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EAN : 9782870270936
175 pages
Complexe (15/01/1999)
4/5   2 notes
Résumé :


Prise en tenaille entre la Wermacht allemande et l'Armée rouge soviétique, en 1939, l'Armée polonaise doit, peu à peu capituler.

230 000 de ses soldats sont faits prisonniers par les Russes et déportés en Sibérie. Répartis en trois camps, 15 000 officiers et sous-officiers captifs seront transférés au printemps 1940 en direction inconnue.

A partir de cette date, tous ces hommes, à l'exception de 448 d'entre eux, dispar... >Voir plus
Que lire après 1940-1943 : Katyn - L'armée polonaise assassinéeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce petit volume de l'excellente collection "La mémoire du siècle" aux éditions Complexe traite d'un évènement particulièrement dramatique de la deuxième guerre mondiale et met en évidence la duplicité du régime stalinien et sa cynique utilisation de la violence d'état. Il se place aussi dans une longue histoire de haine entre La Russie et la Pologne qui n'est pas sans traces encore de nos jours. Excellent dossier avec des photos impressionnantes.
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Le titre résume le sujet. Document très sérieux sur le massacre des officiers polonais tués en 1940 à Katyn par les soviétiques.
Après l'accord Molotov-Ribbentrop et l'invasion de la Pologne en 1939, l'armée polonaise prise en tenaille entre la Wermacht allemande et l'Armée rouge soviétique, doit peu à peu capituler. Un million et demi de polonais sont déportés en Russie et en Sibérie. 230 000 soldats sont faits prisonniers.
Répartis en trois camps, Kozielsk, Starobielsk, Ostachkov, 15 000 des officiers et sous-officiers captifs seront transférés au printemps 1940 en direction inconnue. Après l'opération Barbarossa et l'accord polono-soviétique Sikorski-Staline en 1941 et 1942, l'URSS libère des prisonniers et déportés polonais. En 1943, radio Berlin annonce la découverte des charniers en forêt de Katyn. Les soviétiques accusent les allemands du massacre. En 1943, le général Anders, commandant en chef de l'Armée polonaise qui lutte avec les alliés occidentaux est mandaté pour aider à retrouver les prisonniers et officiers portés disparus.
Sur les 15 000 officiers, 4 500 ont été massacrés à Katyn, les autres ont été assassinés soit dans les camps, soit embarqués sur des péniches et coulés en mer blanche. Il y eu environ 500 survivants, dont Joseph Czapski qui en a largement témoigné dans son livre Terre inhumaine.
Effroi total.


Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Au début d'avril 1943, les chefs de la propagande allemande de Varsovie, de Cracovie et de Lublin convoquèrent dans chacune des villes plusieurs personnalités polonaises – dont certaines étaient liées à la Résistance – pour leur annoncer la découverte, près de Smolensk – de fosses communes d'officiers polonais « victimes de la terreur communiste ». Les Polonais réunis furent invités à désigner une délégation, qui fut amenée le 10 avril à Smolensk et de là à Katyn où elle trouva deux fosses ouvertes, dont on avait retiré 250 corps, parmi lesquels 17 avaient été identifiés, notamment les généraux Smorawinski et Bohatyrewicz. De retour en Pologne, les délégués, qui avaient averti le gouvernement clandestin polonais de l'affaire dès leur convocation par les autorités allemandes, rendirent compte de leurs observations, qui furent transmises à Londres. Londres avait été informé de leur départ pur Katyn le 13 avril, le jour même où la radio allemande avait annoncé la macabre découverte.

2461 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 38]
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Dans la société polonaise, gravement atteinte par le 17 septembre 1939 et l'attaque soviétique de la Pologne avec les Nazis, mais aussi par l'expérience ancienne de la guerre polono-bolchevique de 1920, dans cette société éprouvée par plus de trois ans d'occupation hitlérienne et stalinienne, apparaissent pourtant certains signes de compréhension à l'égard de l'U.R.S.S. Des témoignages confirment que la victoire soviétique à Stalingrad a été bien accueillie dans la Pologne occupée par les Allemands. Les partisans russes, de plus en plus nombreux dans la partie de la Pologne occupée par les Soviétiques d'abord, et maintenant par les Allemands, profitent par-ci, par-là du soutien de la population polonaise. Le fait de combattre le même ennemi efface en partie chez certains les ressentiments récents.

2413 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 7]
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L'Armée du général Wladyslaw Anders, libéré d'une prison russe, a été formée en 1942-43 en U.R.S.S. après l'attaque allemande contre l'Union soviétique. Cette armée était composée des Polonais déportés en Sibérie entre septembre 1939 et mai 1941, « amnistiés » et relâchés en partie après l'accord Sikorski-Maïski, puis Sikorski-Staline scellant une nouvelle alliance polono-soviétique. L'Armée d'Anders composée de près de trois Divisions incomplètes (au total 75,000 hommes) est passée sous le commandement britannique en Iran et en Iraq. Elle a héroïquement lutté en Afrique et en Inde forte d'autres Polonais qui rejoignaient ses rangs en cours de route, remportant l'ultime victoire de Monte Casino, où repose aujourd'hui le général Anders. La majeure partie des survivants qui avaient vécu l'enfer soviétique de la terreur stalinienne, sont demeurés en exil après la guerre.

2419 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 8]
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Les Allemands tenaient, dans un premier temps, à dissimuler le fait que les balles utilisées pour l'exécution étaient de fabrication allemande : « Les Allemands ne voulaient sans doute pas que l'on aborde le problème de la provenance des munitions qu'un profane en général lie à l'ennemi. Du point de vue de la médecine légale, il est bien connu que dans le cas d'un assassinat avec préméditation le coupable utilise en général une arme étrangère, pour fourvoyer l'enquêteur... En tout cas, c'était le point faible de la propagande allemande à grande échelle et, pour cela, les Allemands ne permettaient pas aux participants aux excursions (à Katyn) de ramasser les douilles (Wodzinski)

2438 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 31]
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On pense que le nombre total d'officiers assassinés se monte à 10,000, ce qui représenterait l'ensemble des officiers polonais faits prisonniers par les Russes.

2426 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 13]
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