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EAN : 9782710376408
120 pages
La Table ronde (01/06/2017)
4.75/5   2 notes
Résumé :
En 1914, le célèbre mathématicien G-H Hardy, professeur à l'université de Cambridge, reçoit une lettre noircie de formules mathématiques. Son auteur est un modeste employé indien, Srinivasa Ramanujan. Des décennies plus tard, à Londres, un homme d'affaires tombe amoureux d'une universitaire qui enseigne les théorèmes de Ramanujan. Celle-ci part en Inde sur les traces du génie autodidacte. Un voyage dans l'espace et dans le temps, au coeur des hautes mathématiques. C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
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Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/04/28/note-de-lecture-apologie-dun-mathematicien-complicite/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La racine carrée de quatre est deux ou moins deux. Et la racine carrée de deux est un irrationnel. Est-ce que ça veut dire que c’est absurde ? Non, cela veut dire qu’on ne peut simplement pas l’exprimer par une fraction. Ses 25 premières décimales sont 1,4142135623730950488016887… et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Mais quelle est la racine carrée de moins un ?
« Moins un », suggère quelqu’un.
« Moins un fois moins un est égal à un. »
Ah oui.
« Eh bien, peut-être qu’il n’y a pas de racine carrée de moins un. Cela exaspérait les mathématiciens parce qu’il était impossible de résoudre certaines équations sans répondre à cette question. Un jour, l’un d’entre eux a simplement dit : « Y en a marre. On a besoin de la racine carrée de moins un, il suffit de l’imaginer et elle existera. » Et c’est ce qu’ils ont fait. Ce bond dans l’imagination, ils l’ont nommé « i », le nombre imaginaire. Et ce « bond » engendra les nombres complexes. Nombres complexes sans lesquels nous n’aurions pu décrire les comportements électromagnétiques ou créer les technologies numériques comme nous l’avons fait. Il n’y aurait ni la radio, ni la télévision, ni le téléphone portable que vous avez dans les mains. »
Je regarde mon téléphone. Un bond dans l’imagination.
(Simon McBurney, Préface)
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Tout ce qui relève de la fluidité, de la vidéo, des déplacements, de la musique et du son présents dans la pièce A Disappearing Number, est difficile à retranscrire. Bien qu’un certain nombre d’éléments techniques ne soit pas mentionné, ce qui suit peut néanmoins être considéré comme une retranscription du spectacle de Complicite.
Les structures temporelles de la pièce sont parfois délibérément ambiguës. L’idée d’explorer simultanément plusieurs époques a été cruciale à l’élaboration de l’œuvre. Le « présent » correspond à la nuit durant laquelle Al est resté enfermé dans l’amphithéâtre de l’Université Brunel ainsi qu’à son voyage ultérieur en Inde. Le « passé », concernant Ramanujan et Hardy, recouvre la période de 1913 à 1919, et concernant Al et Ruth, il recouvre les cinq dernières années qui mènent au « présent ». D’autres moments se situent également en dehors de ces périodes. Le texte s’efforce de rendre compréhensible ce croisement des temporalités.
(« Note sur le texte », Ben Power, conseiller littéraire)
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RUTH (voix off) – « Le mathématicien, comme le peintre ou le poète, est un créateur de formes. Si les formes qu’il crée sont plus durables que les leurs, c’est qu’elles sont faites d’idées. Un peintre crée des formes avec le dessin et la couleur, un poète avec les mots. (Elle pose sa main sur le livre à côté de la sienne.) Un mathématicien, en revanche, n’a d’autres matériaux que les idées : aussi, les formes qu’il crée sont-elles promises à plus de durée, les idées s’usant moins dans le temps que les mots. »
Ruth va vers l’écran et y pose sa main. Alors qu’elle fait ce mouvement, des nombres et des formules apparaissent. On entrevoit Hardy derrière l’écran.
HARDY (voix off) – Les formes créées par le mathématicien, comme celles crées par le peintre ou poète, doivent être belles ; les idées, comme les couleurs ou les mots, doivent s’agencer harmonieusement. La beauté est le premier critère : il n’y a pas en ce monde de place permanente pour des idées mathématiquement laides.
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