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13 à table ! tome 6 sur 10
EAN : 9782266305501
336 pages
Pocket (07/11/2019)
3.49/5   293 notes
Résumé :
13 à table !
vous emmène en voyage...

Philippe BESSON • Françoise BOURDIN • Michel BUSSI • Adeline DIEUDONNÉ • François d'EPENOUX • Éric GIACOMETTI • Karine GIEBEL • Philippe JAENADA • Yasmina KHADRA • Alexandra LAPIERRE • Agnès MARTIN-LUGAND • Nicolas MATHIEU • Véronique OVALDÉ • Camille PASCAL • Romain PUÉRTOLAS • Jacques RAVENNE • Leïla SLIMANI

Un livre acheté = 4 repas distribués

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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 293 notes
Ces '13 à table' sont en fait 17, voire plus si on compte leurs ghost-writers, ou nègres littéraires.
Cette année, ils nous emmènent en voyage, et j'ai hésité à les accompagner quand j'ai vu que les chauffeurs n'étaient pas tous des champions.
J'ai sans doute été séduite par la couverture colorée de Riad Sattouf (avec sa petite Esther), et bien sûr par quelques noms d'auteurs, quand même : Michel Bussi, Adeline Dieudonné, Karine Giebel, Yasmina Khadra, Giacometti & Ravenne, Nicolas Mathieu et Leïla Slimani.
Huit sur 17, ce n'est même pas la majorité. Et ceux dont les romans me plaisent ne m'emballent pas forcément dans le format 'nouvelle'.

Comme pour le show musical des 'Enf*irés' (attention terme homophobe digne d'un hooligan ?), les éditeurs ont la bonne idée d'ajouter aux indéboulonnables croûtons des talents/révélations de l'année (ici Adeline Dieudonné et Nicolas Mathieu). Et ça fonctionne ! La preuve : sans eux, je ne retenais que 6 auteurs sur 17. Et je n'achetais pas le recueil.

Dans les premières éditions, je lisais tout. J'ai appris à repérer ceux qui m'agacent, et cette fois, j'ai zappé sans scrupules P. Besson, F. Bourdin, A. M-L, Puertolas.

Globalement, malgré ce filtre, j'ai l'impression que les auteurs ne se sont pas foulés.
Seulement deux histoires se détachent du lot : Karine Giebel m'émeut pour la troisième année consécutive, et Giacometti & Ravenne m'ont surprise.

Comme l'achat d'1 livre ne finance que 4 repas aux Restos du Coeur (et combien de flûtes de bulles pour les chanteurs du spectacle mythique, plutôt 'sans slip' que 'Sans-culottes' ?)... l'année prochaine :
- je m'abstiendrai
- je lirai les textes des auteurs qui m'intéressent dans un fauteuil de M.-Edouard
- je me débrouillerai avec une asso locale, qui ne perd pas d'argent en poudre & paillettes, qui donne à manger et à boire ♪♫ mais aussi de quoi se laver et dormir abrité, et pas 'juste pour l'hiver'...
- et pour le dépaysement, je voyagerai avec les petits marrants de Cocovoit'
>> https://television.telerama.fr/tele/serie/cocovoit,24116073.php

Evidemment, je suis un peu injuste ici avec cette formidable association. Je respecte et salue l'initiative de Coluche et le boulot de tous les bénévoles depuis 34 ans, dont JJ Mo-… 😉😘
______

♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=HRPgpoeSdgA
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Novembre arrive et la campagne des Restos du Coeur reprend du service. C'est aussi l'occasion d'un petit geste de générosité avec l'achat du recueil 13 à table!

Au programme cette année, le voyage. Avec en couverture une sympathique illustration de Riad Sattouf, dessin simple et sobre, dans de superbes bleus et une petite lectrice si évocatrice.

Seize nouvelles dans cet ouvrage. Plusieurs noms figurent parmi les grands habitués du collectif (Karine Giébel, le duo Giacometti-Ravenne, Françoise Bourdin, ...). de nouvelles plumes, comme Nicolas Mathieu, rejoignent l'équipe cette année.

Les histoires diffèrent beaucoup les unes des autres, en fonction de l'approche et du style apportés par les auteurs.

On remonte le temps avec "Le dernier voyage de l'Impératrice" de Camille Pascal, qui nous entraîne sur les pas d'Hélène, mère du premier empereur romain chrétien.
Autre remontée temporelle, via les souvenirs cette fois-ci, avec l'excellente "Fin de l'été" de Philippe Besson qui montre sa maîtrise de l'art de la nouvelle et d'une bonne chute.

Des récits teintés d'humour, parfois sarcastiques, avec Philippe Jaenada et Romain Puertolas qui optent tous deux pour l'autofiction. (Dés)illusions de couple chez Francoise Bourdin ou Nicolas Mathieu. Terrible mesure du temps qui passe avec l'émouvant "Je t'emmène" de Leïla Slimani, qui nous confronte à la déchéance due au grand âge et à l'obligation d'être placée.

Et bien d'autres sujets encore à Rome, autour du monde, dans un restaurant austro-japonais espagnol, ... J'ai apprécié toutes ces histoires avec leur diversité. Mais celle qui m'a marquée le plus profondément est "Les Hommes du soir" de Karine Giébel. Dans d'autres millésimes de 13 à table!, la spécialiste du thriller dérangeant délaisse sa plume ensanglantée pour écrire dans un tout autre genre. Si, ici, la violence est très présente, dans des circonstances différentes. Son récit est tout simplement superbe de véracité et m'a autant remué les tripes que noué ma gorge. Je n'en dis pas plus.

En conclusion, le cru 2020 du collectif offre de belles et savoureuses lectures à déguster sans modération.
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Je continuerai à acheter ce livre car c'est une excellente initiative d' associer solidarité et littérature , mais j'avoue que cette version 2020 m'a dans l'ensemble déçue.

Le thème de cette année est le voyage, sujet intéressant en soi. Traité ici de façon , on s'en doute, tres différente par les auteurs associés au projet, de plus en plus nombreux. Hélas, beaucoup de nouvelles ne m'ont pas vraiment accrochée: trop convenues , sentimentalo-sirupeuses, ou même assez ennuyeuses.

Quelques-unes, heureusement m'ont surprise, comme " La fin de l'été "de Philippe Besson, " le regard de Méduse "de Giacometti et Ravenne, ou " Dorothée" de Michel Bussi, qui présentent toutes les trois des chutes excellentes, inattendues. Celle de Karine Giebel m'a glacée, quel destin poignant! Et enfin, le franglais caricaturé de " Voyage en novlangue" de François d'Epenoux m'a bien amusée.

Cependant, même si l'enthousiasme n'est pas vraiment au rendez-vous cette fois, encourageons toujours les élans de chaleur humaine, la volonté de venir en aide aux autres! C'est tout ce qui compte!
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Cette fois-ci, le thème choisi pour les nouvelles de 13 écrivains en soutien aux Restos du coeur est le voyage.
Tel est mon ressenti sur chacune :
- Philippe Besson : La fin de l'été : enfin une conclusion moins attendue que celle de sa nouvelle de 2019 !
- Françoise Bourdin : La croisière ne s'amuse pas : là aussi, une nouvelle contraire à celle de l'an dernier ;
- Michel Bussi : Dorothée : polar de gare bien ficelé mais relativement facile à dévoiler ;
- Adeline Dieudonné : thriller glaçant sur une femme d'aujourd'hui dynamique ;
- François D'Epenoux : Voyage en novlangue : porte bien son titre. L'auteur décortique la société actuelle, comme il l'avait fait l'an dernier. J'ai apprécié la deuxième partie ;
- Eric Giacomettti et Jacques Ravenne : le regard de Méduse : où comment guérir une adolescente moderne de son addiction ;
- Karine Giebel : Les hommes du soir : Nouvelle poignante qui contient toute la misère de l'Afrique ;
- Philippe Jaenada : Un Bribri à 300km/h : L'exploit d'un écrivain face à une équipe de rugby : que d'humour !
- Yasmina Khadra : le beignet : autobiographie de sa vie à la caserne, jeunesse d'un écrivain à l'imagination féconde ;
- Alexandra Lapierre : le voyage d'une vie : m'a laissé un goût amer. Comme quoi l'enfance marque pour le meilleur et pour le pire ;
- Agnès Martin-Lugand : Un voyage dans le temps : une mise au point nécessaire entre deux ex ;
- Nicolas Mathieu : Une parfaite soirée : j'ai moyennement aimé, histoire d'une déception ;
- Véronique Ovaldé : N'en déplaise aux modernes : c'est une histoire de femmes comme d'habitude chez cette autrice. Il s'agit d'une agréable nouvelle à la belle conclusion ;
- Camille Pascal : le dernier voyage de l'impératrice : nouvelle historique bien documentée sur sainte (?) Hélène ;
- Romain Puèrtolas : Qui veut la vie de Romain Puèrtolas ? : l'auteur nous raconte une anecdote lui étant arrivée avec beaucoup d'humour ;
- Leïla Slimani : Je t'emmène : une fille conduit sa mère dans une maison de retraite. Elle fait le parallèle avec son enfance lorsque sa maman s'occupait d'elle. Sensible et émouvant.

J'ai hâte de savoir ce que ces écrivains ont concocté en cette année si particulière pour l'édition prochaine, même si les nouvelles s'avèrent toujours inégales.
Mais l'idéal serait que l'existence des Restos du coeur ne soit plus nécessaire, tout le monde mangeant à sa faim !

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Pour la sixième année consécutive, je me suis offert à sa sortie 13 à table, recueil de nouvelles dont les bénéfices vont aux Restos du Coeur et permettent la distribution de 4 repas.
Cette année, la couverture est dans les tons bleus et l'illustrateur en est Riad Sattouf. Je la trouve réussie, elle attire l'oeil.
17 auteurs et autrices se sont réunis pour écrire en tout 16 nouvelles (Éric Giacometti et Jacques Ravenne ayant écrit conjointement).
A ma grande surprise, j'ai aimé toutes les nouvelles, trouvant que cette année elles sont au même niveau. Je n'en n'ai détesté aucune, et le thème du voyage est très bien trouvé. Cela donne des écrits passionnants, c'est court mais rythmé et il y a beaucoup d'idées.
J'ai apprécié de retrouver comme chaque année Françoise Bourdin, fidèle au poste :) Mais aussi Karine Giebel, Agnès Martin-Lugand, Alexandra Lapierre ou encore Michel Bussi. Sans oublier des petits nouveaux tels que Adeline Dieudonné ou Nicolas Mathieu.
Je ne vais pas vous présenter chaque nouvelle mais parmi mes préférées il y a La croisière ne s'amuse pas de Françoise Bourdin. Un couple qui s'entend moins va faire une croisière, pour se rabibocher.. ou pas. J'ai aimé l'histoire certes simple mais bien trouvée. le personnage de Juliette m'a beaucoup touché et une fois encore en peu de pages l'autrice a fait mouche.
Dorothée de Michel Bussi est une nouvelle géniale, dont la chute m'a fait beaucoup rire :) Celle là, je ne l'avait pas vu venir ! Cet auteur excelle autant dans l'écriture des romans que des nouvelles, je suis fan :)
Autre nouvelle que je n'oublierais pas de sitôt : Les hommes du soir de Karine Giebel. Ce voyage malheureusement tristement d'actualité donne une nouvelle percutante, qui fait froid dans le dos comme elle sait si bien nous en écrire.
Adeline Dieudonné, découverte lors de la rentrée littéraire de 2018 avec son premier roman La vraie vie m'a ravie avec sa nouvelle Chelly. Là aussi, je ne m'y attendait pas du tout, elle a su me surprendre de la première à la dernière page.
Je connais mal Éric Giacometti et Jacques Ravenne dont la nouvelle le regard de la Méduse m'a captivée de la première à la dernière page. Que d'idées dans si peu de pages ! Fallait y penser :) Là encore, je suis conquise et du coup, je pense lire un de leur roman, j'ai apprécié leur style.
Ayant vraiment adoré ce recueil, c'est avec un immense plaisir que je mets cinq étoiles et je vous invite à l'acheter vous aussi.
C'est une bonne idée de cadeau pour Noël, pour le prix on fait une bonne action et on passe un bon moment de lecture, que demander de plus ;)
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Dans la chambre, elle ouvre la valise. Elle range dans un tiroir les vêtements de sa mère, elle pose sur le bord du lavabo sa trousse de toilette. Enfant, quand elle était malade, [sa mère] la déshabillait puis la massait avec de l'huile chaude. D'une main, elle pressait le jus d'un demi-citron et le lui faisait boire. Elle disait : « Je voudrais souffrir à ta place, ce serait dans l'ordre des choses. » Comme elle a eu tort de ne pas savoir s'abandonner à l'enfance ! Elle n'a rien compris à l'amour de sa mère, elle a si souvent voulu le fuir, tout occupée à être libre, à embrasser l'avenir. Mais pourquoi a-t-elle été si impatiente de grandir ?

- L. Slimani (et pas P. Besson)
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L'impératrice ne hurla pas, l'horreur du crime suffisait à son effroi, mais elle murmura aussitôt la prière apprise du Sauveur. Des larmes noires coulaient à travers le khôl avant de dévaster les ombres bleues peintes à la hâte quelques heures plus tôt pour essayer d'effacer les cernes d'une nuit sans sommeil. Crispus, le fils premier de son propre fils, espoir de l'Empire et "prince de la jeunesse", le vainqueur des Francs sur le Rhin, venait de se donner la mort quelque part en Istrie sur ordre de son père, l'empereur Constantin. La terrible nouvelle avait mis un mois à lui parvenir, mais elle était certaine. Comme Hippolyte, le jeune César était tombé dans les raies ensorcelées de sa belle-mère, l'impératrice Fausta. En couchant avec elle, il avait tout à la fois déshonoré le lit impérial et défié son père. La vengeance de Constantin ne s'était pas fait attendre. Une lettre portant le sceau impérial avait suffi pour que le jeune homme se tranche aussitôt les veines comme doit le faire un vrai Romain.
Camille Pascal - Le Dernier Voyage de l'impératrice
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J'aperçois les curieux, stationnant leur véhicule là où des points de vue leur sont dûment indiqués par des pancartes. Aussitôt, ils tendent leurs téléphones portables en direction de la côte et ne la regardent finalement qu'à travers un écran de quelques centimètres carrés, l'emprisonnent pour la diffuser dans la foulée sur des réseaux sociaux, et faire accroire qu'ils ont profité d'un instant de grâce dans un paysage de rêve, alors qu'ils se sont contentés de fixer une image sans faire attention au lieu lui-même, sans humer l'air, sans être saisis de vertige.

Philippe Besson, "La fin de l'été"
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(…) j'avoue, chez les femmes, l'autorité, j'ai du mal à supporter. Ça doit venir de ma mère. Elle m'a crié dessus depuis que je suis sorti de la maternité, sans jamais s'arrêter, jusqu'au lycée. Mon père avait cessé de lutter, se la fermait, montait juste le son de la télé. Je suis parti pour ça, à dix-huit ans. Je quitte les femmes pour ça, dès qu'elles s'installent chez moi et haussent la voix, me demandent de ranger mon blouson sur un portemanteau ou ma brosse à dents du bon côté du lavabo.

- p. 55, Bussi
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Ce n'était pas le premier paradoxe que je rencontrais et, surtout, ce ne serait pas le dernier ...
A l'école, le maître nous avait dit que notre pays était l'un des plus grands de la planète et quasiment le plus vaste d'Afrique. Que notre sous-sol regorgeait de choses précieuses dont le monde entier avait besoin. Que nous avions d'immenses forêts, de beaux lacs, et même des volcans !
Mais personne, pas même le maître, n'avait pu répondre à ma question pourtant simple. Si nous possédons tout cela, pourquoi sommes-nous si pauvres ?
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