaire sa vie dans un petit confort bourgeois.
Dix ans, c'est aussi l'âge de Gabriel, le fils de Pauline. Lorsque ce dernier est kidnappé en plein Paris par des hommes cagoulés, leurs vies basculent.
Confrontés aux fantômes du passé, les anciens amants vont devoir unir leurs forces dans un cauchemar où chaque seconde compte.
Deux personnages, deux points de vue croisés.
Nous retrouvant ici Arsène Galien et Pauline Raumann que nous avions rencontre dans Comme des bleus, le premier roman écrit à quatre mains par nos deux auteurs Marie Talvat et Alex Laloue . Lui était alors un jeune policier, dernière recrue du 36, qui vivait là sa première affaire d'importance. Elle était une jeune journaliste en herbe promis à un belle avenir. Ces deux là se sont percutés, deux novices un peu trop pressés, avec une certaine propension à faire du zèle. Peut-être n'était-il pas si sûrs d'eux au final. Les deux novices vont faire des erreurs. Des erreurs de jeunesse qui vont avoir des conséquences fâcheuses .Sans doute cela a eu des répercutions sur les amours naissantes. Aussi ont-ils fini par se quitter.
Arsène Galienne a depuis quitté aussi la crime et a intégré un poste à l'état major. Pauline, elle s'est mariée. Dix ans ont passé. 10 ans l'âge de l'enfant de Pauline qui vient tout juste de se faire enlever. Aussi les anciens amants vont devoir se lancer dans une course contre la montre pour sauver l'enfant.
Après leur premier roman remarqué Comme des bleus (lauréat du prix des lecteurs du Festival Thrillers de Gu-jan-Mestras), reflets d'une génération que l'on nomme Y, génération en quête de sens, où ils mettaient en scène deux trentenaire avec des idéaux et des incertitudes plein la tête, Marie Talvat et Alex Laloue signent ici un récit au rythme effréné, à la frontière du roman noir et du thriller psychologique.
Ils nous entraînent dans une enquête palpitante au dénouement inattendu. Un récit choral qui va résonner en nous.
Et, il faut le souligner, ces deux là font souffler un grand vent de fraîcheur sur le polar français.
Alors qu'attendez-vous pour les suivre ?
Lien : https://collectifpolar.com/
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J'avais lu & adoré Comme des bleus, le premier roman de ce duo d'auteur. Alors quelle joie de pouvoir retrouver Arsène et Pauline.

Dans A corps perdus, nous retrouvons donc Arsène Galien qui est passé de "bleus" à un poste haut placé à l'Etat Major. Alors qu'il arrive pour prendre son poste un matin, il assiste à une scène qui va lui mettre un électrochoc, en direct sur les caméras de surveillance. En effet, sur cette vidéo un enfant se fait kidnapper sous les yeux de sa mère impuissante. Cette mère n'est autre que Pauline, la femme qu'il a toujours aimé et qui l'a quitté il y a 10 ans. Il va alors tout faire pour se retrouver mêler à l'enquête. Oui mais voilà, Pauline ne semble pas ravie de le revoir.Elle qui a refait sa vie dans un petit cocon bourgeois n'a absolument pas envie de le revoir faire surface dans sa vie. Il faudra quand même faire fi du passé si ils veulent retrouver l'enfant, surtout que le temps qui passe joue contre eux.

Je m'arrête là pour l'histoire. Quoi vous dire ? Déjà en ouvrant ce livre, j'espérais que Marie Talvat & Alex Laloue réussisse une fois de plus à me happer et à me faire vibrer. Réussir un premier roman c'est une chose, transformer l'essai c'en est une autre. Hé bien, ils ont réussi ! Ils l'ont fait ! A corps perdus est une belle réussite. Franchement, j'adore retrouvé des personnages que j'ai beaucoup aimé, surtout quand ils ont pris des coups comme Arsène. Les retrouvailles ne seront pas celles qu'on aurait pu espérer, car bien évidemment au départ, Pauline est très réticente par rapport à l'implication d'Arsène dans l'enquête. Mais il va réussir à regagner sa confiance et ensemble ils vont alors tout mettre en oeuvre pour tenter de retrouver Gabriel.

J'ai retrouvé dans ce livre, ce que j'avais beaucoup aimé dans le précédent. A savoir déjà, l'alternance des points de vue. C'est une exercice assez difficile, mais il est réalisé avec brio, aucune redondance, ni lenteur. Et le grand point pour moi de ce polar c'est le style d'écriture : frais et moderne. Ce qui nous donne un livre rythmé dans lequel on ne s'ennuie jamais. J'ai également particulièrement apprécié les passages "flashback" qui nous permettent de mieux comprendre comment Arsène et Pauline en sont arrivés là. Bref, vous l'aurez compris A corps perdus est un livre à lire de toute urgence ! Alors qu'attendez-vous ??

A corps perdus et comme des bleus sont tous les deux disponibles aux Editions Plon.
Lien : https://aubazaardeslivres.bl..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J’ai eu l’occasion de protéger mon fils, et j’ai échoué. Il ne me reste plus qu’à passer le relais… et croiser les doigts. Soudain, ma vision se trouble. La morsure de l’inquiétude commence à faire effet, son venin se répand dans mes veines, tétanisant tous mes muscles sur son passage. Je me sens sur le point de défaillir quand une main douce se pose sur mon bras. La jeune flic s’est approchée de moi, elle tremble légèrement. Ses yeux vifs et humides m’enveloppent, comme une couverture que l’on placerait sur le rescapé d’un naufrage en haute mer. Puis se penchant vers moi, elle parle d’une voix ferme : « On va vous ramener votre fils, madame Raumann. On va le retrouver, je vous le promets. »   J’aurais donné tout ce que j’ai au monde pour ne pas voir le regard assassin que lui lance alors l’officier barbu. Sur son visage dur, ses yeux pleins de reproche s’abattent sur sa jeune collègue comme un aigle sur sa proie. Je sais ce qu’ils lui disent. Que l’émotion ne doit pas se mêler de travail. Que peu importe combien le cœur se fend devant le désarroi d’une victime, il ne faut jamais faire de promesse que l’on ne pourra pas tenir.
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Je ne suis pas une simple victime venue se plaindre comme mille autres dans ce bureau. Je suis un concept. Terrible. Une mère à qui l’on a arraché son enfant, la chair de sa chair, sous ses yeux. Il m’est arrivé ce qui n’arrive qu’aux autres. Cette femme est jeune, elle porte un uniforme bleu marine qui voudrait lui laisser croire qu’on peut tenir le mal à distance. Elle est gardienne de la paix, rien de moins, elle a la peau lisse et le regard doux. Elle n’est que bonnes intentions. Et par ma présence, c’est une angoisse originelle qui prend corps et vient transpercer sa carapace. Je suis le numéro malchanceux de la loterie criminelle. Je suis l’égérie de la poisse. Me toucher serait attraper une maladie mortelle, dévoreuse de chair. Croiser mon regard serait, peut-être, rester pétrifiée pour l’éternité. Elle voudrait me le cacher, mais je le sais. Je ne lui en veux pas.   — Pernot, vous pouvez venir une seconde ? Une forme humaine a passé son buste par la porte et fait signe à l’officier de la suivre dans le couloir. Je les entends deviser à travers le mur tandis que la petite blonde tâche de garder une contenance en m’adressant par intermittence quelques sourires contrits. Trente secondes plus tard, Pernot revient s’asseoir en face de moi et ouvre enfin la bouche. — On m’informe que la brigade criminelle va reprendre votre dossier, madame. La brigade criminelle. Sans que je le veuille, ces mots me ramènent quinze ans en arrière, au moment où la Crim’ a fait irruption dans ma vie en la personne d’Arsène Galien. Je revois ses boucles brunes, ses yeux noirs, sa fougue. Les années qui ont suivi, brûlantes dans ma mémoire au point que je ne m’autorise jamais à y repenser. Et au bout de cette guirlande de souvenirs, le bruit mat du choc auquel on ne s’attend pas. Arsène, le chevalier blanc puis l’enflure. L’oiseau sauvage de mes deux. L’incident de parcours. Je me souviens de sa fierté à porter l’écusson brodé d’un chardon. « Qui s’y frotte s’y pique ». C’était la devise de la Crim’. Pour moi, ça restera surtout la sienne.  
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J’appartenais à un pan de sa vie qui ne pourrait jamais lui suffire. Et ce n’était pas grave. Parce que si Lionel n’était pas généreux de son temps, il n’en restait pas moins un homme profondément bon, dévoué et attentionné. Au fond, je m’étais toujours dit que Gabriel et moi étions sa priorité absolue. Qu’il n’hésiterait pas une seconde à tout laisser en plan pour voler à notre secours. C’est ce que je croyais jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ces sonneries dans le vide, ce répondeur, ce temps qu’il a mis avant de me rappeler, celui qu’il a encore fallu avant qu’il n’arrive… Et puis le coup de grâce : les quelques secondes d’attente odieuse qu’il m’a imposées avant de sortir de sa voiture. Les mêmes secondes que d’habitude, tout simplement. Mais à un moment qui les rend impardonnables.

 
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Dans la police, les ressources humaines ne se font pas au cas par cas. Nous sommes tous des numéros à six chiffres qui ne servent qu'à remplir les cases des chefs de service. Et peu importe que ce numéro soit surqualifié pour le poste, ou l'inverse. Tant qu'il remplit la case, il ne bouge pas.
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Nous nous étions rencontrés sur un reportage en Indonésie un an auparavant. Il était beau, célibataire, sans enfant, et j’avais immédiatement succombé à son charme. Ce qui devait au départ n’être qu’une histoire sans suite s’était vite transformé en une relation sérieuse quand j’avais constaté l’intérêt que Lionel portait à Gabriel, et réciproquement. Six mois plus tard, il prenait la tête du journal et, pour fêter ça, me demandait en mariage. Après les noces, nous avions décidé de retourner à Bali pour retrouver le cadre idyllique de notre rencontre. J’ignore à quel moment les choses ont commencé à se détériorer. C’est un changement subtil, imperceptible et pourtant fondamental. Comme un glissement de terrain. Des plaques tectoniques qui se déplacent peu à peu, creusant un fossé que d’abord on ne voit pas, et qui un jour nous apparaît comme infranchissable
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