C'est comme si elle vivait dorénavant dans un milieu schizophrénique. A gauche, sur le quai, des garçons insouciants qui partent en chantant. A droite, autour des baraques, ceux qui reviennent, la figure exsangue, les membres broyés.
Juste au-dessus de sa couchette, Adrienne trouve une inscription écrite à l'encre par un Espagnol : Toi qui es fatigué, en pensant pouvoir te reposer ici, tu entres dans le tombeau d'un vivant...
Entre les lignes : Jacques Gandebeuf.