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EAN : 9782070131907
240 pages
Gallimard (29/01/2015)
3.04/5   12 notes
Résumé :
Quatrième de couverture ;

«Cette année qui vient de s'achever est-elle une illusion de ma mémoire? Ce qui est arrivé est-il vraiment arrivé? Je ne veux pas le savoir.»

Lorsque Adam Gorozpe décide de s'en prendre aux cartels de drogue mexicains, il ignore qu'il s'agit d'un aller simple pour l'enfer. Face à lui, l'impitoyable Adam Góngora, chef corrompu de la sécurité nationale mexicaine à la stratégie terrifiante : s'allier aux criminel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les aventures d'Adam Gorozpe ne m'ont pas passionnée. Avec ces mots de l'éditeur : " cartels de la drogue ... duel sans foi ni loi ... soumission ou la mort..." je m'attendais à naviguer dans le même monde passionnant de "Narcos" ou de "El Chapo", ces deux excellentes séries qui nous plongent au coeur même des violences, des corruptions, les réalités du Mexique avec ses narcotrafiquants et ses politiciens pourris. Ici, j'y ai surtout vu la lutte qui oppose les deux Adam, notre héros et Adam Gongora le Chef corrompu de la Sécurité Publique, celui qui traite avec les riches et puissants trafiquants, qui n'arrête que de petits dealers, voire d'innocentes victimes.
J'ai été intriguée par cet énigmatique "L", cet inconnu dont il ne nous révèle jamais ni le prénom ni le sexe...(j'ai bien examiné tous les adjectifs, toutes les terminaisons des participes passés... aucun indice ne filtre!) . Adam Gorozpe voudrait-il dissimuler une homosexualité ? Petit mystère...
Fallait-il voir de l'humour dans son étonnement devant l'assemblée de ses collaborateurs qui cachent tous leurs yeux derrière des lunettes noires? devant l'aventure amoureuse du Chef de la Sécurité avec Priscilla, la capricieuse épouse pétomane d'Adam Gorozpe ?
Comme un refrain dans nos chansons populaires, la Comète passe et repasse... mais mon intérêt pour ce roman ne s'est pas manifesté. J'en déduis que le texte de Carlos Fuentés est trop hermétique pour moi. Je n'ai pas réussi à y entrer. J'ai lu mais je ne me suis pas approprié ses mots.
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Adam Gorozpe est un avocat et homme d'affaire, très bien de sa personne, respecté, ayant fait un mariage “réussi” avec la fille du pape des gâteaux, Don Celestino Holguín. Respecté de ses collaborateurs… Enfin, peut-être conviendrait-il d'un peu relativiser. Pour commencer, que peut bien signifier le fait que lesdits collaborateurs portent maintenant tous des lunettes noires en sa présence ? Ironie ? Message ? Nouveau conformisme aux clichés du cinéma ? Mystère… Côté mariage, il est vrai que la relativement quelconque Priscilla est surtout remarquable par l'incohérence de ses propos, par sa compréhension limitée du monde et de ce qu'elle entend ou par son habitude à gifler la bonne sans raison apparente. le fait qu'elle ait été un jour Reine du Printemps, courtisée aussi assidûment qu'une porte donnant accès à la fortune enviable de son père, n'arrange rien mais reste son heure de gloire.

[la suite sur le blog filsdelectures.fr]
Lien : http://filsdelectures.fr/blo..
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Livre abandonné à la page 108 car dénué d'intérêt à mon goût, il semble partir dans tous les sens sans qu'on puisse y trouver une trame logique incitant à l'ahever.
Lien : http://www.espaces-latinos.o..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Notre pays est un pays de fortunes récentes. Peut-être à l’époque coloniale le clergé et les propriétaires terriens se sont-ils partagé le gâteau sous prétexte de garnir notre table. Mais après l’indépendance, la table avait perdu ses pieds. Sans la protection de la Couronne espagnole, la nouvelle république s’est transformée en, comme nous l’appelons chez nous, rosaire d’Amozoc, donnybrook, chienlit, bordel, ou, pour le dire en argentin, quilombo, un orchestre sans autre musique que le tempo marqué par la jambe de bois du dictateur Santa Anna. Juárez et les libéraux ont vaincu l’ordre conservateur, l’empire de Maximilien et l’occupation française. Depuis lors, le Mexique lutte pour concilier l’ordre et le mouvement, les institutions et l’expansion. Je me dis et je mendie (je me dis mendiant), les millionnaires de mon enfance étaient presque des miséreux par rapport aux millionnaires d’aujourd’hui, mais ces derniers cohabitent avec une société très diverse, nombreuse, plus de cent millions d’habitants qui luttent pour s’en sortir et trouver leur place au soleil, coûte que coûte.

(…)

Non : ce qui est vraiment mauvais, pervers, terrible, c’est la nouvelle classe criminelle qui est en train d’usurper les pouvoirs petit à petit, à la frontière, puis en allant vers l’intérieur. Le flic illettré d’abord, le politique éclairé ensuite, tout ça sans intermédiaire personnel : d’où sortent-ils ces nouveaux criminels ? Ils ne sont ni paysans, ni ouvriers, ni de la classe moyenne, ils appartiennent à une classe à part : la classe criminelle, née, comme Vénus, de l’écume de la mer, de l’écume d’une bière chaude renversée dans un troquet minable. Ce sont les enfants de la comète. Ils corrompent, séduisent, font chanter, menacent et finissent par s’emparer d’une commune, d’un Etat, un jour du pays tout entier…

Ce qui est malheureux, c’est qu’il faut parfois, pour un résultat heureux, avoir recours au pire.

Et c’est ce qui m’arrive maintenant.
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– Dis-moi, Sergio, dans la littérature on peut vérifier une identité comme au cinéma : ce monsieur qui dit être Domingo Sarmiento est en réalité l’acteur Enrique Muriño ?

– Non : Raskolnikov peut être Peter Lorre ou Pierre Blanchard, mais ni Lorre ni Blanchard ne peuvent être Raskolnikov. Ils sont image. Raskolnikov est mot, syllabe, nom, littérature…

– Nous imaginons la littérature et nous ne faisons que voir le cinéma ?

– Non, nous donnons à la littérature l’image que nous souhaitons.

– Pas au cinéma ?

– Seulement quand les lumières s’éteignent et que nous fermons les yeux.

(…)

– Et tout ça, qu’est-ce que ça a à voir avec le roman que tu es en train de lire ?

– Tout et rien. Les mystères associatifs de la lecture.

– Le besoin de retarder le dénouement ?

– Il n’y a pas de dénouement. Il y a la lecture. Le dénouement, c’est le lecteur.

– Le lecteur recrée ou invente le roman ?

– Un roman intéressant échappe à l’écrivain, plutôt…
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Je devais me défaire de toute rancœur, celle de qui n"a rien ou presque face à ceux qui ont beaucoup parce qu'il sont si peu. (p.20).
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Le mimétisme est inévitable en littérature et, en fin de compte, bien choisir ses mentors est signe de talent. (p.52).
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Sans esclaves, le maître n'existe pas. Le maître a besoin de serfs pour attester de sa propre vie. (p.14).
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Vidéo de Carlos Fuentes
Mercredi 20 octobre 2011, Carlos Fuentes reçoit les insignes de Docteur Honoris Causa.
Biographie: Né en 1928 à Panamá où son père était alors Ambassadeur du Mexique, Carlos Fuentes est un des plus grands écrivains du XXe et du XXIe siècle. Sa pensée et son œuvre romanesque ont largement influencé les écrivains et les intellectuels espagnols et latino-américains contemporains. Catégorie Éducation Licence Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)
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