A 18h30, la panique se propage dans la IIème armée. Toute la 55ème division d'infanterie est victime d'un phénomène d'hallucination collective. A Bulson et Chémery, invoquant d'imaginaires ordres de repli, fantassins, artilleurs, P.C, services se débandent, embouteillent les routes, enfoncent les fragiles barrages qu'on peut leur opposer, convaincus que les blindés allemands, alors qu'ils n'ont toujours pas traversé la Meuse, sont à leurs trousses.