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EAN : 9782380822564
304 pages
Anne Carrière (26/08/2022)
3.93/5   34 notes
Résumé :
Une ferme familiale en Bretagne.

Les vies s'écoulent sans répit entre terres agricoles et océan. Le père travaille aux champs, la mère tient à ses livres.

Trois frères nés à quelques minutes d'intervalle essaient de tracer leur chemin. Une femme aux élans de guérisseuse passe de l'un à l'autre, selon qu'ils ont besoin d'être sauvés ou qu'ils tiennent à nouveau sur leurs pieds.

Les cycles de la terre, les guerres du monde,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je vous invite à découvrir le premier roman de P.E. Cayral, publié par les Éditions Anne Carrière.

Cet auteur de nouvelles, dont nous avions déjà remarqué les publications dans un grand nombre de revues, signe ici un roman polyphonique d'une belle fluidité stylistique. Sur le fond, j'ai pourtant regretté que le roman ne soit pas plus exclusivement centré sur la fratrie. Celle-ci, composée d'un très singulier trio soudé par une triple naissance, est endeuillée à vie par un quatrième frère mort-né dont on pressent en effet les conséquences fatales sur les trois autres.
Telle que l'annonce le titre d'une phrase courte et cinglante qui résonne comme un glas, la plainte de l'enfant mort ne parvient pas à s'éteindre. Se cristallise alors en chacun des frères, puis, par extension, dans la psyché familiale, un noyau de vie et de mort autour de la blessure d'origine, tandis que chacun fait corps avec le grand absent et n'en finit pas d'entendre son agonie.
Un roman très sensible et une belle écriture. À noter également que les Éditions Anne Carrière ont effectué un travail éditorial remarquable qui donne à ce livre une rare élégance.
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Voici encore un des titres, lus en mai et juin, pour le prix des adhérents fnac 2022. J'ai commencé cette lecture, un peu déboussolée par la première scène, qui est très forte. Nous assistons en effet, de l'intérieur, à la naissance de triplés… Suite à cet épisode très marquant, raconté par des nourrissons, j'ai cru ne pas réussir à poursuivre, car l'effet est véritablement très particulier, assez dérangeant. Pourtant, j'ai décidé d'aller un peu plus loin. Les abandons sont toujours désagréables. de plus, je prends toujours très au sérieux mon rôle de jurée. Et j'ai bien fait, car à ma grande surprise, ce livre m'a ensuite favorablement impressionnée. La petite famille sort de l'hôpital, retourne chez elle, dans sa ferme en Bretagne, les enfants grandissent, prennent des voies différentes, continuent à nous raconter individuellement leurs vies, et c'est à la fois émouvant, tendre et passionnant. L'ordre des naissances, la présence de fantômes dans leurs existences, tout cela influe sur le chemin de ces triplés. L'un fera le choix de reprendre la ferme, tandis qu'un autre s'enrôlera dans l'armée, ou un autre dans l'industrie de la lingerie. Chaque triplé, dont le prénom commence par un G, prend tour à tour la parole, mais aussi ses parents, les amis, les femmes de leur vie. Rien n'est caché du sensible qui émerge parfois chez chacun, de la force du désir, mais aussi du désagréable et du laid. Et que faire des amours, du caractère, du destin ? le lecteur suit cette fratrie, mais aussi tous les chaos qui font une vie. Et j'ai beaucoup aimé cette vérité là sur la violence de nos choix et la douleur de nos pertes. P. E. Cayral signe là un premier roman d'une grande force car il a choisi une voix narrative très personnelle, déstabilisante, mais qui n'est rien moins que séduisante.
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Quand je termine un roman, quand je tourne la dernière page, j'ai toujours l'impression de trahir, d'abandonner les personnages. Après quelques heures, quelques jours vécus en leur compagnie, je les laisse à la solitude de leur destin. Avec le premier roman de P. E. Cayral ce fut encore plus difficile tant chacun d'entre eux est bouleversant.

J'ai beaucoup aimé l'histoire – plutôt triste pourtant – de cette fratrie, cette fratrie de triplés : Grégoire, dit Greg ou encore PS car premier sorti du ventre de sa mère, Gilles, dit Gil, et Gustave, que l'on appelle plus simplement Gus. Les trois frères vivent en Bretagne entre terre et océan avec leurs parents, Luc, qui s'occupe de sa ferme et Léa qui, elle, s'enferme dans ses livres. Et puis, tous les autres qui gravitent autour de la famille. Et chacun de prendre la parole, de dire, de raconter, la vie, leurs choix. L'un reprend la ferme, un autre s'enrôle dans l'armée et le troisième dans la vente de sous-vêtements féminins. Choix de vie, d'amour, de résilience, ou…pas. C'est grave, émouvant, poignant.

De ce roman, en dehors de l'immense tendresse ressentie à l'égard de ces garçons et de leur entourage, j'ai été impressionnée par l'écriture de P. E. Cayral. L'envie m'est souvent venue de lire cet ouvrage à voix haute tant la poésie est présente et le rythme mélodieux. On a là une écriture travaillée à l'extrême tout en restant discrète, élégante et limpide, des mots choisis magnifiquement tressés, des idées joliment évoquées "Une vague brûlante me submergea telle une sève nouvelle : j'eus l'impression de prendre racine comme un épi de printemps, irrigué par le trop-plein de la source et dressé impétueusement vers le ciel." La construction est parfaite, maîtrisée, et rien dans le texte n'est banalité. J'ai trouvé ce récit à voix multiples d'une grande richesse tant par le nombre de récitants que par la beauté et l'intelligence de leurs propos.

Mais, me direz-vous, pourquoi ne parler que de trois frères alors que "Au départ, nous étions quatre" ? La réponse est dans le roman, subtilement insérée, et à l'origine des heurs et malheurs de chacun. Je ne vous en révélerai pas davantage.

Une très belle surprise, un premier roman de grande qualité, un moment de lecture extrêmement fort.

Merci aux Editions Anne Carrière et à l'auteur pour cette lecture qui m'a particulièrement touchée.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Ce roman débute avec un incipit fort, la naissance de quatre bébés. Ce moment utérin est raconté à la manière d'une bataille dont il y aura 3 garçons nés et un bébé mort-né. Cette mort marque inconsciemment la vie et les choix des autres frères qui ne savent pas qu'ils étaient quatre au départ.
Le lecteur plonge alors dans la vie de cette famille en Bretagne, entre la ferme et la plage, on voit grandir les triplés. Dans ce roman choral, les personnages s'expriment à tour de rôle : Léa la mère perdue dans ses livres (des pléiades qu'elle relit sans cesse, son refuge), Luc le père occupé par le travail à la ferme, leurs fils PS, Gil et Gus, Fleur/Fuego leur amoureuse, etc.
Grégoire, Greg, est surnommé PS pour « Premier sorti » ; il est donc l'aîné. Il devient militaire et part souvent pour des missions dangereuses de 6 mois. Gustave surnommé Gus travaille dans une entreprise de lingerie dans une ville. C'est le plus sensible des 3 frères. Gil alias Gilles reste à la ferme et reprend l'exploitation agricole. Fleur rebaptisée Fuego par PS est infirmière et va panser les plaies de cette famille. Elle est née à La Réunion et vient faire ses études en métropole, en Bretagne, où un cousin de son père habite. Il y a d'autres personnages, 11 en tout, que je vous laisse découvrir. En tout cas le nombre de personnages ne nuit pas à lecture et on arrive à suivre le fil du roman et des vies de chacun(e).
Ce livre parle des choix de vie, des rôles imposés, du fait d'être prisonnier de ce que les autres projettent sur nous, et puis de l'absence. le cycle de la vie est aussi la structure de ce roman, à travers les tranches de vie des triplés : l'enfance, la fratrie, l'amitié, le choix des études, les premiers amours, la vie professionnelle, les échecs, les deuils, etc. Un roman emplit d'humanité mais qui peut être sombre par moment, surtout dans les derniers chapitres. J'ai été totalement submergée par les émotions à la fin, ce qui me laisse penser que je me suis également totalement attachée aux personnages.
Dans chaque chapitre il se passe quelque chose mais on peut aussi les lire comme des nouvelles tellement elles sont bien écrites et riches en détails. L'auteur a écrit plusieurs nouvelles avant ce premier roman. Il est habitué des concours de nouvelles qui lui ont donné une énergie pour continuer à écrire.
Lors de la rencontre Vleel, il a indiqué avoir écrit ce roman à partir d'une phrase de Gus : « je cherche à vivre seul, je mange ces cerises confites à l'irrésistible goût de colle et j'achète mes rouleaux de papier toilette à l'unité. »
P.E. Cayral est un pseudonyme. Cayral était le nom de plume de son grand-père qu'il a repris. Et P.E. signifie « peut-être ». Il espère qu'il est peut-être un artiste, comme son grand-père.
Un premier roman original avec une très belle plume, qui figure parmi les 10 finalistes du Prix VLEEL 2022.
Lien : https://joellebooks.fr/2023/..
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Une histoire de fratrie, dans laquelle l'auteur nous fait partager la vie de trois triplés, de leurs parents, de leurs compagnes et de leurs amis.
Liés pour toujours, les 3 G, Greg, dit PS (le Premier Sorti), Gus et Gil partagent une enfance heureuse dans une ferme bretonne puis choisissent des voies professionnelles différentes.
Ils sont le sujet principal de ce roman choral dont l'histoire semble ordinaire mais qui cache un lourd traumatisme impactant la moindre de leur décision.
Des vies qui se croisent, se mêlent et se démêlent au fil du temps, qui s'élèvent parfois mais sombrent souvent vers une noirceur palpable.
La qualité de PE Cayral est son empathie pour ses personnages. Ils sont, chacun à leur tour, narrateur et personnage central de cette histoire de famille qui s'étoffe au fil du roman.
De la naissance à la mort, leurs choix, leurs amours, leurs amitiés les ramènent toujours à ce choc primal qui les empêche de vivre pleinement et d'être heureux.
Ce roman addictif déborde d'humanité mais il est tellement sombre que j'ai eu le sentiment de voir, à chaque page, la mort rattraper la vie. Si je l'ai lu d'une traite sans pouvoir le lâcher, il me laisse un petit goût d'amertume dont je ne me défais pas.
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critiques presse (1)
LeFigaro
08 septembre 2022
Un roman choral, une tension palpable, un nouveau talent à découvrir sans tarder.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
GREG
Ce moment-là, Fuego, c'est l'au-delà de la guerre, tu comprends. L'au-delà de la mission pourrie qui ne fait qu'empirer. Voilà : des coups de boutoirs nous coincent à plusieurs dans cet abri où nous venons de nous réfugier en précipitation. Dehors, ça castagne sec. J'étouffe. Nous y sommes sans doute en sécurité pendant un moment, mais nous sommes trop nombreux, assis, debout, empilés les uns sur les autres. Je me demande à chaque pression au-dessus de ma tête comment je vais supporter la prochaine suffocation.
[…]
Voilà, je suis dehors. Je suis sauvé. Je suis Greg le Premier sorti : « PS ». Va-t-on me tirer dessus ? Non. Un souffle transparent me caresse le front et la lumière est pure. J’ai le corps enfin décollé des autres. Je vacille dans un espace immense et libre. Mon corps se déploie, je peux ouvrir les yeux. Ce nouvel univers a goût de solitude. Il semble tout à moi. Je peux respirer à pleins poumons comme jamais auparavant.
Et je hurle.

GUS
« Faites sortir le père. »
L’ordre est rapide et sec.
Place nette a peut-être été faite dehors, mais ici, à l’intérieur, c’est infâme. Il y a belle lurette que le liquide dans lequel je flotte n’est plus transparent. Si j’ouvre les yeux, ça me pique. Avant, quand je regardais, je voyais des orangés, des vagues jaunes ou rougies : elles m’inondaient la tête, les membres et m’enveloppaient entièrement. Ce n’était jamais très net, non, plutôt un halo tiède et délicieux. Mais là, plus rien de ces couleurs.
[…]
Je veux de l’espace ! Je suis peut-être minuscule comme un sac de riz et, si je survis, je tiendrai dans la paume de mon père, mais, ici, il y a des mains et des pieds partout autour de moi : ils prennent toute la place.

GIL
Pour les gens de la région, nous étions de splendides triplés, rieurs et surtout très unis : une fratrie exceptionnelle. Dans l’imaginaire alentour, pouvait-il en être autrement ? Nos trois corps identiques étaient comme un mirage, brûlant ou maléfique, selon que nos parents attiraient ou l’envie ou l’effroi.
[…]
Dans ce creuset d’enfance, je crois que PS se sentait toujours sale pour se laver sans cesse à la fontaine, souvent à la pierre ponce. Gus, lui, était un peu à part, le craignant comme moi, évitant à tout prix les menaces et les confrontations. De mon côté, je flottais sur la vie comme sur une mer d’huile, tranquille et insouciant, ne comprenant rien ni à leurs disputes, ni même à leurs tourments. Je n’imaginais pas un instant ce qui pourrait bien perturber un si bel équilibre.
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Greg est le premier sorti (PS). Gus, le dernier. Entre les deux, Gil est le seul des triplés à choisir de reprendre la ferme parentale, au bord de l’océan, tout au bout de la Bretagne.
P.E. Cayral signe un premier roman empli de courants traversants, d’une écriture traversée par la mort. Celle, in utero, du quatrième frère, puis plus tard, celle des parents, celle que côtoie PS qui a choisi d’être soldat de terrain. Celle que repoussent Fleur et Jeromine, les femmes qui vont tenter d’apprivoiser ces hommes pas comme les autres.
J’ai été touchée par la fulgurance de certaines pages touchant à l’universel, mais noyée dans un roman où la polyphonie des personnages est devenue cacophonie. Peut-être aurais-je préféré plusieurs ouvrages pour traiter de tous les thèmes qui s’y entrecroisent, l’enfance, la fraternité, la prédestination, les rapports familiaux, le couple, la vacuité de certaines vies professionnelles mal choisies. Certaines pages sont très noires. Je garde de ce roman de magnifiques portraits de personnages, en particulier Fleur. Je suivrai avec attention les prochains livres de cet auteur…
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Les livres … De leur papier si fin monte le vent des mots, le silence me prend et m’emmène dans des recoins de mondes inattendus. Ils m’envoient des messages ; je leur donne mes pleurs et mes sourires chaque fois renouvelés, chaque fois différents. Il n’y a pas deux lectures pareilles, les mots changent et se nuancent, même dans les phrases que je crois connaître par cœur. Je pense qu’ils muent tout autant que je prends de l’âge, et ils sont de plus en plus à moi comme je suis de plus en plus à eux. Avec le temps, avec ces relectures répétées, j’ai compris : ce sont ces livres qui me tiennent debout. Ce sont eux qui me lisent. En eux je comprends mon histoire. En eux je me connais !
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Léa
Elle avait été bibliothécaire dans un lycée. Enfant, je m’amusais à compter les livres qu’elle avait lus en égrenant les fiches qu’elle avait faites sur chacun d’eux. Mais je m’y perdais. Elle régnait sur une dizaine de longues boîtes en plastique gris remplies de bristols à carreaux. Elle y écrivait les résumés et un avis personnel, à l’encre bleue, avec une codification savante pour des consultations à plusieurs entrées. Ma mère me racontait ses déboires à faire lire les adolescents du lycée. Ils avaient, selon elle, une « panne d’envie ». Ou étaient orientés vers d’autres désirs. La littérature n’était même pas un point à l’horizon de leur flemme ; ils n’étaient pas curieux. La description détaillée de cette misère intellectuelle et de cette absence de soif était la manière qu’elle employait pour me pousser à lire – manière qui, à dire vrai, fonctionnait plutôt mal. Je lisais peu, et même plus du tout depuis mon mariage avec Luc. J’avais été emportée par la grossesse, la naissance et l’éducation des garçons, le travail à la ferme, le soin régulier des animaux, toutes ces activités physiques qui vous poussent plus à subir qu’à prendre votre temps. Et je n’en souffrais pas, d’ailleurs. Mais là, accroupie dans cette bibliothèque, les doigts tout poussiéreux, ouvrant ces cartons un à un, le nez dans leurs parfums de cuir sec et de papier, la lecture me revenait comme une nécessité – et ma mère comme un soleil dansant aux falaises de Capri, l’île où elle m’avait dit que, si elle se souvenait bien, j’avais été conçue.
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PS
Je suis le frère aîné ; enfin pré-né, puisque juste avant Gil et Gus. Mon vrai prénom est Grégoire, mais on m’appelle PS parce que je suis le Premier Sorti du ventre de ma mère.
Elle nous racontait que, si j’étais devenu militaire, c’était par vocation prénatale ! J’étais né coiffé de la membrane fœtale, mes cheveux longs et noirs étaient lissés : on aurait dit qu’un aide de camp venait de me peigner. Et mon premier vêtement, minuscule, avait trois boutons de corne et un petit galon rouge en couture aux épaules : une prémonition !
Je me suis souvent demandé si Gus n’était pas cet aide de camp, tant il se mettait toujours à mon service, sans le vouloir – un choix, inconscient et répété tout au long de notre enfance. Il était là pour retrouver mon jouet fétiche, mes chaussures perdues, mon pistolet en bois que notre père m’avait taillé à grand coups de canif, la cuillère qui me manquait pour manger mon yaourt… Il était mon complice serviable, invisible et permanent, à l’affût de ce qui pourrait me manquer, ou, peut-être, pour m’arracher un sourire étant donné mon penchant certain pour les choses bien faites, bien rangées. Avec son aide invisible, je brillais un peu mieux aux yeux du paternel dans tout ce qui relevait de la discipline.
était-ce le lot des aînés, et particulièrement ceux d’une fratrie masculine ? Il était le dernier, il jouait à l’opposé le rôle du petit, celui qui rend service pour se faire pardonner d’être le plus attendrissant, et le premier au compteur des câlins.
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Video de P. E. Cayral (1) Voir plusAjouter une vidéo
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