L'échec de "Vogue la galère", en 1951, ne l'affecta guère et il se consola bien vite avec le triomphe, en 1952, de "la tête des autres", qui s'appela d'abord "aux marches du palais". Le titre définitif fut trouvé par Jean Anouilh.
Bien avant la générale, le petit monde parisien de la justice s'en émut. M Garçon renvoya ses invitations et menaça le théâtre de l'Atelier de gros ennuis.
Alerté Marcel Aymé écrivit ces quelques lignes : "l'action se passe en Poldavie, antique nation célèbre par ses tapis, ses églises et ses faïences décorées. Le spectacle de la haute magistrature poldave, parfois défaillante, est bien fait pour réconforter les français qui sont, à juste titre, très fiers de la leur."
Mais rien n'y fit. "la tête des autres" avait des accents bien français et personne ne s'y trompa....