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Annie Kroon (Traducteur)Anne-Marie de Both (Traducteur)
EAN : 9782742777341
157 pages
Actes Sud (01/09/2008)
4.06/5   9 notes
Résumé :
Dans les années 1930, un couple de japonais s'installe à Batavia et occupe une modeste maison dont il partage le jardin avec deux autochtones, Eurasiennes désœuvrées et cancanières. Dans ce jardin, une plante immense aux bras tendus vers le ciel semble déplaire à la jeune femme: raide et agressive, cet aloès lui fait regretter l'élégance des pivoines odorantes de son pays natal. Derrière la haie, les voisines épient Mme Yamada à longueur de journée, interprètent les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Six petites nouvelles écrites entre 1948 et 2006 qui abordent le thème du secret, du souvenir diffus emprunt de mystères qui surgit au détour d'une rencontre, d'une photographie, souvenir dont les personnages ne parviennent pas à se dépêtrer. Les personnages amputés d'une partie d'eux même traversent l'existence dans une sorte de nébuleuse aux contours flous, incertains,
marqués durablement par le passé, les non-dit qui se résolvent en deux trois phrases lapidaires par ceux qui détiennent cette vérité qui leur a tant manquée.

Hella S. Haasse, c'est avant tout une ambiance qui flirte avec l'étrange. Une auteure dont la puissance et finesse d'écriture rend à chaque protagoniste son humanité à la fois fragile et d'une rare robustesse. Une fine psychologue qui puise son inspiration dans les failles de la nature humaine et nous offre une vision intimiste et contemplative de ses héros. J'ai franchement apprécié ce petit recueil comme le reste de son oeuvre.
Lien : http://www.immobiletrips.com..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mais la seule idée des grands magasins en décembre, surchauffés et violemment éclairés, me remplit de dégoût. Des cages de verre gigantesques, des machines à vendre qui aspirent les consommateurs ; des espaces où tout bourdonne et résonne sans interruption.(...) C'est plus qu'un phénomène physique, j'en ai des suées froides, quand je songe à cette force aspirante qui évide les personnes, les réduit à l'état de figures sur un graphique, unités constitutives de la masse qui a une importance économique.
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Si je ne peux pas reprendre mon travail, je deviendrai folle, les images qui parfois s'interposent entre le monde visible et moi prendront le dessus. Ce sont plus que des souvenirs, un peu différents de rêves, personne ne peut me convaincre du contraire. Impossible de leur donner un nom. Comment appelle-t-on ça, quand les frontières de la conscience s'estompent, quand mon temps, le temps de ma vie se volatilise comme un fin nuage, devient un non-temps, l'omniprésent ?
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Video de Hella Serafia Haasse (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hella Serafia Haasse
La chasse aux étoiles d'Hella Haasse Marque-Page 17-02-2011
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