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EAN : 9782743640590
464 pages
Payot et Rivages (04/10/2017)
3.04/5   346 notes
Résumé :
Journaliste en pleine ascension, Rachel Childs s'effondre en direct devant des millions de téléspectateurs alors qu'elle couvre le séisme en Haïti. C'est le début de la chute. En peu de temps, elle perd tout : son emploi, son conjoint, sa vie idéale. En fait, peut-être pas si idéale que cela. Rachel avait une mère manipulatrice, quant à son père, elle ne l'a jamais connu. C'est en cherchant à en savoir plus sur ses origines qu'elle croise la route de Brian Delacroix... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (98) Voir plus Ajouter une critique
3,04

sur 346 notes
Lehane beaucoup moins fan pour le coup.
Qui aime bien châtie bien, ok, châtions.

Quelle joie ineffable de recevoir en preum's la dernière mouture de l'un de vos auteurs favoris.
D'où ce remerciement appuyé à Babelio ainsi qu'aux éditions Rivages.

Ceci dit, j'aurais dû me méfier d'emblée et aurais pu, avec un minimum de déduction raisonnée, pressentir le méchant coup de mou du mois.
En effet, qui dit éditions Rivages dit mer. Qui dit mer dit sortir les rames pour justement atteindre ce fameux Rivages. CQFD. Imparable. Je n'imaginais juste pas avoir à m'employer avec des avirons calibrés XXXL pour atteindre cette p****n de grève.

Dennis nous vend, non pas du rêve, la vaste blague, mais un nouveau thriller psychologique de fort belle facture ma foi, 22 n'euros, pour être précis. Ne jamais prendre une quatrième de couv' bien trop bavarde pour argent comptant au risque d'avoir rapidement la sensation de s'être fait enflé de 22 n'euros, pour...
Zappons d'emblée de jeu le côté thriller monstrueusement survendu pour nous vautrer béatement dans les méandres d'un cerveau un brin perturbé, il est vrai, celui de Rachel, abonnée aux séries, noires de préférence.

Rachel Childs possédait pas mal de cartes en mains pour tabler sur une vie loin d'être dégueue.
Seulement voilà, elle allait dévisser professionnellement, la Rachel, et devant des millions de téléspectateurs encore. Les emmerdes, c'est un peu comme la patrouille de France, ça vole en escadrilles. Rachel venait de se dégoter un nouveau job, chef d'escadrille.

Un récit profondément et durablement pénible aux ressorts aussi prévisibles qu'une bête canicule d'été - fonctionne également avec le méchant verglas hivernal -, ça incite déjà moyen à l'exultation mais parachever le tout par un final aussi accidenté qu'une limande de concours, ça confine au masochisme.

Surfant bien trop longtemps sur le doute qui gangrène Rachel quant à ses origines, quant aux véritables aspirations amoureuses de son nouveau boyfriend, Brian, Where Is de son prénom, quant à sa faculté à sortir la tête du seau histoire de recouvrer un semblant de normalité, Lehane étire en longueur un élastique visiblement non certifié NF appelé à plus ou moins brève échéance, le curseur patience officiera alors en tant que juge de paix, à vous péter à la tronche pour peu que vous tentiez Après la Chute, véritable plage turner insipide à fort relent de commande alimentaire.

Lehane sait habituellement alpaguer, distiller et scotcher.
Il surprend ici en proposant un mode opératoire aux antipodes de ce qui faisait alors son ADN.
La quête identitaire est un sujet maintes fois rebattu. Il l'est ici de façon interminable, s'offrant même le luxe de parachever cet ineffable moment de lecture par...que dalle. Circulez, y a rien à voir. 150 pages de Psychologie Mag' débouchant sur un mur frontal, ça la fout mal et vous encline moyen à toute mansuétude pour peu que le reste ne tutoie le sublime. On en est très loin...

Un bouquin mal ficelé à l'humour aux abonnés absents, seul le nom de son auteur vous surprendra.

Plus qu'à aller changer de pseudo avec toutes ces conneries, je reste ouvert à toute proposition participative.
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Rachel a toujours vécu auprès d'une mère omniprésente et un brin fantasque. Son père, par contre, la seule chose qu'elle sait sur lui, c'est qu'il s'appelle James, sa maman n'ayant rien voulu lui dire à son sujet étant donné qu'il les a abandonnées alors qu'elle était encore une petite fille. Mais, à la mort de cette dernière, elle se met en tête de le rechercher. Pour cela, elle fait appel à un détective privé, un certain Brian Delacroix. Un homme qui, au premier contact, refuse de l'aider, étant donné le trop peu d'informations qu'elle détient à son propos. Devenue journaliste et l'épouse de Sebastian, elle semble heureuse. Mais un reportage à Haïti, peu de temps après le tremblement de terre, va l'ébranler et sa vie va, peu à peu, basculer...


Voilà un roman qui, certes, ne manque pas de rythme ni de rebondissements mais qui, au final, laisse une impression en demi-teinte. L'on fait la connaissance de Rachel, une jeune femme en quête de figure paternelle, qui, devenue journaliste, va peu à peu voir son monde s'écrouler. Divisé en trois parties bien distinctes, ce roman noir fait montre d'un scénario implacable tant tout va très vite. Malgré cela, le lecteur reste en marge de cette histoire un brin rocambolesque. Les personnages restent peu crédibles et l'on peine à éprouver le moindre sentiment de sympathie envers eux. L'ambiance, quant à elle, qui se voulait oppressante et haletante retombe comme un soufflé, et la fin, un brin tirée par les cheveux. Une franche déception que ce roman tant l'on a connu Dennis Lehane sous de meilleurs jours.
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Déjà la fin de ces magnifiques vacances en Bretagne, d'où mon absence prolongée sur le site. Traumatisé par un diluvien souvenir de jeunesse, c'est avec crainte que j'y retournais après m'être tenu dans un éloignement angoissé. Ce n'est pas que je sois pleutre, mais tout lecteur (trice) averti(e) le sait depuis l'enfance : dans ces contrées loin de Rome, les plus valeureux des ancêtres n'avaient de plus grande crainte que le ciel ne leur tombe sur la tête. J'ai donc emmené avec moi un devoir de vacances en cas de chutes importantes me condamnant à rester claquemuré faute d'être équipé de ce fameux ciré jaune qui fait localement fureur, on se demande bien pourquoi.

A la lecture je me rends compte que je m'étais aventuré à la légère, comme Rachel cette bécasse de journaliste en plein désarroi sentimental se jette au cou du premier coup venu, dans une histoire pas possible. Une masse critique privilégiée, pas de temps à perdre pour ne pas laisser passer sa chance. Dennis Lehane, connais pas. Pour moi cela doit être un jeune Français que l'on veut pousser en cette rentrée littéraire. Pourquoi pas ? Voyons quand même en triple vitesse. Ah, il a déjà eu un prix ! Zou, je clique. Ticket gagnant dis donc !

Mais qu'est-ce que ?
Quoi ?
L'action se passe à Boston ?
Le âne n'est pas celui qu'on pourrait croire.

La circonspection est de mise (c'est un thriller). Je vérifie en toute discrétion.
Meeerde, c'est lui qui a écrit Shutter Island. J'ai adoré le film à la télé. Et Mystic River, beaucoup aimé aussi, je l'ai vu au Plazart, que le grand Clint me croque : je n'ai pas fait le lien.


Bon, ce devoir, alors. La chute, je ne peux pas vous la dévoiler.
- Oui, mais c'est après ! me direz-vous
Effectivement mais après c'est le début et à la fin, il y a bien évidemment une chute. Même tirée par les cheveux, c'est le bouquet final ! Cela fait en quelque sorte : pif, paf, brrr. Je ne peux rien vous dire là-dessus, vous m'en voudriez.

Par contre je dois remercier Babelio et les éditions Rivages et surtout présenter mes excuses aux nombreux fans de Lehane qui auraient potentiellement plus apprécié que moi cette histoire à laquelle j'ai peu accroché.

Les deux première parties ne m'ont pas captivé. 295 pages entre guide du routard et psychologie de revue féminine avec placement de produits. L'héroïne : aussi glacée que le papier de la dite revue et qui s'apitoie égocentriquement sur son petit moi, j'ai de suite compris que les nuages noirs tant redoutés et les pires emmerdes allaient s'accumuler sur cette cruche plus massivement que le beurre dans un Kouign Amann. Les autres personnages sont creux comme des huitres. Curieux mélange au final fort indigeste. Quant à l'écriture, c'est un script. Un scénario alambiqué qui demandera bien du talent au réalisateur et aux acteurs de jouer sur le fil du rasoir pour faire transparaître la perte de leur identité.

Deux étoiles, mais cela n'engage que moi. Pas aimé le devoir, mais les vacances... Ah cette Bretagne propice aux longues marches, aux enchantements et à la poésie, décidemment difficile de rivaliser...
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C'est sur le chemin du retour, d'une journée chargée en émotion, que j'ai reçu le mail me proposant de recevoir ce livre de Dennis Lehane.
Avec ma famille, nous passions nos vacances en Espagne, terre natale de mon regretté grand-père paternel.
Ce jour-là, nous avions pris la direction du tout petit village, Pancrudo, dans la province de Teruel, qui l'a vu naître et où il a grandi.
Cette journée restera à jamais gravée dans ma mémoire...
Si je vous fais part de cela c'est parce que justement l'histoire commence lorsque Rachel Childs, le personnage principal, qui vient de perdre sa mère brutalement, entreprend des démarches pour en savoir plus sur ses origines.
J'y ai donc vu un petit clin d'oeil. Je suis friande de ces petits hasards de la vie.
Rachel n'a en effet jamais connu son père. Elle ne sait d'ailleurs pas grand chose le concernant.
Sa mère, une femme castratrice, perfectionniste, manipulatrice, méprisante, a toujours refusé de lui dire quoi que ce soit.
Nous suivons donc Rachel sur 3 périodes de sa vie.
Malgré ses manques, ses traumatismes, elle mène une belle carrière dans le journalisme, jusqu'à la goutte d'eau en trop qui fera tout basculer...
Elle perdra tout ce qu'elle aura construit jusque là.
C'est la chute !
J'ai aimé globalement cette histoire. Ce fût un bon moment de lecture.
Fluide et addictive.
Le suspense n'ai pas haletant. Mais malgré tout, les chapitres défilent rapidement.
J'ai ressenti de l'empathie pour Rachel. J'ai été sensible à tout ce qu'elle a vécu et a dû traverser.
Ma préférence revient aux deux premières parties, où le rythme est plus lent, plus psychologique. Même si je trouve que le terme est un peu fort... Je ne qualifierais pas ce roman comme un thriller psychologique, par exemple.
Nous avons juste affaire à une femme traumatisée, perturbée, sujette à des crises de panique, d'angoisse, qui paralysent sa vie, son existence.
La 3ème partie est un virage dans l'histoire.
Le rythme y est plus soutenu et l'action y est très présente.
J'ai moins adhéré à celle-ci. Mais c'est assez récurrent pour moi, face à ce genre de situation, d'événements...
Une lecture bien sympathique que je suis heureuse d'avoir lu en avant première, grâce à Babelio et Rivages. Je les en remercie.
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Un auteur qu'on ne présente plus après "" Shutter Island " et "Mystic River" entre autres , deux succès que j'ai appréciés au cinéma. Mais, "Après la chute " est une découverte littéraire offerte par les éditions Payot & Rivages et Babelio que je remercie.
C'est un roman difficile à résumer : j'en ai personnellement retenu deux parties essentielles.
La première : Rachel , jeune fille, jeune femme , journaliste .
Ses problèmes psychologiques liés à son ascendance et leur conséquences.
Présentation de son cadre de vie et surtout de sa mère, un personnage clef dont le portrait taillé à la serpe semble tout droit sorti d'un manuel de psycho. C'est là que l'on reconnaît , si j'ose dire, l'appétence de l'auteur pour les arcanes de l'esprit humain et ses dérives.

Voilà, le décor est planté , Rachel, sa vie, ses espoirs ; ça démarrait bien.
Puis, brusquement, tout change !
Comme si le texte volait en éclats : le rythme s'accélère, l'histoire est morcelée en de multiples petites scènes ,le style se transforme et sa consistance du début fait place à ...un magnifique scénario ! avec des pages de remplissage et des détails passionnants sur des banalités.
Et, là je commence à décrocher !
Mais , j'espère encore : j'attends toujours " le thriller diabolique " promis en quatrième de couverture ... en vain .
Pourtant, de l'action, il y en a : des flingues, des cadavres, des flics et si cette atmosphère de feuilleton américain ne m'a pas passionnée , la fin un tantinet eau de rose m'a achevée !
Dommage, vraiment ! le début était prometteur .
Alors, alimentaire Monsieur Lehane ? J'avoue me poser la question.Mais, j'ai conscience de porter là un jugement .
Ce genre à ses adeptes et je n'en suis pas .
C'est donc une affaire de goût .
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critiques presse (5)
LeSoir
13 novembre 2017
Lehane truffe ainsi son récit d’observations subtiles sur notre société sans jamais perdre de vue son intrigue qui, d’un rebondissement à l’autre, livrera finalement une fin aussi inattendue qu’amorale. Mais ô combien réjouissante.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LePoint
13 novembre 2017
Le monstre sacré du thriller signe une intrigue hitchcockienne et prend une voix de femme. Révolution !
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
13 novembre 2017
Difficile de lâcher Ie dernier roman de Dennis Lehane !
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeJournaldeQuebec
13 novembre 2017
Un thriller psychologique addictif malgré sa chute fort discutable.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Liberation
30 octobre 2017
Le Bostonien, à rebours des laboureurs de sillons confortables, ne cesse de tenter, d’oser, alliage louable de panache et d’ambition.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
- Ils vivaient dans cette jolie baraque de style colonial... Blanche, bien sûr, avec une clôture autour du jardin, une véranda et une balancelle. Ils s'y sont installés le soir du réveillon, bien emmitouflés, ils ont branché des petits radiateurs et bu du chocolat chaud en se racontant des histoires et en riant... Dans la soirée, la gamine, qui devait avoir dix ans, a chanté des chants de Noël, et ils ont tous applaudi. Je n'avais jamais rien vu de pareil.
- C'est mignon, non ?
- À gerber, tu veux dire ! Personne n'a le droit d'être aussi heureux, merde ! Sinon, quelle image ça nous renvoie de nous-mêmes, hein ?
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Aucun d'entre nous n'est spécial. Nous sommes tous éclairés de l'intérieur par une flamme unique, et lorsqu'elle s'éteint, lorsque la lumière déserte nos yeux, c'est comme si nous n'avions jamais existé. Nous ne sommes pas propriétaires de la vie, nous ne faisons que l'emprunter.
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"Les monstres ne s'habillent pas comme des monstres, mais comme des humains, lui avait dit sa mère autrefois. Et le plus étrange, c'est qu'ils ont rarement conscience d'être des monstres."
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Rachel ralentit à l'approche du croisement pour le laisser s' éloigner le plus possible, mais elle n'aurait pas dû s' inquiéter : une Porsche la doubla dans un rugissement de moteur et fila devant elle, lui offrant de nouveau une protection bienvenue. Jamais elle n'avait été aussi heureuse qu'une petite bite conduisant une bagnole de petite bite se comporte comme une petite bite.
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Un mardi de mai, l’année de ses trente-cinq ans, Rachel abattit son mari d’une balle en pleine poitrine. Il recula en titubant, l’air étrangement résigné, comme s’il avait toujours su, au fond de lui, qu’elle en arriverait là.
Il paraissait également surpris. Elle aussi, supposait-elle.
Sa propre mère ne l’aurait pas été.
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