C'est un roman touchant, comme tout ce qui touche de près ou de loin à la Shoah et à ses rescapés, surtout lorsqu'on sait qu'il d'agit de récits autobiographiques. Il s'agit ici d'une confession de l'auteur, d'une honte qu'il porte depuis ses années d'études à l'école du meuble dan les années 50. On vit avec lui sa vie de bohème, tout de même douillettement installé chez ses parents, ses émois amoureux et ses désillusions d'artiste aux ambitions naïves. On y croise toutes sortes de personnages qui sont devenus plus ou moins célèbres au fil des années —plusieurs, aujourd'hui disparus — ce qui donne au récit une saveur de vérité émouvante. le récit est cependant décousu et anecdotique et l'écriture, un peu plate, ne parvient pas à hisser l'auteur au rang des écrivains remarquables sur mon échelle personnelle des valeurs.
Je retiens in fine une lecture agréable qui me réconcilie tut de même avec l'auteur que j'aurais eu tendance à qualifier d'insignifiant avant d'aborder ce roman qui figure parmi ses derniers.
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Dans cet ouvrage plus biographique que romancé, Claude Jasmin fait son propre examen de conscience: pétri de préjugés, soumis à un discours familial violemment antijuif, incapable d'affronter directement le passé de son Anita rescapée d'Auschwitz, le tout jeune Claude ne sera pas capable d'être à la hauteur de la situation.
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Les Polonaises sont si belles, c’est bien connu! Savez-vous que le grand Balzac était fou d’amour pour une belle Polonaise? Il s’était entiché complètement de la comtesse Revzuska, dite Madame Hanska, sa divine muse. Ça n’est pas tout, Mademoiselle de Varsovie, mon cher Napoléon Bonaparte, lui aussi, tomba éperdument amoureux d’une belle Polonaise. Marie Waleska. Il en eut un fils, Alexandre
On ne doit plus jamais compter sur ces grandiloquentes vieilles écritures des rois, des juges et des prophètes. Foutaises! Nous l’avons payé cher.
Les gens tristes ont les plus beaux sourires du monde.
P’pa, on choisit pas ça, une attirance, c’est plus fort que tout. J’aime sa voix, une voix grave, comme vieillie, bizarre. On est du même âge et pourtant j’ai l’impression qu’elle a vécu plusieurs vies déjà. Il y a un voile de tristesse dans ses yeux, ça m’attire, on dirait.
Je me suis dit que le mal existait. Vraiment. Que le mal était une réalité.
En 2017, Montréal est la ville invité d'honneur de la Foire du Livre de Bruxelles et elle a beaucoup de choses à partager avec nous! Grâce à la bloggeuse SophieLit Ça, nous en apprenons un peu plus sur ces romans pour ados qui nous font découvrir la ville de Montréal. Parmi ceux-ci, on retrouve "Où est Agota?" d'André Marois, "La Petite Patrie" d'après l'oeuvre de Claude Jasmin, "Les Chroniques post-apocalyptiques d'une enfant sage" d'Annie Bacon et bien d'autres encore.