L'auteur relate sans s'en émouvoir, et même sur un ton plutôt admiratif, l'opération de destruction des villes japonaises par le feu. Il justifie les bombardements au motif prétendu que les habitations comportaient des petits ateliers. Il insiste aussi longuement sur la mauvaise organisation des pompiers de Tokyo, comme pour reporter sur les Japonais, la responsabilité de l'ampleur du massacre.
On apprend qu'en raison des relatifs échecs des bombardements ciblés sur des usines, le général commandant l'aviation avait décidé de bruler les villes, habitants compris. Tokyo fut bombardé 7 fois. le premier raid fit 130 000 morts en une nuit. A la fin du livre l'auteur livre l'observation suivante, sans commentaire :
« Lorsque les bombes atomiques furent lancées, elles n'ajoutèrent que moins de 3% au total des dévastations déjà opérées. Dans 69 villes les superforteresses avaient détruit 290 km2 »
Méticuleusement l'auteur a rassemblé des données techniques sur les performances des B 29, la piste de l'ile Saipan, la nature des bombes incendiaires, l'importance du tonnage largué, la superficie détruite dans chaque ville, les étapes de la destruction qui frappa d'abord les 5 villes les plus importantes (Hors Kyoto), puis celles supérieures à 100 000 habitants, puis les plus petites. Les nazis avaient la même méticulosité et le crime de guerre commis par la prétendue démocratie américaine est patent.
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Nimitz, retour vers l'enfer (The Final Countdown) est un film américain réalisé par Don Taylor, sorti en 1980. Avec Kirk Douglas , Martin Sheen.