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EAN : 9782352948575
479 pages
Bragelonne (17/06/2015)
3.71/5   29 notes
Résumé :
Rome, 1959. Dracula est sur le point de se marier en grande pompe avec la princesse moldave Asa Vajda. Mais cet événement mondain exceptionnel, qui rassemblera tout le gotha vivant et mort-vivant de la Ville éternelle, n'est que la première étape d'un ambitieux projet élaboré par le comte. Orson Welles et un agent secret vampire du nom de Bond sont également de la partie, ainsi qu'un mystérieux assassin, le Bourreau Écarlate, qui trouble la dolce vita de la cité en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Ce troisième volume de la trilogie est à lire à la suite des autres, sinon, le lecteur sera un peu perdu, il ne comprendra pas qui sont les personnages et quels sont leurs liens les uns avec les autres, surtout qu'on a affaire à des vampires et que certains sont âgés de plusieurs centaines d'années.
J'ai adoré retrouver les personnages principaux, dont Kate, Geneviève et Pénélope, trois femmes ayant toutes une relation forte avec le même homme, Charles Beauregard, un homme sur le point de mourir, car contrairement à elles, il n'a jamais accepté de devenir autre chose qu'un humain mortel.
L'intrigue se déroule en Italie, en 1959, alors que Dracula va se fiancer avec une princesse moldave.
De nombreux personnages historiques réels seront présents dans ce volume qui clôt magistralement la trilogie, commencée en 1888 à Londres, et qui se termine donc en 1959 à Rome.
Un roman palpitant, qui décrit un univers dans lequel une partie de la population n'est plus tout à fait humaine, et où la nostalgie occupe une place importante.
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Geneviève Dieudonné is back ! Ce personnage principal d'Anno Dracula retrouve enfin son rang de protagoniste, aux côtés de la sympathique Kate Reed. Si Charles Beauregard, au soir de sa vie, semble encore intéresser Kim Newman, il n'en est pas de même pour Edwin Winthrop et le sergent Dravot, relégués à quelques fugaces apparitions et allusions. Quoique meilleur que le Baron rouge sang cet épilogue de la saga peine à redonner un second souffle à la série.

Il roule en Aston Martin pour le boulot en en Bentley dans la vie de tous les jours. Il est armé d'un Walther PPK (tirant des balles en argent). Il travaille pour les Services secrets britanniques. Curieusement, celui-ci semble privilégier les cocktails au whisky. Fort heureusement, il reste un grand séducteur particulièrement doué pour se mettre dans les mauvais coups. Ses ennemis sont aussi nombreux qu'habilement scénarisés : une sorte de Oddjob, un croisement entre Requin (version Richard Keil) et Gueule d'argile (pour les adeptes de la série Batman : la série animée) sans oublier un Blofeld travaillant désormais pour le SMERSH et légèrement plus félin.

Son nom ? Bond, Hamish, Bond.

Si Kim Newman parvient à s'inspirer habilement de Ian Fleming, nous gratifiant d'un 007-qui-n'est-pas-vraiment-007 passé aux ténèbres, cette participation inattendue semble pour le moins étrange et en décalage total avec le reste de l'intrigue. Fallait-il remplacer les références à Sherlock Holmes ? Oui, car sinon le roman aurait été un échec plutôt cuisant.

Le scénario pose franchement question. Kate, Geneviève, Charles et Bond partent aux trousses d'un curieux tueur en série, qui va amener cet improbable quatuor à enquête dans des sphères de plus en plus obscures… qui s'éloignent à une vitesse grandissante du point fort de ce roman : le (nouveau) mariage de Dracula. Ce prétexte est d'autant plus malvenu, que le Prince des ténèbres joue ici un rôle des plus curieux. Quelle blague de mauvais goût !

Malgré une bonne volonté évidente, Dracula Cha Cha Cha ne parvient pas vraiment à convaincre. S'agirait-il d'une sorte de spin off ? Ou d'un objet à lire non identifié ? Fort heureusement l'érudition de l'auteur, son talent littéraire, la qualité de la plume nous gardent en haleine. Il faudra toutefois être sacrément patient et examiner ce texte avec une certaine bienveillance pour en arriver à ce constat.

Comme précédemment, un récit supplémentaire nous attend à la fin du roman principal. L'intrigue nous envoie en 1968 pour une histoire qui est sans intérêt et empli d'incohérences. A-t-elle été composée pour les nostalgiques de la période ? Peut-être… il n'est pas certain pour qu'ils soient emballés, cela dit.

Voici une lecture à réserver à un public très averti donc… même s'il est fortement recommandé d'en rester à Anno Dracula, sauf si vous êtes un(e) inconditionnel(le) d'un certain espion.
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Je ne sais pas si l'ancienne version éditée comprenait également le "Anno Dracula 1968" que je viens de découvrir dans la nouvelle version Bragelonne, après avoir cru qu'il y avait plus de 140 pages "d'annotations", arf ! Bonne surprise, donc...
Toujours est-il que le "Anno Dracula 1959" m'a encore scotchée. Certes, c'est moins mouvementé que les deux premiers, moins cynique, aussi. Il y a une sorte de tendre nostalgie dans ce troisième opus. Lassitude, fatigue, vieillesse, le ton a beaucoup changé par rapport au deux premiers. Et c'est une force, pour un auteur, de savoir changer de style ainsi, je trouve. On retrouve ici un nouveau "mythe", mais également de nouveaux "surnaturels", que je n'ai pas souvenir d'avoir croisés dans les deux premiers tomes.
La Rome de Kim Newman est sombre et glauque, au delà du luxe tapageur des stars vamps (et vampires, lol), et l'histoire qui s'y déroule ne l'est pas moins.
Avec le changement de ton, et c'est lié, Newman se fixe sur les personnages féminins, Penny, Geneviève, et Kate, qui deviennent les personnages principaux de ce roman. Les personnages masculins s'effacent doucement pour leur laisser la place, et c'est avec une grandiose "méchante" que cette partie d'échec féminine s'achève...
Bref, si on a un roman fort différent des deux premiers, il n'en est pas moins bon...
J'aime beaucoup cet auteur.

Dans "Anno Dracula 1968", novella d'environ 120 pages, on retrouve le ton nerveux, incisif et violent des tomes précédents. Kate se retrouve prise dans une bataille "Sang-chauds versus vampires" à la mode Mai 68 revisité, des émeutes, des meurtres et des règlements de compte en veux-tu en voilà. C'est au départ une enquête pour meurtres en série, qui vire à la satire sociale sur les défauts trop humains de la haine et la stigmatisation de la "différence". Et la plume de K. Newman est habile à dénoncer tout cela sous couvert d'une enquête de la journaliste.
Juste un petit hic : je serais bien repartie pour un roman complet, au lieu de cette petite novella qui finit en feu d'artifice en me laissant sur ma faim, lol !

S'il y en a un autre qui sort, je suis preneuse !
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Nous sommes en 1959 et Dracula va, encore une fois, se marier. Cette fois-ci, l'heureuse élue est la princesse moldave Asa Vajda. Par conséquent, tout le gratin de la société vampirique converge vers Rome, ville où se déroulera le mariage. Malheureusement, un tueur en série fait des ravages parmi les vampires de la Ville éternelle. le Bourreau écarlate semble déterminé à éliminer tous les Anciens qui croisent sa route. Mais pourquoi ? La réponse se révélera bien plus surprenante qu'on ne le croirait au premier abord.

Ce troisième volume de la série Anno Dracula est un retour aux sources.
Tous les personnages qui nous avaient été présentés dans le premier volume de cette série font leur retour. Charles Beauregard est un vieil homme centenaire qui voit la fin de sa vie approcher. Autour de lui gravitent les vampires qui l'aiment : Geneviève Dieudonné, l'Ancienne française qui partage sa vie depuis plusieurs années, Kate Reed, journaliste écossaise, et Penelope Churchward, son ancienne fiancée. le Diogene's Club est représenté par le Commander Hamish Bond. Il principe, le comte Dracula, complète le tableau.
Le ton de ce troisième volume est bien plus mélancolique que les deux précédents. On retrouve les anciens héros comme pour un dernier salut avant que le rideau ne se ferme définitivement. Les hommes, si prédominants dans les aventures précédentes, cèdent le pas aux femmes. Geneviève, Kate et Penelope sont vraiment les reines de cette aventure ; même la fiancée de Dracula a plus d'ampleur que le comte.

Dracula Cha Cha Cha conclut brillamment la série Anno Dracula. le dénouement n'est pas un que l'on attendrait au premier abord mais, après réflexion, je trouve qu'il convient parfaitement.
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J'ai mis une note de 3,5 mais je me tâte à mettre 4, car j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. Curieusement contrairement à beaucoup de lecteurs, j'ai davantage été emballé que par le premier tome.
On est plongés dans un monde très bien documenté qui mélange assez habillement la pop culture et l'histoire culturel réel, sans jamais être lassant. Si j'ai été positivement emballé c'est qu'à la base j'ai démarré cette lecture avec un à priori négatif, cette période historique et l'Italie ne m'emballant guère,
Le roman enrichit positivement l'univers créé pàr Newman, une mythologie qui se renforce avec des personnages fort qu'on retrouve de romans en romans, le vampire Geneviève en tête.
Au final une intrigue qui tient en haleine, un univers original, des personnages forts et des rebondissements innatendus... qu'attendez-vous vous?
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
A présent, Asa Vajda avait sombré dans la folie. Elle avait toujours souffert d'un certain déséquilibre, jugeait-il, mais celui-ci s'était accentué. Du coup, elle n'était plus le monstre impérieux d'antan. Elle portait continuellement sa robe de mariage ruinée et semblait prendre un an chaque jour qu'elle s'abstenait de boire du sang. Pour couronner le tout, à la fin du mois elle devrait se dénicher un autre logis à hanter.
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Dans son expérience, de ses années de sang-chaud et de toutes celles qui avaient suivi, les hommes d'Eglise tels que Merrin étaient aussi ratés qu'un croc dans le bec d'un aigle. ELle n'avait aucune querelle personnelle avec Jésus de Galilée, mais le coupable - Saint Pierre ou l'empereur Constantin - avait déformé son ministère. Une foi pour les enfants et les esclaves était devenue une nation temporelle, aussi riche et pourrie que n'importe quelle autre.
(NDR : une relecture pour le plaisir).
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A l'avant de chacun de ses appareils de ligne, Alitalia réservait une classe spéciale aux vampires. Les hublots y étaient masqués par des rideaux noirs. Ces dispositions augmentaient sensiblement le coût du voyage. Les sang-chauds pouvaient payer un supplément et partager cet espace privilégié - aucun ne l'avait fait sur ce vol -, mais Kate n'était pas autorisée à s'installer dans le compartiment principal au prix plus bas. La compagnie estimait les non-morts bien trop riches pour se soucier de ce genre de détail, ce qui dans son cas était faux.
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Elle s'était rendu compte que les amateurs sérieux de magie noir privilégiaient un nouveau continent : l'Australie. Ils allaient à Uluru solliciter les chamans aborigènes pour connaître l'art secret de tuer par un simple cri ou en pointant un os sur la victime. Comme si trouver des moyens toujours plus astucieux pour assassiner les gens était une nécessité absolue.
(Dans Anno Dracula 1968)
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Ceux qui haïssaient les vampires ne cessaient de reprocher à ces monstres le fait "qu'ils venaient prendre leurs femmes". S'ils passaient moins de temps à râler, peut-être que "leurs femmes" seraient moins enclines à fréquenter les nosferatus.
(Dans Anno Dracula 1968)
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