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EAN : 9782811213282
428 pages
Milady (21/11/2014)
3.33/5   6 notes
Résumé :
Qu'adviendra-t-il de la patiente anglaise ?
Écrasée par les responsabilités depuis la mort de son époux, la comtesse de Randolph est victime de surmenage. On la confie donc aux bons soins du docteur Blackmore, qui n'est pas insensible au charme de cette ravissante patiente à la langue acérée. Mais Bathsheba ne peut pas se payer le luxe d'une convalescence à la campagne. Elle doit se rendre à Londres pour trouver un bon parti capable de l'aider à rembourser le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce roman est le tome 3 de la série Les Stantons, même s'il n'en est pas fait mention sur la couverture du roman.

Dans le tome 2, nous faisions connaissance de la comtesse de Randolph, antagoniste principale du couple Sophie-Simon. J'ai personnellement passé une bonne partie du roman à la détester. J'ai donc été intriguée de la découvrir en héroïne de ce tome 3.

Et l'auteur a réussi le tour de force de me faire changer d'avis sur ce personnage. Certes sa façon d'agir n'est pas la bonne, mais on peut comprendre ses motivations. Ruinée par son époux, elle a absolument besoin de trouver un mari fortuné pour sauver le comté de Randolph. Elle pensait que Simon serait cet homme-là mais finalement celui-ci lui a préféré Sophie. Au début de ce tome 3, sa situation est critique et elle est plus déterminée que jamais à se marier rapidement. C'est sans compter sur le destin qui va mettre sur sa route le docteur Blackmore. Elle a beau être attirée par lui, il ne correspond pas à ses critères pour être son époux et elle va tout faire pour le repousser.

Bathsheba est un personnage complexe qui est tiraillée entre son coeur et la raison. Bien décidée à se marier sans amour, elle voit toutes ses convictions vaciller lorsqu'elle croise John. Lui est un médecin dévoué à ses patients qui n'hésite pas à plonger dans les bas-fonds de Londres pour les aider, quitte à mettre en danger sa carrière. Il est obstétricien et c'est l'occasion pour l'auteur de nous dépeindre l'obstétrique de l'époque. Deux écoles s'affrontent alors: ceux qui restent ancrés dans le passé et ceux qui tentent et innovent pour améliorer la condition de la femme. Les techniques du médecin adversaire de John sont assez effarantes et on se demande comment il a pu passer à côté d'un diagnostique en particulier. Outre les deux visions de la médecine qui s'affrontent, nous avons aussi les différences de traitements entre les femmes selon leurs classes sociales. Si vous êtes duchesse, comtesse,... un riche docteur viendra vous visiter directement chez vous. Alors qui si vous êtes pauvres, vous aurez droit à une sage femme, ou à un hôpital miteux si les conditions d'accouchements sont difficiles. Ca fait peur, et ça permet de se rendre compte de la chance d'avoir accès à hôpital pour tout accouchement.



Ce tome est encore l'occasion de retrouver les personnages des tomes précédents. C'est un plaisir de les voir évoluer et avancer dans la vie. Un couple en particulier est vraiment présent et ça m'a fait plaisir de les retrouver, surtout à ce moment de leur vie.



Le couple principal est attachant, explosif car nous avons deux fortes têtes qui s'opposent. Mais ce qui m'a beaucoup plu dans ce roman, c'est la peinture sociale de l'obstétrique que nous présente Vanessa Kelly. J'ai trouvé que cela apportait un plus à l'histoire et permettait de bien ancrer le récit dans son époque.

Contrairement aux tomes précédents, je n'ai pas trouvé de temps morts à l'histoire. Peut-être parce que l'héroïne n'est pas une jeune fille innocente comme les héroïnes des tomes précédents. Entre Bathsheba et John, tout va très vite. Que ce soit les sentiments ou les disputes. On ne s'ennuie pas avec eux.



Un troisième tome plus réussi que le début de la saga. Il me tarde de voir ce que Vanessa Kelly nous réserve par la suite!

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Ce roman est une heureuse surprise, bon je dois dire que le résumé était déjà alléchant car j'aime quand au moins l'un des partis se fie juste aux apparences, cela entraîne automatiquement des quiproquos et des rebondissements.L'auteure réussit déjà un véritable tour de force car le personnage de Bathsheba n'était pas présenté sous les meilleurs hospices dans les tomes précédents mais pourtant elle aussi a droit à l'amour. L'auteure n'aura de cesse de la pousser au désespoir avec les aléas de la vie mais cette héroïne est forte et elle fera ce qu'elle doit faire pour sauver sa famille et cela même si elle doit sacrifier son propre bonheur.Le personnage du docteur est aussi extrêmement bien fouillé car il est méthodique, observateur. Il va décortiquer le personnage de Bathsheba jusqu'à trouver la belle âme qui se cache sous des dehors parfois rébarbatifs. On aimera cette douce mais inéluctable découverte.J'ai beaucoup apprécié ma lecture car les interactions entre le docteur et sa patiente sont de véritables moments de plaisir et à la fin tout romantique ne peut que succomber. Je n'ai pas vu passé ma lecture et je dois dire que je recommande ce roman, il n'en fallait que peu pour que cela soit un coup de coeur.Une lecture divertissante captivante et romantique, un très bon cocktail de sensations.
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J'avais envie d'une romance légère et celui-ci a bien rempli sa mission.

Bathsheba est une jeune femme très versatile. Elle semble changer d'avis comme de chemises (ou de culottes euh), en fait, elle a deux personnalités très différentes, et il m'a été difficile de la cerner.

Pour une fois, on n'a pas une héroïne totalement fleur bleue, naïve. Celle-ci m'a paru un peu manipulatrice par moment, qui peut se montrer assez garce. Cependant, elle a beaucoup de coeur, et elle le prouve avec sa soeur Rachel. J'ai adoré John, le docteur, franchement comment ne pas fondre.

Et puis les consultations privées qu'il donne à Bathsheba, aucune femme ne dirait non… euh bref je m'égare.

L'histoire est sympathique. le passé de Bathsheba est un secret bien gardé jusqu'à ce que John perce sa carapace. Les personnages secondaires sont assez agréables, notamment Meredith que j'ai beaucoup apprécié, ainsi que son mari.

En bref : pour les amatrices de romances, voilà un livre qui vous fera passer un agréable moment.
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Quand un médecin rencontre une aristocrate désargentée…

Londres, juin 1817. John Blackmore est médecin, et plus spécialement obstétricien. Contrairement à certains de ses confrères qui préfèrent s'occuper de patientes uniquement issues de l'aristocratie, lui parcourt les bas-fonds de Londres pour aider de jeunes mères en devenir. Mais il arrive que celles-ci décèdent, entraînant souvent dans la mort leur nouveau-né. Et c'est ce qui arrive à Mrs O'Neill, laissant son mari fou de douleur.

Manoir Compton, juillet 1817. Bathsheba Compton, comtesse de Randolph, est en train d'écouter le notaire de famille, Mr Oliver, lui faire le compte-rendu de leurs finances. Un seul mot peut résumer la situation : désastreuse ! En gros, c'est la banqueroute. À ses côtés, Matthew, le nouveau comte de Randolph, cousin de Bathsheba, dont l'attrait pour les livres anciens indépendamment de leur prix n'aide pas vraiment. [...]
Lien : http://songedunenuitdete.com..
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très bien
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Elle sentit la langue de cet homme se glisser entre ses lèvres et caresser la sienne avec un léger arôme de café. Elle gémit, si pleinement emportée par la force de son baiser qu’elle ne put rien faire d’autre que de s’abandonner à lui et de se livrer aussi généreusement qu’il lui donnait. Le goût humide de ses lèvres glissant sur les siennes mit son sang en ébullition, chassant la fatigue due à la maladie et la douleur due à la colère et au chagrin. La stupéfaction naquit en elle lorsqu’elle reconnut le désir qui l’animait – cette douce brûlure du besoin charnel qu’elle n’avait pas ressentie depuis si longtemps. Il répondit à son gémissement par un grognement guttural, tel le ronronnement d’un félin, qui déclencha une réaction immédiate dans son bas-ventre. Elle empoigna le devant de son manteau, malmenant le riche tissu de ses doigts, s’agrippant à lui comme si sa vie en dépendait.
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Elle se sentait toujours aussi faible qu’un oisillon, mais plutôt rôtir en enfer que de laisser Blackmore la voir allongée sur une dormeuse comme une vieille dame fatiguée. Elle prit une profonde inspiration pour recouvrer un peu d’équilibre puis lissa le corsage et les jupes de sa robe beige en mousseline française. Elle savait qu’il était ridicule pour une femme de son âge de porter des vêtements d’une couleur d’ordinaire portée par les jeunes filles, mais elle adorait la sobriété de cette teinte – la façon dont celle-ci mettait en valeur ses cheveux auburn et les courbes de son corps plutôt que la coupe de la robe elle-même.
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Elle n’était pas une dévergondée. Elle était pire que cela encore : une lâche, trop peureuse pour s’autoriser à ressentir de l’amour ou de la passion, ou même pour oser remettre son cœur entre les mains d’un autre homme. Depuis la mort de Reggie, elle s’était autorisée à prendre des amants, mais seulement lorsque sa situation financière le requérait. Elle avait essayé de se montrer sélective mais avait dû sacrifier le désir au besoin. Seul son dernier amant, le comte de Trask, avait éveillé la passion en elle. Quand bien même, elle n’avait jamais ressenti de l’amour pour lui.
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Elle était assise en face de lui à la table pendant le dîner, et mangeait avec des gestes gracieux qui évoquaient pour lui la plus belle des séductions. De loin, comme il avait eu l’occasion de la voir à Londres, elle était très belle avec sa silhouette fluette aux courbes néanmoins généreuses et les bouclettes brillantes de sa crinière fauve. De près, toutefois, sa beauté était une arme mortelle et si puissante qu’il s’était retrouvé bêtifié au point de perdre l’usage de la parole lorsque lady Dellworthy avait procédé aux présentations.
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Cet homme était parfaitement séduisant. Il était grand et svelte tout en étant musclé. Il avait des épaules larges et était vraisemblablement bien dans sa peau. Le simple fait d’être assise à côté de lui faisait battre son cœur dans sa poitrine aussi fort que la migraine dans son crâne. Elle se sentait brûlante et nerveuse, et aurait plus que tout au monde souhaité pouvoir faire appeler son carrosse, tirer Matthew par les oreilles pour sortir de là et partir se terrer dans la sécurité toute relative du manoir Compton.
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