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Pierre Furlan (Traducteur)
EAN : 9782070428649
142 pages
Gallimard (13/05/2003)
3.61/5   27 notes
Résumé :
Des manuscrits refusés par tous les éditeurs new-yorkais, une ex-femme hargneuse qui réclame sa pension alimentaire, deux jeunes enfants qu'il ne voit que très rarement... Leon Barlow a connu des jours meilleurs. Heureusement, il y a la bière glacée, les copains de beuveries, les couchers de soleil, et surtout l'écriture.

Entre désespoir et solitude, dans une Amérique rurale, le portrait lumineux et dur d'un homme qui croit en son talent.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Sale période pour Leon Barlow, le looshéros de 92 jours de Larry Brown, traduit par Pierre Furlan.

Sa femme Marylin s'est barrée avec ses deux enfants en se jurant de lui faire cracher un max de pension alimentaire ; ses p'tits boulots alimentaires de peinture ne durent que quelques jours quand l'appel de la biture et de la bringue se fait trop fort ; et les éditeurs ne cessent de lui refuser ses textes sans même y mettre les formes.

Car Leon Barlow écrit. Des nouvelles. Inspirées de ses rencontres ou de ses rêves, accouchées dans la douleur ou fulgurantes comme un shoot de sky. Mais portées par la foi inébranlable d'être un écrivain. Injustement reconnu, mais assurément un écrivain.

Dans cette novella, l'immense Brown nous livre après ses aînés Fante et Bukowski, sa version de l'auteur US maudit. Moins fantasque qu'un Bandini et moins obsédé qu'un Chinanski, Barlow est un looser merveilleux qui se vautre dans l'alcool et la débauche, pour oublier le jour présent sans ignorer que le lendemain sera encore plus dur.

Un Brown atypique, qui pue la crasse, le dégueulasse et la désespérance, sauf celle de l'écrit dont viendra, un jour, peut-être, le salut. Savoureux.
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En plus de la chaleur et de la moiteur ambiantes, Leon doit supporter sa solitude, les refus des maisons d'édition de publier ses nouvelles, son ex-femme, sa mère qui se désole et pleure de le voir ainsi. Finalement la seule chose qu'il supporte tant bien que mal c'est la bière ; avec lui et ses copains, les brasseries sont promises à un bel avenir. Difficile de remonter la pente quand la vie personnelle et le boulot vous tournent le dos et pourtant Leon garde en lui une part d'espoir et sait se reprendre avant de plonger pour de bon. En tout cas, on a très envie qu'il s'en sorte.

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Je l'ai pris et n'ai pu le lâcher. Un beau moment, un bon moment de lecture pour deux euros un lundi matin en compagnie de Leon Barlow. de belles remarques. Un humour discret. J'ai juste eu un peu faim à la fin de l'histoire.
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2€ pour une claque, ça vous dit ?
C'est le meilleur point d'entrée dans l'univers de Larry Brown que j'aime d'amour.

Je vous en supplie lisez-le ! Ce type est mort trop tôt, et il n'est pas assez connu en France.
Ses nouvelles sont des pépites d'humanité, ne passez pas à côté et surtout, si vous aimez (mais si vous avez un coeur, vous aimerez), partagez-le. C'est la seule bonne chose à faire avec les gars comme lui.
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Il s'agit d'une longue nouvelle ou d'un court roman de 120 pages environ.
Léon Barlow, le personnage principal, écrit sans cesse, et bien que son talent soit souvent reconnu, il ne reçoit que des lettres de refus d'éditeurs. Il a décidé de vivre au jour le jour. Il travaille quelque temps (en peignant des maisons, par exemple) puis laisse tomber, vit de ce qu'il vient de gagner et écrit jusqu'à ce que l'argent soit épuisé. Puis il se remet à travailler quelques jours de plus et ainsi de suite. C'est un plan qui lui était venu sur une impulsion, mais dès qu'il l'avait adopté il s'était juré de s'y tenir tant qu'il vivrait.

En définitive, il y a du Fante et du Charles Bukowski dans ce livre. Il est à la fois hilarant et triste, brutal émotionnellement. Je vous le recommande vivement.
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Ergonomie : livre au format poche, Folio 2€ édition de 2001. Format poche, attention aux personnes ayant des problèmes de vue.

Nouveauté pour moi car je connaissais les oeuvres de Larry Brown que de nom.

L'écrit 92 jours est un petit roman (120 pages environ) relatant l'histoire d'un homme divorcé, père de deux enfants, essayant de publier ces oeuvres et sombrant doucement dans l'alcool.

Ce petit livre traduit très bien (malgré son petit format) la détresse qu'un homme peut subir alors que rien ne le prédestiné à cela. Divorce, enfants, écrits non publiés, problème d'argent, relations familiales, relations amicales, sexualité, alcoolisme... le personnage relate sa vision de son monde avec un vocabulaire parfois "cru" mais qui donne de la valeur à son témoignage.

Néanmoins, je suis heureuse que le livre soit un petit roman car il y a très peu d'action, il est presque "contemplatif", l'ennui peut vite s'installer...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le monde entier s'efforçait d'avoir l'air décent, et j'étais apparemment quelque chose d'indécent en son sein. Je voulais des nichons. Je voulais entendre ZZ Top jouer Legs. Je voulais habiter une maison sur une colline avec une piscine et un porche bien frais derrière. Mes potes pourraient venir y écouter de la musique après que je leur aurais préparé des cocktails. J'ai considéré ce que je souhaitais, puis j'ai considéré ce que j'avais. Il y avait un abîme entre les deux.
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J'ai eu les enfants pendant un weekend que mon ex passait avec quelqu'un - je ne savais pas si ce quelqu'un était mâle ou femelle.
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L'amour pour la bonne personne peut vous pousser à n'importe quoi, même à sacrifier votre vie.
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Videos de Larry Brown (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Larry Brown
Michael Farris Smith réussit un polar âpre et brûlant sur les terres du sud des Etats-Unis, à la manière d'un Larry Brown ou d'un William Gay. Mario Condé, le héros désormais fameux de Leonardo Padura, traîne sa nonchalance sous le soleil noir de la mélancolie cubaine. Et Julien Capron nous embarque dans un futur d'autant plus glaçant qu'il est proche de nous. Belle manière, à travers ces trois romans noirs, de prendre la température du monde.
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