Airborne 44, Tome 7 : Génération perdue

En 1969, en Floride, un homme en traque un autre. Il le découvre caché dans une somptueuse villa, loin de la justice à laquelle il mériterait. Ces deux hommes ont un passif qui commence en mars 1945, à Berlin. Pour les allemands la guerre prend l'allure de la défaite. Les officiers tentent de sauver leur peau et leur or mais pour cela il faut déjà sortir d'Allemagne.
C'est ainsi que nous faisons connaissance avec Geisel, un nazi qui va cacher son pactole. Il est accompagné de Solveig, qui devrait lui permettre de gagner l'Autriche, et d'Aurelius qui lui sert de garde du corps.
Voici donc comment commence ce nouveau diptyque de Airborne 44. A la fin de la guerre avec d'anciens SS qui ne croient plus en l'idéologie nazie, où avec des allemands tentant de fuir pour se reconstruire une vie meilleure, loin du reich en ruine. Pour les scientifiques ont peut vendre ses compétences aux deux puissances restantes, pour les autres il faut survivre.
Des personnages attachants même si Aurelius a eu un peu plus de peine à s'affirmer entre une présentation du personnage un peu longuette et un rôle dans l'ombre jusqu'au décès de son compatriote. Les enfants, que ça soit le jeune déserteur ou les évadés du camp de concentration, sont vraiment touchants.
Ce début d'histoire fait monter la tension crescendo. A la fin, on a hâte de lire la suite.

Les aquarelles de Jarbinet ont toujours aussi belles, avec de jolies couleurs. Visuellement c'est vraiment bien fait!

Je me lance dans le dernier diptyque de la série, et là surprise, ça ne se passe plus dans le même camp.
Les personnages tout aussi malmenés par les événements mais beaucoup moins "glorieux". Je trouve pour le coup, le scénario plus à charge pour les allemands.
Donc comme pour les autres diptyque de la série, après le premier tome, je ne comprends pas grand-chose. Donc je vais vite lire le dernier opus pour comprendre celui ci, mais aussi ce qui lit les 8 volumes entre eux.

Je suis déçu de cette nouvelle histoire. Comme pour le cycle précédent, je trouve l'histoire brouillonne, alambiqué et le dessin n'aide pas à la compréhension avec des personnages qui n'ont pas de signes assez distinctifs.
La guerre va bientôt prendre fin et nous suivons de nombreux « lièvres » : des Nazis qui tentent de se faire la malle, von Braun qui veut se livrer aux américains, 2 jeunes juifs qui se sont échapper d'un camp, un jeune déserteur, un soldat et une femme qui jouent les coursiers… bref, c'est trop dense et on oublie la guerre qui était la base de la série dans les premiers tomes.
J'espère que la seconde partie de ce cycle sera plus passionnant et remettra l'histoire à l'endroit.

Une BD à l'image des précédentes de cette série : on se laisse porter au rythme de la guerre, avec des histoires d'hommes en plein milieu !

Ce coup-ci, cela se passe en Allemagne, alors que la guerre tire à sa fin. Plusieurs histoires se croisent : celle d'enfants échappés d'un camp de concentration, et celle d'allemands qui ont pour mission de livrer un scientifique aux Américains.

L'ensemble est rehaussé par les première pages, qui mettent en présence deux hommes, 20 années plus tard en Floride, dont un des deux veut se venger de l'autre. On courre pendant tout le tome pour recoller l'histoire ancienne, à celle du présent !
....mais cela n'est pas dans ce tome que l'on saura la raison de cette vengeance !!!

Pour ce premier tome du dernier cycle de la série, on se situe à la fin de la guerre, les nazis sentent la fin arrivée et cherchent par tous les moyens à sauver leur peau. Donc c'est complots, trahison et compagnie pour tenter de tirer son épingle du jeu. C'est assez diabolique de voir à quoi certains ont été près pour sauver leur vie. Donc logiquement, dans ce tome, il y a pas mal d'espionnage, de mensonges, de double jeu; c'est chouette mais j'ai eu un peu de mal à suivre chaque fil. Ça reste une BD que j'aime beaucoup, sincère, pleine d'humanité aussi, avec toujours cette volonté de mettre la lumière sur ces allemands qui ont dit non.