Arsène Lupin, tome 2 : Le Noël d'Arsène Lupin

Du mois de septembre au mois d' août il faut des bottes de caoutchouc pou patauger .....( Pétula Clark ) et Arsène patauge sautant de flaque en flaque il laisse les gondoles à Venise .La Seine fait une scène de ménage a Paris en sortant du lit .Notre gentleman cambrioleur nous joue un Chantons et Dansons sous la pluie sautillant plus près de Robert Lamoureux que de Georges Descriére .Bien sûr ce n est pas un barrage contre le pacifique , ni un ouragan sur le Caine mais notre héros après un tome 1 triste comme un verre d'eau plate nous revient pétillant comme cette minérale commençant par P. En pleine forme le Lupin noyant malfrats et messieurs de la Sureté sous le Niagara de son talent, les policiers de France et de Navarre qui n ont pas inventé l eau chaude poursuivront toujours inutilement notre ami il n en auront plus un poil de sec Tout ce liquide donne soif mais l 'apèro de mon anniv se sera un whisky SEC

Curieusement, Frédéric LENORMAND est né le même jour qu'Andrea CAMILLERI, un 6 septembre exactement Il fêtera donc ses soixante ans après les jeux olympiques parisiens, en espérant que sa fête d'anniversaire se présentera mieux.
Pour ceux qui s'intéressent aux astres, le soleil en vierge de nos deux talentueux hommes de lettres leur confère un talent chirurgical. Si l'on peut ressentir une simplicité de surface, il n'est rien du reste. Nos antagonistes connaissent à fond leur sujet, et tout ce qu'il y a autour. D'ailleurs, l'un comme l'autre, en plus des séries qui les ont rendus célèbres, ont commis un paquet d'ouvrages sur tout et le contraire, toujours incroyablement pertinents.
C'est bien sûr le cas pour ce Noël d'Arsène Lupin, qui se passe en 1910. Armand Fallières est bien président de la France, la Seine vit l'une de ses plus importantes crues, et Louis Lépine est à nouveau préfet de police de Paris (après une interruption qui l'a vu pendant un an gouverneur d'Algérie, où il a peu brillé). Pour le vol de la Joconde, LENORMAND a anticipé d'un an, puisque sa fameuse disparition au Louvre a eu lieu en 1911.
Comme à chaque fois, le cadre se voit d'une précision extrême, et l'auteur glisse, mine de rien, tout un tas de sous-entendus politiques (le carriérisme trivial et sournoisement menaçant à l'égard de ses subalternes du chef de cabinet par exemple, atterré d'une possible mutation loin de la capitale pour raison de faute professionnelle ou de manque de résultats), sociétaux (l'incidence d'une crue sur le commerce à cette époque, la différence énorme, du coup, du quotidien entre pauvres et nantis), voire écologiques (les ordures se répandant dans la capitale pour rester accrochées aux arbres à la décrue), de bonne facture, et, à l'égale de certaines autres de ses séries, comme « Voltaire mène l'enquête » ou « le juge Ti », il devient à un moment très difficile pour le lecteur, captivé autant qu'émerveillé, de faire la part des choses entre le fictif et une grande réalité historique, tant du point de vue des personnages que du décor et des événements.
En revanche, ce qui demeure constant, c'est l'humour sous toutes ses formes, tantôt subtil, tantôt goguenard, parfois bon enfant, en permanence de situation ou autre. Il y avait longtemps que je n'avais pas autant ri en bouquinant. C'est drôle, drôle, drôle.
Lupin, alias Eugène Lenormand, pendant l'ouvrage, est aussi directeur de la Sûreté, pas moins. Ça, c'est faux. le fonctionnaire en poste était un certain Célestin Hennion, fondateur des fameuses Brigades du Tigre avec Clémenceau, et resté pendant six ans à ce poste, avant de remplacer le fameux Louis Lépine au poste de préfet de police. Frédéric LENORMAND adore, dans ses ouvrages, qu'un des personnages porte son nom (parfois, il le portait réellement, comme l'inventeur d'un pistolet français dans une autre série). Il ajoute à la compagnie de ce double personnage ce qu'on nomme à l'époque un psychologiste, à savoir un psychiatre, un rien psychanalyste, et les dialogues échangés entre ce docteur et son patient valent franchement le détour. Franchement, psychanalyser Arsène Lupin, il fallait y penser.
Le côté Agatha CHRISTIE (vierge également, du 15 septembre), car il en est un aussi, repose sur la famille où va se dérouler l'action, une famille aristo-bourgeoise assez hétéroclite, les Balcanoc'h, dont nous éviterons un commentaire sur le patronyme. Bien entendu, le dénouement peut rappeler une fin d'ouvrage de l'écrivaine britannique, avec son rappel des différentes phases et le fait, quasi immuable, de mettre chaque personnage devant ses responsabilités.
Revisiter un mythe n'est pas chose aisée. Frédéric LENORMAND se sort toujours de cet exercice de style aves les honneurs. En parcourant avec lui les époques, les lieux, en regardant évoluer les personnages, on mesure à quel point VOLTAIRE, le juge Ti, ou Arsène Lupin, portent en eux des éléments éternels en même temps qu'une agréable dose d'humanité.
Un bien bon moment !

Contrairement au précédent tome, l'auteur fait intervenir moins de personnalités réelles connues. L'élément historique est essentiellement la crue de la Seine et les précisions sur la manière dont elle a été gérée s'inscrivent avec fluidité dans l'histoire.
Cependant, l'auteur se consacre trop aux jeux de mots, qui, à la longue, noient le lecteur. D'autant que l'intrigue, intéressante au début, se met à tourner en rond avant un déluge de révélations finales. Lupin patauge lamentablement et le lecteur avec lui.
C'est dommage car la maîtrise du contexte historique est indéniable, la connaissance de Lupin certaine et l'écriture agréable.

A quand un Lupin qui retrouve son panache et sa gouaille ? Qui fait rire la France en se moquant gentiment de la police ? Qui sauve la demoiselle en détresse tout en assumant être un voleur ?
Pourquoi se grimer pour prendre des pseudonymes si transparents ? A quand le plaisir de découvrir que Lupin se cache sous les traits d'un autre personnage ?

Après le Retour d'Arsène Lupin, Frédéric Lenormand nous propose une nouvelle aventure du célèbre gentleman cambrioleur, tombé dans le domaine public depuis quelques années maintenant. J'avais été loin d'être enthousiasmée par la première aventure et ce nouvel essai ne m'a pas vraiment convaincue non plus.

Première critique, à porter je pense au compte de l'éditeur, pourquoi mettre "Noël" dans le titre (à part pour en vendre un maximum à cette période de l'année, comme hélas ! cela devient la tradition pour certains écrivains ou maisons d'édition), alors qu'hormis au tout début de l'ouvrage, l'intrigue se passe pendant le mois de janvier 1910 ?

Deuxième critique, les jeux de mots un peu trop fréquents et usants tout au long du livre et en particulier pour chaque titre de chapitre. Comme pour le précédent volume, certains sont tirés par les cheveux ( "Rencontre du troisième type et de sa femme", "Tant qu'il y aura des sous", "Au bonheur des drames" (bon celui-ci est drôle...) , "Le charme distrait de la bourgeoisie" , "L'art d'occire, le bonheur de réussir" et pour finir "La liste de Schimmler") et je n'ose évoquer le patronyme de la famille d'escrocs au centre de l'histoire les Balcanoc'h ... No comment ...

Nouvelle identité pour Arsène Lupin, Eugène Lenormand, chef de la Sûreté, imaginée par Maurice Leblanc dans 813. L'auteur a utilisé deux grands événements en toile de fond de ce roman. Tout d'abord la fameuse grande crue de 1910 , ce qui est plutôt une bonne idée et permet de décrire Paris inondé et les moyens mis en place pour continuer à vivre au quotidien : barques, planches d'une place à une autre etc... le second étant le vol de la Joconde, qui a eu lieu un an plus tard, mais peu importe.

Le chef Lenormand, assisté de son fidèle Béchoux, est sommé de retrouver au plus vite le tableau, dont le vol est évidemment attribué à Arsène Lupin. S'il appréhende rapidement le voleur, il n'en est pas de même du tableau qui a disparu en même temps que le receleur à qui il a été confié. Lenormand / Arsène Lupin va mener l'enquête auprès de la famille Balcanoc'h. Une famille où chacun cache un secret et où les meurtres se multiplient...

J'ai aimé l'idée de base et le contexte de l'inondation est intéressant, mais mais j'ai beaucoup de mal avec l'image qui est donné par l'auteur au personnage d'Arsène Lupin. L'humour n'est pas assez fin et on a connu Arsène un peu plus rapide pour résoudre une énigme. Je n'apprécie décidément pas le personnage du "psychologiste" Kloucke, un peu trop incongru, mais il est moins présent dans ce récit et c'est parfait ! Frédéric Lenormand a quand même le mérite de faire revivre un de mes personnages favoris de la littérature et pour cela je lui en suis reconnaissante.
Lien : http://dviolante5.canalblog...

Un roman qui m'a apporté beaucoup de plaisir et de sourires !

Ce roman d'Arsène Lupin reste fidèle à son créateur : il y a de la légèreté, une pointe d'humour indiscutable et une intrigue légère. Arsène Lupin a pris les traits du chef de la sécurité, pour retrouver la Joconde, qu'un vilain malfaisant a volé. le HIC : tout le monde pense que c'est Arsène Lupin qui a volé le fameux tableau. Et ca , il ne peut pas endosser un vol, qu'il n'a pas lui-même perpétré !
Il va donc enquêter et atterrir assez vite dans une famille complètement déjantée, qui n'a de famille que le nom. Mais la Joconde se fait désirer……