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Arte tome 9 sur 18
EAN : 9782372873406
188 pages
Komikku éditions (14/02/2019)
4.47/5   110 notes
Résumé :
La relève de BRIDE STORIES prend place en pleine Renaissance à Florence !
Florence. Début du XVIe siècle.
Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l'art s'épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville...
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Nouvel épisode des aventures de la jeune Arte qui gagne en assurance et de ses amis (Angelo et Dacia) qui cherchent eux aussi leur place dans la société florentine en se réalisant dans le travail. Malheureusement, à la Renaissance, le genre conditionne la façon dont chacun est perçu et pris (ou non !) au sérieux.
Et comme Arte, les deux amis, de nouveau mis en scène dans ce tome tentent de faire preuve de la même ténacité et de la même persévérance pour faire entendre leur voix et s'ériger contre ce qu'ils considèrent injuste.

Ce neuvième tome fait la part belle à Carla, la soeur d'Angelo, qui, trop ingénue s'esr laissée bernée par un bourgeois qui a monté tout une arnaque afin de profiter de ses charmes. Et ainsi déshonorée, la pousser à entrer dans les ordres afin d'écarter la gêne de sa fiancée dotée.

C'est un épisode que j'ai trouvé très touchant. La mangaka sait parfaitement intégrer des intrigues secondaires qui évitent la monotonie et qui permettent aux personnages de se positionner et de se dépasser.
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A Florence, Arte est désormais une portraitiste reconnue. Elle continue à répondre aux nombreuses commandes qu'on lui envoie et semble avoir fait un choix dans ce qu'elle désire vraiment. Léo lui aussi reçoit toujours des commandes, dont une particulière d'Ubertini, un homme qui ne possède qu'un seul tableau : "Le riche et Lazare". Ce tableau est l'occasion de méditer sur une parabole

Si ce 9ème volume poursuit l'histoire d'Arte, ce n'est pas elle qui uniquement au centre de l'histoire. En effet, deux longs chapitres sont consacrés aux personnages de Dacia et Angelo, offrant au lecteur des histoires parallèles. Qu'il s'agisse d'une jeune femme abusée et à l'honneur bafoué ou d'une autre dont on ne reconnaît pas les véritables compétences, l'auteure continue d'aborder assez efficacement différents aspects autour de la condition féminine de l'époque... En toile de fond, tout ceci permet également de mettre en valeur l'amitié naissante entre Dacia et Angelo, deux personnages auxquels on a facilement appris à s'attacher, dont on apprécie de voir la relation évoluer un peu, et qui savent prendre exemple sur le caractère d'Arte pour progresser eux-mêmes.
La dernière partie de ce volume ouvre une porte sur la papauté et sur une commande spéciale pour Arte qui promet une suite intéressante.
A suivre !
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Ce manga est toujours aussi plaisant à lire et à visualiser. Arte est de plus en plus délurée et mûrit en sagesse et en compétence. Elle développe une belle carrière comme portraitiste et semble satisfaite de son sort.
En attendant que les opportunités se présentent…

On nous présente deux histoires plus personnelles avec Dacia et Angelo. Les deux situations expriment bien les difficultés que vivent les gens plus basses classes. Et aussi les dures conditions féminines alors que Dacia qui développe de bien belles aptitudes en lecture et mathématiques grâce à Arte, doit se battre pour être reconnue dans un monde d'hommes. La soeur d'Angelo, elle qui est victime d'un complot et d'abus sexuel, doit entrer au couvent pour expier les fautes des hommes.

Un tome qui évoque un certain changement et qui devrait lancer de nouvelles aventures pour Arte car elle obtient un contrat du Cardinal Silvio Passerini.
Un contrat qui fera d'elle une portraitiste espionne auprès d'une certaine Irène, une jolie aristocrate espagnole.
Je devrai donc continuer car la tentation est trop forte, Arte m'inspire!!!
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C'est toujours avec entrain et bonne humeur, à l'image de l'héroïne, que je replonge dans l'univers de la série. J'aime vraiment l'ambiance chaleureuse qui s'en dégage malgré les sujets durs qui sont parfois abordés, comme la condition féminine à la Renaissance, mais comme ce n'est pas non plus un documentaire historique, la narration permet de tout alléger et de se retrouver avec quelque de plus léger, qui donne la pêche.

De retour à Florence avec Leo, Arte développe son activité de portraitiste. Elle a trouvé sa voie et l'assume même si ça lui ferme des portes. du coup, elle rayonne et ça offre aux lecteurs plein de jolis séquences. Certes, on est de plus en plus dans du tranche de vie à décor historique mais c'est bien fait et ça donne le sourire. J'ai trouvé très jolie par exemple l'histoire autour de la peinture que Leo doit faire au début du tome. C'est fort en symbole et on voit combien il forme un vrai duo désormais. Par la suite, on ne les retrouve qu'à la fin, et là l'autrice reprend un peu les choses en main pour redonner du corps à son récit. Elle prépare une nouvelle histoire où Arte va devoir jouer de toutes les cordes qu'elle a à son arc face à un représentant de la papauté qui n'a que faire de son talent de peintre. J'attends avec bonheur leur futur "affrontement" et la rencontre avec cette dame espagnole.

Pour en revenir au coeur de cet opus, Kei Ohkubo a misé pour une fois sur ses personnages secondaires, délaissant un temps Arte au profit d'Angelo et Dacia. J'ai apprécié de retrouver ces deux personnages. Ils aspirent tous deux à se faire une place comme Arte a su le faire et ils bossent dur pour ça. Mais ici, ce n'est pas ce qui nous intéresse. Ils sont le prétexte pour parler d'une injustice courante alors, celle où des aristocrates font semblant de courtiser des roturières pour mieux en abuser. C'était un vrai fléau et même si c'est traité de façon assez rocambolesque et légère ici, mais avec plein d'énergie et de bons sentiments, ça fait du bien de voir ce méfait dénoncé, surtout que ça offre un joli moment à nos deux personnages nouvellement héros.

Kei Ohkubo continue donc de développer l'univers bienveillant d'Arte, accordant de la place à chacun, introduisant de nouveaux sujets et personnages, passant du tranche de vie au récit contestataire et préparant la suite avec beaucoup de talent.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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A travers quelques histoires secondaires, on perçoit facilement à quel point la vie des femmes était compliquée au XVIème siècle : beaux parleurs et sexisme étaient leur lot quotidien.
Une nouvelle intrigue s'amorce à travers la commande de portrait du cardinal Silvio Passerini.
A suivre …
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le portraitiste se trouve au bas de l'échelle.
Pour les peintures religieuses, il faut une grande culture et un grand savoir, alors que pour les portraitistes, rien de cela n'est nécessaire.
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Les relations prémaritales [...]. Pour un homme, ce n'est pas grave, mais pour une femme, c'est un déshonneur qui marque à vie.
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(Angelo: " Je vois... cette fille aussi est comme moi. On s'est rendu compte qu'on ne pouvait pas briller comme Arte.")
_ Malgré tout, je ne peux plus me permettre de me relâcher! Je n'ai qu'à faire de mon mieux dans ce que je suis capable de faire.
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Je ne peux pas non plus me permettre de me relâcher ! Je n'ai qu'à faire de mon mieux dans ce que je suis capable de faire.
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J'ai tout donné pourtant peu importe les efforts. Je me suis mise à penser qu'il n'y a aucune garantie de réussite
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