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Agatha Raisin enquête tome 32 sur 34
EAN : 9782226460233
270 pages
Albin Michel (02/11/2022)
3.58/5   137 notes
Résumé :
Quand le vin est tiré, il faut le boire...

Agatha Raisin arrivera-t-elle à démasquer le tueur avant que celui-ci ne tire le coup fatal ?

La détective Agatha Raisin s'est récemment mise à la marche sportive : c'est bon pour la santé, mais... pas de tout repos ! Sur le terrain de boulingrin d'un parc, le corps d'un vieux monsieur lui fait accélérer le pas. Harry Nelson, surnommé l'Amiral, aurait succombé un herbicide conservé dans une bou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 137 notes
Voici le tout dernier volume des aventures d'Agatha Raisin, écrit ou terminé bien après le décès de l'auteur et malheureusement ça se sent.
Les personnages ne sont plus que l'ombre d'eux-même, Agatha Raisin ne se change plus trois fois par jour et il n'est fait mention d'aucune séance de maquillage dans cet épisode, alors que c'est une de ses caractéristiques par exemple.
Depuis les deux ou trois derniers volumes, elle a également arrêté de fumer, ce qui semble assez peu crédible vu qu'elle fumait non-stop toute la journée dans les 30 premiers romans.
J'ai été déçue par le manque d'humour dans ce volume, on a bien une enquête policière, mais elle manque clairement d'intérêt et l'ensemble est vraiment fade.
Bref, dans ce volume, elle va devoir élucider le décès d'un homme, connu pour être alcoolique et avoir très mauvais caractère.
On sent depuis déjà un moment que la série s'essouffle et j'ai été déçue de la fin, qui n'apporte pas grand chose, surtout concernant ses relations compliquées avec Sir Charles Fraith, sa relation avec James Lacey son ex-mari, son amitié avec la femme du pasteur ou ses relations avec son ami Bill Wong...tout semble bâclé.
Je suis clairement déçue par cet ultime volume des aventures d'une Agatha Raisin qui n'a plus rien de pétillant et qui semble autant s'ennuyer dans cette enquête que ses lecteurs.
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En apprenant qu'une nouvelle plume reprenait la série Agatha Raisin après le décès de sa créatrice, la regrettée M.C. Beaton, j'espérais un renouveau. Cela faisait un moment que la série s'essoufflait, devenait répétitive et avait perdu le mordant de ses débuts. J'avais envie d'un second souffle pour notre Agatha. Au final, le miracle n'a pas eu lieu, même si c'est amusant de voir que les deux autrices n'ont pas le même regard sur les personnages. M.C. Beaton avait mis de côté James depuis plusieurs tomes déjà, on avait le sentiment qu'il était passé aux oubliettes. R.W. Green le remet sur le devant de la scène, et il a tellement changé ! Ce n'est plus le James d'autrefois. Il est tellement plus gentil, patient et amoureux ! Un petit détail aussi : il se met à appeler Agatha "Aggie" pour la première fois il me semble, alors qu'elle déteste ça. Quand à Charles pour lequel M.C. Beaton semblait avoir un petit faible, tout comme Agatha, il est relégué au second plan avec le mauvais rôle. Moi qui rêvais de le voir franchir un nouveau cap avec notre héroïne !
Il y a donc eu des changements tout de même, mais pas tels que je les espérais. Les intrigues restent répétitives et notre Agatha n'est plus aussi pétulante que dans les premiers tomes qui restent pour moi les meilleurs.
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J'ai lu ce volume. Oui, forcément, sinon, je ne rédigerai pas mon avis. Je l'ai lu, mais je dois dire que je peine à garder un grand souvenir de ce tome. J'ai presque eu l'impression de lire une caricature des enquêtes d'Agatha Raisin, comme si l'humour avait disparu, comme s'il fallait, à nouveau, faire défiler tous les personnages les plus importants de l'univers d'Agatha, sans que cela apporte grand chose.
Alors je n'ai garde d'oublier l'enquête, qui est à la fois très classique et, dans son dénouement, extrêmement sombre, presque trop par rapport à ce que l'univers d'Agatha Raisin propose habituellement (enfin.... il y a quand même eu quelques tomes très sombres).
Ce ne sera pas mon tome préféré de la série.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Cul Sec ?
"Bien que ce ne soit écrit nul part sur la couverture française, il s'agit des premières aventures d'Agatha Raisin écrites entièrement par son nouvel auteur, R.W. Green, après le décès de sa créatrice, M.C. Beaton. J'avais donc à la fois hâte et un peu peur de découvrir le résultat."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Le corps de l'Amiral est retrouvé sur le terrain de boulingrin et les suspects ne manquent pas. Peu de personnes portaient ce vieil homme acariâtre et alcoolique dans leur coeur. Alors bien que la police considère sa mort comme un accident, Agatha ne va pas pouvoir s'empêcher d'enquêter."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'avais beaucoup aimé le tome précédent dans lequel notre Agatha était toujours elle-même avec juste ce qu'il faut de maturité en plus. C'était le mélange idéal ! Mais après avoir lu celui-ci, je me rends compte que ce combo parfait, c'était certainement le fruit de la collaboration entre les deux auteurs. En 30 tomes avec M.C. Beaton, il faut être honnête, Agatha avait quand même eu un peu de mal à évoluer mais ici, en un tome avec R.W. Green seul, elle a perdu son étincelle. Pas l'ombre d'une remarque déplacée, d'un comportement irrationnel, d'une jalousie ridicule... Trop, c'est trop. Sans son grain de folie, la célèbre enquêtrice perd ce qui fait d'elle un personnage unique. Alors, je ne vais pas m'arrêter là bien sûr, je vais laisser le temps au nouvel auteur de prendre ses marques, de réajuster un peu tout ça et croiser les doigts bien forts pour qu'Agatha redevienne elle-même parce que pour tout le reste, cette suite n'est pas mauvaise du tout et que je serais vraiment triste de devoir dire au revoir à la série."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Ah oui, un dernier point, côté vie amoureuse, je préférais encore le manège incessant et répétitif proposé jusque-là que ce qui se dessine ici. Donc pour ça aussi, je vais croiser les doigts."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Agatha Raisin est pleine de bonnes résolutions : pour s'entretenir, rien de tel que des promenades régulières… Mais c'est sans compter sur le hasard qui la met toujours en présence de cadavres… Et là, c'est dans le parc de Mircester, qu'elle tombe sur un couple apeuré, et sur le corps sans vie de l' «Amiral », un des responsables du Club de Boulingrin. Selon toute vraisemblance, et surtout selon la police, ce dernier a accidentellement bu du désherbant… Pas convaincue, Agatha décide donc de mener l'enquête…
Voilà, R.W.Green prend définitivement la relève de M.C.Beaton… Si effectivement, sa patte, comme dans le tome précédent, ajoute une vraie touche de modernité aux thèmes développés dans la série, le contrat est globalement respecté : on retrouve la majeure partie de ce qui fait le succès d'Agatha : une intrigue bien construite, et qui se lit avec fluidité, un peu d'humour, les personnages qui font, pour les habitués, partie de la « famille »… Par contre, j'ai eu l'impression que tout était édulcoré : le côté drôle, le caractère vif et caustique d'Agatha, les personnages souvent caricaturaux… de fait, ce tome m'a paru un peu fade, mais endosser une responsabilité telle que reprendre une série n'est certainement pas chose facile...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Elle poussa un soupir et tourna la tête vers l'aire de jeu du parc de Minchester. Le cri provenait- il de là ? Une flopée de gamins au bras grêles grouillaient autour des portiques d'escalade, se suspendaient aux barreaux, se poussaient pour prendre la place des copains à la balançoire, passaient de la balançoire au manège, du manège au bateau de pirates, le tout en piaillant. Pourquoi les enfants piaillaient-ils ainsi ? A leur âge, Agatha n'aurait pas été autorisée à courir dans tous les sens en hurlant sans une raison valable, à moins qu'une bonne gifle la lui ait donnée cette raison. A l'époque, au parc, si on tombait, on atterrissait sur du ciment ou du goudron, les coudes écorchés et les bobos aux genoux. C'était courant. Mais les gamins qu'elle avait là sous les yeux, galopaient sur une sorte de surface caoutchouteuse prévue pour amortir les chocs. De nos jours, les enfants étaient vraiment gâtés, dorlotés, bref, élevés dans du coton. Même les gifles étaient interdites. Ils avaient une vie tellement plus facile.
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Je suggère alors que nous passions des paroles aux actes, dit-il en faisant un geste pour caresser le visage d’Agatha, et quelque chose me dit que vous aimez ça.
- Bas les pattes ! Lança- t-elle en écartant sa main d'une gifle. Ne vous avisez pas de recommencer ! Réfléchissez. Tenez, voici ma carte avec mon numéro. Appelez-moi, mais ne tardez pas trop, une femme de votre âge ne peut pas se permettre de laisser passer trop de bonnes occasions.
-Une femme de mon… ? Agatha le regarda outré. Vous délirez, monsieur, je suppose que c'est à cause du bleu que vous avez au mollet.
- Quel bleu ? Le pied droit d’Agatha partit comme un éclair et, de la pointe de sa chaussure en similicuir crocodile, fit la démonstration qu'elle pouvait être tout aussi dangereuse que l'animal Spinner grimaça.
Il se força à rester dignement droit comme un I, malgré la douleur et la colère.
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Jetant un coup d'œil à la bouteille de sherry des clochards, elle constata que la marque était celle que Margaret bloxby et elle-même s'autorisaient à boire de temps en temps au presbytère. Décidément, il faudrait qu'elle offre à son amie quelque chose de plus chic.
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La tour de Broadway.
« C’était une folie minuscule, un château miniature de vingt mètres de haut, construit sur l’un des points les plus élevés de la région par le comte de Coventry plus de siècles auparavant pour faire plaisir à son épouse, Barbara. Du moins, c’était ce qui se disait. Barbara avait voulu savoir s’il était possible de voir un feu allumé dans leur demeure depuis les environs de Pershore à quelque cinquante kilomètres de là. Ca l’était.
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